Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les règles sont faites pour être bafouées. Et encore plus pour toi.

Le recette du bonheur ? Dans une soupière d'Amazones grouillante d'hormones dont la reine est partie en vadrouille les laissant sans surveillance.... ajoutez une cuillère à café de beaux garçons fraîchement rescapés d'une tempête... ainsi qu'une pincée de politique et d'avarice de le part d'un régiment de malfrats.... Laissez le tout mijoter deux semaines et servez sur un plateau à une Tsunade estomaquée.
Classé: -12D | Spoil | Fantasie / Humour / Romance | Mots: 6611 | Comments: 6 | Favs: 11
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-Amy--chan- (Féminin), le 11/07/2011
Hum que dire.... que dire.
Cette fiction je l'ai imaginée alors que je rentrais de vacances. Je me suis dis qu'ayant du mal à avancer dans mes fics... elle ne serait pas mal pour commencer réellement =p
Donc pas non plus une idée sensationnelle.... mais j'espère en faire un truc lisible à la fin ^^
Mais ça c'est à vous de me le dire...




Chapitre 2: Le vent du changement.



Le vent chargé d'embruns jouait entre ses longs cheveux. Sa robe blanche légère, évasée sous la poitrine, lui frôlait doucement les genoux. Les coudes posés négligemment sur la balustrade du balcon de sa chambre au deuxième étage du temple, la jeune fille mirait un point au loin sur les flots. Le petit bout d’océan qu’elle apercevait entre les arbres feuillus de la forêt qui mangeait la plus grande partie de l’île étincelait au soleil comme mille diamants. Dans ses yeux de nacre on lisait un malaise grandissant.

Soudain sans crier gare elle tourna les talons, traversa la vaste pièce au tons pastels meublée d’un lit double disparaissant sous les coussins, de fauteuils tressés et de spacieuses bibliothèques et s’engouffra dans le couloir de pierre. Sans s’arrêter devant les nombreuses portes de bois closes, elle parcourut l'édifice silencieux jusqu’à la pièce centrale au rez-de-chaussée. Ici sur les murs doucement arrondis étaient taillées avec une infime précision les scènes qui avaient marqué la naissance de la Cité.

Autrefois peuple disparate qui vivait sur la totalité de l’île, les Amazones étaient séparées en différents clans régis par leurs propres lois. Deux d’entre eux s’étaient unis contre les hommes venant de l’Est en quête de richesses, ralliant à leur cause commune la totalité des guerrières. Les prêtresses de Thalestris, gardiennes du temple et oracles de la Nature, ainsi que les ancêtres de leur actuelle reine les farouches combattantes du clan Senju. La Cité suspendue était née de ce regroupement, harmonisant les savoir de chaque clan dans le but de créer la place forte imprenable. Ainsi réunies elles avaient tenu face aux Hommes d’Alambra. Le clan Uchiwa, dirigeant de la Ville, avait alors proposé une trêve et un marché devant l’étendue des dégâts de cette guerre : chaque année les Amazones feraient don de l’une des fleurs écloses dans le temple au hommes et, en échange, les portes de la cité leur seraient ouvertes et les intrusion sur l’île sacré interdit. Depuis lors, à la même période tous les ans, leur Reine se rendait avec une délégation à Alambra pour renouveler les pacte. Il n’était plus rare ainsi que certaines des amazones ai du sang noble dans les veines.

Hinata porta ensuite son attention sur l'autel face à elle. En pierre lui aussi, il se trouvait au fond de la salle, il marquait la fin de l’antichambre et seules les prêtresses et exceptionnellement la Reine pouvaient le franchir. Elle le contourna doucement ; derrière, un passage ovale et sombre s’ouvrait comme la bouche d’un monstre géant. Elle s’y engouffra sans hésiter.

Quand elle était encore petite elle avait peur de ce passage, en fait le temple en lui-même lui donnait des frissons, ce silence de mort et cette oppression qui ne vous quittait jamais à l'intérieur. Mais au fil des années à y vivre avec sa tante elle s’était habituée à ces sensations, puis cette dernière était morte et elle s’était retrouvée encore plus seule. Elle savait qu’elle resterait seule désormais, jamais elle ne serait dans les bras d’un homme, jamais elle n’aurait d’enfants. Tel était le destin des prêtresses, vivre et mourir avec pour seule compagne Thalestris. Mais cela lui allait, elle aimait ce lien privilégié avec la Nature, écouter les fleurs lui raconter la chaleur d’un rayon de Soleil et le vent la beauté des lointaines contrées.

Sans jeter un regard aux escaliers qui s'enfonçaient à sa droite jusqu’au caveau, elle poussa une nouvelle porte et pénétra dans le jardin. Son jardin.

Une merveille à ciel ouvert où se déversaient à flot les doux rayons de l’astre solaire. En son centre une fontaine de nacre se finissait en bassin d’eau claire où nageaient des dizaines de poissons multicolores. Un chemin de pierres plates serpentait entre des buissons fleuris, à demi dissimulé par l’herbe tendre et les fleur arc-en-ciel. Des arbres de toutes les nuances de vert projetaient leur paisibles ombres sur l’ensemble. Autour du bassin entre ombre et lumière fleurissaient la causes de tous ces combats : Thalestris. La mystique plante aux fleurs de pierre précieuse et à la sève bienfaitrice. Un mètre cinquante de lumière solide, les rayons prisonniers des tiges émeraudes s’écoulaient en liquide doré jusqu’aux fleures rubis, jade ou topaze, leur conférant cet halo mystérieux si caractéristique. Les pétales de diamant et de saphir étincelaient telles les larmes d’une jeune fille.

La prêtresse laissa longtemps son regard aller et venir, s’imprégnant de la plénitude de ce lieu sacré, avant de sentir une perturbation à l’entrée du temple, droit derrière elle. Avant même d’entendre son appelle résonné entre les murs de pierre, elle se dirigeait déjà vers cette tache rouge comme un couché de soleil qui frémissait à l’orée de son esprit.

- Hina ! Viens manger avec nous ! Tenten a attrapé un sanglier !

Laissant un discret sourire flotter sur ses lèvres Hinata rejoignit son amie sur le parvis envahi par les herbes sauvages.
Cette dernière, splendide et intimidante dans son bustier de cuir largement décolleté et un pantalon qui moulait ses longues jambes musclées avec une courte lame au coté, lui souriait de toutes ses dents blanches. Ses cheveux roses comme l’aube, coupés au-dessus des épaules, frémissaient au rythme d’une douce brise et ses yeux verts brillaient au soleil de la même lueur que Thalestris.

- Une invitation de la princesse...Je suis flattée. Glissa Hinata en mimant une courbette.

- J’aimerais bien que tu sois flattée plus souvent... la disputa Sakura en levant les yeux au ciel. On a peur que tu ne deviennes encore plus renfermée à force de passer ton temps toute seule dans ce temple.

Le visage d’Hinata prit une mine faussement boudeuse.

- Tu sais mieux que quiconque que je n’ai pas le choix. Je suis la seule prêtresse désormais. Mais les ordres de la grande Sakura sont les ordres...

Devant l’air amusé de son amie Sakura empoigna sa main et l'entraîna à travers les arbres denses vers la cité à quelques mètres. Les Amazones y avaient construit des maisons suspendues pendant leur guerre contre les hommes et leurs descendantes les utilisaient toujours. Le temple où vivait Hinata en tant que prêtresse se situait à la sortie nord, sur un surplomb qui lui permettait d’avoir une vue d’ensemble sur la presqu’île. Tout autour s'étendait une impénétrable foret pour qui ne la connaissait pas, gardienne des secrets des Amazones. A la limite ouest s’écoulait une rivière d’eau douce qui allait se jeter dans l’Océan plus au sud. A l’est à plusieurs dizaines de kilomètres se trouvait une fine bande terre qui rattachait les amazones au monde.

Les deux jeunes femmes arrivèrent sur la place centrale où se déroulaient cérémonies et les réunions sous la tutelle de la reine et de son conseil. Des éclats de voix résonnaient dans les abris au sol alors que plus loin deux chiots se disputaient en jappant un os trois fois plus gros qu’eux. Au dessus d’elle, dans un enchevêtrement de cordages, branchages et planche, des jeunes enfants couraient en riant sur les passerelles. Les maisons s’étendaient telle la toile d’une immense araignée. Là-haut, dans l’arbre père, était établie la maison de la Reine, de même forme que ses sœurs elle était cependant légèrement plus spacieuse et plus haute.

Sakura et Hinata atteignirent le premier étage qui servait de salon/cuisine après avoir emprunté un escalier de bois qui serpentait sur le tronc. Sur la terrasse à l’air libre était dressé une fine table ronde en chêne où un sanglier rôtie trônait au milieu de légumes et de fruits. Quatre filles de leur âge y étaient déjà attablées, la plus grande, une jolie blonde aux yeux vert d’eau tira les deux chaises à ses cotés et s'exclama avec un clin d’oeil :

- La reine à ma droite et la prêtresse à ma gauche ! Je suis comblée c’est trop d’honneur...

- Arrête de dire n’importe quoi Tema, la contredit Sakura en prenant place, je ne suis pas encore reine.

- Connaissant Tsunade-sama, tu ne risques pas de l’être avant un bout de temps... renchérit l’une d’elles, deux macarons émergeaient de ses cheveux châtain et ses yeux marron leur lançaient des regards rieurs.

Elles rirent toute de bon coeur sauf la concernée que se mura dans un silence boudeur, cachant son regard derrière une mèche bonbon. Une autre blonde aux grands yeux turquoise la pris par les épaules.

- Allez Saku arrête de faire la tête. En plus pendant deux semaines tu es la reine. La seule et unique autorité !

- Je ne suis pas la reine. En temps qu'héritière de Tsunade je dois juste m’occuper du village pendant qu’elle est en Ville pour la signature du pacte. Et si les membres du conseil n’avaient pas choisies de l’accompagner, je serais sous leur juridiction. Comme vous.

Temari leva les yeux au ciel pendant qu’Ino rêvassait tout haut.

- La Ville... J’ai tellement hâte de pouvoir y aller. Tu pense que Tsunade a encore...?

Une grimace déforma son jolie minois alors que Matsuri, la plus jeune d’entre elles, poussait un hurlement dégoûté. Temari et Sakura partirent dans un fou rire incontrôlable.

- Si elle vous entendait elle piquerait une crise, prévint Hinata qui se retenait de rire elle aussi.

- Il doivent tous fuir des qu’elle débarque, renchérit Tenten.

- Un jour vous aussi vous irez en Ville, continua Hinata. Et vous reviendrez avec de jolis bambins.

Un sourire rêveur s’épanouit sur son visage.

- Des bambines s’il vous plait, s'écria Temari outrée. Les bambins on les rend à leur père.

Tenten qui avait remarqué l’air bizarre d’Hinata calma un peu le jeu.

- Et si on laissait cette discussion à plus tard? On va manger et je n’ai pas envie de penser à Tsunade en train de faire je ne sais quoi avec je ne sais qui. Je suis sûre que des garçons, on en verra bientôt.

- C’est vrai qu’on a bientôt l’âge. soupira Ino toujours dans les nuages.

Sakura engloba la tablée du regard. Ses meilleures amies étaient là pour la soutenir. Reine ou pas. Princesse ou pas. Rien d’autre n’avait d’importance. Elle sourit en imaginant ce qu’elles pourraient faire durant ces deux semaines de liberté. Elle était loin de se douter de ce qui allait suivre.

Alors qu’elles venaient de finir leur déjeuner, agrémenté de fous rire et de chamailleries de gamines, les six amies décidèrent d’un commun accord d’aller piquer une tête dans la rivière qui coulait à quelques dizaines de mètres de chez Sakura. Elles furent stoppées dans leur élan par trois amazones qui s'entraînaient.

- Bien sûr, dès que le chat est parti les souris dansent, railla la première à leur attention.

Elle avait des cheveux rose très foncé et des yeux pâles.

- Qui traites-tu de souris ! gronda Sakura, acide.

Sans lui prêter la moindre attention, la seconde, une brune au regard hautain pointa Hinata du doigt.

- Et toi ? tu ne devrais pas être enfermée dans ton “tombeau” de pierre ? A veiller jour et nuits sur tes fleurs ?

- Je... bafouilla Hinata devenue toute rouge. ce n’est pas un tombeau...

- Mais oui... sourit Karin. Tu ne seras qu’enterrée là-bas après y avoir passé ta misérable vie de....

Matsuri et Ino durent retenir Temari qui était tellement en colère que de la fumée aurait pu lui sortir par les oreilles. Sakura quant à elle essayait tant bien que mal de se calmer. Péter un câble devant les autres amazones qui s’étaient réunies autour d’elles n’arrangerait en rien les choses.

- Karin, Kin ça suffit maintenant ! Je ne vous permets pas d’insulter les prêtresses et surtout Hinata de la sorte.

- Toi là bâtarde tu la ferme et tu fais profil bas... Sans Tsunade-sama pour prendre ta défense tu ferais mieux de te faire oublier.

La troisième rit sous cape alors que Sakura devenue soudain d’un calme alarmant s’empara de la première arme à sa portée,ayant laissé la sienne en haut, c’est à dire l’épée d’une Tenten, dépassée par tant de gamineries.

- Très bien. Tu cherches la bagarre ? Et bah tu vas être servie. Je te défie, on verra après qui doit faire profil bas ! déclara la princesse, des éclairs dans les yeux.

Un silence d’outre-tombe tomba sur l'assistance. Karin grimaça, embêtée par la tournure que prenaient les événements. L’autre fille qui les accompagnait, une grande aux cheveux rouges tirant sur le bordeaux, s’avança.

- Moi je suis partante pour un peu d’action... rétorqua Tayuya.

- Non !

L’assemblée se retourna d’un même mouvement vers Hinata dont la voix avait prit une assurance déconcertante alors qu’un vent inexistant faisait voleter sa robe. Ses yeux devenus inquiétants avaient perdu leur éclat de nacre et ressemblaient désormais à deux balafres. Les quatre amies échangèrent un regard rapide. Et Sakura s’avança respectant le rituel qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de pratiquer.

- Que vois tu ?

- Une tempête. Violente.

De sa bouche les mots sortaient comme une froide mélodie qui blessait les oreilles tout en hypnotisant ses interlocutrices.

- Elle apporte un message.

La jeune fille se mit à trembler comme ses bras blancs encerclaient son torse. On aurait dit qu’un froid intense l’avait envahi de l'intérieur.

- Il est à sa recherche. Il ne s’en ira que lorsqu’il l’aura trouvée. Sa venue pourrait chambouler l’ordre des choses. Il ne doit s’en emparer.

Sa voix à son tour flancha. Se brisant légèrement sous l’effet de ce qui se déroulait devant ses yeux, bribes d’un futur que lui apportait le vent et qu’elle était seule à recevoir.

- Le changement. Il sera la clef. Ils seront la clef.

Dans un souffle elle glissa au sol, exténuée par cet efforts inhabituels, avant d'être rattrapée in extremis par Tenten. Temari reprit ses esprits la première, prit les rennes du déroulement des opérations voyant Sakura un chouilla choquée par les prévisions d’Hinata. Elle envoya Ino porter Hinata à l'intérieur accompagnée de la princesse puis se focalisa sur les précautions à prendre en vue de la tempête. Matsuri fut envoyée avec une dizaine d’amazones réunir les chevaux, chiens et autres animaux alors que Karin, Tayuya et Kin, chacune à la tête d’un groupe, partaient dans des directions différentes pour faire des provisions et préparer la cité. Temari quant à elle mit un point d’honneur à aller rassurer les enfants effrayés et à les renvoyer chez eux rassurés.

Lorsque le Soleil se coucha se soir-là, une tension palpable vibrait dans l’air alors que déjà au loin s’accumulaient des nuages menaçants. Dans l’arbre père, Sakura bordait Hinata qui n’avait toujours pas repris connaissance. Ino et Matsuri étant au fourneau, elle rejoignit Tentent et Temari sur la terrasse.

- Ça éclatera cette nuit, déclara cette dernière, le nez en l’air.

- Génial. Soupira Sakura. Ça commence bien...

- Allez ne t’en fais pas on est là pour toi. la réconforta Tenten. Et je t’interdis de repenser à ce que t’a dit cette langue de vipère de Karin. Elle est simplement jalouse.

- Tout à fait ! Renchérit Temari remontée comme une horloge. Cette pimbêche n’a même pas le cran de t’affronter à la loyale. Quant à ce qu’a dit Hina... Et bien se prendre la tête ne changera rien. Attendons de voir, on improvisera après.

****************************


La tempête explosa bel et bien en fin de soirée. Elle dura pendant cinq jours. Cinq jours éprouvant pour nos guerrières éprises de liberté, de mouvements et d'espace que les vents violents et la pluie battante avaient contraint à rester cloîtrées ce qui n’était pas dans leurs habitudes les avait passablement énervées. La seule ravie de la tournure des événements fut Hinata qui avait repris conscience durant la deuxième nuit. Elle avait eu sa première vraie vision, qui s’était avérée exacte, et avec ce temps Sakura lui avait interdit de rentrer au temple, lui permettant exceptionnellement de rester à la cité avec elles.

Le matin du sixième jour, lorsque les filles se réveillèrent, une agréable surprise les attendait : un soleil radieux illuminait la forêt qui, gorgée de pluie, revivait comme jamais. La faune et la flore locale s'épanouissaient comme le phénix renaissant des ses cendres, offrant au yeux un ballet de couleurs chatoyantes et de murmures de vie. L’île entière vibrait au même rythme tel le battement d’un immense cœur, ceci pour le plus grand bonheur d’Hinata qui de son statue avait un lien particulier avec la Nature.

Temari et Tenten, ravies d’enfin pouvoir se défouler, furent les premières à mettre le nez dehors et aller inspecter les potentiels dégâts. Peu à peu la cité reprit vie, des groupes de filles se formèrent pour savoir à qui incomberait telle ou telle tâche. Pendant que Matsuri et Ino scellaient les chevaux, Hinata se préparait à rentrer au temple. Sakura et Temari quant à elles négociaient avec Tayuya pour ne pas avoir à supporter Karin lors de leur inspection. Finalement il fut décidé qu’elles partiraient toutes les six inspecter les côtes, Tenten se dévouant pour partir chasser. Après avoir promis à Hinata de passer dans la soirée, la princesse enfourcha son cheval et rejoignit les autres filles. Ensemble elles filèrent au triple galop vers l’Océan afin de ratisser la plage à la recherche de possible choses utiles venant de naufrages. Et avec la tempête qu’il y a avait eu elles savaient qu’elles trouveraient sans aucun doute quelque chose d'intéressant.

Pour un fois Karin chevauchait silencieusement, perdue dans ses pensées, derrière Sakura et Tayuya. A ses côtés Temari, Ino et Matsuri se perdaient en conjectures sur leurs prochaines découvertes. Elles franchirent la ligne rassurante des immenses arbres et émergèrent finalement sur la côte. Leur regards furent immédiatement attirés par le reflet que renvoyait au loin un amas de débris. Après un regard entendu avec ses sœurs Sakura prit la tête de la petite troupe. Son étalon sombre fila entre les vagues, suivi de près par ceux café au lait de Matsuri, bai de Temari et souris d’Ino. Tayuya et Karin suivaient sur leurs juments rouan et isabelle.

Dès qu’elle put identifier les restes comme étant ceux d’un navire, Sakura sut qu’il avait du être magnifique, et surtout très précieux. D’un signe de la tête elle permit aux filles de s'éparpiller entre les débris de bois, les pans de tissu déchirés et les malles explosées. Son regard fut attiré par une magnifique figure de proue. La moitié supérieure était celle d’une femme, ses longs cheveux de bois descendaient en cascade sur sa poitrine. Ses yeux vides miraient le lointain, sa bouche s’ouvrait dans un cri silencieux. Une expression de pure peur qui fit frissonner la jeune amazone. Autour de son cou pendait un chaîne miraculeusement intacte. A son bout se balançait un cercle de fer imprimé d’un étrange symbole. Alors que Sakura venait de s’en emparer pour l’examiner elle entendit Ino pousser un cri. Le fourrant dans un sacoche de sa selle elle se dirigea vers son amie à grand pas, imitée par le reste du groupe.

La blonde, un air choqué sur le visage tenait entre ses mais une longue étoffe qu’elle venait vraisemblablement de récupérer de sous un tas de débris. Ses yeux lagons fixaient sans vraiment y croire une chose se trouvant sous les morceaux de bois. Les premières sur place furent Tayuya et Temari qui se figèrent à ses côtés.

- Sakura ? s’exclama la blonde au yeux vert. Je crois que nous avons un léger problème...

La princesse qui ne comprenait pas allait lui demander de s’expliquer lorsque Tenten s'arrêta à son tour.

- Si vous parlez de ce à quoi je pense... Nous avons un autre problème ici...

Karin à la traîne s'énerva.

- Mais de quoi est ce que vous parlez bon sang ? je ne comprends rien à ce que...

Elle buta sur un obstacle et mit ses mains sur sa bouche en découvrant la nature de ce dernier.

- Par la force de la Reine... Des hommes... Vivants.



Deuxième chapitre bouclé et empaqueté pour vous =p
J'espère qu'il n'était pas trop long a votre goût et bien sur qu'il vous a plu ^^
Merci d'avoir pris le temps d'en perdre et à la prochaine !!




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