Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Née du malheur des shinobis

Daiki, frère jumeau de Kaito, a décidé de créer l’Akatsuki. Cette organisation repose sur de puissants shinobis qui semblent tous immortels. Mais au fond d’eux, il souffrent tous d’un même mal : la solitude. Pour sauver le monde des ninjas d’un fléau imminent, ils ont décidé de le conquérir. Voici l'histoire de "Naruto", présentée d'un point de vue inédit : celui des membres de l'Akatsuki... Et s'ils avaient de bonnes raisons d'agir ?
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Cross-Over / Drame | Mots: 34822 | Comments: 60 | Favs: 50
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Pesyvu (Féminin), le 12/07/2007
Voilà le chapitre 14 ! Les combats n'étant pas mon fort (vous le savez bien maintenant) j'ai essayé de faire de mon mieux et je suis assez satisfaite du résultat, bien que ça soit plutôt court vu qu'il vaut mieux le faire tenir sur un chapitre. J'espère que vous serez satisfaits aussi...

PS: # Italique # = Visions de Daiki




Chapitre 14: Les conquêtes de Daiki



Sasori luttait avec Yamata depuis un moment déjà, mais toujours pas de Daiki à l’horizon.

- « Sasori, voilà Jun qui arrive.

- On s’en fout de Jun, où est Daiki ?

- Toujours aussi poli, Sasori ! » Coupa aussitôt Jun « Heureusement que ton binôme est bien élevé lui ! Si tu veux tout savoir, Daiki est occupé pour le moment.

- Donc on se débrouille pour Yamata…

- Exactement, et tu devrais t’estimer heureux que je vienne vous aider. Kakuzu et Yasuo arrivent aussi.

- Jun, tu es notre Médic-nin, ça m’étonnerais que tu nous soit d’un grand secours niveau combat. » Remarqua Sasori.

- « C’est également ce que j’ai dit à Daiki, mais si je suis là… (Pourvu que tout aille bien pour lui. Ça ne me plait pas du tout de l’avoir laissé seul.) »

*****


Quelques minutes plus tôt, non loin d’Oto…

- « Jiraya, il nous suit encore, cet emmerdeur… Jun dégage en avant, je vous rejoins plus tard. Yamata est la priorité !

- Mais Daiki, je dois me débarrasser de lui, j’en suis capable et tu ne l’es pas !

- Fais ce que je te dis ! »


À peine eut-il prononcée cette phrase, qu’il prit de plein fouet une rafale de kunaïs provenant de tous les côtés. Daiki resta là, immobile sans retirer les couteaux, il laissa son sang couler. Il n’attendait plus qu’une chose, que Jiraya se présente à lui ce qui ne tarda pas plus longtemps.

- « Daiki, on va en finir tous les deux. Tu es une menace pour Naruto et le monde entier, et je ne peux pas te laisser faire ça.

- Apparemment vous ne comprenez rien à rien Jiraya. » Fit Daiki avec un sourire sadique « Pourquoi croyez-vous que vous êtes toujours en vie après m’avoir rencontré tant de fois ? Je sais plus de choses sur vous que vous n’en saurez jamais !

- Arrête, jeune fou. Tu es au pied du mur, ne te fatigue pas à trouver des excuses. »


S’en était trop, Daiki toujours transpercé de kunaïs, disparut dans un nuage de fumée : ce n’était qu’un clone qui était là depuis le début. Le vrai s’attaqua rapidement à Jiraya, mais son succès fut encore très mitigé. Ne voulant pas gaspiller son chakra inutilement, Daiki essayait de combattre le Sanin uniquement à l’aide de son taijutsu, mais il n’était pas très fort dans ce domaine.
Il tenta quelques coups de poings, puis poursuivit par une série d’uppercuts et lança quelques crochets du gauche. Les mains ne fonctionnant pas, il essaya alors de faire des balayettes, de projeter Jiraya en l’air avec des coups de pieds circulaires, mais il para à chaque fois. Cependant, le Sanin n’arrivait pas non plus à toucher son adversaire. Ce combat était sans fin.

*****


De leur côté, les résultats des autres membres de l’Akatsuki n’étaient pas très brillants non plus. N’ayant jamais capturé qui que ce soit avant, la technique n’était pas du tout au point ; et n’étant en plus qu’à trois, la situation n’allait pas s’améliorer. S’avançant prudemment, Jun décida de couvrir Sasori.

- « Sasori, laisse-moi ce Démon.

- Hors de question, il est pour moi. Daiki me l’a confié alors c’est à moi de le neutraliser, même si je dois y passer la journée. Je comprendrais si tu préfères abandonner.

- S’il te plaît ! C’est ma seule chance de pouvoir montrer de quoi je suis capable. Sans arrêt il m’empêche d’agir pour que je ne me blesse pas.

- Et qu’est-ce que j’y gagne ?

- Je dirais que c’était toi quand tu auras récupéré ton propre Démon. Je connais l’emplacement de Houkou, il sera à toi en échange. » Promit Jun.

- « C’est d’accord.

- Je suppose que tu veux l’emplacement du Chien d’abord ?

- Non, je vais être sympa, si jamais tu n’arrive pas à capturer Yamata alors garde le secret pour toi. Et si tu as besoin d’aide, je te couvrirai. »


Faisant un signe de la tête, Jun sauta aussitôt en direction du Serpent. Les yeux du Démon n’étaient finalement pas si effrayants que cela, ce regard surpris Jun qui eut un mouvement de recul. Le fait d’avoir baissée sa garde, lui fut fatal : aussitôt le monstre en profita pour planter l’un des ses crochets dans son bras.

« Kyaa ! » Jun poussa un cri de douleur qui fut pourtant vite oublié « Attends, tu vas voir ! »


À l’aide de ses meilleurs jutsus médicaux, Jun résorba rapidement son entaille puis purgea le poison ce qui lui coûta une bonne partie de son chakra. Peu importe, il suffisait juste d’envoyer deux attaques et c’en serait terminé.

« Je n’ai pas le droit à l’erreur, mais je peux le faire sans problème. Attaque Suiton : "Kyokan’suberidai", le toboggan géant ! »

Aussitôt, un immense torrent apparu sous le Démon qui se mit à glisser. À l’aide de son chakra, Jun construisait son toboggan au fur et à mesure pour le diriger jusqu’à l’entrée du QG. Yamata était piégé, il ne pouvait absolument rien faire.

- « Bien joué Jun ! Tu l’as eu ! » S’écria Deidara.

- « Non, pas encore… Il me faut quelque chose pour l’assommer. »

*****


Plus le combat durait, et mieux Jiraya arrivait à analyser le style de combat de Daiki. Malgré la fatigue, sa concentration restait extrême, il fallait trouver LA faille. À ce stade du combat, les renseignements étaient largement insuffisants :
Il ne se sert que de techniques de taijutsu, donc impossible de savoir quelles sont ses affinités ninjutsu. De plus, n’aurait-il pas utilisé un genjutsu si puissant, qu’on n se serait rendu compte de rien ?
Non, pour le moment, impossible de tenter que ce soit. Mais tout cela devenait trop long. Tentant à son tour un coup de pied circulaire, Jiraya parvint enfin à faire vaciller Daiki. En le voyant tomber, la solution apparu soudain dans la tête du Sanin, ce fut comme un flash.

- « Ça y est, j’ai compris !

- Qu’est-ce que vous racontez ?

- Tu es gaucher ! Donc tu protèges très mal ton côté droit, et comme tu ne comptes te servir que de ton taijutsu apparemment, il ne me reste plus qu’à attaquer ton côté le plus faible. Comme nous sommes face à face et que je suis droitier, je ne frappais que ton côté gauche depuis le début, du coup tu arrivais à te défendre mais à présent…

- Vous rêvez vieux fou ! Si vous croyez que je vais vous laisser faire ! »


Daiki se mit à sourire, comme s’il se sentait soulagé. Ce qui ne fut bien sûr pas le cas de Jiraya qui sentait qu’il s’était jeté dans la gueule du loup.

- « Allons, » se dit-il « il est le frère jumeau de mon élève. Il ne peut pas être puissant à ce point. Plus je regarde Daiki et moins je lui trouve de points communs avec Kaito.

- Hé bien ? Je vous ai fait peur ?

- Et puis, quand il a dit qu’il était le seul à faire revenir son frère, était-ce du bluff ? Je commence à croire qu’il pourrait me tuer comme il le veut et pourtant il ne fait rien de tel. Pourquoi me garde-t-il en vie ?

- Alors, dites quelque chose à la fin ! C’est agaçant !

- Si tu es vraiment le frère de Kaito, » Fit Jiraya « pourquoi ne fais-tu pas ce que tu as dit tout à l’heure avant de fuir comme un lâche ?

- Ah, parce que vous croyez que ça peut se faire comme ça ? La nuit où Kaito est mort, j’ai découvert trop tard qu’il m’aurait été utile s’il avait survécu. Maintenant, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour récupérer son âme et m’associer à lui. Mais cela prend du temps, vous comprenez.

- Et tu penses que je vais te croire ?

- Vous devriez, c’est d’ailleurs grâce à lui que je ne peux pas vous tuer pour le moment. Cependant, je pense que je vais m’arranger pour trouver un autre moyen, ainsi je pourrais me débarrasser de vous tranquillement. »


Lentement, Daiki passa son bras gauche sous son manteau pour en ressortir un katana à la lame légèrement courbée. Il la pointa aussitôt vers le Sanin.

« Admire mon art de manier les armes ! »

*****


- « Qu’est-ce que tu comptes faire Jun ?

- J’ai suffisamment de chakra pour utiliser un autre ninjutsu mais lequel choisir ?

- Fais comme tu veux mais décide-toi vite !

- Le problème, c’est que Daiki n’est toujours pas arrivé. Il va falloir que je trouve quelque chose de costaud en attendant qu’il arrive. »


Fermant les yeux un instant, Jun fit rapidement son choix.

- « Si Daiki n’arrive pas d’ici une demie-heure, on est foutus ! Mais je dois lancer l’attaque maintenant, sinon Yamata va se barrer !

- Ferme-là et attaque, vite !

- Oh, ça va hein ! Attaque Raiton : "Den’kousui", la pluie d’éclairs ! »


En un rien de temps, Yamata fut sonné et son corps coula sans difficultés jusqu’à la grotte secrète. Au grand soulagement de Jun, qui avait su garder son calme. Tout doucement, le Démon se mit à changer de forme pour ne devenir qu’un simple humain.

- « Pfiou, on a réussi ! Merci de votre aide les gars, si vous ne l’aviez pas fatigué à ce point j’y serais encore.

- Parfait, à présent je vais pouvoir chercher Houkou.

- Bah tu sais, c’est le dernier Bijuu qu’on va capturer avant Kyûbi alors on a le temps. Mais, je tiens toujours mes promesses donc… »


Déjà dix minutes que l’homme était à terre, et toujours aucun signe de Daiki. Jun commençait sérieusement à s’inquiéter. Ça faisait pratiquement une heure qu’il était resté en arrière pour se battre contre Jiraya et rien depuis.

- « Pourquoi les autres ne sont pas là non plus ? » S’étonna Sasori.

- « C’est Daiki qui doit les appeler. Il n’y a que lui qui sache faire cela.

- Ben il a intérêt à faire vite ! En plus, je parie qu’il le fait exprès.

- Exprès ? » S’étonna Jun « Toi aussi tu penses que…

- Je le connais depuis un bout de temps maintenant, et il est évident qu’il est au moins mille fois plus fort qu’il ne veut nous le faire croire. Pour être honnête, je ne comprends même pas pourquoi il s’embarrasse de types tels que nous.

- C’est dingue, j’ai eu exactement le même raisonnement ! J’ai d’ailleurs fait part de cette impression à Daiki, mais il n’a pas prit ça au sérieux.

- Tu as la chance de rester souvent auprès de lui et surtout, tu connais son visage. Je te fais confiance, je suis sûr que tu trouveras quelque chose sur lui. »


Finalement, ils décidèrent d’emporter le corps et le mettre à l’abri pour patienter. C’est alors qu’un civil s’approcha timidement du groupe…

- « Je ne sais pas qui vous êtes, mais je tenais à vous remercier. C’est la première fois que quelqu’un arrive à tenir tête à ce gars.

- Quoi ? Vous avez l’air drôlement heureux de voir partir l’un des vôtres.

- Oh non, il n’était pas des nôtres. S’il vous est utile, on vous le laisse volontiers !

- Ce type, » Murmura Jun quand le civil fut parti « c’est à cause de gars comme lui que Daiki veut changer le monde. Ils ne se rendent pas compte de la vraie valeur des Jinchuurikis ! Mais quand Daiki aura mis en route le processus, il sera trop tard pour eux. »


Jun tenait beaucoup à Daiki malgré sa grande froideur. Mais d’un autre côté, l’envie de connaître son ou ses secrets était trop forte, même Sasori trouvait le chef de l’organisation trop louche. Cependant, il fallait pour l’instant attendre son retour pour pouvoir vérifier quoi que ce soit, c’était la priorité absolue.

« Daiki, je t’en prie… dépêche-toi de revenir ! »

*****


- « Katon : "Katana no kasai", l’embrasement du katana !

- Je vois qu’on passe aux choses sérieuses ! » S’amusa Jiraya.

- « En garde ! Cette fois tu n’as aucune chance mon vieux.

- Encore faut-il que tu arrives à me toucher…

- Ça ne saurait tarder, je compte bien en finir rapidement. »


Tel un samouraï du Moyen-Âge, Daiki brandit son katana et se lança de toutes ses forces sur le Sanin. Le choc fut violent, c’est avec une grande difficulté que Jiraya l’encaissa et il fut gravement brûlé aux avant-bras. Aussitôt, Daiki redressa sa lame, fit un tour complet sur lui-même le temps de la replacer en position horizontale et visa le cou de son ennemi.

# Non, Daiki ! Tu ne dois pas le tuer ! C’est ton destin, il doit rester en vie pour le moment. Sinon ton rêve ne pourra pas s’accomplir. #

- « Je vais le tuer ! C’est ce que je veux, fiche-moi la paix !

- Hein ? Mais à qui parle-t-il ?

# C’est foutu, le Jinchuuriki de Kyûbi est mort. C’est foutu, il ne pourra pas revenir… Tout est fini. #

- Rha, non ! »


Jiraya ferma les yeux, il était trop tard pour éviter le coup. Et pourtant, il ne se passa rien. Le Sanin regarda Daiki : ses yeux étaient devenus rouges et ses cheveux étaient plus hirsutes que jamais, comme quand le chakra de Kyûbi s’emparait de Naruto. Mais, il était là, immobile et à bout de souffle comme s’il luttait avec lui-même. Alors qu’il tenta de s’approcher de lui, Jiraya fut cette fois touché au visage, puis au dos.

« Pas question, il doit mourir ! Je ne veux plus t’écouter ! » Cria-t-il comme un possédé « J’obtiendrai Kyûbi à ma manière ! »

Devenu comme enragé, Daiki frappait dès qu’il le pouvait bien qu’il ratait très souvent son ennemi. Jiraya ne savait plus rien faire face à ce shinobi devenu comme une machine.

« Depuis tout ce temps, c’est cette chose qui me bloquait face au Sanin. En fait, Jiraya n’est pas plus fort que Orochimaru. »

Le katana de Daiki était bouillant, il allait bientôt être inutilisable le temps qu’il refroidisse, c’était le prix à payer pour utiliser un tel pouvoir. Mais enfin, il avait réussi : il frappa Jiraya de plein fouet dans l’abdomen ce qui le fit brûler vif.

« Enfin, j’ai réussi ! J’ai tué un Sanin ! »

# Kyûbi détruit tout Konoha ! C’est une catastrophe ! Tout est de la faute du Jinchuuriki, il n’aurait jamais dû se rallier à l’Akatsuki. #


Le chef de l’Akatsuki attendit que le feu se calme et se pencha sur le corps fumant. Finalement la mort de Jiraya n’allait pas empêcher l’obtention de Kyûbi ? C’était une excellente nouvelle pour Daiki. Il attrapa ce qui restait de l’une des jambes, les cendres étaient encore très chaudes. Il remua ces restes dans sa main.

« Mais ? Ces cendres… l’enfoiré !!! J’ai brûlé un simple morceau de bois ! Bordel, je n’ai plus qu’à rejoindre les autres maintenant. Je suis super en retard ! »

Illico, Daiki fonça en direction du QG pour sceller le sort de Yamata. Celui de Jiraya pourra attendre encore un peu !



Yosh ! Êtes-vous contents ? Y a intérêt !
Pour le prochain chapitre, il va falloir vous contenter d'un titre bien loin d'être définitif : "Vers le second Bijuu"
À bientôt ! ;-)




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