Fiction: La renaissance de l'immortel

Mysticisme, questionnements, égarements. Suivons ensemble la seconde vie de l'ancien "zombie" de l'Akatsuki et ses nouvelles aventures !
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Torréfacteur (Masculin), le 27/08/2011
Un petit peu d'action dans ce chapitre, avec un aperçu du côté sombre du djinn, dévoilé en milieu et en fin de l'écrit.
J'espère ne pas avoir versé dans la vision manichéenne, qui pourrait s'avérer ennuyeuse pour certains lecteurs.
J'espère que vous aimerez la suite, et n'hésitez pas à me dire ce qui ne va pas dans ma rédaction, ou ce qui devient trop rébarbatif. Vos commentaires peuvent m'être d'un grand secours, ça me permet de m'améliorer et ça peut éviter que les lecteurs se fassent chier.




Chapitre 3: A la recherche d'Hidan



La faux à trois lames creusait des sillons dans le mur du bâtiment que Fark longeait.

« KYAHAHAHAHA !! »

Arrivé au bout du bâtiment qu’il venait d’écorcher vif, il effectua un bond jusque sur le mur d’enceinte du village de Konoha. Le djinn fit tournoyer sa faux et la planta à ses pieds. Appuyé dessus, il regardait à l’intérieur du village, loin devant lui.

Des cris s’élevaient d’un bâtiment construit tout en longueur. Un rugissement quasi animal s’en échappa suivit d’une déflagration qui se libéra par la porte de l’immeuble restée ouverte. Les flammes et leurs échos se répercutaient aux alentours tel un grondement venu tout droit de l’Enfer.
Soudain, une ombre noire explosa le mur en passant par l’ouverture de la porte, trop petite pour sa corpulence. Les débris volèrent lors de l’impact, retombant sur les toits des maisons environnantes. La masse ténébreuse, quant à elle, continua sa course en direction de l’endroit où se tenait Fark qui la regardait d’un air amusé. Haute d’au moins trois mètres et d’apparence assez lourde, elle courait relativement vite. Seul un masque blanc tranchait avec la noirceur de sa constitution. Le visage inhumain, froid et… Figé. Aucun sentiment ne semblait avoir illuminé ce masque.

A sa suite, du trou qu’elle avait formé, surgit Kakuzu, les yeux emplis de haine et d’agressivité. Ses yeux roulaient à droite et à gauche à la recherche d’une quelconque menace. Il suivait son deuxième cœur qui lui offrait une protection de face. Par l’ouverture de feu la porte, on aperçut un gigantesque éclair, foudroyant l’ensemble de la pièce. Quelques instants après, un fracas retentit lorsqu’une deuxième ombre explosa le pan du mur situé 3 mètres au dessus du premier trou formé par son congénère. La masse noire s’écrasa au sol, sur un genou. Le bâtiment derrière lui s’effondra du côté endommagé, laissant leurs opposants dans l’incapacité de les poursuivre. Le 3e cœur s’empressa de rattraper Kakuzu, tandis que le dos de celui-ci s’ouvrait pour l’accueillir en son sein. L’ombre s’engouffra avec lenteur dans son dos, faisant passer Kakuzu pendant quelques secondes pour un démon, ses filaments tournoyant et virevoltant dans son dos, tel une marionnette humaine.

Ils finirent par rejoindre tant bien que mal Fark sur le mur d’enceinte.

« Vous en avez foutu un bordel dis donc !
- On n’en serait pas arrivé là si t’avais été plus furtif, au lieu de tuer tout le monde en poussant des hurlements. On ne doit pas rester là, les renforts vont arriver. »

Ils sautèrent donc sur le chemin extérieur à l’enceinte et s’enfoncèrent loin dans la forêt afin d’échapper à leurs éventuels assaillants. Après une heure de marche et de multiples tentatives de meurtre envisagées par Kakuzu, ils arrivèrent à proximité d’un ruisseau.

« Pfouu, ça fais chier sérieux, on aurait pu tout déglinguer là-bas si t’avais eu un minimum de couilles au lieu de fuir comme un lâche ! Déclara Fark tout en se débarbouillant à la source.
- Je ne suis pas immortel comme tu sembles l’être. Et puis, ton carnage m’aura au moins été utile, j’ai pu récupérer un cœur supplémentaire.
- Ouai, c’est déjà ça de pris pour toi alors arrête de te plaindre. D’ailleurs, en parlant de ça, tu peux en stocker combien au maximum ?
- 4 en plus du mien. Donc 5 c’est mon maximum, après je ne peux pas tous les contenir et les contrôler.
- Hmm okey, soupira l’enveloppe d’Hidan tout en s’asseyant sur un rocher. Bon, et maintenant ? Tu voulais qu’on aille chercher Hidan non ?
- Oui, et je supposais que tu savais où il se trouvait, déclara Kakuzu en tournant son regard vers son interlocuteur.
- Hmm… Je connais peut-être beaucoup de choses, mais je ne sais pas tout. Je n’ai aucune idée de l’endroit où il pourrait être, tout ce que je sais, c’est qu’il gît dans un trou, en morceaux. Avec aussi peu d’information, on va galérer pour le retrouver. Le monde est grand.
- … En effet. »

Tout en réfléchissant, Kakuzu observait le djinn, assis, qui lançait des cailloux de son rocher dans l’eau, de façon nonchalante. Sa métamorphose était vraiment réussie, il ressemblait en tout point à Hidan, aucune imperfection. C’était à peine croyable. Seul un sort de gengutsu ou un clonage parfait pouvait se targuer de refléter une image pareille.

« Je me demandais… Tu as une véritable apparence ? »

Le djinn tourna sa tête vers l’homme aux trois cœurs. Il dévoila un large sourire.
« Quand nous, les djinns et les anges, arrivons sur une planète, nous sommes obligés de revêtir une apparence, quelle qu’elle soit. Humain, animal, végétal, bref, une apparence quelconque. Ceci fut imposé par Dieu lui-même et notre Maître y est aussi contraint, dans les rares fois où il daigne venir personnellement sur la planète en question. Pour vous, nous sommes invisibles. Cependant, nous pouvons accorder à n’importe qui la capacité de nous voir. Mais cependant, cette personne ne verra que le djinn qui lui aura accordé cette faveur et seulement lui et il ne le verra que sous l’apparence qu’il aura choisi en arrivant sur la planète. Les autres entités resteront invisibles pour cette personne.

En gros, j’arrive sur Terre en pamplemousse. Personne ne me voit. Je décide que toi tu peux me voir. Tu seras donc le seul imbécile à voir un pamplemousse. Je resterai invisible pour les autres. C’est grâce à nous que les cas de paranoïa et d’hallucination existent d’ailleurs ha ha ha !

Par contre, exception à la règle ! Dans l’Autre Monde, nous apparaissons sous notre forme véritable. Et si quelqu’un arrive à voir un être supérieur dans l’Autre Monde, il pourra voir tous les djinns et les anges sur Terre, mais que sous la forme qu’ils auront choisis. Et c’est ce qui s’est passé avec toi. Tu as vu Sakhr dans l’Autre Monde sous sa forme parfaite, tu as donc pu me voir moi, et tu es capable de voir n’importe quel démon qui se présentera à toi. Mais seulement sous la forme qu’il aura choisie. Capish ?
- Faut qu’on arrive à remettre la main sur Hidan.
- Putain d’enfoiré ! T’as écouté ce que j’ai dit au moins ?!
- Hm. Ce n’était pas bien important de toute façon, je verrai tout ça au moment opportun.
- Sale con. »

Kakuzu se releva et regarda derrière lui. Son 3e cœur avait lui aussi rejoint ses deux autres congénères. Il n’était que deux à côté du ruisseau. Aucun bruit ne venait troubler le silence mis à part, de temps à autre, les cris d’oiseaux qui peuplaient la forêt.

« Il n’y a qu’une seule personne qui sait où se trouve Hidan, déclara Kakuzu en regardant son coéquipier factice. Shikamaru… Il faut que l’on retourne à Konoha en espérant qu’il n’ait pas été envoyé à la guerre.
- Ca m’étonnerait fort qu’il soit encore à Konoha, les stratèges comme lui sont très utiles en période de guerre.
- On n’a que cette possibilité pour l’instant. A moins que ceux qui l’accompagnaient le sachent aussi. Hatake Kakashi… Le réceptacle de Kyuubi… J’ai une revanche à prendre contre eux. Je ne pense pas qu’ils soient restés au village. Peut-être que le gros et la blonde le savent. Hmm, non, ces vermines ne savent rien. Il me faut le Nara. Si on arrive à remettre la main sur lui, ou sur un membre de sa famille, on en saura peut-être plus sur l’endroit où se trouve Hidan.
- Pourquoi tu veux retrouver Hidan à tout prix ? Tu peux te trouver un autre coéquipier. Puis le mec est en morceaux, je vois pas ce que tu peux faire de lui. Ca va plus être un fardeau qu’autre chose.
- Je peux aussi rester seul. Mais j’ai besoin d’une présence, et Hidan est le seul qui puisse combler ce manque. Et puis lui au moins, je ne peux pas le tuer. Et il est aussi un vrai aimant à primes, et c’est ce que je préfère chez lui.
- Pff, tu fais ce que tu veux de toute façon, tu vas pas être mon larbin indéfiniment alors autant te trouver ton ancien coéquipier. Moi je m’en fous, tu joueras au puzzle avec ses membres tout seul. Et une fois que tu l’auras retrouvé, je vous laisserai. Pis ça me permettra de faire un petit massacre entre temps hun hun hun !
- Tais-toi. Konoha est encore remplit de ninjas, il faut agir avec prudence. On agira de nuit. Cette nuit. Et tu n’as pas intérêt à faire comme tout à l’heure, pas de massacres. On ne prend pas de risques inconsidérés. Je ne veux pas me retrouver avec toutes les unités de Konoha sur le dos par ta faute.
- C’est cool ta vie ! Je vois ça déjà d’ici ! On va passer notre nuit à chercher sa piaule ! « Bonjour, vous ne sauriez pas par hasard où se trouve la demeure des Nara ? Non, non, on n’est pas de l’Akatsuki, c’est la nouvelle mode les nuages rouges, vous ne saviez pas ? Hé non, donnez pas l’alarme ! » Hahaha, sympa le plan !
- Tu crois vraiment que je suis aussi stupide ? On va devoir capturer un ninja ennemi pour l’interroger. Il semble que Shikamaru appartienne à un clan assez prestigieux, on n’aura pas de mal à connaître la position de sa maison via l’interrogatoire.
- Bah qu’est-ce qu’on attend, hop hop hop ! On se sort les doigts du cul et on se bouge ! »

Kakuzu renifla d’un air méprisant. Cet énergumène était vraiment trop instable, plus qu’Hidan en tout cas, ce qui était dur à croire vu le tempérament fougueux de son ancien frère d’arme. Mais contrairement à Hidan, celui-ci, même s’il paraît inoffensif, cache quelque chose sous cette apparence. Et Kakuzu en avait eu la preuve lors de son réveil, et aussi lors de leur fuite du village, où il n’avait eu aucun mal à tuer nombre d’adversaires, avec une aisance remarquable. Ce djinn avait bien plus d’expérience au combat que lui. Et il le dépassait dans bien d’autres domaines, et de loin. Il était dangereux, c’était certain, et Kakuzu en était bien conscient. De ce fait, il ne tentait rien contre lui. Et puis, après tout, il ne lui voulait pas de mal, bien au contraire, il semblait vouloir se rapprocher, se lier avec l’homme de l’Akatsuki. Mais il était trop gênant, il fallait vite qu’il retrouve Hidan pour avoir en paix. Enfin, avec Hidan…

D’un même accord, les deux compères se dirigèrent vers le village de Konoha, avec prudence toutefois, car les ninjas du village étaient toujours aux aguets. Sur le chemin, Fark en profita pour changer de silhouette et prendre l’apparence d’une panthère noire, à la démarche majestueuse et souple. Les muscles bandés, elle avançait à côté de Kakuzu, s’amusant à faire cliqueter ses griffes sur le sol. Ils s’arrêtèrent quand ils entendirent des voix devant eux.

« Cache-toi. Ils ne peuvent pas me voir tant que je ne l’ai pas décidé. On va attendre qu’il y en ait un qui s’écarte du groupe, et là… »

Kakuzu s’écarta du sentier d’un bond et se précipita dans les feuillages abondants d’un arbre à quelques cinquantaine de mètres du chemin. La panthère, quant à elle, s’éloigna d’un pas souple et alla s’assoir sur le bord du sentier, bien à découvert, mais néanmoins invisible. Fark se léchait soigneusement les pattes quand apparurent un groupe composé de cinq ninjas.

« Laisse tomber, ils ont dû fuir depuis longtemps déjà, d’ailleurs il va bientôt faire nuit.
- Tu comprends pas putain, Kotetsu veut trouver l’enfoiré qui a fait ça à Izumo.
- C’est toi qui comprends pas, il a raison, il va bientôt faire nuit, et ma femme m’attend à la maison. On continuera les recherches demain, quand on aura les idées claires et qu’il fera plus jour que ça.
- Laisse Raido, laisse. Vous avez raison les gars, retournez au village. Je n’ai personne qui m’attend chez moi, je continue les recherches. Seul. J’ai besoin de savoir pourquoi on s’en est pris à Izumo…
- T’es sûr que ça ira ?
- Oui je te dis, partez devant, on se voit demain pour mettre tout ça au clair. Je fais un dernier petit tour et je retourne aussi au village, on en a déjà assez fait pour aujourd’hui.
- D’accord. Fais pas de folies, si tu trouves quelque chose, reviens au village, on viendra t’aider.
- T’en fais pas. On se voit demain. »

Les ninjas se séparèrent, et il ne resta plus que le dénommé Kotetsu. Il passa près de la panthère qui le regardait avec appétit. Quand les quatre autres ninjas ne furent plus en vue, la panthère suivit le ninja, tandis que Kakuzu descendait de son arbre, précautionneusement et sans bruits.

« Izumo… Quel est l’enculé qui a pu te faire ça… Et à quoi bon prendre l’ancien cadavre ? Un trophée ? »
La panthère ricanait derrière lui. Elle se replaça au bord du chemin, le laissant continuer seul. Kakuzu sortit de la forêt sans bruit, avec lenteur, 20 mètres derrière le ninja murmurant. Ecartant les bras, les filaments composant ses jointures bras-main se délièrent, et ses mains s’expulsèrent en douceur, dévoilant des dizaines de filaments noirs, dansant dans l’air. Il plaça ses bras, parallèles devant lui, visant les jambes du ninja. Sans un bruit, les mains parcoururent la distance qui séparait les deux personnes et attrapèrent les chevilles du ninja.

« Que… ? Ah ! »

Tel fut le cri qu’il poussa quand il s’écrasa au sol, traîné ensuite par une force de la nature vers son agresseur. Il se retourna sur le dos et aperçut une silhouette imposante, noire et visqueuse à 4 bras, deux mains immobiles, et deux mains sortant de son torse, qui le trainaient. Il fut projeté en l’air, et, reprenant ses esprits, il passa à l’action. Il tira quatre kunais de sa poche et les envoya sur les filaments qui l’unissaient à la créature, filaments qui rebroussèrent chemin après avoir été coupés en partie, suivie des deux mains.

« Kuchyose no Jutsu ! »

Une immense masse se matérialisa dans ses mains. Libéré de son entrave, il retombait sur son opposant, préparant sa masse à l’impact.

« CREVE ENFLURE !!! »

Il fit tournoyer sa masse et l’abattu sur la silhouette aux deux ma…

Deux mains ? Qu’est-ce que c’est que ce bor…

D’un bond, l’ombre noire se plaça derrière le ninja, laissant apparaître ce qu’elle cachait depuis le début. La masse s’écrasa sur le vide, là où se tenait jadis la créature. Tourné à 90° par la force du coup inutile, Kotetsu ne vit que d’un œil le poing de Kakuzu s’écraser avec violence sur son visage. Sous le coup surpuissant, Kotetsu fut projeté en arrière, sa masse lui échappant des mains, s’écrasant dans la forêt bien plus loin. L’ombre mystérieuse qui avait sauté derrière Kotetsu avant l’impact, attendait le ninja.
D’un coup de pied violent, elle l’envoya dans les airs, lui brisant au passage quelques vertèbres. Kakuzu, qui en avait profité pour s’éclipser dans les airs et joint ses mains, lui asséna un coup sur le torse. Le ninja retomba au sol avec un bruit sourd, suivi de Kakuzu qui écrasa ses genoux sur les jambes de celui-ci, lui empêchant désormais toute possibilité de fuite. Sous la violence des nombreux coups qu’il avait encaissés, Kotetsu, par une réaction intérieure, cracha du sang. Il s’écoulait désormais de ses narines et sur son menton, imprégnant ses nombreux bandages faciaux du liquide rouge.

La panthère, qui avait suivi l’éphémère combat, s’approcha du corps endolori et s’assit à ses côtés. Kakuzu serra le cou de sa victime et le souleva dans les airs, l’approchant de son visage, pendant que ses filaments entravaient ses bras, seuls rescapés du combat.

« C’est fini, ninja de Konoha.
- T... Toi ?! Tu… es mort ! Prononça avec difficulté Kotetsu.
- C’est une longue histoire et nous n’avons pas le temps. Répond à mes questions et je te laisserai peut-être la vie sauve.
- Je préfère mourir… Je suis un ninja de Konoha ! La flamme continuera à vivre en moi et je ne te donnerai aucune information sur les nôtres. Tu ne pourras rien me faire avouer, nous préférons la mort à la collaboration avec l’ennemi, même sous la torture !
- Ils font toujours chier comme ça les ninjas ? » Demanda la panthère en faisant fouetter sa queue ébène.
Les filaments de la main de Kakuzu approchèrent des mains du ninja.
« Tu as déjà été torturé ninja de Konoha ?
- … Va te faire foutre espèce de salopard. »

Les filaments noirs s’enroulèrent autour des poignets du ninja. Cinq d’entre eux se prolongèrent jusqu’au bout de ses doigts. Ils prirent la forme de petits hameçons noirs qui, d’un coup vif, s’enfoncèrent sous ses ongles, faisant couler le sang par terre.

« Haaa !!! Urk…. »

Son hurlement fut étouffé par la main qui serrait son cou, tel un étau de chair.

« Parles et tu éviteras à tes ongles de repousser. »

Kakuzu desserra son étreinte. Kotetsu reprenait son souffle. De la sueur apparaissait sur son front, perlant lentement vers ses sourcils. Il articula péniblement, entre deux respirations :

« V… Va te faire… mettre »

Ses dix ongles s’arrachèrent, faisant gicler le sang encore plus abondamment. Kakuzu serra le cou avec force et détermination. Le ninja, incapable de crier, gigotait le plus qu’il pouvait, espérant par cet instinct de survie se dégager de l’emprise du démon. Kotetsu, les os des jambes brisés, les vertèbres rompues, le visage en sang, les mains atrophiées, était devenu mou après une minute d’agitation silencieuse. Des larmes lui coulaient sur le visage et des hoquets le secouaient de temps à autre. La sueur inondait tout son visage.

- Allons, allons, ta vie est entre mes mains. Ne préfères-tu pas parler et vivre ? »

Un crachat rouge-vif au visage fut sa seule et unique réponse.

« Mauvaise réponse. »
Kakuzu resserra son étreinte, faisant suffoquer le ninja.

« Meurs.
- Attends, attends ! S’interposa Fark en levant sa patte. Je peux essayer ?
- Je ne pense pas que tu le fasses plier, les coutumes et les idéaux ninjas ont déjà fait leurs effets. Même la torture n’agit pas sur lui.
- A qui tu parles espèce de taré ?! Finis-en avec moi comme t’en as fini avec Izumo, cracha Kotetsu, les yeux injectés de sang. Tu peux continuer à me torturer, je te cracherai toujours dessus enculé !
-Toi ta gueule. »

Kakuzu le lâcha tandis que la panthère prenait sa place, préférant prendre l’apparence d’un jeune homme inconnu pour sa tâche. Il souleva à son tour le ninja-marionnette toujours bouleversé par les évènements qui n’en revenait pas.

« Qu… C’est quoi ce putain de bordel ?!! »

Un homme se matérialisa soudain devant lui, un sourire aux lèvres.

« Coucou !
- Putain t’es qui toi ?!
- Hé oh ! On dit « Qui es-tu Ô maitre vénéré ? » quand on est poli. C’est moi qui ai empêché Kakuzu de te torcher définitivement. Donc tu vas être gentil et nous dire ce qu’on veut savoir sinon je vais devoir me montrer –un peu- méchant.
- Alors tu vas devoir me tuer car je ne dirai rien, ni à toi, ni à lui ! Siffla le ninja, des larmes séchées sur le visage.
- Qu’est-ce que je disais ? Sourit Kakuzu.
- Oh toi ta gueule ! J’tai pas sonné ! Déclara Fark en faisant la moue. Laisse faire les pros. Ecoute moi ninja de pacotille, tu vas avoir l’honneur de voir mon vrai visage, t’en as de la chance p’tit veinard ! »
Et il allia le geste à la parole. Il souleva sa main droite à la hauteur du visage du ninja à moitié défiguré. La peau de ses doigts s’effrita, dévoilant ses os blancs comme l’ivoire. Ils pénétrèrent le front du ninja sans difficulté, comme lorsque l’on trempe ses doigts dans l’eau. Soudain, l’expression du visage de Kotetsu changea subitement. Son teint devint livide, il tremblait, ses yeux ne brillaient plus de rage.

« Ha… Haa… Qu… Non ! Nooon ! Lâche-moi ! Lâche-moi !!!»

Sa main suivit. Kotetsu gigotait face à l’horreur qui semblait pénétrer son esprit. Il commença à pleurer et, au fur et à mesure que la main de Fark pénétrait son crâne, il perdait de la vigueur. Le ninja convulsait crescendo, un filet mêlé de bave et de sang s’échappant de sa bouche. Trois minutes s’écoulèrent où il fut le pantin du djinn. Trois minutes qui semblèrent plus atroces que n’importe quelle séance de torture. Et cela pouvait se remarquer aux convulsions, aux sueurs et à ses régurgitations. Fark retira alors sa main cette fois-ci dénuée d’os apparents. Le corps sans vie de Kotetsu s’écrasa au sol. Kakuzu, placé en retrait depuis le début, tressaillit tout le long de l’interrogatoire silencieux.

« Qu’est… Qu’est-ce que tu lui as fait ?
- J’ai juste sondé son esprit pour obtenir des informations. Informations, souvenirs, pensées, fantasmes, je vois tout de sa vie. Et vu qu’elle était merdique, ça a pas pris beaucoup de temps haha ! Et comme tu l’avais vachement amoché avant, il a pas supporté mon interrogatoire. Mais bon, on s’en fout de ça, l’important c’est que je sais où habite les Nara maintenant.
- Hmm, intéressant. On va attendre que la nuit tombe. Par contre, tu devrais prendre son apparence et aller sur les lieux pour la repérer avant qu’il fasse nuit noire et qu’on n’y voit plus rien, déclara Kakuzu en pointant de la tête le cadavre de Kotetsu.
- Pas besoin. Ma vision est plus développée que la votre. Qu’il fasse nuit ou jour, ça n’a pas d’importance, je verrai aussi bien.
- Tes capacités sont très utiles.
- Héhé ouai, j’ai la classe, to-tale !
- Ouai c’est ça. On va cacher son corps et attendre.
- Attends, attends. »

Fark réfléchit. Il marcha autour du cadavre de Kotetsu, plongé dans ses pensées. Il s’agenouilla et tira sur la joue de celui-ci, amusé.

« Ce serait con de faire ça je pense, si jamais ils envoient des renforts on est niqués, enfin, tu es, moi on me voit pas. Ce que je vais faire, c’est que je vais y aller sous son apparence pour pas que sa disparition n’éveille de soupçons. Donc toi, pendant ce temps là, tu caches le corps, tu fais la teuf avec les animaux de la forêt, ‘fin bon, tu t’occupes et tu me rejoins disons lorsque le soleil se sera couché et que la lune sera la seule lumière dans le ciel. Je t’attendrai à la porte ouest, la plus proche d’ici.
- Hmm… En effet, il semble préférable d’agir de cette façon. D’une part, si les ninjas s’aperçoivent du retour de Kotetsu, ils arrêteront les recherches pour aujourd’hui. Ca me permettra en plus de cacher son corps le temps que tu fasses illusion. Pars dès maintenant. Il ne faut pas perdre de temps. On se retrouve comme prévu, à la porte ouest. Attends ! Les ninjas vont réussir à te voir ?
- Ah ouai merde. Je vais devoir leur octroyer le droit de me voir, mais heureusement, que sous ma forme secondaire, comme ça ils ne pourront me voir que moi, et aucun autre djinn ou ange qu’ils pourraient rencontrer sans s’en rendre compte. Ils ne verront que Kotetsu dans sa grandeur légendaire hahaha !
- Si tu peux le faire alors fais-le, ça nous facilitera les choses. »

Et sur ces mots, il tourna le dos au djinn et prit le corps du défunt, qu’il balança sur son dos. Il disparut dans la pénombre des arbres, suivi de son deuxième cœur qui assurait ses arrières.

« Bon, bah à moi de jouer alors. Pff… Quelle idée de se foutre des bandages sur la gueule sérieux. Ca doit être la mode. »
Le djinn se transforma une nouvelle fois, prenant l’apparence de Kotetsu. Il s’inspecta, histoire de voir si tout était en ordre et il partit en direction du village, les mains sur le cou, enjoué.

La lune avait remplacé le soleil et éclairait de sa lumière stellaire le paysage et les environs
du village de Konoha.

L’heure approchait. Kakuzu attendait dans l’arbre à proximité de la porte ouest. Ses yeux de jade effectuaient des allers et venues, scrutant l’ombre à la recherche du djinn. Ses jointures craquèrent lorsqu’il se releva sur sa branche. Il s’appuya sur le tronc et observa la lune. Des fois il se demandait ce qu’il foutait sur cette Terre. Il était bien mieux dans l’Autre Monde. Certes, il se faisait et se serait fait chier, mais au moins il ne souffrait plus là bas. C’était le Nirvana. Ici au contraire, il pouvait à tout moment être sujet à la douleur, qu’elle soit physique ou psychologique. Par contre, dans l’Autre Monde, il n’y avait pas d’argent. Tout compte fait, le monde réel lui suffisait.
Mais l’idée d’être seul le rongeait encore plus. Non, il aimait la solitude, mais trop c’était trop. Il lui fallait quand même de la compagnie. Et Hidan avait été une des rares personnes qui arrivait à combler ce vide. Cela le changeait de ses profondes réflexions, seul dans la nature, sans amis, ni familles. Il était un loup solitaire, mais tout loup aussi solitaire soit-il espère un jour rejoindre une meute. L’Akatsuki avait été sa meute. Mais elle n’était plus ou presque plus, alors il fallait qu’il en trouve une autre… Ou qu’il en fonde une. Plongé dans ses réflexions, Kakuzu ne vit pas les 20 minutes qui passèrent. Lorsqu’il s’en rendit compte, il n’y avait toujours aucunes traces du djinn.

Mais qu’est-ce qu’il fout encore…

Soudain, il entendit des bruits de pas qui s’approchaient de la porte, derrière l’enceinte du village. Il s’éclipsa dans l’ombre des feuillages, à l’abri de tous regards. Une ombre apparut sur le mur, elle tourna la tête à gauche et à droite et regarda en direction de Kakuzu. Il courut sur la muraille et se plaça en face de l’arbre où se tenait l’homme de l’Akatsuki.

« Ohé ! C’est moi Fark ! Murmura le djinn. Désolé du retard, je me suis gouré de porte…
- Imbécile…
- Ouais bon ta gueule, grouille toi.
- Tss. »

Kakuzu sortit de la pénombre, sauta sur le mur et descendit de l’autre côté, se cachant derrière la première maison qu’il aperçut, Fark à sa suite.

« Suis-moi. Je me suis renseigné auprès des autres ninjas. Tous ceux que tu as nommés sont partis en guerre. Shikamaru y compris. Par contre, il reste sa mère, elle sait peut-être quelque chose sur l’endroit où se trouve ton pote. J’ai repéré la maison de la famille Nara tout à l’heure. Allez go ! »

Fark partit devant, suivi par Kakuzu. Ils traversèrent le village, en évitant les ninjas qui effectuaient leur ronde. Au bout de 20 minutes mêlées de course, de marche, d’attente, et de sueurs froides, ils arrivèrent devant une maison, placée à l’orée de la forêt. Derrière, on pouvait apercevoir des barrières, ce qui pouvait supposer la présence d’un enclos étant donné que la famille Nara était connue pour son élevage de cerfs.

« On frappe ? Hahaha !
- Idiot… Attends, tu as toujours l’apparence de celui qu’on a tué ? Elle pourra te voir ? Alors oui tu peux frapper, comme ça on la prendra par surprise.
- Héhé okey. »

Kakuzu se plaqua contre le mur à côté de la porte pendant que le faux Kotetsu frappait à la porte. Une femme ouvrit au bout de quelques secondes.

« Tiens Kotetsu, qu’est ce qui t’amènes ? Déclara Yoshino.
- Euh salut, excuse moi de te déranger, t’es toute seule ?
- Et non, Shikamaru et son père sont peut-être partis à la guerre, mais je veille sur le bébé de Kurenaï en attendant, ça me fait une présence. Tu voulais me parler ?
- Oui, j’ai un petit problème…
- Ah bon ? Qu’est-ce qui t’ar… »

Prise à la gorge par Fark, son dernier mot s’étouffa. Kakuzu en profita pour rentrer. Kotetsu s’avança et referma la porte. Yoshino, prise de court se reprit et tenta un jutsu. Cependant, elle s’arrêta à la vue de Kakuzu.

« Exécute ce jutsu, et le petit y passe. Ce n’est pas ce que tu veux n’est-ce pas ? » Déclara Kakuzu, la paume de sa main enserrant le haut du crâne de l’enfant.

La mère de Shikamaru s’arrêta. Ses yeux perdirent de leur lumière.

« On ne compte pas te faire de mal, ni à toi, ni à l’enfant. On a juste besoin de quelques informations. Sois coopérative, et aucun mal ne vous sera fait. Je vais relâcher mon étreinte. Si tu cries, pleure, essaies de donner l’alerte ou tentes quoi que se soit d’inutile, tu seras la première spectatrice du massacre perpétré par moi sur cet enfant. On peut te faire confiance ? »

Les larmes aux yeux, la femme fit oui de la tête. L’étreinte du djinn cessa. Pas celle de Kakuzu.
« Ca c’est une assurance, déclara-t-il en montrant le gamin d’un signe du menton. On ne va pas te déranger bien longtemps. On n’a aucune envie de te tuer, mais si tu nous forces la main, tu ne seras pas la seule à y passer.
- Kotetsu… Qu’est-ce que tu fais ?! Je ne comprends plus rien !! Sanglota Yoshino, ignorant les menaces de l’homme aux yeux de jade.
- Ne pose pas de questions et réponds aux nôtres. Le nom Hidan te dit quelque chose ? »

Après avoir regardé tour à tour Kakuzu et le Kotetsu qu’elle ne reconnaissait pas –un clone de substitution pensa-t-elle- elle repensa au regard de Shikamaru à l’enterrement d’Asuma.

« … Oui, c’est l’assassin d’Asuma.
- La prime oui, c’est exact, on aimerait le retrouver. Tu saurais où il a été assassiné ?
- …
- Ecoute poulette, plus vite tu cracheras le morceau, plus vite tu nous verras déguerpir, et on ne reviendra pas. Donc grouille-toi ! S’exaspéra le djinn.
- Shikamaru a préparé son plan à l’avance. Et ça a réussi… Il a vengé Asuma. Votre Hidan –le nom avait été prononcé avec dégoût- est enterré dans notre forêt, à 10 kilomètres d’ici. Elle regarda Kakuzu. Là aussi où tu es mort.
- Bah tu vois quand tu veux.
- Attends, attends ! Tu veux dire que c’est proche de l’endroit où j’ai été tué par Hatake Kakashi ?
- ... Oui il semble, à quelques centaines de mètres de là, si j’en crois ce que m’a dit Shikamaru.
- Tu es sûre que c’est bien à côté ?
- Je vous rapporte tout ce que Shikamaru a pu me dire à son retour. Je ne sais rien d’autre, à part que tu es un assassin, et que ce dénommé Hidan n’a eu que ce qu’il méritait ! Yoshino fulminait.
- Ferme là tu veux. Fark, je connais l’endroit, on y sera demain si elle n’a pas menti bien sûr. Il faudra rechercher un peu, mais j’ai les souvenirs du terrain en tête. Ca devrait aller. Tss, je n’arrive pas à croire que vous n’ayez pas caché son corps. Cela m’étonne du manipulateur d’ombres. Enfin, ça nous facilitera la tâche.
- Okey mec.
- Fark ? Kotetsu, explique-moi, qu’est-ce qu’il t’a fait ?!! »

Le djinn se tourna vers la femme en souriant. Il se pencha vers elle et murmura :

« Kotetsu est mort. Désolé pour toi ma biche »

Et sur ces mots, la tête de Kotetsu fut remplacée par la tête de Shikaku. Horrifiée, Yoshino recula, les larmes inondant son visage, la main aux lèvres, terrorisée. Fark sourit et lui asséna un coup sur le crâne. Elle s’effondra sur le sol, inconsciente. Kakuzu déposa l’enfant sur son ventre.

« On se tire.
- Et l’enfant ? S’il chiale trop fort, on est dans la merde. »

Les deux énergumènes se tournèrent vers l’enfant qui commençait à pleurer contre le ventre de sa nourrice. Il n’était pas encore assez conscient pour comprendre ce qu’il venait de se passer, mais par instinct, il pleurait. Pressé, Kakuzu s’accapara d’un chiffon et le noua autour de la bouche de l’enfant.

« Ca fera l’affaire le temps qu’on fuit. Vite !
- Attends-moi derrière la maison, j’ai une chose à régler.
- Quoi donc ?
- Sors.
- Et si je refuse? »

Le djinn lança un regard à Kakuzu. Un regard qui lui fit froid dans le dos, même si lui aussi était un assassin. Kakuzu baissa les yeux. Ses jambes tremblaient. C’était la première fois que ça lui arrivait. Ce regard n’avait rien d’humain, il inspirait la crainte et l’effroi. Kakuzu avait déjà vu Fark à l’œuvre, il n’avait pas envie que sa mort soit la conséquence de sa désobéissance.

« Attends moi dehors, j’ai dit. »

Kakuzu sortit par la porte de derrière, atterrissant dans l’enclos à cerfs des Nara. Une fois dehors, Fark se tourna vers l’enfant. Il s’approcha et frappa une seconde fois sur le crâne de la femme, plus fort cette fois afin que son sommeil artificiel dure plus longtemps. Il prit le gamin par le col et le posa à côté de sa bassine encore pleine d’eau, constituée en baignoire de fortune. Il lui retira son chiffon. L’enfant pleurait, secoué souvent par des sanglots et des hoquets.

« Tu es sûrement un futur ninja très puissant petit, et donc une possible menace pour nous. Tu ne m’en voudras pas si je coupe la mauvaise herbe à la racine. »

Le djinn ricana d’un rire qui n’avait rien d’humain. Un rire monstrueux et dénué de sentiments. Un rire sombre et abject. Il prit l’enfant et le plongea dans la bassine, visage tourné vers le sourire du djinn. Il appuya son pied sur le corps frêle du bébé, le regardant se noyer. Il jouissait à la vue de la souffrance endurée par ce petit être. Il le voyait pleurer, suffoquer, avaler de l’eau, suffoquer de nouveau, s’étrangler, et incapable désormais de pleurer. Et cette seule vision le faisait jouir intérieurement. L’instinct de l’enfant lui disait de respirer mais seule l’eau inondait ses poumons. Il avait beau expulser le liquide par réflexe, il en respirait aussitôt la même quantité. L’eau pénétrant ses poumons le faisait gonfler jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle.

30 secondes plus tard, les dernières bulles éclatèrent à la surface de l’eau. Fark retira son pied, le fit bouger pour retirer un maximum d’eau et sortit, retrouvant Kakuzu dans l’enclos. Le bébé flottait dans sa bassine, inerte, le visage figé dans une expression de souffrance.

« Salut salut !
- Tu faisais quoi ?
- Hoho, je regardais si cette gonzesse avait des sous-vêtements. C’était pas le cas hun hun hun.
- … On se tire. On passe par la forêt intérieure, ca nous prendra plus de temps, mais au moins, on aura moins de chances de se faire repérer. En route. »

Kakuzu savait que le djinn lui avait menti, mais il n’osait pas lui demander de lui dire la vérité. Il est préférable d’être dans l’ignorance quelques fois, surtout lorsque la personne en face de vous est versatile. Il s’occuperait de son cas plus tard, lorsqu’il aura récupéré plus de cœurs. Il fallait à tout prix qu’il retrouve Hidan pour pouvoir être débarrassé du djinn.

Les deux hommes arrivèrent rapidement à l’enceinte du village qui séparait la forêt en deux. Ils l’escaladèrent assez vite et s’enfuirent par la forêt extérieure cette fois-ci. Quelques minutes plus tard, Konoha entrait en alerte. Yoshino hystérique tentait d’expliquer la situation aux ninjas. Kakuzu, le démon tué par Naruto Uzumaki était revenu à la vie via un sort de résurrection. Feu son exécuteur avait été retrouvé dans la salle de la morgue. Izumo avait lui aussi été retrouvé sans vie dans son casier mortuaire, sans son cœur. Les autorités de Konoha recherchaient en priorité Kakuzu et l’homme qui l’accompagnait, dont l’origine et l’identité étaient encore inconnues, pour les meurtres d’Izumo et des nombreux ninjas qu’ils avaient assassinés dans leur fuite, dont Kotetsu pouvait faire parti, ainsi que pour l’agression de Yoshino Nara et l’assassinat ignominieux de l’enfant de Kurenaï.

Le portrait du démon de l’Akatsuki fut placardé dans les rues du village ainsi que dans la salle de garde des ninjas encore présents dans le village. Son nom, autrefois rayé, avait été ré-ajouté dans la liste des personnes à abattre. Kakuzu, le démon de l’Akatsuki avait désormais une prime conséquente sur sa tête. Konoha fulminait. Sa colère s’abattrait tôt ou tard sur Kakuzu. On ne tuait pas les enfants de Konoha sans en payer les conséquences. Et le châtiment sera à la hauteur de l’affront.
A quelques kilomètres de là, les empreintes de pas de Fark et de Kakuzu imprégnaient le sol. Leur fuite n’était pas passée inaperçue. Leur but quant à lui était connu. Ils étaient en route pour sauver le deuxième immortel, afin que le duo légendaire renaisse de ses cendres.



En espérant que ce nouveau chapitre vous aura plus. N'hésitez pas à me dire ce qui cloche ou ce qui vous a fait ennuyé. Merci !
Dans le prochain chapitre, attendez vous à ce qu'Hidan apparaisse enfin ;)
Bonne journée !




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