Fiction: Le ninja qui rêvait de marcher sur le ciel

Une fable, certains diraient, même si ce n'est pas tout à fait ça. Je dirais que c'est simplement un poème, avec de jolis vers, qui vous raconte l'histoire d'un ninja qui rêvait de marcher sur le ciel (bah oui, tout est dit dans le titre o:). Ça faisait un bail que je voulais tenter la poésie en fanfiction, eh bien... La voilà. :)
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Shirohime (Féminin), le 25/07/2011
Ne prenez pas au sérieux,
Ce que vous disent vos yeux,
Voyez avec votre cœur,
Et vivez mon malheur.




Chapitre 1: Un, deux, trois, nous allons au bois...



Je n'ai pas choisi ma vie,
Comme on choisit ses amis,
On m'a dit : « Ninja, tu seras. »
Mais j'savais que je n'aimerais pas.

Un beau matin, un frais soir,
Été ou hiver? J'perds la mémoire,
Mais j'suis né, il le fallait tôt ou tard,
Dans la petite maison près du phare.

Bambin qui gambille,
Comme l'eau sur la quille,
Des bateaux de pêcheurs,
J'exerçais mes pleurs

Les hommes de la mer,
Patients et amoureux,
Le regard de ma mère,
Ses magnifiques yeux.

Et je me mis à marcher,
Partout, contre le vent,
Pour aller effleurer les marées,
Si jeune, si insouciant.

La belle vie,
La jeunesse et l'oubli.

Mais un beau jour,
La vie me rappela à l'ordre,
Il faisait une chaleur de four,
Et l'village était en désordre.

Du feu, j'en ai vu de mes yeux,
Des cendres, des cris de mort,
J'ai compris que c'n'était pas un jeu,
Quand ma mère a hurlé si fort.

D'écarlate, sa joue était couverte,
Et le reste de son corps, détruit,
Sa chair déchirée, elle gisait, inerte,
Et une voix me criait : « Va-t-en, fuis! »

J'ai couru, j'ai couru,
Seul, dans le noir,
Ou dans la lumière, mais sans espoir,
Jusqu'à ce que je sois tout fourbu.

L'horreur,
L'incompréhension et la peur.

Le temps passait,
La faim me labourait,
La soif me torturait,
Et la tristesse m'accablait

Je ne voyais pas du tout,
Comment je survivrais en ces lieux,
J'étais à bout de souffle, à bout de rêve,
J'avais dû y faire mes adieux,
Mais la douleur me rendait fou,
Et je ne pouvais m'accorder de trêve

Dans ce délire de non-sens,
Qui me poussait à courir,
J'étais si petit et sans défense,
Mais j'avais peur de mourir.

Et je suis tombé tout en bas,
Sur un inconnu, dans ses bras,
Mais je ne me rappelle de rien,
Juste que c'était à peine le lendemain.

La chaleur,
La sécurité et les pleurs.

Les images, comme dans un brouillard,
Les sons, comme dans du coton.
C'était peut-être un nouveau départ,
Ou peut-être un piège à thons.

J'étais dans un endroit immaculé,
Mais j'n'étais pas pour y rester,
Parce qu'aussitôt, on m'envoie,
Dans une petite maison de ninjas.

Ils sont gentils, accueillants,
Ils m'annoncent que je suis leur enfant,
Et je leur demande : « Où est ma maman? »
Ils me répondent immédiatement :

« Mais on ne sait pas, probablement,
En haut, au ciel, mon petit tannant,
Elle te regarde sourire et t'aime toujours,
Tu ne le sens pas, tout son amour? »



Ça raconte le début de l'histoire de mon ninja,
Jespère que ça vous aimez ça!
Si vous avez des idées pour l'améliorer,
Ma poésie, si vous l'avez appréciée,
Ne vous gênez pas,
Commentez-la!




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