Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les règles sont faites pour être bafouées. Et encore plus pour toi.

Le recette du bonheur ? Dans une soupière d'Amazones grouillante d'hormones dont la reine est partie en vadrouille les laissant sans surveillance.... ajoutez une cuillère à café de beaux garçons fraîchement rescapés d'une tempête... ainsi qu'une pincée de politique et d'avarice de le part d'un régiment de malfrats.... Laissez le tout mijoter deux semaines et servez sur un plateau à une Tsunade estomaquée.
Classé: -12D | Spoil | Fantasie / Humour / Romance | Mots: 6611 | Comments: 6 | Favs: 11
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-Amy--chan- (Féminin), le 27/12/2011
On change encore de décore.
Après la balade en mer mouvementée de nos ninja transformés en apprentis marins.
Et des chamboulements importants au pays des amazones (du aux garçons précédemment nommés entre autre).

Voici cher lecteur et lectrice...
Alambra et ses merveilles... volantes...




Chapitre 3: Les hommes n'ont rien à faire sur Terre. Alors lui il tombe du ciel...



L'effervescence festive qui régnait dans les larges avenues avait gagné peu à peu chaque quartier, chaque ruelle, chaque échoppe qui composaient l'immense ville côtière et ce malgré l’heure tardive et le disque solaire qui terminait sa descente vers l’horizon violacé. Des lampions aux couleurs chatoyantes, frappés des armoiries du clan princier, pendaient d’une façade à l’autre, accrochés à des filaments dorés semblable à une gigantesque toile d'araignée précieuse qui s’étendait sur la ville, dispersant une lumière tamisée aux reflets de feu. On en retrouvait jusque dans le port aux mille vaisseaux, fierté de la cité et le plus grand jamais construit au monde, ornant les mâts et jetant sur les voilures immaculées des ombres chinoises mouvantes au gré du vent. Des allées mal famées aux palais des grands seigneurs, chaque parcelle de la ville résonnait des chants de victoire et des rires des enfants, même le palais princier à la sombre architecture gothique qui élevait sa menaçante ossature en plein centre de la cité, au sein du plus riche quartier, était, pour l’occasion, paré de lumières et de banderoles multicolores.

L’alcool coulait à flot dans les auberges pour célébrer l’anniversaire de la fin de la guerre qui avait opposée les fiers guerriers d’Alambra aux sauvages amazones survenue des nombreuses années auparavant. Les chants victorieux qui résonnaient de part et d’autre de la Ville prouvaient sans aucun doute possible que la population ignorait l’issue réelle et les termes concrets de cette trêve. Ce que les hommes pouvaient être semblable à des bêtes. On leur disait qu’ils avaient gagnés et il ne pouvaient être plus heureux.

C’était une idée à peu près semblable qui s’épanouissait en ce moment dans la tête d’une jeune femme qui flânait distraitement dans une rue tamisée, près des faubourgs mal famés. Elle était assez belle dans sa longue robe nacrée aux échancrures sur les côté qui dévoilaient des carrés de peau pâle pour que sur son passage les têtes se tournent et les conversations s’arrêtent. N’importe qui s’étant contenté de cette description se demanderait, à juste titre, ce que cette si ravissante créature viendrait fabriquer dans ces quartiers où elle serait sans aucun doute la cible de pas mal de monde. Cependant même si elle laissait une envie maladive dans son sillage, fou serait celui qui ne percevrait pas l’insolence de son pas altier et la provocation dangereuse qui illuminait ses yeux écarlates. De plus sa chevelure, elle aussi cramoisie, ramenée en deux couettes longues s’envolant derrière elle, ne faisaient qu’attiser cette impression de beauté fatale. Comme le papillon qui, subjugué par la flamme, s’y brûle les ailes.

Un sourire moqueur accroché à ses lèvres fine et rouge, elle voguait, sans itinéraire précis, au gré des ruelles, s’amusant de la festivité de ces habitants qui vivaient dans le mensonge. Un mensonge au gout sucré certes, mais un mensonge tout de même. Ici un marin pelotait la pauvre jeune fille qui servait sous les rire gras de ses camarades, là une putain profitait du quasi-coma de son compagnon pour lui subtiliser sa bourse.

Peut être pas si sucrée que ça la vie... Ce que les hommes pouvaient être pathétiques.

Puis secouant la tête pour chasser ces visions trop habituelles de devant ses yeux elle continua son chemin hasardeux, toujours à la recherche de quelque chose. Car elle n’était pas ici pour le plaisir de célébrer une victoire fictive. Non, elle avait un but plus précis et bien plus intéressant. Mais partie comme cela l’était elle pouvait encore attendre longtemps avant de tomber sur le bon, peut être aurait elle du les écouter au lieu de tenter sa chance dans les bas fonds.

La jeune femme fut brusquement tirée de ses pensées par un grognement porcin. S'arrêtant au milieu de la chaussée elle mira d’un œil noir les trois vauriens qui lui faisaient face, suintant littéralement l’alcool et les yeux brumeux. Avec un soupir elle réalisa que les fous ici était chose courante. Et bien sur personne n’interviendrait.

Alors avisant une ruelle délaissée sur sa gauche elle se replia lentement, peignant sur son visage un air vaguement paniqué. Comme les poissons qu’ils étaient ils mordirent à l'hameçon avec une facilitée déconcertante, ravis d’avoir acculé leur proie dans le cul-de-sac si facilement. Lorsque les lumières de la fête se furent éloignées, la «proie» s’arrêta, perdant du même coup la terreur qui envahissait son regard.

-Alors ma mignonne, on se promène toute seule?, susurra le premier en tendant la main vers elle.

-Si tu veux de la compagnie tu n’as qu’à demander, ricana l’autre avec un rictus édenté à faire vomir un miroir.

-Vous me faites perdre mon temps.

La voix impérieuse avait claquée comme un fouet dans l’air, coupant net le troisième dans sa lancée. Chose qu’il n’eut pas l’air d’apprécier, ou peut-être était-ce son ton... En tout cas, en correcte personne ayant avalé le double de son poids en alcool, et cela faisait vraiment beaucoup, la colère brouilla le peu de raison qu’il restait dans ses yeux exorbités. Il s'avança, résolu à remettre à sa place cette garce, la main levée prête à s'abattre lorsqu’il se passa une chose pour le moins inattendue.

Quelque chose tomba du ciel.

Enfin du ciel, plutôt tu toit bas qui surplombait la scène de quelques mètres. Et plus que quelque chose, quelqu’un. Une ombre tout d’abord qui enfonça son poing en plein dans la face de l’agresseur qui s’effondra. Il devint une silhouette alors qu'évitant sans difficulté apparente une attaque minable de l’un des deux restant il lui assena un atémi dans le cou du tranchant de sa main. Quand au troisième, peut-être moins fou que les deux autres, il s’enfuit la queue entre les jambes.

La jeune femme sourit de sa blague trop facile. Puis se concentra sur son prétendu sauveur qu’elle n’arrivait pas à bien distinguer en contre-jour. Il était grand, et doué apparemment.

-Il n’est pas très prudent pour une femme seule de se balader dans le coin...

Sa voix était agréablement grave et suave. Un tantinet moqueuse aussi.

-Sauter d’un toit par contre est tout à fait normal..., lança-t-elle en le contournant sans un regard.

Elle nota avec satisfaction qu’il lui emboîtait le pas. Voyons voir à quoi ressemblait le justicier du ciel à la lumière des banderoles. Continuant de l’ignorer elle pénétra dans la lumière et le laissa caler son pas sur le sien. Ils avançaient côte à côte au milieu de la foule sans bruit, se détaillant mutuellement.

Et bien on pouvait dire qu’il ressemblait à quelque chose celui-là au moins. Et pas qu’un peu. Il était bel et bien grand et finement musclé, et s'il était si difficile à distinguer dans l’ombre c’était en partie à cause de ses vêtements sombres qui détonnaient avec ceux, chatoyants, des autres habitants. Il avait des cheveux charbonneux retenus en catogan et alors qu’elle se voulait discrète, lui ne se gênait pas pour la scruter ouvertement de ses iris onyx. Un sourire en coin flottait sur ses lèvres fine et sans en savoir la raison, la jeune femme sentait distinctement cette aura de noblesse qui marqué ses traits.

Parfait.

-Je ne savais pas que parcourir les toits était l’une des lubies des hommes d’ici..., lança-t-elle avec désinvolture pour entamer la conversation.

-Je te suivais.

De un, il la tutoyait sans aucune gêne.
De deux, il n’avait même pas cherché à mentir.

-Depuis que je t’ai aperçu seule et sans défense dans ces rues tortueuses et dangereuses.

-Je devrais m’enfuir en courant alors.

-Ce serait trop bête. Nous venons à peine de nous rencontrer et puis j’aurais raté un rendez-vous important pour rien.

S'arrêtant brusquement au milieu de la rue il lui tendis la main, paume vers le haut. Amusée, son accompagnatrice y déposa la sienne, attendant la suite. Il l’apporta à sa bouche avec une courbette ridicule.

-Itachi. Ravi de faire ta connaissance.

-Hana. Ravis que vous suiviez les gens pour le plaisir.

Sans lâcher sa main et avec un clin d’œil il entraina sa nouvelle connaissance devant un bâtiment tape à l’œil d’où s’échappaient des rires et de la musique.

-Me permettrais-tu de t'offrir un verre ?

-Je ne pense pas avoir le choix, soupira-t-elle avec une moue mystérieuse.

-Non, en effet.


Au moment de leur rencontre, les seules raisons qui avaient poussé la jeune femme à le suivre avaient été son incontestable beauté et le sang noble qui coulait sûrement dans ses veines. Mais à son grand étonnement elle avait découvert autour de cette petite table bancale, dans le coin sombre d’une auberge enfumée trop bruyante, une autre facette de lui tout aussi intéressante. Bien sûr il était charmant, il avait des manières et un humour assez plaisant. Mais il avait aussi une qualité considérée comme rare chez les hommes... Il possédait un esprit critique et de la culture à revendre. Et pas qu’un peu.

Après avoir demandé à la serveuse, une bonne femme robuste au regard chaleureux qu’il semblait connaître, de leur dénicher une table à l’écart des autres, il avait continué, toujours dénudé de la moindre gêne, à lui poser mille et une question sur elle, sans toutefois revenir sur la raison de sa présence dans des quartier si mal famés. Questions auxquelles elle avait pris un malin plaisir à rester évasive en y répondant, moins cependant que lorsque c’était à lui qu’elle tentait de soutirer des informations.

Et puis lorsque le disque d’or eu complètement disparu à l’horizon ainsi que les trainées colorées qui sillonnaient le ciel à sa suite, il aborda un sujet inattendu.

-Si tu viens vraiment d’une autre cité, toute cette agitation doit te paraître inhabituelle ?

Ses deux yeux noirs aussi profond que les tréfonds sombres d’une forêt impénétrable s’étaient ancrés dans ceux écarlates de sa compagne.

-Ce n’est pas la première fois que j'assiste à cette fête tu sais..., le démentit elle, le tutoiement s’étant instauré de lui même au cours de la conversation. J’étais déjà présente l’année dernière.

-Sais-tu au moins ce qu’ils fêtent ?

Elle fit mine de réfléchir un instant.

- Une victoire ? Et reprenant son air dédaigneux un instant. Il n’y a que les victoires que les hommes fêtent aussi longtemps.

Son commentaire lui tira un sourire qu’elle crut un instant approbateur. Mais elle se reprit, c’était impossible. Elle avait peut être bu plus qu’elle ne le croyait. Lui aussi sûrement car soudain il se rapprocha très près de son visage. Un peu trop même.

-C’est ça... Mais en réalité ils se trompent tous, chuchota-t-il au plus grand étonnement de la jeune femme. Ce n’était en rien une victoire, pour aucun des deux camps, mais encore moins pour nous...

Il se rassit contre son dossier. Perdant son air sérieux et conspirateur pour retrouver son sourire si charmeur. Mais au lieu de la réaction attendue, soit un gloussement suivi de compliments pour les risques qu’il prenait de démentir l’autorité qui avait instauré cette fête, il reçut une toute autre chose. Qui valait mille fois tous les compliments du monde.

Hana leva sur lui un regard différent de précédemment et le gratifia d’un sourire ravageur saupoudré de malice. Il venait de passer de proie à compagnon de soirée en une seule phrase.

Alors le surprenant encore un peu plus elle lui parla politique. Et lui aussi ravi de découvrir enfin quelqu’un qui n’a pas peur des représailles entra sérieusement dans le sujet. Quiconque serait passé à leurs côtés les auraient pris pour des fous. Il étaient face à face penchés l’un vers l’autre jusqu’à presque se toucher, leurs yeux brillants de mille feux, leur bouche déversant un flot continue et fluide de paroles semblant incompréhensibles.

Ce fut seulement lorsque la plupart des client se furent tus, rentré chez eux ou affalés sur le sol, qu’ils revinrent sur terre. Le but de sa venue, restée bien sagement dans un coin de sa tête, resurgit tout à coup dans l’esprit de la demoiselle. Alors, adoptant une démarche féline, elle se leva, le salua d’un baiser volant et tournant le dos à Itachi, fit mine de partir. Ce dernier, alcool aidant, se planta devant la porte avec les yeux brillants.

-Vous fuyez, gente demoiselle ?

-Je fuis cette chaise dure oui..., souffla-t-elle, aguicheuse.

-Peut être préféreriez-vous un lit ?, susurra t il se rapprochant.

Avisant du coin de l’œil la patronne qui tendait vers eux une grosse clef rouillée, Hana échappa au jeune homme et s’en étant emparée, fila vers l'escalier sans se retourner. Elle entendit les pas d’Itachi sur ses talons au moment où la dame leur criait une indication.

Continuant sa course jusqu’au dernier étage elle se laissa rattraper juste devant la seule porte du palier. Il crocheta son poignet et la tourna vers lui, la plaquant en douceur contre la porte. S’emparant de la clef qui fit tourner dans la serrure il s’appropria ses lèvres, savourant leur goût sucré. Elle avait une agréable odeur de mousse humide et de vent salé.

Refermant la porte derrière eux il la débarrassa de sa robe qui fut vite rejointe par ses propres vêtements. Il l'emprisonna dans ses bras protecteurs, les faisant basculer dans les draps.

Hana sourit, pas parce qu’il était plus que ferré, mais parce qu’elle était bien. Finalement elle avait peut être un peu trop abusé de la boisson...



Mais qui est Hana ?.... Très bonne questions... (en précisant que ce n'est pas la soeur de Kiba mais un perso inventé)
En tout cas il y va fort pour le premier soir Itachi... Mais peut être est ce plutôt le dernier....

Dans le prochain chapitre on reste dans la cité des cités avec une autre brochette de personnages...
Mais qu'est devenus le rendez vous d'Itachi ?...




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