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Fiction: Quand les grecs troquent leurs épée contre des kunai.

Percy Jackson est un demi dieux hors du commun. Impulsif, il se lance à la recherche de son amie disparue en compagnie de l'impétueuse fille de Zeus : Thalia. Leur quête les mènera de l'autre côté du miroir où ils feront la connaissance de ninjas prêt à tout pour renverser Madara Uchiwa.
Classé: -12D | Spoil | Cross-Over | Mots: 2122 | Comments: 3
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Kandy (Féminin), le 05/07/2011
Je n'ai jamais écrit de fan fictions sur Naruto, ni sur d'autres manga. J'espère cependant ne pas avoir trop amoché les oeuvres de Rick Riordan et Masashi Kishimoto. J'ai fait attention à bien expliquer la situation de Percy au cas ou certains d'entre vous ne connaissent pas la saga. N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir ! =P



Chapitre 1: De l'autre côté du miroir.



La journée avait mal commencé, dans la mesure où je n’avais pas vu Annabeth de toute l’année et qu’à mon arrivé à la colonie, Chiron m’avait informé qu’elle n’était pas encore arrivée. Peut-être avait-elle renoué avec sa famille au point de ne plus vouloir la quitter ? La connaissant cette idée me parut stupide : Annabeth ne supportait pas sa belle-mère et haïssait son père, au point qu’à l’âge de sept ans, elle fugua. C’est ainsi qu’elle avait rencontré Luke et Thalia, deux autres demi-dieux, qui comme elle, avaient fui leurs familles. Mais tout deux ont connu un sort funeste. Luke, fils d’Hermès, s’était allié à Cronos dans l’espoir d’anéantir l’Olympe. Il avait maintes fois essayé de me tuer, et il aurait réussi si Annabeth et Grover n’avaient pas été là pour me sauver. Mais suite à la guerre qui opposa nos deux armées, Luke mit fin à ses jours et par la même occasion, fin au règne de Cronos. Il est mort en héros.

Grover est un satyre – mi homme mi chèvre – il dissimule ses sabots grâce à de faux pieds et ses cornes à l’aide d’une casquette de rasta verte. Les satyres sont chargés de repérer les demi-dieux et de les conduire à la colonie, le seul endroit sûr pour des gens comme nous. Sept ans plus tôt, Grover, Annabeth, Luke et Thalia arrivèrent à la colonie, pourchassés par une armée de monstre. Quand ces derniers les eurent rattrapés, Thalia, fille de Zeus, livra sa dernière bataille afin de permettre à ses amis de rejoindre le sanctuaire de la colonie. Alors qu’elle agonisait, son père eut pitié d’elle et la changea en pin. Mais aujourd’hui, Thalia fait de nouveau partie des nôtres grâce à la toison d’or – une très longue histoire - et a rejoint les rangs d’Artémis 1 .

J’ai rejoint mon bungalow 2 : le numéro trois, celui dédié au dieu de la mer, au maître des tremblements de terre, au père des chevaux, j’ai nommé : Poséidon. Ce n’était pas un édifice grand et imposant comme le numéro un – celui dédié à Zeus – mais une bâtisse longue, basse et solide. Les murs étaient en roche marine incrustée de coquillages et de coraux. J’y vivais seul avec mon monstre de demi-frère. Quand je dis « mon monstre de demi-frère » je n’exagère pas. Tyson est un cyclope. Un bébé cyclope plus exactement, car il ne mesure qu’un mètre quatre-vingt dix et chausse du cinquante-deux, seulement !

- Où est Annabeth ? Demanda-t-il de sa voix fluette.
- Je ne sais pas.
- Oh ! Fit Tyson tout aussi dépité que moi.
- Mais attends ! Je vais essayer de l’appeler, peut-être que…

Je ne pouvais pas utiliser mon portable car d’après Chiron les monstres perçoivent les ondes et pourraient nous localiser en un rien de temps. Mais j’étais bien trop préoccupé par l’absence d’Annabeth. Une petite entorse au règlement ne pouvait faire de mal à personne.
Peut-être avais-je tort de m’inquiéter mais on ne sait jamais, la vie d’un demi-dieu n’est jamais sans danger.

Bip bip bip.

- Bonjour vous êtes bien sur le répondeur d’Annabeth Chase. Je suis absente pour le moment, laissez-moi un message.
- Euh salut c’est Percy. Je me fais du souci pour toi, t’es où ? Ce n’est pas que je m’ennuie sans toi mais… Rappelle-moi vite. Tu me manques.

Je me sentis rougir. Mais qu’est-ce qui m’a pris ?
Une part de moi-même espérait qu’Annabeth ne reçoive jamais mon message.

Une conque retentit au loin. C’était l’heure du dîner. Je me suis rendu au réfectoire. Un immense feu était allumé dans un brasero de bronze de la taille d’une baignoire. Chaque bungalow disposait de sa table attitrée. Je pus admirer les étoiles. J’aperçus la grande ourse au loin. Comprenez, grâce aux limites magiques de la colonie, il ne pleut jamais et nous n’avons pas besoin de toit, en cas d’orage, celui-ci nous contourne, tout simplement.
Chiron capta l’attention :

- Aux dieux, s’écria Chiron en levant son verre.

Le mien était vide. Je murmurai « Orangina » et instantanément mon verre se remplit d’un liquide orange pétillant.

- Aux dieux !

J’aperçu Silena Beauregard. Elle me fit signe d’approcher. Un carton reposait à ses pieds.

- Qu’est ce qu’il y a ?
- Bonjour Percy, est-ce que tu peux m’aider s’il te plaît ? Je dois ramener ça au grenier, mais c’est beaucoup trop lourd pour moi ! Est-ce que tu pourrais pas…

Elle battit des paupières.

- Euh... Oui, bien sûr ! Bredouillai-je.
- Super ! Merci Percy !

Elle m’embrassa sur la joue ce qui eut pour effet de me faire rougir de plus belle. Il faut savoir que Silena est la fille d’Aphrodite, la déesse de la beauté. Elle ne laisse personne indifférent.

Le grenier : Un endroit sombre qui donne la chair de poule où sont entassé des dizaines de bibelots et autres objets inutiles. Je pris soin de déposer le carton et repartis aussitôt. Soudain, on m’agrippa par le col de mon t-shirt.

- Wow !!

Je ne pouvais voir mon agresseur mais sa poigne était aussi forte que les serres d’un rapace.

- Percy Jackson.

Cette voix… C’était celle de l’oracle, l’esprit de Delphes, celle qui déclame les prophéties aux héros.

De l’autre côté ta quête te guidera.
A la recherche du héros perdu tu partiras.
L’homme qui n’est plus tu affrontera.
Le héros maudit vaincra.

- Où est Annabeth ?!
- De l’autre côté…
- De l’autre côté… ? Mais de quoi ?

Elle me relâcha. Je courus trouver Chiron. Heureusement, il était encore au réfectoire. Alors je lui ai répété mot pour mot les paroles de l’oracle. Il parut inquiet.

- Le héros perdu, c’est Annabeth ! M’écriai-je.
- Mmm, j’en ai bien peur. Mais qu’en est-il du héros maudit ? Et de l’homme qui n’est plus ? Un mort peut-être ?
- Il faut que j’accomplisse cette quête Chiron, Annabeth est en danger !
- Calme-toi jeune héros. Ce ne sont que des suppositions. Jamais les paroles de l’oracle ne m’ont paru aussi mystérieuse…
- Mais… !
- Va te coucher Percy, la nuit porte conseil.

A contrecœur, j’acquiesçai d’un signe de tête.

Cette nuit là je fis un rêve étrange. J’étais assis auprès d’une jeune femme qui m’était encore inconnue. Elle avait de long cheveux bruns, des lèvres pulpeuses et elle revêtait une robe bleue, moulante, qui mettait en valeur sa silhouette fine et élancée. Elle tenait entre ses mains un petit miroir aux contours finement sculptés. Elle m’adressa un sourire quand soudain ma vision se brouilla et mon rêve changea. J’étais à présent en plein cœur d’un champ de bataille. Plusieurs centaines de morts gisaient au sol. J’aperçus la même femme qui faisait face à un monstre haut de plusieurs dizaines de mètres, épaulée par un homme à la peau mate et aux cheveux blonds soigneusement ramenés en arrière ainsi qu’un petit vieux.

- Percy ! Réveille-toi !
- Hum ?
- Il est l’heure de notre entrainement à l’épée.
- Mouais, j’arrive.

Je fis un brin de toilette, puis j’enfilai un jean et le t-shirt orange fourni par la colonie. La journée suivie son court de façon tout à fait normale -dans la mesure où il est tout à fait normal que votre moniteur soit un centaure immortel, que votre mur d’escalade projette de la lave, et que harpie mangeuse d’hommes fassent le ménage dans votre bungalow.
Il se faisait tard. Les fils de Dionysos avaient organisé une somptueuse fête au réfectoire. Tout le monde y était convié. Mais je n’avais pas le cœur à m’amuser. La disparition d’Annabeth m’inquiétait énormément. Et cette autre femme dans mon rêve, qui était-ce ? Je m’isolai dans la forêt, en espérant y trouver un peu de calme pour réfléchir à toutes ces questions qui me torturaient l’esprit.

- Hey ! Percy !

Une jeune fille aux cheveux noirs hérissés coupés court vêtu d’un jean slim et de Converse noires ainsi qu’un blouson noir et d’un débardeur blanc s’approcha de moi, l’air enjoué. Ses yeux bleus acier, son nez en trompette et ses tâches de rousseurs me semblaient familier : Thalia !

- Oh mazette ! C’est les chasseresses qui t’ont mis dans un état pareil ?
- Bah quoi ?
- Ton t-shirt. Il est blanc.

Elle me toisa de ses yeux bleus électriques.

- J’ai rien dit ! Alors, qu’est ce qui t’amène ici ?
- Figure-toi que je suis en vacances ! Annonça-t-elle fièrement.
- Tu vas rester à la colonie ? Fin je veux dire t’as pas envie de revoir ta mère et…

Si Thalia est une combattante hors-pair, elle excelle aussi bien dans le domaine "regard qui tue". Elle me fit vite regretter mes paroles.

- Ca ne te regarde pas.
- Je... Ouais.
- J’te fais entrer ? Dit-elle en désignant son bungalow du menton.
- J’sais pas si j’ai le droit…
- Oh ne t’inquiètes pas ! C’est moi qui invite !
- Dans ce cas, j’en serais ravi !

Les murs étaient entièrement faits de marbre blanc, de somptueuses colonnes soutenaient le plafond. Sur les murs immaculés, étaient suspendus des braseros dans lesquels crépitaient de petites flammes bleues. Devant moi, se dressait fièrement une immense statue en bronze céleste représentant Zeus, un éclair à la main. Un frisson me parcourut l’échine. Il faut dire que Zeus ne me porte pas dans son cœur, si tant est qu’il en ait un.

- Waouh ! C’est magnifique !
- Mouais… C’est sûr qu’avec un ou deux posters des Sex Pistols ou de Green Day…
- De qui ?

Elle roula les yeux.

- Des Sex Pistols et Green Day. Tu ne connais pas ?
- Non…
- Inculte va ! Me taquina Thalia.
- Ecoute Thalia, faut que je te parle. C’est a propos d’Annabeth.
- Il lui est arrivé quelque chose ?

Je lui expliquai en détails ces deux derniers jours, sans omettre de lui raconter mon rêve de la nuit dernière. Soudain, elle se figea.

- Dis Percy, le miroir dans ton rêve il était comment ?
- Je sais plu trop. Mais ça on s’en fou, hein ?
- Détrompes toi.

Devant elle, sur sa table de chevet, était posé le miroir de la femme aux longs cheveux bruns. J’écarquillai les yeux, incrédule :

- Comment est-il arrivé là ?
- Aucune idée. Souffla-t-elle.

Il était rare de la voir dans cet état, mais je pouvais lire la peur sur son visage.

- Thalia ?
- Ce miroir, on me l’a offert y’a même pas un mois. J’étais de passage chez Annabeth et elle a carrément flashé dessus. Alors je le lui ai donné.
- Mais comment se fait-il que le miroir soit posé là ?
- Bonne question…

Les paroles de l’oracle me revinrent à l’esprit. De l’autre côté ta quête te guidera.

- De l’autre côté du miroir ! M’écriai-je.
- Quoi ?

Je pris le miroir et examina son verso. Rien ne laisser paraître quoi que ce soit. En même temps à quoi est-ce que je m’attendais ? Je jetai un bref coup d’œil à mon reflet.

- Thalia, regarde !
- Quoi, j’ai un truc coincé entre les dents ?
- Non viens voir ! Insistai-je.
- Waouh ! C’est…
- Impressionnant.

Ce n’est pas devant mon reflet que nous nous extasions, mais devant un immense village de campagne haut en couleur. J’aperçus un immense bâtiment rouge au toit rond. En arrière plan, il y avait une montagne gigantesque sur laquelle étaient sculpté le portrait de quatre hommes et une femme. Des gens importants, sans doute.

- Ca te dit quelque chose ?
- Nan mais…

Elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase que nous fûmes absorbés par un vortex. Tout se passa très vite. Nous tournions sur nous même à une vitesse telle que je ne voyais plus rien. Derrière moi, Thalia hurlait.
Je tombais sur les fesses, et maudit soit les dieux, Thalia s’écrasa sur moi. Heureusement elle était légère, mais les chaînes à son poignet s’enfoncèrent dans ma cuisse droite.

- Aïe, aïe aïe !
- Désolée.
- Pas grave.
- Où sommes-nous ?
- Je… Je sais !
- Pardon ? Fit-elle en haussant les sourcils.
- Nous y sommes ! De l’autre côté du miroir !





[1] Artémis a fait vœu de chasteté, elle n'a donc pas d'enfants. Mais elle offre la possibilité aux jeunes filles de participer à la Chasse à ses côtés. Ce sont les chasseresses, auxquelles la déesse offre l'immortalité.
[2] Les bungalows sont au nombre de douze, un dédié à chaque Olympien. Les demi-dieux y sont répartis en fonction de leurs parents divins.




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