Un adepte du Kung-fu engagé comme tireur d'élite, ça donne quoi ?
Neji et Yahiko partent en mission d'assassinat : tout tourne rond jusqu'à l'intervention d'un hélicoptère ennemi.
Une double histoire mais peut-être la même destinée pour tous si nos héros ne peuvent accomplir leur devoir et protéger la population de l'influence grandissante d'un groupe de terroristes qui menacent la "paix" mondiale ...
~Sunamaru~ (Masculin), le 20/11/2011 Un long travail pour placer un maximum d'intrigues pour la suite à venir.
Navré pour le retard mais je ne voudrais pas vous fournir un travail bâclé =)
Bonne lecture.
Chapitre 4: Payer les pots cassés
3
« Le banquier est quelqu'un qui vous prête son parapluie
lorsque le soleil brille
et vous le retire aussitôt qu'il pleut. »
Mark Twain
Demeure Uchiwa
Pluie au-dehors
19h00
Une pluie diluvienne mitraillait la terrasse en face de l'imposante porte-fenêtre blanche du séjour et piquetait violemment les vitres. Dans le salon, tranquillement assis sur un canapé en cuir rouge qui sentait le neuf, Itachi regardait le journal télévisé tandis que sa femme Mikoto s'activait à terminer de mettre la table pour le repas du soir.
Soudain un éclair déchira le ciel. Dans sa chambre, à l'étage, Sasuke grimaça en regardant par la fenêtre : il n'aimait pas l'orage. Il regarda l'écran de son ordinateur comme s'il redoutait qu'il ne lui arrive encore quelque chose d’inattendu et s'apprêta à sauvegarder ses données. Le curseur de sa souris sur le bouton « Arrêt », il hésita un instant mais risqua finalement de continuer à travailler sur Internet pour achever la recherche des derniers documents pour son oral du lendemain. Mikoto jeta un regard inquiet au-dehors et conseilla à son mari d'éteindre la télévision. Il allait le faire avant que sa femme ne le lui dise, mais par mesure de respect et de politesse il approuva et éteignit l’écran en accordant à sa femme qu’il valait mieux, en effet, rester prudent. Il se rendit en bas des escaliers qui menaient aux chambres et s’appuya sur la rambarde pour signaler à son fils :
« Sasuke, il serait judicieux que tu … »
Fracassant, le tonnerre craqua d'un coup sec et les fenêtres tremblèrent juste avant que le courant ne fût coupé. On entendit Sasuke râler à l’étage :
« Ah ! grommela-t-il. Je savais que ça allait mal tourner. Faut toujours que ça tombe sur moi, ce genre de chose !
Des pas d’éléphant firent vibrer le plafond de la cuisine. Mikoto était habituée ; son fils était un grand râleur. Il n'était jamais content et avait souvent tendance à exagérer les choses quand il était frustré. Depuis quelques temps cela la faisait sourire mais il y avait eu une période vraiment difficile à supporter.
Elle se rendit prudemment vers un meuble vernis d’où elle sortit une chandelle qu'elle disposa au milieu de la table de la cuisine. Elle frotta sèchement le bout rouge de l'allumette sur le grattoir d'une petite boîte et son visage s'éclaira. Itachi fit quelques pas dans l’escalier pour que son fils l’entende mieux :
-J’espère pour toi que tu as pensé à sauvegarder tes travaux, dit-il posément. Viens manger, nous allons dîner.
-J’arrive. »
Itachi s'apprêtait à rappeler son fils qui traînait encore à l'étage pendant que sa femme garnissait les trois assiettes sur la table de bois.
Cette petite famille avait pour tradition de toujours manger ensemble.
Il n’était pas dans leurs habitudes de faire deux services et elle tenait absolument à ce que chaque repas demeure convivial quoi qu’il puisse arriver. C’était quelque chose de précieux, ici.
Sasuke apparut enfin, s’excusa auprès de ses parents, s’assit à côté de son père et regarda ce qu’il y avait dans son assiette en attendant que sa mère n’arrive pour commencer à manger.
Ses yeux se posèrent sur sa mère, avec toute la tendresse du monde, qui déposait doucement la casserole sur la cuisinière et s’essuyait les mains sur son tablier préféré. En croisant son regard, le visage de Mikoto s’illumina d’un sourire radieux. Elle se dirigea le pas léger vers la tablée, le sourire aux lèvres.
Pour le jeune homme, elle était la plus belle femme au monde. La plus douce et la plus attentionnée de toutes les mamans. Elle était son âme, son cœur, son souffle et par-dessus tout … son bonheur. Ce serait bien elle la seule personne avec laquelle il resterait jusqu’à la dernière seconde. Elle possédait tout ce qu’il avait le plus cher au monde : elle était sa raison d’être et sa raison de vivre.
« Sasuke ? dit-elle d’un ton feutré en s’apercevant que son fils fixait toujours un point invisible. Mange, sinon ça va refroidir.
Elle lui servit un verre d’eau.
-Merci. Désolé, je pensais à quelque chose …, il eut un sourire nerveux et lança en se redressant : bon appétit !
-Bon appétit, répondit Itachi qui fut suivit par Mikoto. »
L’ambiance dans la cuisine avait un aspect étrange ; autour de la chandelle, cela donnait une impression de remonter dans le temps. Les petites flammes qui dansaient devant eux projetaient un faible halo lumineux sur leurs vêtements et leurs visages, assombrissant quelques uns de leurs traits.
« Tu as pu sauvegarder tes travaux, mon fils ? demanda Itachi en tendant le bras pour attraper le pain.
-Je ne sais pas ce que j’ai pu sauver. Et puis de toute façon c’est toujours à moi qu’il arrive des crosses. Ça ne m’étonnerait pas d’arriver demain en cours avec la moitié de mon oral, bougonna-t-il.
-Tu n’arriveras pas en cours avec la moitié de ton oral car tu vas remonter dans ta chambre quand le courant sera revenu et tu finiras ce que tu as commencé, lui dit son père d’un ton ferme et calme en se coupant une tranche.
-OK mais comment je fais s’il ne revient pas avant demain ? On ne sait pas combien de temps ça risque de durer …
-Nous avons une immense bibliothèque à notre disposition. Tu n’y es pratiquement jamais rentré ; il serait temps, tu ne penses pas ? »
Sasuke eut un étrange sourire qu’il déroba à son père en regardant Mikoto. Elle ne comprit pas pourquoi il lui souriait après ce que son père lui avait dit et retint un frisson. Il n’y avait pourtant rien de bien marrant. Elle avait l’impression qu’il avait quelque chose derrière la tête et elle n’aimait pas trop ça ; il agissait bizarrement. Son fils ne manqua pas de remarquer que ses poils fins s’étaient soudainement hérissés sur ses bras.
Ils ne savaient pas … Ils ne devaient pas encore connaître le grand secret que recelait jalousement cette bibliothèque, et que Sasuke gardait pour lui. Tant qu’ils croyaient qu’il n’y avait jamais mis les pieds c’était mieux ainsi et ça devait le rester.
Camp militaire de Souge
21h00
La clarté de la pleine lune transperçait les derniers nuages sombres qui s’effilochaient devant son gros œil blanc, et ses pâles rayons fantomatiques se fondirent subtilement sur tous les toits. Baignant les environs de ses doux éclats, de petits rongeurs sortirent prudemment de leur terrier à la recherche de quelque chose à grignoter.
Les carreaux d’une fenêtre étaient allumés. On vit un homme passer lentement devant la vitre, les bras croisés dans le dos et la tête basse comme s’il réfléchissait à quelque chose d’important. Le général Sarutobi veillait une fois de plus tard le soir. Ressassant plusieurs fois de suite la moindre des informations qu’avaient pu lui fournir Neji et son éclaireur pour être sûr de bien tout comprendre, il fut à chaque fois étonné qu’une telle attaque ait pu avoir lieu sur un village.
Pourquoi avoir lancé ces missiles chimiques sur des pauvres ? Pourquoi avoir ciblé, précisément, cet endroit alors qu’ils auraient très bien pu attaquer la capitale économique d’un pays riche pour le renverser ? Un test ? Les terroristes étaient-ils aussi stupides que cela pour gaspiller de tels engins sur un village datant du Moyen-âge ? Il y avait très probablement anguille sous-roche : la photo qu’avait prise Neji avant d’abandonner la mission et le rapport biochimique du télémètre de Yahiko mentionnaient très clairement qu’il y avait bien trop de produits toxiques pour un simple petit village. Ils pourraient très aisément provoquer une grave épidémie dans la moitié d'un pays. C’est ce qui le laissait perplexe. Du haut de sa carrière il avait pu en voir des atrocités. Mais comme celle-là, jamais. L’affaire dépassait son entendement et paraissait complètement absurde.
Pensif, il se rendit à sa fenêtre et regarda au-dehors.
La nuit était calme.
Le reflet de la lune se dessinait dans les flaques d'eau et le vent soufflait dans les arbres.
Le général faisait l'aller-retour entre la fenêtre et la porte d'entrée, et de la porte d'entrée jusqu'à son bureau. Tout compte fait il décida de s'asseoir et sortit les cinq dossiers qu'il relisait chaque soir avant d’aller dormir. Le vieil homme sentait en ces soldats un grand potentiel. Ce n'était pas en les gardant en bas de l'échelle qu'ils allaient se rendre vraiment utiles. Ils méritaient mieux. Beaucoup mieux !
Dortoir des garçons
Au même moment
Le couvre-feu avait été mis en place il y avait quelques heures. Naruto, Suigetsu et Shikamaru partageaient la même pièce. Sous la lueur d’une lampe de chevet, les deux rivaux feuilletaient ensemble un magazine salace d’origine douteuse en gardant un œil sur leur camarade qui dormait déjà depuis longtemps. Quand l’un voulait tourner une page, l’autre le frappait parfois pour se rincer l’œil plus longtemps quand une image lui plaisait mieux qu’une autre.
« Eh, fit Suigetsu d’une voix basse, où c’est que tu dégotes ça, encore ?
-Hé, hé … Ça c’est mon secret, dit-il en matant un gros plan.
-Aller, dis-le ! C’est pas drôle, tu ramènes un magazine par semaine et pourtant je te vois jamais aller dans des boutiques. Y a de quoi se poser des questions, hein. Naruto ricana. Pourquoi tu ris ? reprit-il en le bousculant du coude en se sentant menacé.
-En fait … je les pique à l’adjudant, dans ses quartiers, dit-il en retenant un éclat de rires.
-Mais t’es malade ! s’exclama-t-il. Et s’il te prend ? Et s’il se rend compte que c’est toi qui lui voles ses magazines ?
-Mais non, dit-il en tournant la page, ça n’arrivera pas parce que je suis trop malin pour ça ! Il lui fit un clin d’œil rassurant et se replongea dans ses fantasmes.
-Imagine qu’un jour il inspecte toutes les chambres en insinuant un simple contrôle de routine et qu’il trouve ça dans notre piaule ; tu crois qu’il va pas nous coller des TIG à tous les trois ?
-Mais arrête de toujours tout dramatiser, lança-t-il en le fusillant du regard, ça va pas te réussir dans la vie, ça ! Il trouvera rien, t’inquiète. Au pire on fout ça dans les affaires d’un autre et voilà, tu vas pas me chier une pendule pour du porno quand même ! Si ? T’as peur d’aller lécher les chiottes ?
-Va te faire foutre. Ce sera entièrement ta faute si ça arrive, il se leva du lit de son camarade et sauta dans le siens, j’te ferai gratter les restes de merdes avec les dents si je dois y passer. Moi, je me recouche. Bonne branlette !
-Tu veux m’la faire à ma place ?
-Même pas dans tes rêves, bougonna-t-il en colère quand il se tourna.
-Alors ta gueule. »
Le matin était vite là. À peine les soldats furent-ils un tantinet assoupis que l’Adjudant tambourinait déjà aux portes à grands coups de poings en beuglant. Il était 3 heures du matin et ils devaient se changer le plus rapidement possible : rendez-vous dans la cour dans 2 minutes pour un footing matinal aux alentours de la ville. Shikamaru tiré de son lit, il s'habilla encore plus vite que les deux autres en se plaignant et sortit en même temps qu'eux « pour ne pas abandonner ces deux zigotos-là ».
« Allez, dépêchez-vous on va encore arriver en retard et on devra faire un tour de plus ! Et vu que ça me tente pas des masses …
-Rooh, c'est bon ! dit Naruto en liant les lacets de ses rangers. »
Quand ils sortirent dans les couloirs, ils ne furent pas surpris de voir des retardataires en train de finir de s'habiller en courant et se reprocher mutuellement d'être trop lents ou même trop cons. Au pas de course, tous descendaient les escaliers quatre à quatre au risque de se casser une jambe contrairement à deux garçons, plus malins, qui se laissaient tranquillement glisser sur les rambardes et se réceptionnaient agilement en bas des escaliers en devançant tous les autres.
« Eh ! fit Suigetsu en regardant les jeunes courir et disparaître dans le virage serré du couloir B-12, on devrait faire pareil quand c'est comme ça, non ?!
-Surtout que c’est interdit, lui dit Naruto.
-Et toi avec tes magazines, hein ? Tu crois que c’est pas interdit, aussi ?
-Ah ! ferme-là, crétin ! Crie-le sur tous les toits pendant que t’y es ! »
Shikamaru roula des yeux et soupira. Quelques secondes plus tard, le temps que l’information monte jusqu’au cerveau, il tiqua : des magazines ? Ah ! ils n’allaient pas s’en tirer comme ça ! Il y aurait un trafic de magazine dans sa chambre et il n’aurait pas été mis au courant ? Attendez voir ...
Temari apparut près de la porte qui débouchait derrière la cour et se fondit dans les rangs. Les deux jeunes qui avaient glissé sur la rambarde étaient déjà arrivés.
Les yeux rivés sur sa montre, l'Adjudant surveillait d'un œil malin ceux qui arrivait à la traîne. Cette fois-ci presque tout le monde était arrivé avec 24 secondes de retard bien comptées. Il fronça les sourcils et ordonna le garde-à-vous en circulant devant les premiers rangs et les regardait un par un les bras croisés dans le dos :
« Alors, bande de couilles molles ! On arrive encore en retard ? Ca devient une habitude, chez vous ? il laissa un moment de silence avant de reprendre et s’arrêta devant un soldat pour le fixer. Si nous étions en guerre vous seriez les premiers à mourir ! C’est ce que vous voulez ? dit-il à l’attention d’un jeune qui se tenait droit comme un i et regardait l’horizon. Comment ? demanda-t-il en tendant l’oreille alors qu’il n’avait pas ouvert la bouche.
-N-Non monsieur ! Je ne veux pas mourir, monsieur !
-Ah non ? Pourtant vous êtes un soldat, je me trompe ? À moins que vous ne soyez un civil, auquel cas je devrais vous botter le cul jusqu’à l’accueil pour que la secrétaire vous renvoie gentiment chez vous. C’est une caserne PRIVÉE, ici !
Le jeune se sentait mal à l’aise ; il se faisait engueuler alors qu’il n’avait rien fait. Surtout que l’Adjudant lui postillonnait dessus.
-Non, monsieur, vous ne vous trompez pas je suis bien un soldat ! Je-n’ai-pas-peur-de-mou-rir-pour-mon-pays !
La lèvre tremblotante, à bout de souffle, il gardait la tête droite sans oser un regard à son supérieur qui le dévisageait.
-Bien … bonne réponse. Il continua de remonter les rangs comme si rien ne s’était passé. Je ne tolérerai plus aucun retard. Le premier que je vois arriver à la traîne devra me faire 50 pompes avec mon gros cul sur le dos ! J’me suis bien fait comprendre, les bouseux !? cria-t-il.
Toute l’assemblée lui répondit d’un « oui, chef ! » tonitruant.
-Allez ! Tout le monde sur la ligne de départ ! C’est parti pour 3 heures de footing ! Hop hop hop ! »
Dojo national de Bordeaux
14h40
Itachi demanda à ses élèves de se mettre en place pour le salut cérémonial avant de débuter le cours. Le fondateur du Kung-fu, Da Mo, n’avait cessé un seul jour, d’un œil bon et serein, de guider sur la voie des arts-martiaux chinois tous ces jeunes gens qui s’étaient succédés de génération en génération et d’assister les maîtres qui transmettaient leur savoir. Il en avait vu progresser, des disciples, dans cette pièce et dans bien d’autres ailleurs. Malgré sa disparition, dans tous les dojos où avait été accrochée sur un mur une photographie à sa mémoire, il veillait de là-haut sur la quiétude et l’amitié qui unissaient les apprentis.
Parmi les plus expérimentés du club - ceux qui avaient plus de 9 ans d’ancienneté - Kiba, l’adepte le plus talentueux après Neji, donna le signal du salut et tous les élèves s’inclinèrent devant Itachi qui les salua en même temps. Ce jour-là, quelques personnes s’entraîneraient sur « l’homme de bois » ; un mécanisme spécialement conçu pour l'endurcissement des bras et des jambes, la sensibilité, la fluidité des mouvements, les déplacements, les positionnements et beaucoup d'autres principes importants. Cet outil simule un partenaire et, de ce fait, permet d'entraîner seul sa maîtrise martiale, sa technique et sa rapidité. Kiba prit sous son aile quelques élèves avec lui ; ceux qu’il jugeait avoir les épaules pour pouvoir suivre ce rigoureux entraînement tandis que les autres travaillaient en duo, supervisés par le Maître qui ne se doutait pas encore que des types en costume sombre allaient mettre les pieds ici.
« Maître Uchiwa ?
Deux hommes se rapprochèrent de lui, Itachi se tourna vers eux et leur sourit pour les accueillir.
-Oui, c’est moi. Que puis-je faire pour vous, messieurs ?
Les hommes dardèrent un regard noir sur les élèves. Ils déglutirent et se replongèrent immédiatement dans leur entraînement comme s’ils n’avaient rien vu.
-Nous pouvons vous parler dans un endroit plus propice aux discussions ? dit l’un d’eux en le fixant.
Le Maître s’interrogea longuement. Ce pourrait-il que …
-Eh bien, je crois que mon bureau fera parfaitement l’affaire, il s’écarta et leur fit signe de suivre le couloir humblement.
Tout en donnant quelques consignes aux grades inférieurs qui passaient un par un sur le mécanisme, Kiba avait suivi discrètement la scène des yeux et saisi chaque parole. Aussi curieux fût-il, il ne supportait pas quand on lui cachait des choses. Cette fois il avait dû se résigner et poursuivre l’entraînement avec les disciples. Agacé, il essaya de ne pas penser à son Maître dans le bureau qui discutait avec ces types bizarres. Que lui voulaient-ils ? Il jeta un œil et vit une mallette remplie de dossiers.
« Vous savez probablement pourquoi nous sommes ici, monsieur Uchiwa ? demanda l’un.
-Je ne pense pas. Mon club est légal et déclaré : je ne réalise pas pourquoi vous êtes ici. Vous n’êtes certainement pas venus pour apprendre le Kung-fu, n’est-ce pas ?… Dites-moi tout, messieurs, fit-il calmement.
-Bien. Nous sommes ici envoyés par un huissier de justice, dit l’autre en s’avançant. J’irai droit au but : nous avons été avertis que vous avez plusieurs mois de dettes à rembourser.
-Mais qui êtes-vous ?
Les hommes évitèrent de répondre.
-Vous devez faire erreur, je n’ai pas de dettes à rembourser, reprit Itachi en souriant sans sortir les mains de ses manches. Alors, je pense qu’il est temps de vous en aller, messieurs. À moins que je puisse faire autre chose pour vous, déclara-t-il en ouvrant poliment la porte de son bureau.
Un homme sourcilla. Son partenaire reprit la conversation :
-Excusez-nous mais il est marqué, noir sur blanc, précisa-t-il, que vous avez plus de 33 790 € de dettes. Regardez, ici. Il posa la feuille sur le bureau et pointa la somme du doigt.
Intrigué, Itachi se pencha sur la feuille et plissa les yeux en étudiant le folio. Quelques secondes plus tard, sous les regards pesants des deux hommes, il se redressa dignement. Soudain il pointa la sortie du doigt, fronça les sourcils et trancha d’un ton sans réplique en les regardant droit dans les yeux :
-C’en est assez. Vous n'avez rien à faire ici alors veuillez immédiatement quitter les lieux.
Mais quel est donc ce fameux secret que renferme la bibliothèque de la demeure Uchiwa ? Qui sont ces types en costume sombre et que veulent-ils à Itachi ?
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