Fiction: Du sable dans les cheveux.

Comment? Pourquoi? Personne ne sait mais en un instant on s'est tous retrouvés là, face au désert. On ne savait pas si on rêvaient, si tout allais disparaître, ... Moi, j'étais heureuse, vraiment, car mon rêve s'était réalisé. On étaient à présent dans le monde de mon manga préféré et mon histoire d'amour allait commencer.
Romance | Mots: 1514 | Comments: 1 | Favs: 3
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sakura-sakau (Féminin), le 10/07/2011
C'est au début de l'année que j'ai écris cette fanfic de 3 cahiers entiers, a l'école pendant mes heures d'études
et les récrées.
Je sais que c'est pas intéressant à savoir mais mon amie dans l'histoire est à présent une ex-amie et son amie est une ex-amie à celle-ci.
Je ne sais pas trop si j'arriverais a tout réécrire car 3 cahiers ça se perd vite mais j'ai déjà le 1er et le 3 ème ...
L'histoire se passe en grande partie a Suna car I LOVE GAARA !!!
Alors c'est déconseillé pour les fangirls jalouse comme je le suis.
Merci et bonne lecture !




Chapitre 1: D'un monde à l'autre.



Je ne sais pas trop comment raconter cette histoire, mais le début est simple: J'étais assise devant l'un des radiateurs qui parcouraient la salle "polyvalente" de mon école, le plafond haut, les fenêtres immenses, le sol carrelé et rempli de jeunes et de moins jeunes, avides de rentrer chez eux.
C'était la pause de midi. Je venais de revenir de chez moi, et je parcourais la salle des yeux. Ma meilleure amie, Liesel, n'était pas encore arrivée. Elle et moi, on s’était connues en quatrième primaire, et puis malgré nos nombreux déménagements on était souvent dans la même école. Cette année elle avait décidé de prendre la voie artistique et moi, contre mon grès, la voie du laboratoire infesté de pauvres animaux morts à disséquer. A pars elle, je crois que je n'avais pas vraiment d'amis.

Pour eux tous, j'étais la fille la plus bizarre de la ville : parce que j'étais la gamine blonde aux yeux bleus timide, nouvelle, qui reste assise par terre toute seule à la récrée, et qui était le seul fan de manga qui l'assumait, et qui se pavanait dans des costumes à faire fuir les touristes.

Je vis mon amie arriver vers moi. Elle parlait avec une de ses camarades de classe, une fille à la quelle je ne faisais pas confiance, son nom c'était Romane. Elles étaient toutes les deux brunes et avaient toutes les deux des yeux bleu-vert-gris-turquoise. La seule différence qu'il y avait : s'était leur coupe de cheveux. Alors que la tignasse raide et mal coiffée de Liesel lui retombait dans le dos, celle de Romane était ondulée et joliment coiffée sur le sommet de sa tête. Moi j'avais les cheveux entre les deux, pas trop court ni trop long ... mais ça c'est juste un détail pas important. Elles se connaissaient depuis le début de l'année, et ça m'énervait un peu car je savais que Liesel trouverait toutes les excuses du monde, pour ne plus me parler. Mais la vraie raison était : qu'elle a toujours été jalouse de moi ...

Les deux jeunes filles se plantèrent devant moi rigolant d'une blague que je n'avais pas entendue.
Et puis je suis tombée en arrière. Le radiateur contre lequel j'étais assise avait ... disparu ?
Je me suis relevée paniquée, et j'ai regardé autour de moi.
D'un coup d'un seul, on s'était tous retrouvés, non pas dans la salle polyvalente, mais dans un terrain ondulé totalement vide et recouvert de sable, plus scientifiquement appelé désert. Un désert bien désert, où seul le sable y régnait.

Il n'y a eu ni bruit ni flash, juste le décor a changé.
Des élèves et des professeurs regardaient, ébahis autour d'eux.
Visiblement seules les personnes présentes dans l'enceinte de l'école étaient là, mais ce n'était pas notre plus grande préoccupation.

Je suis restée calme les premières minutes, le temps que mon cerveau aie perçu la donnée. Puis, j'ai paniqué, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter de battre. Romane était en proie à des crises de nerf et Liesel n'a pas bougé d'un poil, elle a juste crié mon nom :
"- Alexandra ! ‘’

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Bientôt, les adultes se réunirent, s'organisèrent et décidèrent qu'il serait plus sage de marcher pour, au moins, tenter de trouver de la civilisation quelque part. On ne savait pas par où aller, alors des disputes éclatèrent, plusieurs groupes prirent une direction différente. Mais moi comme un mouton, j'ai suivi le groupe principal, accompagnée par mon amie et l'amie de mon amie.

Alors nous marchâmes, encore et encore ... des heures et des heures ...
On avait faim, on avait soif (surtout soif) et on était fatigué. Au coucher de soleil, quand nous commencions à perdre espoir, nous vîmes une sorte de mur en sable. En s'approchant, on vit que sur ce même mur arrondi, qui ressemblait de plus en plus à un gradin (comme pour le foot), s'agitaient des gens qui avaient l'air de plus en plus costauds.
L'un d'eux descendit et se précipita à travers une ouverture verticale du mur.
Certains d'entre nous pleuraient, criaient très fort, ... Moi j'étais impassible même si mon cœur faisait des bonds à l'intérieur de moi, j'attendais juste que tout reprenne sa place initiale.
Liesel pleurait à chaudes larmes sur mon épaule, et Romane essayait de la consoler sans cacher sa propre peur.

Un des gardes, un peu méfiant, vint vers nous en tendant une sorte de lance. Il parla au groupe d'adultes, mais ceux-ci se regardèrent, troublés. Il ne parlait pas notre langue, ce qui est un peu normal, ou en tout cas je n’ai jamais entendu parler, d'un désert dans notre région.

L'un des élèves compris la moitié. Un chinois de la classe de Liesel. Je le connais bien; on était amis jusqu'à ce que je tombe amoureuse de lui, et que son meilleur ami de l'époque -qui étais aussi mon "pseudo-petit-copain" de l'époque- aille tout lui raconter, quelques jours plus tard le premier m'évitait et le second m'as plaqué (pour mon plus grand bonheur).

Je me suis légèrement approchée pour entendre la conversation. Ce n'étais pas du chinois mais du japonais, je l'ai reconnu grâce à internet sur le quel je pouvais regarder Naruto en sous titré. C'était assez étrange, mais un sentiment de déjà vu me troublait l'esprit, surtout le bandeau que portait le garde, un bandeau sur le quel était dessiné une sorte de sablier (ou l'insigne de touriste info).
Après de longues minutes, on nous a fait rentrer dans ce qui devait être un village, mais qui pour moi ressemblait plus à un fromage...

Les maisons, si s'en étaient, étaient faites de sables et avaient de drôles de formes arrondies. Alors j'ai tout de suite compris, moi et quelques autres fans/semi-fans/justes curieux, qu'on était dans un village appelé "Suna".

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On nous a vite installés chez des villageois accueillants, et nous étions tous occupés à nous habituer à "notre nouvelle vie".
J'étais en ce moment dans mon lit d'emprunt. J'avais une petite chambre avec un lit, une armoire, une fenêtre ronde et un bureau en dessous.

Cela ferait bientôt une semaine qu'on est là...
On ne savait plus quoi faire, moi en tout cas... Je ne connaissais personne, Liesel passait son temps avec Romane, et moi j'avais trop peur de me perdre pour aller visiter. J'avais bien des projets, mais ce n'était que des projets.
Trois fois par jour, on se réunissait pour manger dans une grande salle, mais à pars ça on était libre jusqu'à ce que, le "chef du village" nous case quelque part.
Nous étions tous dépités car, on ne savait pas ce qu'on allait devenir. Peut-être qu'on aurait plus jamais, revu notre famille, notre vie d'avant.

Étrangement, je n'avais pas encore vu aucun des "personnages" du manga, et j'étais un peu déçue car l'un d'eux me plaisait beaucoup.
Mais bon ce n'était pas le moment de penser à ça. Pourtant, tous les soirs je regardais par ma petite fenêtre dans l'espoir de l'apercevoir ou au moins en rêver. Je l'avais toujours dit ; l'amour rend fou et plus que ce qu'on croit.

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Notre plus grand problème à tous était, d'apprendre le japonais le plus rapidement possible. Certains d'entre nous se rebellèrent et passaient leurs temps, à engueuler le "sunaniens" qui eux ne comprenaient rien et, qui hochaient calmement la tête.
Et pendant ce temps on attendait que le "chef du village", le Kazekage, trouve une solution pour nous "renvoyer chez nous" mais rien.

Liesel, désespérée, venait me voir tous les soirs. Et ce soir là, je l'attendais pour qu'elle vienne me pleurer dessus, en se lamentant sur son sort.
Je m'étais déjà préparée psychologiquement à sa venue, toujours violente mais les secondes défilaient toujours.
Je suis sortie dans le couloir, et j'ai commencé à descendre les marches quand j'ai entendu un bruit étrange derrière moi. Je n'ai pas voulu me retourner, car j'avais la phobie (très stupide) des fantômes, extraterrestres et autres bestioles, que je ne suis pas sure de croiser un jour mais qui me font frémir dés que j'y pense. Alors j'ai marché le plus rapidement possible vers la sortie, et j'ai claqué bruyamment la porte derrière moi. Je me suis plaquée contre et, paralysée, je regardais le sol en serrant les dents, puis, curieuse, je me suis retournée lentement et entrebâillant la porte, mais l'escalier étais vide de toute âme errante.
J'ai refermé la porte le plus calmement possible en repensant, à mes années de visionnages de films d'horreur, et je me suis éloignée à reculons, les mains en crois devant moi. C'est alors que:
"- Hey !
- Kyaaaaaaaa !!!,,
J'ai sursauté, glissé et je suis tombée à la renverse devant ... Liesel, énervée, qui ajouta à mon désarroi une claque sur le sommet de ma tête.
"- Qu'est-ce que tu fiches ?! Tu devais m'attendre chez toi ...
- Oui mais ...
- Mais maintenant j'ai plus envie !,,
J'ai regardé son visage vexé de gamine unique, gâtée, et je me suis sentie soulagée.
"- Je t'adoooore !!!,,
Je me suis jetée dans ses bras.
"-Raaah quoi encore ?,,





Voilà c'est pas très long même si j'ai pris plusieurs heures pour le réécrire mais je mangeais un melon en même temps. En plus mon chat est malade et puis en plus j'ai du la réécrire dans la soirée/nuit car le chapitre étais trop court ... je sais pas mais moi je lis plus facilement un petit chapitre qu'une grande nouille avec la-quelle on veut en terminer vite fait ...
Enfin bon c'est un chapitre comme ça, un peu lourd peut-être mais il faut bien avoir une intro.
Merci d'avoir lu.




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