Fiction: Née du malheur des shinobis

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- « Vous, vous n’êtes pas de ce village. » Commença un garde « Il n’y a pas si longtemps, nous avons eu une visite de quelques ninjas de Konoha mais ça m’étonnerais que vous soyez là pour les même raisons.

- Comment ? » fit calmement Daiki « Des ninjas de Konoha sont venus ici récemment ? Quelle chance, nous venons justement de ce village nous aussi et je suis sûr qu’il s’agissait des ninjas que nous recherchons actuellement.

- Vous les recherchez ?

- Oui, nous sommes Oinins. » Tenta d’expliquer Jun « Et comme deux d’entre eux possèdent le Sharingan, il était primordial qu’on les élimine avant que…

- Ces ninjas étaient des déserteurs ? Étrange, pourtant avec tout ce qu’ils ont fait pour nous… et dire que ce ne sont que des gamins. » S’attrista un garde.

- « Bah en fait, le plus important c’est pas le Sharingan, on l’a déjà. C’est plutôt le gamin blond avec son Bij…

- Jun, bordel ! Dis leur combien nous sommes de membres pendant que tu y es !

- Une organisation ! J’en étais sûr ! Bien joué vous avez gagné un aller simple : direction chez la Princesse Yukie. »


Jun voulu réagir, mais Daiki le lui défendit formellement, lui assurant que le quota de âneries était déjà atteint. Aussitôt, tous se retrouvèrent dans la salle du trône. Yukie allait devoir les juger et leur accorder une dernière volonté en cas de sentence capitale.

- « Vu votre allure, » Commença Yukie « je suppose que c’est aussi grâce à vous que j’ai perdu toutes mes sentinelles postées en-dehors du village.

- Vous êtes très perspicace Princesse. » Dit Daiki de façon très naturelle.

- « Pourquoi cachez-vous votre visage ? Quelqu’un comme vous n’a pas à se faire discret sauf s’il se reproche une chose très grave.

- Pourquoi ai-je l’impression que nous ne sommes pas les bienvenus ici ?

- Ça suffit, arrêtez de tourner autour du pot. Pourquoi êtes-vous venus vous perdre dans mon village ?

- Finalement mon visage ne vous intéresse plus ? » Ricana Daiki « Mais je suis sympa je vais abréger, alors… »


À la stupeur générale, Daiki abaissa lentement son capuchon. Même Jun ne comprit pas cette attitude, pourquoi vouloir montrer son visage ? Des cheveux oranges, des yeux gris reflétant une grande cruauté et un visage figé apparurent.

- « Mais Daiki, tu es fou ! Il n’y a que moi qui connaît ton visage, même les autres membres de l’Akatsuki ne t’ont jamais vu comme ça. » S’écria Jun.

- « Aurais-tu déjà oublié que ma spécialité c’est la mémoire ? Et je te l’ai déjà dit, tous ceux qui connaissent mon visage se trouvent dans l’autre monde, à part toi bien sûr.

- Tu ne peux quand même pas tuer la Princesse Yukie ! Qu’est-ce que…

- Tais-toi, laisse-moi parler ! C’est moi le négociateur ici.

- Négociateur ? » Coupa Yukie « Je ne crois pas que vous soyez en position pour négocier quoi que ce soit. Dites-moi ce que vous voulez comme dernière volonté qu’on en finisse Monsieur… Daiki, si j’ai bien compris.

- Oui, c’est bien moi ! Daiki Uzumaki pour vous servir.

- Uzumaki… ??

- C’est bien mon nom. Et ce que je vais vous demander ne sera qu’une petite formalité : je veux simplement savoir où se trouve Houkou.

- Le seul Uzumaki que j’ai connu, c’était Naruto. C’est grâce à lui que je suis revenue dans mon pays aujourd’hui, vous n’êtes pas de la même espèce. Et si vous croyez que je vais vous dire où se trouve Houkou, vous vous trompez carrément.

- Si je le fais c’est uniquement pour aider Naruto justement. » Enchéri Daiki « Cet enfant n’est pas comme les autres, il a un Démon en lui.

- C’en est assez, cette comédie commence à bien faire.

- Vous avez tout à fait raison, Dame Yukie. » Acheva Daiki.


Doucement, un vent se leva. Un vent provoqué par le chakra de Daiki bien sûr. Tout commençait à s’envoler dans la grande salle du trône. Le chef de l’Akatsuki était resté debout, tête baissée et yeux fermés pour se concentrer.
Soudain, il jeta un regard épouvantable sur Yukie. Tout comme Naruto quand il se fait posséder par Kyûbi, les yeux gris de Daiki étaient passés au rouge.

- « Puisque tu ne veux pas coopérer, je vais tuer tous tes gardes un par un.

- Daiki, non ! » Se fâcha Jun « Tu ne peux pas faire, ça ! Même si la Princesse Yukie oublie tout, elle n’oubliera pas ses soldats tués. On s’était promis de ne pas détruire tous les villages qui sont plus faibles. Quand tu auras massacrés ces soldats, le Pays de la Neige…

- MAIS TAIS-TOI DONC ! Je fais ce que je veux ! Pour récupérer Houkou, je ferais n’importe quoi. N’importe quoi tu entends ? Le Bijuu à cinq queues est très important pour moi il sera mon dernier rempart avant Kyûbi ; on pourra reconstruire ce pays plus tard, quand les villages cachés seront détruits.

- Daiki, je t’en prie. Iwa, Konoha, Kumo, Suna et Kiri… c’est normal qu’on les détruise car ils sont tous corrompus mais pas les ninjas de ce genre de village. C’est justement si on les détruits qu’ils seront soudoyés à leur tour, c’est là qu’ils vont perdre confiance en notre organisation.

- Parce que tu crois que des shinobis qui font amis-amis avec ceux de Konoha sont encore fiables ? » Fit remarquer Daiki.

- « … Certes… pourtant, Orochimaru était un de nos membres il y a quelques années et à présent vois ce qu’il est devenu.

- Si je comprends bien, alors tu comptes remettre en question toutes les choses qui sont bien ou pas. Belle philosophie, le problème c’est que chacun a son propre manichéisme, sa propre conception de ce qui est bien ou ce qui est mal donc…

- Ne te méprends pas ! Même si j’en ai rarement eu l’occasion, je serais capable d’ôter la vie à n’importe qui ! Cependant, j’estime qu’il faut parfois faire des choix, on ne peut pas non plus tuer tout le monde.

- Tuer n’importe qui ? » Siffla Daiki « Si un jour tu croisais le chemin de ton fils, tu arriverais à le tuer ? Vraiment ? »


Jun écarquilla les yeux. Un fils ? Et depuis quand ? Daiki disait sans doute la vérité, car il n’aurait jamais été inventer un truc pareil.

- « De… de quoi tu parles Daiki ? Ne déconnes pas avec ça !

- Est-ce que j’ai l’air de déconner ? Tu vois, je préférais te prévenir car il fait partie de l’un des cinq villages cachés que tu comptes détruire. Épargner ce village minable te désole, mais je vois que tuer ton fils sera une chose bien meilleure. En plus, c’est fou ce qu’il te ressemble.

- Arrête ça, je n’étais pas au courant ! Qu’est-ce que je vais faire maintenant moi ?

- Cesse de couiner, on dirait un môme. T’as qu’à me suivre, comme tu l’as fais depuis le début. » Sermonna Daiki « Il ne lui arrivera rien à ton gosse si tu fais ce que je te dis.

- Oui, excuse-moi Daiki. Cette nouvelle m’a un peu secoué. Et puis cette Yukie, elle…

- Merde !!! Yukie s’est barrée ! »


Aussitôt, Daiki fila par la seule sortie possible. Jun ne réagit pas tout de suite mais fini par suivre son chef comme à son habitude.

- « Daiki ! Comment on va les retrouver ?

- Il y a un des soldats qui a une blessure assez profonde, je n’ai qu’à suivre le sang.

- Je ne vois pas de sang. » Dédaigna Jun.

- « Moi si. L’odeur du sang excite mes sens de renard. »


Rapidement, Daiki se trouva face aux soldats de Yukie. Tous tremblaient de tous leurs membres et n’attendaient plus qu’une chose : le coup de grâce. En les voyant, les yeux de Daiki finirent par redevenir normaux.

- « Écoutez, je veux seulement savoir où se trouve Houkou. Ce Bijuu est un véritable danger public, laissez-moi m’en débarrasser. » Fit doucement Daiki.

- « Oui, » Ajouta Jun « vous pouvez lui faire confiance. Je l’ai raisonné et je lui ai fait promettre de ne pas utiliser la violence.

- Si ça peut sauver mes hommes, alors je vous fait créance. Je crois bien que vos hommes ont plus de cœur que vous, Daiki. C’est ce qui vous sauvera peut-être des ténèbres un jour. » Soupira Yukie « Ainsi, je vais vous dire où se cache Houkou… »

*****

- « Kakuzu, tu m’entends ? Raijuu est toujours là ?

- Affirmatif, Maître Daiki ! On peut enfin passer à l’action ??

- OK Kakuzu, on y va !

- Att… »


Aussitôt les deux shinobis foncèrent en direction du Pays de la Foudre.

- « Notre cible est assez banale, ce n’est qu’un shinobi tout à fait quelconque.

- Et comment on va le repérer ?

- Ses cheveux et ses yeux comme d’habitude.

- Excellent, on a pas le droit de le tuer mais je sens qu’il va souffrir. » Se réjouit Yasuo.

- « Stop, STOP !!! Il ne faut pas capturer Raijuu tout de suite !

- Rhaa, mais pourquoi ??

-Je vous l’ai déjà expliqué, mes calculs ne sont pas terminés. La statue du Dragon Fantôme est très dangereuse et pourrait même se retourner contre nous. J’ai besoin de récupérer Yamata en premier.

- Quoi c’est une plaisanterie !? Ça fait des années qu’on recherche ce foutu Démon à huit queues, sans résultats ! » Grogna Kakuzu.

- « Et alors ? Sanbi et Yonbi sont introuvables eux aussi pendant que Kyûbi est dans le creux de ma main. S’il ne tenait qu’à moi, ça fait longtemps que je l’aurais scellé, mais à l’heure actuelle c’est impossible, donc je patiente. Du coup, t’as qu’à faire pareil, pigé ?

- J’espère bien que Raijuu n’est pas le dernier Bijuu à capturer ! Moi j’arriverais jamais à attendre jusque là ! »


À présent l’Akatsuki connaissait l’emplacement précis d’au moins trois Bijuus, mais il manquait toujours le premier de la liste : Yamata.



Comme quoi il fallait pas désespérer ! J'ai eu assez de temps libre pour faire ce chapitre-là finalement.
La prochaine fois un petit combat pour changer : "Yamata contre qui ?"

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