Fiction: Hina's Story.

C'est une school-fic. Banal, me direz vous. Peut être bien. En tout cas, ce que je sais, c'est que le cadre d'un lycée amène à beaucoup de rencontres, sentiments, découvertes et bouleversements en tout genre. Surtout pour la petite Hinata, fille unique d'un richissime et puissant homme d'affaires, qui débarque dans cet univers.. Nouveau. Attrayant. Etrange. Mais la question est : Est-elle seulement aussi unique que ça, la petite ?
Général | Mots: 5154 | Comments: 9 | Favs: 15
Version imprimable
Aller au
Faldio (Masculin), le 14/10/2011
C'est une histoire qui date de quelques années déjà, que j'avais sous le coude, et que j'ai eu soudainement envie de poster. Je la dédie à une fille géniale, qui m'a beaucoup aidé et conseillé, seulement ça fait aussi des années que je me souviens plus de son pseudo sur Won ._.

Brefouille, just see.




Chapitre 2: « A cause des garçons »



Au soir, j'avais pu identifier la plupart de mes profs et des personnes plutôt accueillantes de ma classe, avec l'aide de Shikamaru. Il avait été le premier à m'adresser la parole, à me tendre une perche, et je ne pus me résoudre à me séparer de cette bouée de secours, de peur de disparaître dans la foule. Malgré son air moqueur et sa « flemme » perpétuelle, il était assez sympa, quasiment drôle. Il m'avait même présenté à Tenten, celle avec qui j'allais désormais partager ma chambre à l'internat. Une pro de l'informatique, une geek au look décalé, très gentille et étrangement... Sociable. Je me sentis rapidement à l'aise en sa compagnie, et j'eus presque l'impression que dans cette chambre ridiculement étroite, je trouverai ma place, tôt ou tard.
Je souris face au miroir. L'endroit était certes excessivement petit, mais très lumineux, il y flottait même un délicieux parfum de lilas et de lavande. J'inspirai une bouffée d'air frais, satisfaite, en dénouant ma cravate, et me débarrassai rapidement de mon uniforme superflu en soupirant d'aise. Cependant, la porte s'ouvrit à la volée derrière moi ; je me figeai instinctivement, et sursautai lorsque Tenten la referma, sans aucune délicatesse, en sifflotant.

- Ne sois pas si pudique, nouveauté. L'école est très libérale, tu sais, lança-t-elle avec un sourire amusé.

J'avais naturellement viré au rose écarlate, et me retournai alors, gênée comme une enfant, pour enfiler ma nuisette. Je m'assis sur mon lit et pus la détailler réellement ; un sourire taquin, des petits yeux espiègles qui me fixaient sans aucune gêne, un petit nez retroussé... Tous ces petits détails physiques la rendaient immédiatement agréable et attachante. Je remarquai même l'esquisse d'un suçon frais sur sa peau de pêche. Je souris instinctivement, bêtement, alors que le silence s'installait.
Je laissai doucement reposer ma tête sur l'oreiller en remontant la couverture, tandis qu'elle s'affairait dans son coin, et murmurai d'une petite voix endormie « Bonne nuit, colocataire » avant d'être aussitôt irrésistiblement enlacée par les bras de Morphée.

Le lendemain matin, j'eus un mal fou à me réveiller, surtout à des horaires inhabituels ! Comment quelqu'un de censé accepterait-il de se lever à 6h30 pour commencer la journée ? Ce rythme allait devenir vraiment contraignant pour la petite nature que j'étais. Ce fut, je pense, la première raison qui m'incitait à retourner dans mon nid douillet d'ignorante.
Je tâtonnai en du plat de la main sur la commode inhospitalière, à la recherche de mon réveil. Un morceau de papier glissa entre mes doigts ; un mot de Tenten y était griffonné.

« T'étais si crevée que j'n'ai pas voulu te réveiller trop brusquement. Fais ton lit à la perfection, il se pourrait que le Vieux Crouton vienne inspecter les suites.
Ta dévouée Coloc', Ten-Sama. »

Je ris, n'ayant aucune idée de qui pouvait être « le Vieux Crouton ». Totalement amorphe, je pris le temps de m'habiller, et tentai de faire mon lit, en prenant exemple sur le sien. N'y avait-il vraiment aucune femme de ménage dans cet établissement ? grommelai-je intérieurement.
7h49. Je descendis au réfectoire à moitié vide déjà, et entrai dans la file du self en chargeant mon plateau de quelques fruits. J'aperçus du coin de l'œil, à quelques mètres, la « dévouée Coloc' » qui me fit un grand signe de la main. Elle m'invita à sa table bondée, donnant un coup de coude à une blonde pour me faire de la place. Mais vu le regard morne mais toutefois assassin de celle-ci, je refusai poliment et me dirigeai alors vers la table d'à côté, qui semblait être celle attitrée aux garçons. Je m'assis maladroitement sur le banc, en rougissant quelque peu, face à Shikamaru. Enfin, lui avait le menton sur le bord de son assiette vide et roupillait en silence.
J'eus un bref sourire en observant les autres : Kiba, à ma droite, souriait de tous ces crocs étincelants, face à lui, Chôji, le mec enrobé venait apparemment d'engloutir son énième bol de céréales, dont l'un appartenait à son voisin, Sai, le beau brun ténébreux qui gribouillait sur la table, sous le regard inexpressif de Shino, le grand taciturne, adorateur d'insectes - à ce qu'on m'a dit.

- Tu n'as pas l'air d'avoir très bonne mine, Hinata-hime, me murmura Kiba en enroulant une mèche de mes cheveux autour de son index. Je me dégageai timidement de son emprise, sous le regard hilare des garçons.

- Ca va, merci, répondis-je en m'empourprant une nouvelle fois.

Je croquai dans ma pomme, lorsque deux élèves rejoignirent la table, malgré l'heure tardive. Un petit blond, tout souriant, avec un grand aux cheveux d'encre, qui ne souriait pas du tout. Il s'installa sans un regard. Celui qui l'accompagnait, lui, resta debout, tout excité, gesticulant comme un dément.

- Saaaaalut la compagnie !! Tout le monde est bien réveilléééééé ? hurlait-il sans se soucier du monde aux alentours. On commence avec sport ! Avec Anko-chaaaaaaaaaaan, s'extasiait-il, les yeux pétillants.

- Ouaaaais ! Naruto, t'as raison, elle est trop sexy dans un survêtement cette prof ! renchérit Kiba en passant sa langue sur ses canines aiguisées.

- Sacrée paire de miches, il faut l'avouer.

Le feu me monta aux joues, tellement j'étais... scandalisée ? La dernière réplique venait de Sai, qui arborait son sourire habituel, crispé. Je me levai instinctivement et quittai la table, rageusement, j'en avais presque la nausée. Quels énergumènes répugnants ! [J'adore sa naïveté, et sa pureté]

La sonnerie retentit et je me joignis au groupe de filles pour espérer trouver aisément le chemin jusqu'au vestiaire, où nous attendaient apparemment déjà les tenues de sport dans nos casiers respectifs. Je redoutai cela comme une épreuve, très mal à l'aise dans cette longue salle étroite, parmi les nombreuses filles de ma classe. Serrées sur deux bancs comme des sardines, avec les coudes dans les côtés, des fesses tendues de toutes parts, des vêtements éparpillés sur le sol... Je déglutis en me changeant à une vitesse impressionnante.
En un instant, nous étions tous répartis en colonnes mixtes. La prof, Mitarashi Anko, se tenait debout sur l'estrade, les deux mains plaquées sur ses hanches – habilement recouvertes d'un minishort moulant - tout sourire, une lueur folle dans le regard.

- Tout d'abord, pour souhaiter la bienvenue à notre nouvelle recrue, on commence facile aujourd'hui ! (Me lançait-elle un sourire ou un rictus finalement ?) Lee, Sakura, chacun prêt à foutre la raclée à l'autre ?

Elle éclata d'un grand rire et je vis Tenten me faire une grimace adorable. Je lui souris, me plaçant près d'elle pour l'échauffement. On entendait déjà les lamentations des autres.

- Tu sais, Hinata-chan... Je peux t'appeler comme ça, hein ?
- Oui, bien sûr, ma « Dévouée Coloc », répondis-je avec un sourire.
- Ce matin...
- Non, ce n'est pas... grave, la rassurai-je instinctivement, en soufflant plus difficilement.
- Oui... Enfin, je veux dire, les filles n'ont rien contre toi, c'est juste que...
- ALLEZ ! PLUS VITE ! ON EST PAS A LA BASSE-COUR ICI ! rugit Anko, avec son grand sourire carnassier.

- C'est juste que..., reprit Tenten après un silence tendu. Kiba a... beaucoup de succès, Shikamaru est indéniablement... le meilleur, Sai est vraiment très apprécié...

Je la regardai avec des yeux ronds. Alors c'était pour ça ? De la jalousie à mon égard ? Comment pouvait-on être jalouse... d'une petite nouvelle paumée ? Je mis un certain temps à assimiler l'idée avant de me reprendre :

- Ah...à cause... des garçons , murmurai-je en me relevant difficilement de mon 50ème abdo.
- Oui... Ne t'inquiète pas, elles s'y feront à la longue...
- Tu sais quoi, Tenten-san ? Je m'en fiche complètement... Des garçons... Mais alors à un point ! répliquai-je vivement, m'étonnant moi même.

Elle eut ce petit sourire enfantin, angélique, qui lui allait si bien. On se releva péniblement, assistant au duel féroce entre Lee et Sakura, les élèves les plus doués en éducation sportive, qui en étaient à cumuler plus de 120 abdominaux chacun, avec une rapidité impressionnante. Anko était accroupie près d'eux, chronomètre en main, les encourageant tous deux, surtout sa « Saku », complètement jubilante de leur performance.




Voilà, voilà, un petit pas pour la jeune Hinata, naïve et pure, dans cet univers qui lui semble tellement... dégoutant, n'est ce pas ?
Ca vous a plu, sinon ? :3

J'sais que mes chapitres sont courts pour n'en faire qu'un seul sur Won, mais ca peut passer ainsi ? é_è


Dites moi toutes vos impressions, ce qui vous gêne, ce que vous ne comprenez pas, je serai là. ;)

A la prochaine !




Chapitres: 1 [ 2 ] 3 4 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: