Fiction: Aujourd'hui.

Plaqué contre un mur froid, implacable et dur, et, maintenu par un corps chaud ; tremblant, mais plus dangereux qu'un mur. Le corps m'avait placé le tranchant d'un kunai sous la gorge. Avant que je n'ai vraiment totalement conscience de tout ce qui me concernait, la silhouette émit quelques sons qui ressemblaient à mon propre idiome et que je traduisis ainsi : "Si je l'avais voulu, tu serais déjà mort..." Récit dans l'univers de Naruto, à Konoha, juste avant l'attaque de Pain et la destructi
Classé: -12D | Drame / Romance / Tragédie | Mots: 2300 | Comments: 2 | Favs: 2
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lithium (Féminin), le 05/08/2011




Chapitre 1: Prologue. I. Partie une.



Prologue.



C'est ce jour que choisit l'Akatsuki pour lancer son attaque contre Konoha, cette attaque au cour de laquelle Pein rasa le village d'un seul souffle divin.
Konoha, en ruine et ses derniers habitants, en deuil. Les quelques ninjas survivants s'affairaient par-ci à comprendre ce qu'il s'était produit et affluaient à la source. On pouvait entendre, par-là, au loin l'un des cris strident de Sakura, tombée à genoux en pleurs, en voyant le désastre et son ampleur. Elle hurle le nom de Naruto. Il arrive et combat les corps de Nagato à grand renfort de chakra du démon, pour la préservation de ceux qui restaient de sa patrie. Hinata qui tenta même -brièvement, car vite maîtrisée- de l'aider. Sauvetage au court duquel elle lui avoua ses sentiments et au suite du même, elle fut grièvement blessée. Elle sera sauvée par l'élève de Tsunade, qui aura quand même finit par reprendre ses esprits.





I


Aujourd'hui, ou plutôt ce matin... et encore, cette nuit.


Shikamaru était quelque peu troublé. Rien encore pourtant ne lui laissait présager _ni à lui, ni à quiconque_ que l'Akatsuki détruirait Konoha... Pas à l'aide d'un seul membre. Pas aussi vite. Pas d'un coup. Pas comme ça. Pas aujourd’hui, vraiment.

Donc le malaise du Nara n'avait, pour le moment, pas grand chose, de logique, à voir avec l'affaire d'Akatsuki. Non, Shikamaru pensait aux rêves qu'il avait fait cette nuit. Un rêve qu'il avait fait un certain (et important) nombre de fois déjà. Mais qu'il n'avait plus fait depuis longtemps...

Il se le repassa dans sa tête : " Cette ruelle mal éclairée, plus par la lueur de la lune que la blafarde du lampadaire. Une silhouette dessinée dans l'obscurité. Cette fille étrangement captivante. Je m'approche inexorablement. Je peux presque distinguer son regard. Je fais un minuscule et imperceptible écart dans ma trajectoire. Je peux enfin voir ses yeux qui me pénètrent et se veulent intimidants. Mais, ce que je vois dans ses orbes sombres n'est autre que la peur et une rancœur mal assurée.

Et je passe devant elle, et tout s'accélère. Je me retrouve soudain dans un monde plus sombre et agressif. Mais contrasté. Plaqué contre un mur froid, implacable et dur, et, maintenu par un corps chaud, tremblant mais plus dangereux qu'un mur. Le corps m'avait placé le tranchant d'un kunai sous la gorge. Avant que je n'ai vraiment totalement conscience de tout ce qui me concernait, la silhouette émit quelques sons qui ressemblaient à mon propre idiome et que je traduisis ainsi : "Si je l'avais voulu, tu serais déjà mort..." avait-elle dit, d'une voix chuchotée et presque fiévreuse, de laquelle il transpirait une certaine satisfaction. Je ne me laissais pas déstabiliser et lui répondais : "Il semble donc que tu ne veuilles pas ma mort. C'est rassurant. Par conséquent : je ne mourrai pas ce soir... Je me trompe?" Logiquement. Pensant ne rien risquer et faisant preuve de toute l'impudence que je pouvais avoir. Je voyais le trouble se former à même le visage de mon assaillante. L'adversaire ne se laissa pas non plus dominer mentalement sans rien dire : "C'est pourtant ce que je devrais avoir fait... après l'humiliation publique que tu m'as infligé, devant mon équipe et mon sensei..." _ "Que me veux-tu alors ?" Répondis-je du tac au tac. Un peu prise au dépourvue elle balbutia quelques mots. Elle croyait que sa vie était en jeu et qu'elle avait perdu. J'essayais de comprendre pourquoi elle pensait de la sorte mais m'assura qu'il ne valait mieux pas que je sache et que c'était mieux ainsi. Elle me posa un doigt sur les lèvres et lâcha en susurrant : "Je vais te faire un cadeau. Un cadeau de vengeance. Tu ne peux le refuser. Peut-être tu comprendras." Je la vis composer quelques signes incantatoires après m'avoir ôté le kunai de la trachée. Elle m'avait quand même fait une coupure dans le cou, sur le coté, en dessous de l'oreille, suffisante pour que le sang coule dans ma nuque. À la suite des mudras elle plante la pointe de son couteau dans sa chair et suce avidement le sang qui en jaillit doucement avant de se pencher sur mon cou et d'en lécher l'estafilade. Le contact de la langue sur la plaie à vif n'est pas spécialement douloureux, tout juste quelques picotement accompagnés de frissons. Sans que je m'en rende compte ses lèvres sont déjà posées contre les miennes. Je la repousse de surprise, sans vraiment y parvenir. Je ne me débats pas vraiment. J'y prends de plus en plus de plaisir même. Et alors que je ne voulais plus que ça cesse, elle rompt le contact et me lance un regarde de reproche glaciale et disparaît, son image s'étiole dans les ténèbres..." Comme à chaque fois.






Note : J'ai posté cette fanfiction sur fanfiction-fr.net également.

Merci de votre lecture.




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