Fiction: En vrac ~

De courts textes, reflétant mon humeur du moment au travers de divers points de vue, de personnages différents et tout le pataquès. Histoires U.A, écrites sous l'impulsion du moment. Genre : Psychologie, Drame, Romance, Humour, ect. ...
Classé: -12D | Général / Drame / Humour | Mots: 3240 | Comments: 9 | Favs: 6
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Absconse (Féminin), le 22/08/2011
Voilà mon premier écrit.
J'ai délibérément fait en sorte que celui qui donne son point de vue reste anonyme, ainsi, le lecteur peut imaginer qui il souhaite. Je mets en garde également les âmes sensibles. Pas de gore ou autre, mais tout cela peut être dur dans le sens cruel et parfois cru. Je déconseille donc aux plus jeunes (Enfin, s'ils viennent lire, je n'en serais pas responsable...) et aux plus sensibles d'entre vous ~
Sur ce, bonne lecture.




Chapitre 1: Le Mirage qu'est l'Amour est Poison, laisses moi te sauver en te crevant les yeux ma Chérie !



Ton état est pitoyable ma chérie, je me délecte de te voir. Tu es faible et pathétique. Tu es idiote et amoureuse. Abusée et désabusée maintes fois, tu te laisses misérablement avoir. Quel spectacle jouissif et réjouissant, qui me rappelle cette emprise que j'ai sur toi, sur ta minable existence que tu mènes. Tu souris, et doucement tu te fanes dans l'élancement. Tu pleures la nuit, lorsque tu penses que je dors, tu fais couler le mal que je te fais au travers de perles salées. Je te regardes flétrir chaque jour un peu plus pour mon plus grand bonheur. J'aime la souffrance des autres, j'aime la tienne en particulier.

Qui suis-je pour être si... inhumain ? Je ne suis qu'un homme qui hait le genre humain, qui déteste l'avidité des hommes et leur stupidité qui me semble sans limites. Je ne suis qu'un homme qui se venge sur une pauvre personne innocente, toi en l'occurrence, enfin ça, tu le sais. Je ne suis qu'un homme qui profite de l'emprise et du pouvoir sur de pitoyables personnes telles que toi, tu l'auras bien remarqué. Imbu de ma personne ? Sans doute. Une haute estime de moi-même ? Je ne peux pas dire le contraire. Mais que serait ce monde sans moi ? Rien. Je le régis et le fais vivre. Je permets le renouveau du cycle, tout du moins, à ma manière. Oh la la, quel être égoïste, je t'entends penser d'ici.

Seulement, laisse moi profiter de ce divertissement. Je me fiche de comment tu te portes ou le reste. Plus tu es malheureuse, et plus je suis heureux. Quelle joie que de te voir mourir à petit feu, tout doucement, lentement. Supplie-moi, supplie-moi de te laisser en vie, de te quitter car tu n'en es pas capable, trop amoureuse pour le faire toi même. Laisse-moi entendre ta voix chevrotante, mélangée à tes grotesques sanglots, demande moi de cette même voix de te faire disparaître. Dis moi que tu me hais à travers ton regard, dis moi à quel point tu as mal et que tu regrettes de m'avoir approché. Dis-moi que tu t'es brûlée, dis moi que tu veux te noyer, dis-moi que tu veux débarrasser la Terre du déchet que tu es.

Tu as tout d'abord pleuré, puis arrêté de manger, puis commencé à te faire du mal, comme si tu essayais de m'ouvrir les yeux. Mais mes yeux à moi, ils sont ouverts et en grands. Ce sont les tiens qui sont fermés. Remercie moi plutôt, remercie moi de te sortir de la douce illusion qu'est l'amour. Mais peut être qu'ainsi, je te les crèves, tes yeux ?

Je te hais, je te déteste comme chaque être humain en ce monde. Tu ne vaux rien, tu n'es rien, pire même : tu es inexistante. Je savoure ce spectacle que tu m'offres. Tu t'éteins petit à petit. Tu disparais furtivement. Meurs, abandonne la vie, agonise bruyamment que je t'entende, noie-toi dans ce que les gens appellent « souffrance ».

Ton physique est déplorable. Tes cheveux bruns ont ternis et sont cassants de part ta faible alimentation. Tes yeux noisettes ne sont plus éclairés par cette lueur amoureuse et ne sont plus que cernés par la douleur que je te procure. Ton teint est blafard et ne reflète qu'un cadavre sans âme. Ta corpulence, n'en parlons pas. Oui, tu n'es plus qu'une coquille vide ma chère, et ce, pour mon plus grand plaisir.

Combien de temps tiendras-tu encore ? Une semaine ? Un mois ? Un an ? Que dis-je ? Je te donnes encore trois jours, trois jours pour faire tes adieux, trois jours pour me faire jouir une dernière fois face à ton expression vide de joie, vide d'amour, vide de tout, ne recherchant plus qu'une chose : la Mort.

Laisse moi te rappeler une dernière fois à quel point tu es faible, inutile à ce monde, pathétique, nulle et oubliée. Laisse-moi raviver le souvenir des mensonges, des faux «je t'aime», lancés ainsi pour faire bonne figure, pour t'attraper dans mes filets d'acier. Laisse-moi te bercer une nouvelle fois avant de te laisser choir. Laisse-moi déguster la peur qui s'immisce en toi lorsque tu me vois t'approcher avec mon air supérieur. Laisse-moi te détruire un peu plus encore, comme je l'ai si bien fait jusqu'à maintenant, t'insultant et t'ignorant. Mon Dieu, quel méchant je fais. Mais je dois avouer que je ne suis pas peu fier de moi-même. Être fier de quoi au final ? Tu n'es pas la première que je pousse à bout. Cependant, cette sensation d'autosatisfaction est tellement... intense, je ne peux plus m'en passer. C'est ma drogue.

Je ne suis pas ton homme idéal. Tu as été bernée, trompée et dupée et tout ça, par moi. L'Amour n'est qu'un vulgaire poison qui est, au final, mon arme ultime. Je ris, ris sincèrement en te voyant à moitié morte et désespérée. Mon plaisir avec toi prendra fin dans trois jours avant que je ne berce une nouvelle fille dans le berceau du désespoir. Ta fin est proche, et tu me laisseras profiter de cette fin comme il se doit, avec un grand final, hein ? Tu ne me diras pas non, hein ? Tu m'as dans la peau, hein ? Tu es accroc à cette douleur, hein ? Tu ne peux plus te passer de moi, hein ? Tu n'es rien sans moi, hein ? Tu as besoin de moi, hein ? Tu ne me contrediras pas ? Non, bien sûr que non. Après tout : J'ai toujours raison.


N'est-ce pas, ma chère Ten Ten ?




Alors voilà. Suite à mes envies de meurtre, voilà ce que donne l'inspiration passagère. Un texte relativement court qui traduit à merveille ce que je voudrais infliger à certaines personnes ~

[ écrit à la va-vite ]




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