Fiction: Dans la tourmente de l'adolescence

Karin entre au lycée et confie tout ce qu'il lui arrive à Tayuya, son journal intime. Tous ses problèmes avec Sasuke, l'adolescent dont elle est folle amoureuse, les rappochements entre ses amis et l'accident... Surtout l'accident et ses conséquences désastreuses...
Version imprimable
Aller au
hane-chan (Féminin), le 08/10/2011
Depuis le temps que j'avais envie d'endosser le rôle de Karin, d'écrire comme si j'étais elle ! Et voilà, c'est fait, avec ce texte qui m'est venu un jour comme ça...



Chapitre 3: Dans la tourmente de l'adolescence 3



MADE IN KONOHA

Le Dimanche 22 Septembre


À la Une : Un grave accident de moto dans l'allée principale de la ville

Hier soir, alors que le maire se préparait à sortir de la mairie, un énorme vacarme a retenti. Quand il a regardé par la fenêtre voir ce qui l'avait causé, il n'en a pas cru ses yeux. " Les gens paniquaient et courraient dans tous les sens tandis qu'une voiture avait percuté de plein fouet un jeune motard qui passait en face. C'était terrible. " Il semblerait que l'automobiliste était au téléphone au moment de l'accident. Plus d'informations page 4.

Loisirs : Festival de musique en novembre

Un festival de musique vient d'être créé ! Amateurs ou confirmés, vous pouvez déposer votre candidature à la mairie dans l'espace loisirs, et vous jouerez peut-être sur scène devant vos amis, votre famille ou même vos collègues ! Seules obligations : être un habitant de Konoha, avoir plus de quinze ans et avoir un minimum d'expérience ! Inscriptions sur dossiers suivies de petites auditions. Plus d'informations page 5.

Sports : Rencontre sportive du club de basket

Le club de basket section jeunes de moins de dix-huit ans de notre ville rencontre celui de Suna au stade de Konoha à 14h30 mercredi prochain. D'après Kiba Inuzuka, capitaine de l'équipe masculine, ce sera une " rencontre explosive et très attendue " tandis que Anko Miratashi, capitaine de l'équipe féminine dit " bien que l'évènement est effrayant, nous sommes motivées à gagner ". Le président du club semble très fier de cette nouvelle génération. Plus d'informations page 6.

Faits divers : Cambriolage violent

Hier, un cambriolage aurait mal tourné dans le quartier riche de la ville. Un homme encapuchonné aurait tenté de fuir avec sa voiture mais le jeune propriétaire du manoir se serait interposé. Le cambrioleur aurait à ce moment-là sorti un revolver et aurait tiré sur le pauvre homme avant de s'enfuir avec son butin, laissant celui-ci grièvement blessé devant chez lui. Plus d'informations page 7.



Karin arrêta de lire le journal à cet instant. Son père venait de faire son entrée dans la pièce, le visage déconfit. Sa gorge se noua et, afin de ne pas croiser le regard si lourd à cet instant de son père, elle s'attarda sur le costard de celui-ci. Une jolie cravate fine et noire surplombait une chemise blanche à demi cachée par une veste de costume noire et simple mais tout aussi classe, accompagnée du pantalon de même couleur retombant parfaitement sur ses chaussures noires propres et bien cirées. C'est à ce moment-là qu'elle se décida à affronter son père. Ses yeux bleus reflétant une intense douleur firent venir les larmes à sa fille qui n'osait pas prononcer un mot. Elle inspira profondément, et rassemblant tout son courage, demanda d'une voix faible :

- Alors ?

Son père mit un peu de temps avant de répondre, cherchant les mots justes sans paraître trop brusque tout en tournant nerveusement sa montre. Il ouvrit la bouche pour la refermer juste après, le souffle court. Enfin, il s'exprima lentement.

- On l'a amené à l'hôpital. Ses blessures sont assez sérieuses.

- Et... pour les visites ? réussit à prononcer Karin.

- Pour le moment ce n'est pas possible, il doit se faire opérer d'urgence.

- C'est si grave que ça ?

- J'en ai bien peur. "

Un silence pesant s’installa entre le père et la fille. Elle baissa la tête, tentant de refouler les larmes, avant de remonter ses lunettes sur son nez. Une autre question lui trottait dans la tête.

- Et après, j'aurais le droit de le voir ?

- S'il reste dans un état... critique, non, car seule la famille est habilitée à le faire. Les médecins envisagent de le garder un moment.

- Mais comment ça ? explosa de rage la rousse. Il va se retrouver seul pendant les jours les plus durs ?! Il n'a plus personne !

- Chut calme-toi chérie. Je le sais bien et j'en ai fait part aux médecins et à l'infirmière à qui j'ai parlé. Ils vont en discuter et feront leur possible pour nous prévenir rapidement. C'est le mieux que j'ai pu faire.

Le père de Karin la dépassa d'une démarche fatiguée, comme si le poids du monde pesait sur ses épaules, lui d'habitude si énergique. Karin fixa intensément le carrelage blanc du hall d'entrée qui s'étalait sous ses pieds tandis que sa vue se brouillait de plus en plus. Une larme s'écrasa sur ce sol si étincelant, tandis que d'autres finissaient leur course sur le menton de la demoiselle avant de laisser une petite auréole sur son beau pull rouge qu'elle aimait tant.

" Et moi...? demanda-t-elle, sa voix tremblant et commençant à l'abandonner. Qu'est-ce que je deviens ? Je ne suis rien sans lui ! "

Son père se stoppa net à l'entente de ces mots qui confirmaient les soupçons qu'il nourrissait depuis plusieurs mois déjà. Karin était amoureuse à en mourir de Sasuke. Le problème, c'était ce " à en mourir ". Oui, elle mourrait de désespoir s'il venait à la laisser seule.

- Viens dans mes bras, chérie. Il ne lui arrivera rien. Il va être opéré et va guérir. Il va sûrement mettre du temps à récupérer, mais tu verras, tout va bien se passer.

- J'aimerais tellement papa, j'aimerais tellement !

- Moi aussi, chuchota-t-il si doucement que sa fille, secouée de sanglots, ne l'entendit pas.



Le ciel gris et sombre semblait accompagner la tristesse de Karin. Malgré la pluie, l'air était lourd et oppressant, et Karin avait l'impression de voir un reflet de son coeur. C'était si difficile pour elle de supporter cela ! Quel serait son avenir si jamais Sasuke venait à succomber à ses blessures ou de son opération ? Elle ne devait pas y penser, c'était ce que ne cessait de lui répéter son père. Mais elle ne parvenait pas à détourner ses pensées de cela. Elle avait si mal ! Et la bonde qui voulait se réunir pour en parler. Elle n'aurait pas eu la force de cacher la moindre chose à cet instant, d'autant plus la nature de ses relations avec le blessé. Mais finalement, cela ne s'était pas fait et elle partait chez Naruto afin d'avoir plus amples explications. À chaque fois qu'elle tentait de lire le journal, ses yeux se remplissaient de larmes et elle n'était plus capable de lire la moindre phrase. Et puis c'était auprès de Naruto qu'elle pouvait en apprendre le plus, et tant pis s'il découvrait le pot aux roses. Il lui suffirait de se taire.

Elle arriva devant chez lui, tentant de ne pas craquer, de ne pas pleurer, même si la pluie aurait caché ses larmes. Était-ce par fierté, pour prouver à Naruto qu'elle était forte ? Elle n'aurait su dire, mais il en était ainsi. Elle leva la main afin de toquer à la porte et hésita longuement, le poing en suspens, tremblant. Était-ce de peur, de rage, de tristesse, d'inquiétude, d'incertitude, de désespoir, d'angoisse, de souffrance, de douleur ? Elle ne savait pas exactement. Peut-être un peu de tout à la fois. Elle se sentait happée par une force supérieure, comme une poupée dans les mains d'un marionnettiste incontrôlable, titanesque. Comme si elle ne faisait que suivre un fil, comme un destin inéluctable, une fatalité qui lui tombait dessus sans qu'elle ne puisse rien y faire. Son coeur lui pesait, trop lourdement peut-être. Elle ne savait pas, elle ne savait plus, elle ne savait rien.

Cette pensée la fit revenir dans la réalité. Oui, elle ne savait rien, mais justement elle était venue à la recherche de réponses. Alors, déterminée, elle effaça d'un mouvement de bras les traces de larmes et de pluie sur ses joues et frappa à la porte, aussi sûre d'elle que possible dans une telle situation. Après tout, n'était-elle pas Karin, à l'assurance sans limites qui lui ouvrait toutes les portes qui lui fallait ? Pourquoi pas celle de Naruto dans ce cas-là ? Un sourire amer se profila sur ses lèvres tandis que la fameuse porte face à elle grinçait pour laisser apparaître Minato Namikaze.

- Karin ! C'est rare de te voir chez moi. Entre avant de tomber malade.

- Merci beaucoup de me recevoir, Minato-sama.

Celui-ci souffla, comme épuisé, ce qui était sûrement le cas, avant de continuer, tout en amenant Karin dans le salon de leur luxueuse maison.

- Ne sois pas si formelle, Karin, quand tu es chez moi. Surtout en de telles circonstances. Après tout, quand tu viens chez moi, ce n'est pas en tant que citoyenne de Konoha, mais bel et bien en tant qu'amie proche à mon fils. "

Il s'interrompit un instant, et voyant que Karin ne répondait pas, enchaîna afin de dissiper le malaise dû à une de ses phrases. " En de telles circonstances ". Oui, les temps étaient durs et le malheur les frappait tous. Sasuke était le meilleur ami de Naruto, un adolescent charmant qui était passé par bien des épreuves, les relevant toutes une à une, parfois avec plus de mal, mais jamais ses amis ne l'avaient abandonné, et c'est probablement ce qui l'avait sauvé. Et s'il avait échappé tant de fois au suicide, Minato espérait qu'il échapperait aussi à ses graves blessures. Si seulement le conducteur de la voiture d'en face n'avait pas répondu à cet appel ! Il aurait pu garder un oeil sur la route et voir qu'il était passé sur le mauvais côté, fonçant droit sur un jeune motard...

- Tu sais, Naruto est parti. Il est allé voir si l'on pouvait faire quelque chose pour les visites de Sasuke. Mais celui-ci n'a jamais accepté les tuteurs qui se succédaient et j'ai fermé les yeux sur son cas, tandis qu'il défiait la loi, mineur et seul à disposer de lui-même. C'était peut-être une erreur puisque maintenant plus personne n'est habilité à lui rendre visite. Une bien triste histoire, jusqu'au bout.

Cette dernière phrase fit craquer Karin qui éclata en sanglots devant le père de Naruto. Il la laissa se calmer et lui proposa de s'asseoir sur le canapé tandis qu'il allait chercher un chocolat chaud. Elle s'effondra complètement sur le divan, sans se soucier de son image. Le maire la comprenait, il savait ce qu'elle endurait et combien il était difficile pour une adolescente de supporter un tel calvaire. Il voyait le reflet de cette demoiselle dans les yeux de son fils depuis des heures et des heures, désemparé, sans pouvoir rien faire de plus que d'être là pour lui afin d'alléger sa peine.

- Je sais que tu es venue pour savoir ce qu'il s'est passé exactement. Pose ta question et je tenterai d'y répondre.

Karin releva la tête et fixa le maire, avec espoir et résignation, avec souffrance et supplication, avec incertitude et remerciement. Elle ne tenta pas de s'éclaircir la voix, et troublée, demanda :

- Saviez-vous que c'était Sasuke quand les journalistes vous ont interrogé ?

- Non, c'était déjà bien assez horrible comme ça, et quand plus tard dans la soirée ma femme m'a annoncé que le motard était Sasuke, j'ai bien cru que je n'allais jamais m'en remettre. Vois-tu, Sasuke est comme un second fils pour moi.

- A-t-il souffert ?

- À ce que je sais, il était évanoui à cause du choc. S'il a souffert, nous n'en savons malheureusement rien pour le moment.

- Pourquoi cela ?

- Il ne s'est pas encore réveillé et sachant que l'on va l'opérer sous anesthésie générale, ce n'est pas encore pour maintenant.

Les yeux de Karin se perdirent dans le vide tandis qu'elle repensait au doux visage de son amour. Elle espérait le revoir au plus vite mais savait que ses chances étaient plus que maigres. Elle remercia Minato et se leva pour partir. Elle avait déjà assez trainassé ici, passant la majeure partie du temps à pleurer. Elle avait assez embêté le maire ainsi. Il était plus que temps de rentrer chez elle. La main sur la poignée, elle se fit interpeler par le père de Naruto.

- Karin ! Je suis au courant. Je sais pour Sasuke et toi. Naruto me l'a dit. Mais ne t'inquiètes pas, il n'en parlera à personne, il l'a promis à Sasuke. Et moi, je ne trahirai jamais mes fils. Porte-toi bien.

Quelque peu déboussolée, Karin ne répondit pas tout de suite. Elle pariait que Naruto avait deviné tout seul, il avait du flair pour ce genre de choses, quand ça ne le concernait pas. Une preuve que le stupide Naruto n'était qu'une façade pour remonter le moral des gens ou leur changer les idées. Elle sourit tristement, le regard doux en pensant à cet ami phénoménal qu'elle avait la chance de côtoyer.

- Je ferais de mon mieux, mais je ne vous promets rien. Portez-vous bien, vous aussi. Vos fils ont besoin de vous.

Ainsi était-il, pour Karin comme pour Minato, Sasuke était le frère de Naruto et le fils du maire à part entière. Rien ni personne ne peut briser de tels liens, que ceux du coeur, quand ils sont même plus forts que ceux du sang. L'amour est vraiment un sentiment étrange et puissant, qu'aucun autre n'égale. Ni la haine, ni la peur, ni l'indifférence. Par-delà l'amitié ou la tristesse, se profile toujours l'amour. Quelle qu'en soit sa forme. La haine est aussi une forme d'amour, extrêmement sombre et ténébreuse, mais la haine est toujours comme un amour déçu.



Quand Karin parvint chez elle, elle s'échappa du regard pesant de ses parents, comme coupable de voler les instants de bonheur censé précéder la naissance d'un enfant. Elle s'enferma dans sa chambre et ouvrit son ordinateur portable qu'elle alluma, avec l'impression que les visages de ses posters la fixaient en se demandant ce qui lui traversait l'esprit. Elle allait l'organiser cette réunion de la bande, et elle savait qu'elle pourrait compter sur Naruto pour lui venir en aide si jamais la situation dérapait à son désavantage et que le secret sur ses liens avec Sasuke étaient malencontreusement sur le point d'être révélés. Naruto était vraiment un ami fidèle. Elle envoya toutes les invitations à ses amis, pour après les cours, chez elle ou dans un bar autour d'un verre à s'expliquer et à se soutenir, afin de réfléchir à un plan d'action pour pouvoir rendre visite à leur ami à l'hôpital. Oui, elle se sentait pousser des ailes, poussée par le désir de voir Sasuke au plus vite, de le toucher et d'être à ses côtés, de l'embrasser et de lui dire à quel point elle l'aimait.

Elle se demandait pourquoi tous les malheurs du monde ne s'abattaient que sur Sasuke, encore et toujours, le persécutant. Il avait déjà tellement vécu ! Plus aucune famille à part le meurtrier de celui-ci enfermé derrière les barreaux, plusieurs tentatives de suicide ratées, une enfance où son père ne semblait montrer son attachement qu'à l'aîné de la famille, un génie que tout le monde appréciait mais qui, sans aucune raison apparente décima tout son clan, qui était pourtant envers et contre tout le modèle de son petit-frère. Un frère qui avait la santé mentale fragile, tenant ni plus ni moins grâce à ce grand-frère si fabuleux qui les avait pourtant tous trahis... Sasuke avait tellement sombré dans les ténèbres à un moment qu'il avait failli se retrouver enfermé dans un hôpital psychiatrique. Karin avait vraiment eu peur le jour où Naruto leur avait annoncé ça ! Mais Minato-sama s'était battu pour ce garçon qu'il avait vu grandir, ce garçon si triste qui n'était même plus capable de reconnaître ses amis, marchant seul dans la rue au milieu de la foule, perdu en lui même... Ils avaient eu beaucoup de mal à sortir Sasuke de sa " léthargie ", il ne pouvait pas périr à celle-ci ! C'était bien trop cruel...



Le Lundi 23 Septembre


Salut Tayuya... Je n'ai plus la force de rien, je suis à bout de souffle, la vie m'épuise et me tue à petit-feu. Paradoxal, non ? Mais c'est ainsi. Vivre est tellement plus difficile que mourir ! On a juste à se laisser partir et arrêter de s'accrocher, juste tout lâcher, desserrer nos doigts un à un du fil de la vie, couper tout contact avec la réalité... Mais j'espère continuellement que Sasuke ne fera pas cette erreur. Il s'est déjà tellement battu pour survivre, ne peut-on pas lui accorder le droit de vivre ? Le destin est si cruel ! La vie l'est aussi... Je ne sais plus trop quoi faire. On s'est réuni avec la bande tout à l'heure et je suis de plus en plus désespérée. Cela n'a rien donné. Rien, niet,nada, le néant. Je n'en peux plus de faire des efforts à le place des autres. Il n'y a que Naruto et moi qui avons proposé des plans pour Sasuke. Shikamaru n'avait pas pu venir. Problème familial. Comme pour Sasuke, il n'en a pas, c'est bien ça le problème. Tu n'aurais pas des idées à me proposer ? Je ne sais plus quoi faire, il m'arrive d'avoir envie de tout plaquer et de tout abandonner, mais quand le visage de mon amour m'apparait, j'ai comme l'intime intuition que je ne me fatigue pas pour rien, que ce que je fais est bien et que je suis sur la bonne voie.

Je n'arrive pas encore à comprendre comment cela a-t-il pu se passer. J'ai peur pour Sasuke. Je l'aime tellement ! Tu sais, c'est dur de rester assise à rien faire, sur mon lit, en songeant à lui qui est enfermé dans un hôpital, sur un lit, seul, sans personne à ses côtés tandis qu'il attend patiemment pour sa prochaine opération. Même si je ne sais pas exactement de quoi il retourne puisque je n'ai pas le droit de lui rendre visite. Et j'ai quand même fait un saut pour avoir ne serait-ce que de ses nouvelles, mais l'infirmière s'est excusée, n'étant pas " habilitée à parler, à cause du secret médical." Et elle s'est excusée comme si elle allait l'être ! Je n'accepterai pas ses excuses... Puéril, n'est-ce pas ? Je suis à bout de nerfs, je n'ai même plus la force de pleurer, j'ai déjà usé mon stock de larmes. Je ne savais pas que le corps humain possédait tant d'eau en lui... Une vraie fontaine. Je me fais honte. Et tu sais ce qui est le pire ? Non ? C'est de ne pas savoir si Sasuke souffre, s'il est réveillé ou non, si je lui manque, s'il va s'en sortir... C'est de ne pas avoir de nouvelles de lui et de ne pas le voir. Pathétique, non ? Peut-être, peut-être pas. Juste tragique. Cruel. Je sais que je n'ai que ce mot à la bouche, mais il n'y a que celui-là qui convienne parfaitement à la situation. Sasuke me manque tant ! Je l'aime de tout mon coeur... Que deviendrai-je s'il arrêtait de s'accrocher au fil de la vie ? Peut-être couperais-je contact avec la réalité et partirais-je moi aussi. Je n'ose pas l'imaginer, mais je n'arrive plus à contrôler mes pensées.

Sauvez-le, sauvez-moi. Je me meure à petit-feu sans lui. Ma raison de vivre est la vie de Sasuke. S'il meure, je ne vis plus. Sauvez-le, sauvez-moi. Je me meure à petit-feu sans lui




Un chapitre des plus surprenants : on attaque comme , par un journal. Mais un journal assez spécial. Le journal de la ville de Konoha. Et on finit par le journal de Karin, Tayuya. Après un passage de narration classique. On passe par tous les genres, sur un ton dramatique qui nous suit tou le long. Un peu d'action après une très longue mise en place du décor et des relations entre les . Vraiment triste ce chapitre, comparé à la note joyeuse qui transparaissait des deux premiers. sur ce changement ? J'attends vos commentaires !



Chapitres: 1 2 [ 3 ] 4 5 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: