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Fiction: Stay with me

C'est au cours de leurs étranges destinées que Temari Madness rencontre le colonnel Shikamaru Roy. Parce que le malheur des uns fait le bonheur des autres... Qui aurait pu prévoir que celui qui lui semblait destiné, n'était en fait qu'une étape vers son véritable but et qu'une fois qu'ils se rencontrèrent, ils se lièrent physiquement l'un à l'autre, mais aussi mentalment?
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Drame / Romance | Mots: 13505 | Comments: 12 | Favs: 7
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noblie (Féminin), le 26/07/2011
C'est surtout pour ceux qui dépriment et voient la vie comme quelque chose d'inutile.
Un problème n'est un problème qu'à cause de l'importance quon lui donne.
Le bonheur n'attend qu'à être trouvé cependant c'est utopique de le chercher.




Chapitre 2: Rencontre inattendue



- Ma protection, vous dites, avait-elle répété presque choquée.

Il soupira intérieurement.
Il se revit, plus tôt dans la matinée.
Alors qu'il rêvait encore à Dieu seul sait quoi, quand son téléphone l'avait réveillé.
Il avait juré avant de répondre, encore épuisé par ses précédentes nuits blanches, passées sur un cas étrange qui lui avait donné du fil à retordre pendant plusieurs semaines. Et plusieurs nuits.
Combien de ses hommes n'y étaient pas passés?
La situation était critique, ici, en ville. Après la décision de ses supérieurs à traquer sans pitié les rebelles au régime, que certains qualifiaient de dictature à cause de son intolérance, le mécontentement du peuple avait chaque jour un peu plus grandi.
Au début, il se traduisit par une indifférence du peuple à répondre aux exigences du régime, puis par une totale désobéissance.
Des innocents, des civils, ils en avaient sacrifié des centaines déjà. Rien que pour leur prouver que les choses, et surtout leur vie était dans leurs mains. Par pur orgueil.
Personne ne les appréciait donc.
Aussi des cas inquiétants et ingérables, ils en géraient depuis la répression de la rébellionde la ville de Matnel. Ce fut un réel carnage. Une marrée de sang.
Comme le dernier cas auquel il avait eu affaire, une organisation de libération contre le régime instauré par les militaires. Des hommes, il en avait perdu une bonne vingtaine. Et tout ça parce qu'il n'avait pas su gérer comme il le fallait et faire preuve de cruauté quand il l'avait fallu.
Par sa faute, il avait perdu un compagon d'armes qui lui était cher.
Aussi, quand sa subordonnée, Melody Ino lui annonça la raison de son appel, il jura.

-Vous m'avez vraiment appelé à 4h38, alors que depuis trois semaines je peux enfin m'accorder une vraie nuit de sommeil pour m'annoncer la mort d'un civil ! La mort c'est triste mais ça ne peut pas attendre au QG?!
-Excusez-moi mon colonel. Je viens à peine d'apprendre la nouvelle, comme j'avais demandé à votre demande, que l'on garde un oeil dessus. C'est une mort que beaucoup pourraient classifier de banale, enfin, normale. Il s'agit d'un certain Kiba Strenght je crois...
-Quoi, hurla-t-il en sautant sur ses pieds. Et c'est seulement maintenant que vous me prévenez!
-Eh! J'ai dit que je venais d'apprendre sa mort à l'instant par mes sources!
-Comment est-ce arrivé, s'enquit-il en commençant déjà à s'habiller.
-Eh bien c'est cela le plus étrange. C'est pas du tout net.
-Expliquez-vous, s'immobilisa-t-il brusquement.
-Eh bien, ils l'ont trouvé près d'un égoût. Pourtant sa voiture se trouvait à plus d'une dizaine de kilomètres de là! Et il est impensable qu'il ait pu se déplacer à pied car il était en trop mauvais état, il n'y avait pas de moyen de transport assez près. De plus sa mort peut passer pour banale, vilain accident de voiture, étant donné que l'on a identifié une Lexus tout près de sa voiture, seulement, lorsqu'ils ont voulu en approcher, le moteur a sauté, pareil pour la voiture du défunt. Ils n'ont donc pas pu trouver le moindre indice.
-Je vois, marmonna Shikamaru après un long sillence. C'est beaucoup plus sérieux que je ne l'imaginais...

Il se mit alors à remplir une valise de vêtements, qu'il avait préparé déjà depuis un bon moment.

-Colonel, y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous, proposa la voix à l'autre bout du fil.

Il sourit en apercevant son reflet dans le miroir de son armoire. Un homme aux cheveux foncés et aux traits tirés par le manque de sommeil le regardait, un sourire désabusé aux lèvres.

-Vous n'imaginez pas à quel point Melody. Réservez-moi une place en première classe pour le premier vol disponible pour Lust au minimum dans une demi-heure.
-Bien mon colonel...
-Merci bien Melody.
-Mon colonel?
-Qu'y a-t-il Melody?
-Permettez-moi de vous accompagner...
-Mias bien sûr Melody. Soyez à l'heure. Je ne vous attendrai pas.
-Soyez sans craintes, le rassura-t-elle. À tout de suite.

Il raccrocha et verrouilla sa valise.
Il fonça alors dans la salle de bain où il entreprit une rapide toilette avant de saisir son manteau et de sortir, sa valise en main.

-Fais chier, bougonna-t-il.


Melody l'attendait, vêtue d'une veste noire et d'un jean blanc. Elle avait ramené ses longs cheveux blonds cendre dans un chignon professionnel.
Alors que beaucoup paniquaient à l'aéroport à cause de la folie des horaires, elle lui tendit calmement son billet.

-Première classe, près du hublot, selon vos préférences, déclara-t-elle en lui lançant un regard.

Il acquiesça, observant ce visage familier avec affection. Depuis combien de temps roulaient-ils leur bosse ensemble? Six ans.
Ils se dirigèrent ensuite vers la porte de leur embarquement en silence.
N'importe quel autre homme de la caserne se serait certainement tué pour, ne serait-ce qu'obtenir un moment d'attention de cette femme. Mias elle n'avait pas le temps pour ça.
Comme elle le lui avait affirmé un jour, alors qu'il l'encourageait à aller pique-niquer avec les autres.
Il serra le poing.
Pourquoi avait-il fallu que le sale boulot lui revienne? C'était un militaire, pétards! Pas une baby-sitter!... En supposant qu'à 22 ans, on en ait encore besoin...
Pourtant, ce satané Naruto Fury, paix à son âme, avait insisté sur son lit de mort qu'il se préoccupe de ce Kiba. Du moins de lui venir en aide quand besoin serait.
Et voilà que maintenant, il se retrouvait à prendre l'avion depuis le nord de ce gigantesque pays, pour aller dénicher une femme qui se cantonnait au sud, dans un quartier de richards en plus.

-Fais chier, avait-il juré, quand au guichet, l'hôtesse de l'air avait lâché par mégarde son billet, quand le steward manqua de l'asperger de café bouillant, lorsqu'à l'arrivée une vieille femme lui demanda de l'aide pour transporter ses valises jusqu'à son taxi.

Melody l'avait regardé faire amusée.
Ils durent prendre encore le train, puis ils appelèrent un taxi pour arriver à l'adresse donnée.

-C'est bien ma veine, avait déclaré le chauffeur sous sa casquette. Me rendre à l'enterrement de ce junky de Kiba! Un beau bâtard! Une chance que ma Lisa se soit pas choppé une grossesse!

Melody avait froncé les sourcils.

-C'est un évènement réjouissant alors pour vous les habitants?
-Du tout. Certains s'y rendent, surtout par égard pour sa copine, elles est chouette celle-là...
-Vous connaissez cette dénommée Temari...
-Tout le monde la connaît par ici. C'est un talent qu'elle a. Pratiquement toute la structure d'une partie de ce quartier que vous voyez-là, on le lui doit. Et elle est vraiment gentille comme tout. Comment elle a pu supporter cette ordure?

Alors qu'il parlait, des maisons sublimes défilaient, voisines de villlas à la végétation luxuriante et soignée. On aurait dit une ville sortie d'un catalogue à utopies.

-Je vois, murmura Melody. Que reprochez-vous à ce Kiba, s’enquit-elle subitement.
-Oh trop de choses. Moi ce que je retiens, c'est qu'il se soit servi de ma fille. Mais tous on sait qu'il nous a ramené la poisse ; Avec ces problèmes de drogue, combien de fois ici on s'est pas retrouvés menacés pour payer ce qu'il devait!
-Menacés mais par qui?
-Z'êtes vraiment pas du coin mademoiselle. On en parle pas ici, répondit-il en prenant un virage.
-Vous n'en parlez pas? Pourriez-vous...

Elle se tut. Shikamaru lui avait fait signe se taire.
Elle repoussa une mèche blonde rebelle dans le chignon.

-Alors on va la trouver à cet enterrement.
-Ouep. Elle est vraiment adorable, mais même pour elle, je peux pas rendre hommage à ce fumier en l'honorant de ma présence... Bon on y est messieurs dames!


Shikamaru descendit de l'auto blanche tandis qu'elle payait le taximan.
Quelle gentillesse de les avoir renseignés sur les opinions des habitants, pensa-t-il en ajustant sa casquette noire en cuir sur sa tête.
Son uniforme de militaire noir, réservé aux deuils, n'avait pas attiré l'attetion du conducteur, sûrement trop préoccupé à maudire le mort.
Il patienta jusqu'à ce que Melody le rejoigne et entra dans le cimetière, en suivant l'amas de personnes qui se concentraient sur une femme blonde, en tailleur noir.
Elle avait la tête baissée et ne semblait pas du tout prendre consicience de ceux qui l'entouraient ou de ce qu'on lui disait.
Shikamaru ne put s'empêcher de ressentir une espèce de compassion envers cette inconnue.
Il savait déjà bien ce qu'était que perdre une partie de soi.
À présent qu'ils descendaient les marches en pierres, entourées de rosiers rouges, il se demandait pouquoi il avait accepté de faire ça. Mlagré lui, son coeur flanchait et tout en lui lui hurlait de s'enfuir.
La mort. Encore et toutjours, la mort. Cette foutue...

-Fait chier, dit-il en levant les yeux vers le ciel.
-Tout va bien mon colonel?
-Oui bien sûr...Je vais toujours bien.

Il baissa la tête sous le porche en fer et patienta, ls mains dans les poches que tout le monde parte pour enfin l'approcher.


-Je ne comprends pas ce que vous dites, s'énerva-t-elle soudainement. Et qui êtes vous en plus?

Bordel... On lui avait refilé une tête dure en plus!
Si elle le mettait en rogne par ces propos peu courtois, il ne put s'empêcher d'admettre qu'elle avait vraiment de quoi se permettre sa vulgarité.
Elle était de taille moyenne, perchée sur des talons hauts de 10cm, dans une robe bustier noire, surmontée d'une petite veste noire, ce qu'il avait pris pour un tailleur de loin. Ses yeux sombres contrastaient avec le blond paille qui colorait ses cheveux et ses sourcils. Ses longues mèches étaient ramenées en arrière dans un chignon haut et ses lèvres étaient d'un rouge sang.
Ses longues jambes galbées étaient légèrement écartées, solidement ancrées sur ses talons, et.. son bassin...
Jusqu'alors, Melody s'était contentée de rester en arrière, mais dès que Temari commença à faire grise mine, elle s'avança.

-Melody Ino. Ssuf votre respect, nous avons fait deux heures de trajet en train, après 2 heures en avion sans compter les quarante minutes en taxi. Tout ça pour dire que vous pourriez être plus accueillante.
-Et pourquoi? Je ne vous ai rien demandé! Je ne sais même pas d'où vous sortez! Je suis en deuil!

Melody voulut répondre mais Shikamaru la retint. À la place, il lui tendit une grande enveloppe kaki.

-Peut-être que ça parlera plus que nous, fit-il d'un air ennuyé.
-Qui me dit que...
-Vous êtes une sacrée emmerdeuse vous! Ouvrez-la nom d'un chien, s'impatienta Melody.

Elle finit par se calmer et se posta au garde à vous.

-Je vous prie de m'excuser!

Temari l'observa incrédule un instant avant de déchirer l'enveloppe. Elle déplia ensuite la lettre à l'intérieur qu'elle se mit à déchiffrer.

-C'est pas possible, s'écria-t-elle en portant une main à sa bouche, choquée.

Elle se mit à parcourir la lettre à toute vitesse, avide.
Shikamaru qui se tenait depuis un instant silencieux jeta un coup d'oeil à la tombe en face d'eux avant de lever les yeux vers le ciel.

-Parfois, pour gagner quelque chose, il faut savoir accepter d'en perdre une autre.




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