Fiction: The K. Element

Fanfiction tiré du RPG de mon forum : http:// narustory.xooit .fr / portal. php (sans les espaces) C'est une histoire totalement indépendante de la vraie histoire, mais avec des personnages existants et non existants.
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ElCo (Masculin), le 27/06/2011
Deuxième chapitre, deuxième fiction, j'appréhende vos réactions, mais bonne lecture !



Chapitre 2: La découverte de l'enseignement philosophique.



Je me tape la chansonnette au milieu du désert,

Même pas une nénette, c'est vraiment la misère,

Il y a pas un gars de costaud pour me porter sur son dos ?

J’en peux plus, je vais m'écrouler, si je fais un pas de plus,

JE VAIS DÉCÉDER !


Après cet interlude musical au milieu du désert, égayons un peu l'histoire, et mettons une grosse ville pour notre petit Kuryu. Effectivement, après plusieurs semaines de marche, il arriva enfin à son but actuel. Qu'est-ce que c'était ? Au fil des années, il ne comptait plus tous ses desseins différents : Cuisinier, Shinobi, Kage, charpentier, forgeron, clodo...
Mais là, c'était sérieux, il avait une vraie idée en tête : être garde du corps. Pas Shinobi, garde du corps ! Il aurait bien voulu être Shinobi, d'ailleurs, ses nantis de parents l'avaient inscrit à l'académie.

*début du flashback*

Malheureusement, il n'a jamais pu, comme tous les autres enfants, faire une petite boule de feu, une étincelle, un ruisseau, un monceau de terre...
Enfin, si, il y en avait un comme lui, mais ses gros sourcils lui faisait trop peur, alors il lui a mis un coup de boule, seule technique ninja qu'il connaissait et après, il repartit chez lui.

*Fin du flashback*


Pour ce faire, il décida d'aller dans la seule ville spécialisée dans les combattants d'élite non Shinobi : Kashi, la capitale du Chikoku. Il décida donc d'aller rendre visite au grand maître local, expert en protection et combat : Troox. Bon, faut se le dire, Kuryu trouvait aussi ce nom pourri, jusqu'à ce que Troox lui mit un double Mawashi Geri dans la tête et lui dit que ce n’était pas son vrai nom, de peur des représailles. ( => Vieux parano !)

"Bon le vieux relou, tu m'enseignes des trucs, oui ou merde ?
- D'abord, je vais essayer d'oublier ton langage insolant, puis, je te signale qu'il faut passer un test.
- Un test ? Pourquoi ? Un vieux test genre QCM de Chocap** ?
- Non, un test de combat, sur tes sentiments, enfouis au plus profond de toi.
- …
- Je vois que tu n'as pas très bien compris. Je vais essayer de le dire comme toi. Ramène ta fraise, minable, que te mettes la raclée de ta vie !
- Là, c'est différent ! On va voir si t'es pas trop rouillé !"

Je crois que je peux vous passez les détails sanglants et désolants de cette bataille déloyale. Alors, qui avait raison ? Kuryu qui disait que l'autre était rouillé ? Ou Troox qui a dit qu'il allait lui mettre la raclée de sa vie ?


Vous le saurez, au prochain épisode... (J'ai toujours rêvé de dire ça !)


Alors ? Avez-vous trouvé la réponse à la super question mystère ? Et bien oui, vous deviez vous en douter : Troox a latté la grande bouche de Kuryu en deux temps trois mouvements. M’enfin, c’était bien normal, vu l’expérience de Troox et sa capacité au combat. Mais Kuryu se releva rapidement, car il s’est endurci au fil des marches interminables.

« Je crois que tu peux rentrer chez toi, petit.
- QQQUUUOOOIII ???
- Attends, je mets mes boules quiès et je t’explique. Donc, ah voilà, là c’est mieux. Essaye le son pour voir !
- EXPLIQUE-MOI VIEUX CROUTON AU LIEU DE TCHATCHER SUR DES BOULES QUIES !
- D’accord. Tu te bats n’importe comment, tu n’as aucun style, aucune ambition. Même un vieux comme moi a réussi à te battre.
- Mais, qu’est-ce qu’il me manque ?
- Des sentiments puissants, mon garçon. Tu as une fougue grandiose et une énergie débordante -qui me rappellent une personne bizarre aux gros sourcils qui est venue me voir- mais cela ne suffit pas pour disposer de mon enseignement.
- Et la solitude alors ? Le sentiment d’être rejeté dès mon plus jeune âge ? Mon incapacité à faire quoi que ce soit de mes mains ? Ma famille inexistante ? Ces années d’errance ? Non, vous ne pouvez dire ça.
- Bien, je vois que tu t’améliores.
- Gné ?
- Oui, tu commences à briser la coquille de ta grande gueule pour laisser paraître le meugnon petit noiseau en toi.
- Grosse baffe dans ta tête ouais…
- Donc, je crois que nous pouvons à présent nous présenter. Tu l’auras compris, je suis Troox, le grand maître initiateur des combattants d’élite de Chikoku, qui font la fierté de leur pays. Mais je suis aussi le meilleur cuisinier de soupe de la mer sauce tortue ! Et toi, alors ?
- Kuryu Taida, point.
- T… Tu, pe... Peux répéter, s’il te plaît… ??
- C’est sûr, avec tes boules quiès… KURYU TAIDA !!

Boum ! (Ça, c’est le bruit d’un vieux croulant tombant par terre de surprise et pris de tremblote)

- Et bah, vous avez Parkinson ?
- 1) C’est bien que tu me vouvoies maintenant ; 2) Es-tu sûr que c’est ton vrai nom ?
- Bah oui, c’est le seul souvenir qu’il me reste de mes parents.
- Tu les connais ?
- Non. »

C’est à ce moment-là que Troox lui dit qu’il ferait sûrement un bon élève, à la grande surprise de Kuryu, car il avait changé brusquement de comportement envers lui dès qu’il entendit son nom. Kuryu accepta avec une grande joie la proposition et commença à danser de manière effrénée ! Mais tout en dansant, il se demandait quand même pourquoi son clan avait laissé Troox dans cet état… C’est alors que Troox décida d’arrêter Kuryu d’un bon gros coup de pied au cul, et lui dit de s’asseoir pour qu’il lui explique son futur enseignement.
Et c’est comme ça que le vieux maître partit dans des explications interminables, mais suivies de près par le nouvel élève. Bien sûr, cela continua longtemps, très longtemps… D’ailleurs, cela vire un peu trop à la publicité pour sa soupe là ! Kuryu est en train d’en manger, il ne s’en rend même pas compte ! Ensuite, le maître fit un deal. Il lui dit que s’il voulait bien rester ici à apprendre cet art de haute volée, il lui apprendrait des choses sur son père, son clan et ses origines. Mais tout ça, ça allait être après le dodo, car un vieux, ça dort tôt !


« Alors, jeune padawan ? Ah non, pas la bonne chaîne… Eyh ! Charles Ingalls, comment ça va bien ? Non plus… Ah, ça y est ! Bonjour Kuryu, as-tu bien dormi ?
- QQQUUUOOOIII ??? Dormi ??? Mais j’ai pas fermé l’œil de la nuit !!!! Je suis tout excité et en PPPLLLEEINNNEEE forme !
- Bien, hier, j’ai quand même vu que tu avais des capacités physiques hors du commun !
- Oui, je sais, je sais… Parce que je le vaux bien !
- Mais bon, niveau intellectuel, c’est d’un autre niveau !
- Genre quel niveau ?
- Tu vois les enfants à l’académie junior ?
- Ouais.
- Et bah, t’es un peu en dessous !
- Ok…
- Donc, ce sera un test intellectuel pour avoir mon entraînement !
- Et bah, on est mal barré…
- Ce sera une énigme : « Tu es un garde du corps – trop cool ! Déjà ! Non Kuryu, pas toi, dans l’énigme ! Oh…- en mission secrète très importante. Tu dois protéger un ivrogne clodo qui pue mais qui a des dettes aaaastronomiques. -Tu vois l’importance ? Mouais…- Mais tu sais qu’une embuscade se prépare dans une ville pas loin. Tu devrais contourner, non ? Et bien, le problème, c’est qu’il y a ton clan entier dans cette ville. Et que si tu la détournes, elle sera attaquée alors que l’ivrogne ne sera même pas là. Que fais-tu ? Tu détournes, ou tu vas sauver ton clan et laisser mourir un ivrogne clochard criblé de dettes ? »


"Philosophie ! cria Troox, pour réveiller Kuryu et le remettre sur le droit chemin.
- Philosophie ?
- Oui, tu dois penser en philosophe. Je te rappelle que la réponse à cette énigme est d'une, la clé de mon enseignement, et de deux, la règle d'or des gardes du corps d'élite !
- Okay, faut que je me concentre, et pas que je réponde trop rapidement. Un clodo ivrogne fauché ou tout mon clan... Mon clan. répondit Kuryu en l'espace d'une demi-seconde sans avoir réfléchi, en même temps, même s'il se dit qu'il doit réfléchir, il ne le fait pas...
- Et bien, je dois te dire, félicitations…
- Ouais, trop cool ! Mais c'était quand même trop facile votre énigme !
- Puis-je finir ma phrase ? J'allais dire, félicitations, tu t'es planté en toute beauté ! Et puis, vu qu'il y a une chance sur deux, tu te doutes bien que là, ta seule chance est grillée. Sauf si tu réussis à me dire vraiment toute l'idéologie du « pourquoi choisir le clodo ivrogne criblé de dettes plutôt que ton clan ».

- Waouh... Bon, il est temps de me la jouer grand savant : Et bien, tout d'abord, je dois dire que " Cogito ergo sum" (une phrase en latin, c'est toujours la classe), puis j'enchainerai par un "Festina lente" et finirai en beauté par un "Expelliarmus" ça, par contre, je suis moins sûr...
- Ce ne sont pas des phrases en latin que tu as appris par cœur et que tu sais même pas ce que ça veut dire qui m'impressionnera !
- Même pas un peu ?
-Non.
-Et bien, si je repense à tout ce que vous avez dit, je suppose que cette réponse doit être liée à cette fameuse règle d'or.
-Bon, je sens qu'on va y passer la journée, donc je vais t'expliquer un peu. Le b.a-ba du garde du corps est le physique. Puis, pour être confirmé, il doit être stratège. Puis, pour passer expert, il doit exceller dans ces deux domaines, et pour passer maître, être imbattable et que son protégé soit intouchable. Mais, à tous les niveaux, la philosophie est de mise. À chaque fois qu'ils partent en mission, ils ne regardent même pas la bourse de leur client, leur classe sociale. Ils ne pensent qu'à une chose :

- Rien n'est plus important que la vie du client.
-Je vois que mes explications ont porté leurs fruits !
- Donc, ce serait la fameuse règle d'or...
- Effectivement, mais la formulation exacte est : "Il n'est pas important que je vive, mais il est important que je fasse mon devoir."
- Mais c'est totalement dégueulasse...
- Mais c'est la réalité, jeune élève. Tout a un prix, on n'obtient rien sans rien.
- Bon, vu que j'ai un peu plus rien à perdre, je crois que je peux me lancer dans ce défi.
- D'acc...
- Mais, vous aviez pas dit que les maîtres étaient imbattables ?
- Si, pourquoi ?
- Parce que vous êtes un maître, donc vous vous considérez comme imbattable !
- Effectivement, depuis que j'ai été élevé au rang de maître, sur les 38542 combats que j'ai mené, je n'en ai perdu aucun.
- Et bien je pense que le 38543ème sera une défaite !"


Sur ces paroles bien utopiques, nous laissons à Kuryu l'opportunité de tester l'invincibilité de Troox.
Et il s'en mordit les doigts.




Alors heureux ?
Kuryu : Je l'aurai un jour, je l'aurai !




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