Fiction: Tu m'avais promis de ne pas me quitter.

"Tu m'as promis de ne pas m'abandonner.. Tu m'entends.. Ne me laisse pas.." sa main lacha la mienne et je sentis une larme couler le long de ma joue. C'est donc ca de perdre un etre cher à nos yeux, c'est donc ca ce que Gaara avait ressentis, c'est donc ca vivre : avoir des sentiments, des émotions, de la souffrance. A cet instant je ne savais pas que ma vie aller être bouleversé pour toujours.
Fantasie | Mots: 3882 | Comments: 3 | Favs: 5
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taka-68 (Féminin), le 15/07/2011
Une petite histoire qui je sais pas encore si elle aura une suite, écrit pendant un moment noir et triste c'est donc pour cette raison que le sujet principal aborder ici est la mort. Mais aussi l'amour, qu'éprouve le personnage principal, Temari (parce que j'avais envie :D) envers la défunte Ino (eh oui j'avais envie de mettre un couple de fille car c'est peu abordé..) mais par la suite Temari découvrira des lourds secrets qui transformeront son amour en haine. Comme quoi passer de l'amour fou à l'execrable haine est tout à fait possible.
J'ai aussi décidé de faire le lieu principal les Etats Unis (peu originial) à notre siècle (XXI).
Et désolée pour les éventuelles (nombreuses ?) fautes d'orthographes..




Chapitre 1: La Mort.



"Je t'aime, promets-moi de ne pas me laisser toute seule..", "Tu sais que tes lèvres ont le goût de..", "Non, ne t’ inquiètes pas.. Je vais bien..", "Je dois aller à l'hôpital.. N'oublie pas que je t'aime..","Tu m'as promis de ne pas m'abandonner.. Tu m'entends.. Ne me laisse pas.."

Je me poussais afin de faire passer les médecins, qui essaieraient de faire vivre Ino. On me fit passer dans le couloir, je m'assis, encore sous le choc de la rapidité des choses. Dans ma tête seule une image : Ino.. Je me rappelais l'odeur de sa peau, la sensation de mes doigts dans ses cheveux longs, blonds et soyeux, ses petits rires et sourires joyeux dans toutes les situations, sa jalousie envers ma garde robe. Je ne pouvais pas croire en sa mort, cela me semblait impossible, elle n'avait pas le droit de s'éteindre comme ça, elle devait vivre, j'avais la certitude qu'elle allait survivre.
Une main se posa sur mon épaule, je sortis de mes pensées, leva les yeux vers la silhouette devant moi, Gaara. Il passa lentement ses doigts sur mes joues humides par les larmes, puis m'adressa un minuscule sourire, suivit d'un "Ne t'inquiète pas, je te soutiendrai, tout ira bien", avant d'enlever sa main et de s'asseoir près de moi. Je regardai le jeune homme, il avait fermé les yeux, ses cheveux rouges flammes bougeaient avec le vent dans le couloir, il était si beau, mon petit frère. Je lui pris la main, et embrassa tendrement sa joue, je le sentis rougir, il était tellement mignon et tendre au fond..

"Regarde moi, Temari..! Tu vois bien que je suis là ?!", "Laisse moi m'asseoir à tes côtés, juste quelques minutes..", "Tu sens ma main sur tes lèvres..?", "Temari, j'ai peur..", "Je ne me sens pas humaine, tu sais, j'ai l'impression de ne plus être vivante..", "Pourquoi je suis si vide au fond..?"

J'ouvris les yeux et jeta un regard au réveil : 3 heure 33, trop tôt pour se lever, mais aucune envie de dormir, comme si quelqu'un me l'empêchait. Je tournai la tête face à ma fenêtre ouverte, et aperçu au bord une jeune fille aux cheveux qui dansaient dans le vent.
Je m'écriais : « Qui est là ? Que faites vous chez moi ?! Partez vite ou j'appelle la police ..! » Je pris le téléphone et me levis. J'approchai de la jeune fille, et découvris avec stupeur qu'elle m’est familière : « ... I ... Ino ... ?! » Son visage se tourna vers moi, un léger sourire triste s'afficha sur son visage, elle se leva, et me regarda droit dans les yeux : « Oui ?
- Tu n'es pas.. Tu n'es pas à l'hôpital ...?
- Non, tu vois bien que je suis ici.. Dit elle en s'approchant doucement de moi.
- Tu n'es donc pas morte ?
- Regarde-moi, Temari..! Tu vois bien que je suis là ?!
- Oui mais... Tu étais dans un état critique, hier soir encore.
- Tu sens ma main sur tes lèvres..? Elle leva la main, et la dirigea vers ma bouche.
- ... Ino ... Je ne sens rien ...
- Temari, j'ai peur...
- Il ne faut pas. Pourquoi tu as peur ? Dis-je en la serrant dans mes bras, je ne sentis pourtant aucun contact : je serrais le vent, le vide contre moi.
- J'ai vu ma mort, Temari. J'ai vu mon propre corps inerte, pâle, sans vie, les yeux fermés. J'ai vu comment les médecins ont annoncés ma mort à ton frère, j'ai vu sa réaction, j'ai vu des pleurs, et après je me suis sentis volée jusqu'à chez toi. Tu as été ma dernière pensée, Temari... Je n'ai pas envie de te quitter, je suis heureuse que tu me vois ... Ne pleure pas voyons. » Je séchais vite mes larmes, je la regardait, elle avait l'air si transparente, si translucide, si pâle... J'avais peur, non pas peur d'elle, mais peur d'être seule, complètement seule. Ino était la seule personne que j'ai pu aimer et maintenant... Maintenant je deviens folle, et je vois son esprit roder chez moi. Je reculai : « ... Non, non, non, ce n'est pas possible... Je dois rêver...
- Temari, n'aies pas peur de moi, s'il te plaît...
- Non, c'est mon esprit qui déconne... Je suis folle ! »
Je m'assis brutalement sur mon lit, et posa mes mains sur mes oreilles, j'entendis un grincement au fond de ma tête, je fermai les yeux. « Il faut que tu crois en moi, Temari.. » j'entendais la voix d'Ino dans ma tête, j'appuyais plus fort sur mes oreilles. « Temari, je t'aime ... Je veux que tu crois en moi, une nouvelle mort est proche Temari, prépare toi, je reviendrai bientôt. »

"Pourquoi tu ne me crois pas ?", "Tu te souviens du moment où j'étais encore en vie... Où tout allait bien, et lorsqu'on avait prévu de faire un grand voyage autour du monde ..?", "Ne m'oublie pas, d'accord Temari ?", "Non, il ne va pas mourir ...", "Sakura court un danger, protège-la, reste près d'elle."

Vers 10 heures du matin, j'ouvris à nouveau les yeux, j'étais allongée par terre. Je décidais de me lever, mais un mal de dos m'en dissuada. Je restais allonger par terre en repensant à cette nuit, à Ino et tout ce qu'elle m'avait dit.
Peu à peu, je me disais que ce n'était qu'un rêve, les morts ne reviennent pas, et puis, peut être qu'Ino est toujours en vie. A cette pensée le téléphone sonna.
Prise de panique, je me levis malgré le mal de dos, attrapa sauvagement mon mobile, décrocha et répondis : « Oui, allô ? » Un grincement se fit entendre, puis des chuchotements de feuilles, des bruits bizarres se succéder, et après une voix froide et masculine me répondit : « ... Temari, (Krgggkr (bruit)) c'est Gaara (krgggkr)... J'ai une bonne et une mauvaise (krgggkr) ... Nouvelle.
- Ah ... Commence par la mauvaise.
- Ino est morte ce matin, à 3 heure pile (krgggkr) ..
- ... Et la bonne dans tout ça ?
- Tu es dans le (krgggkr) testament, elle te donne tout (krgggkr) ses biens..!
- Comment tu peux me dire que c'est une bonne nouvelle ?! JE VIENS D'APPRENDRE SA MORT POUR DE VRAI, ET TOI TU ME DIS QUE JE GAGNE DE L'ARGENT EN TOUT CA ?
- ... Bah ouais (krgggkr) ... Pourquoi "sa mort pour de vrai ?" (Krgggkr)
- Je t'expliquerai une autre fois... J'ai besoin de reprendre mes esprits là, de remettre de l'ordre dans ma tête. Et toi, pense à changer de portable. » Je raccrochai violemment et m'effondrai sur le lit, j'étais devenue officiellement folle, s'en étais fini du temps, où rien ne changeait dans ma vie, où tout était paisible et tranquille, où je passais ma vie à ne rien faire, où rien ne changeait mon quotidien.
Là, pour une fois dans ma vie, j'étais effondrée, seule et en plus de ça, cinglée. Il fallait vraiment que j'en parle à quelqu'un, à quelqu'un de confiance, à quelqu'un qui m'a toujours soutenu coûte que coûte : Sakura.

"Je ne comprends pas, pourquoi tu es venue ici ?", "Oui, c'est vrai, elle ne te ment pas..", "Ne t'énerves pas, c'était pas du sérieux.", "S'il te plaît arrête, ce n'est pas bon pour ce que tu as..", "Si, tu as quelque chose !", "Tu es malade, Temari, gravement malade..", "Crois moi ! Pourquoi tu me crois jamais ?!"

Je marchai jusqu'au métro le plus proche, je devais me rendre au domicile de Sakura, surtout que mon délire la concerne. Je devais peut être même la prévenir de ma folie, pour qu'elle soit au courant que je suis peut être dangereuse, peut être maladroite, peut être ...
Non, pas ça, je ne suis pas une tueuse, non, ce ne sera pas possible ! Ou alors, dans ma tête, je choisis mes victimes, oui, c'est peut être ça ! Je suis une tueuse, j'utilise l'image d'une morte pour choisir les futurs meurtres, et je me dis que je dois les sauver alors que je vais faire tout le contraire. Voila, je suis devenu une killeuse, une killeuse complètement cinglée surtout.
Je soupirai et pénétrai dans le sous sol. Je m'assis sur un banc en attendant le métro. Mes pensées se bousculaient, je ne savais pas ce que j'avais, peut être de la fièvre ? Soudainement je sentis un grand coup de vent ; le métro venait d'arriver. Je me levis et me laissa aller comme un zombie, à l'intérieure.

Je levais les yeux vers le gratte-ciel qui s'élevait devant moi, soupira et y entra. Tout était si luxueux, si beau et si hors d'attente. Le plafond s'élevait à plusieurs dizaines de mètres, tout était en or, beau, et propre.
J'attendais paisiblement l'ascenseur en découvrant les dessins majestueux dessus. Lorsqu'il s'ouvrit, tout était en fourrure à l'intérieur, sa taille était aussi grande que ma cuisine, et un homme était là pour nous indiquer les étages. J'entrai, il me salua, me regarda et me demanda l'étage. Je déclarai que je voulais aller au 87 ème étage. A peine j'avais dit ces mots que l'ascenseur s'élança en hauteur assez rapidement.
En à peine une dizaine de secondes, je fus arrivée à l'étage demandé. Je le remerciai poliment, sortit et me dirigea vers la seule porte de l'étage possédant comme par hasard, le numéro 87.
Je sonnai, une femme m'ouvrit et me demanda de la suivre. Je marchai derrière elle, tout en laissant balader mon regard un peu partout sur toute ces belles choses qui m'entouraient. Je découvris enfin la belle fleure de cerisier, allongée sur son énorme lit, avec plusieurs personnes lui faisant la manucure et pédicure.
Dès qu'elle m'est vue, elle s'écria : « TEMARI MON AMIE ! Viens là ! ... Et vous toutes sortez, et laissez nous seules ! Plus vite que ça » Je m'assis près d'elle, elle m'adressa un grand sourire suivit d'un : « Alors, tu racontes quoi de beau ma jolie ?
- Ino est morte...
- Ah bon ? Quand ça ? Dit-elle en me serrant contre elle.
- Ce matin ...
- Pourtant elle m'a dit que ca n'arrivera, qu'au bout de plusieurs mois...
- De … De quoi tu parles ? Dis-je en fronçant les sourcils, et la repoussant.
- Bah, elle était atteinte d'une maladie incurable, tu ne savais pas… ?
- Non ! Et comment tu le sais, dis moi ?
- Je suis atteinte de la même qu'elle... Elle t’avait trompé quelque fois avec moi, quand entre vous bah… ça n’allait pas trop. »
Je restai sans voix, alors, l'amour qu'il y avait entre nous, n'était pas un vrai amour. Je n'avais aucun souvenir d'une mauvaise entente entre elle et moi. « Temari, ne pense plus à elle... Elle te trompait avec beaucoup de monde tu sais, et... Et elle aimait beaucoup de monde, ne prête pas attention. »
Elle posa son regard sur moi, et m'embrassa tendrement sans que je puisse y faire quelque chose, ses lèvres étaient si douces. « Temari, je sais qu'Ino est venu te voir cette nuit, moi aussi, je sais exactement ce qu'elle t'a dit. Il faut que tu la crois, je vais mourir, tu sais. Je suis au courant de ma mort, et toi, Temari, tu vas devoir sauver quelques vies. Mais pas la mienne… J'ai besoin de m'en aller. Parce que je t'aime, et toi tu n'as d'yeux que pour Ino... » Elle déposa un nouveau baiser sur mes lèvres, et m'entraîna dans sa chute sur le lit. Je passais plusieurs heures en sa douce compagnie, tout en me demandant ce qui m'arrive.

"Je ne suis que ton rêve, et parfois ton cauchemar. Regarde-moi dans les yeux, et dis-moi ce que tu vois. Est-ce de la haine, de la souffrance ou alors de l'amour et de la délivrance ? Pourquoi tu ne veux pas me voir ? Qu'est-ce que j'ai fais pour ne pas pouvoir te croire. Je t'aime, et c'est seulement ce que je veux que tu sache...




"Je ne suis que ton rêve, et parfois ton cauchemar. Regarde moi dans les yeux et dis moi ce que tu vois. Est ce de la haine, de la souffrance ou alors de l'amour et de la délivrance ? Pourquoi tu ne veux pas me voir ? Qu'est ce que j'ai fais pour pas pouvoir te croire. Je t'aime, et c'est seulement ce que je veux que tu sache.."



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