Fiction: Un gros délire XD (terminée)

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Je me mis à courir comme un dingue pour rattraper mon compagnon qui continuait de dévaler la montagne, roulant comme une boule de bowling. Hélas, c’était trop tard. Dix minutes plus tard, j’arrivai enfin sur le terrain plat et découvris Pickachu étalé par terre, inconscient. Je m’accroupis, et murmurai :
-Pickachu, ça va ? Ca va aller, hein...
Un long filet de sang coulait sur le crâne de mon compagnon.
-Nan, tu n’es pas mort, tu es fort, ne m’abandonne pas comme ça je t’en supplie, ne m’abandonne pas !
-Tais-toi... abrutit... souffla faiblement Pickachu.
-PICKACHU ! Je savais que tu n’étais pas mort !
-Ta gueule... tu... tu me fais mal à la tête...
Je ne pus m’empêcher de le serrer dans mes bras –tachant au passage mon T-shirt de sang...
-Arrête tu me fais mal... abrutit...
Il se débattit pour sortir de mon étreinte et fouilla dans son sac-à-dos. Il en sortit un bandage.
-Laisse, je vais t’aider, proposai-je.
-Dégage de là, je peux me débrouiller tout seul.
-Tss je me demande si j’ai bien fais d’espérer que tu sois vivant... marmonnai-je.
-Quoi ?
-Nan, je disais : si on glande encore devant cette forêt, on va devenir méchants.
-Je ne saisis pas le sens de ta phrase...
-Moi non plus. Bon dépêche de te soigner,
-Je fais ce que je veux... avec mes cheveux... [le « avec mes cheveux » est involontaire, on va dire que l’auteur a un peu déliré...]
Bref, après quelques engueulades, et les soins de Pickachu, nous nous remirent en route. Nous nous enfonçâmes dans la forêt sombre, humide et pleine de dangers (mouhahahaha, que c’est original *0*).
-Stop, on campe, il faut manger.
-Enfin ! m’écriai-je.
On s’assied sur un tronc écroulé et entama notre pique-nique. Soudain, une fougère bougea. En sortit alors un drôle de bonhomme.
Vêtu d’une espèce d’armure moyenâgeuse, des cheveux assez longs et bouclés et le regard méfiant.
-Salutation honorable équipe ! Peste soit mon sort,
Si vous faîtes partie des Mores !
-Wah la classe, t’as fais une rime ! remarqua Pickachu.
-Qui êtes-vous pour me tutoyer ?
Etes-vous compte, ou roi ?
Je me sens embarrassé,
S’offre à moi deux choix :
Dois-je vous tuer,
Ou m’incliner ?
-Hey, l’abrutit, pourquoi il parle comme ça ?
-J’en sais rien ! répondis-je, tout aussi consterné.
-Qui t’es toi ? demanda poliment mon compagnon
-Comment osez-vous me parler ainsi ?
Je suis pur servant de mon roi,
Condamné à attendre douze mois,
Le jour où je pourrais revoir ma tendre amie.
Je vais là où les combats me mènent,
Je ne mourrais point avant d’avoir revu ma Chimène,
Je suis Don Rodrigue mais Le Cid est mon surnom,
Et moi et Chimène, chacun d’un côté pleurons.
Elle pleure à cause de moi,
Je pleure à cause de mon roi.
Elle pour la mort de son père, je suis l’assassin,
Moi car, honteux d’avoir tué son père de mes mains,
Notre roi, juge de paix,
Nous a laissé un long délai.
Durant un an je dois prendre les armes,
Tandis que Chimène sèche ses larmes.
-Waw super ta vie... remarqua Pickachu entre deux bouchées de son sandwich.
-J’admet m’être emporté,
Et je demande de m’en excuser.
Mais après cette présentation,
Pourrais-je savoir vos noms ?
-Moi, c’est Naruto Uzumaki, lui Pickachu.
-Je suis enchanté de vous connaître,
Mais je n’arrive pas à savoir de quel pays ou clan vous pourriez être.
Maintenant que je sais vos noms,
Pourrais-je savoir en quoi consiste votre mission ?
-On doit trouver le château de Zelda.
-Zelda, princesse de la lumière,
Une telle quête peut être dangereuse, pourquoi faire ?
-On doit tuer ou faire fuir le boss du château, pour sauver le monde !
[Sauver le monde, avouez que c’est original hein ? XD]
-Et parallèlement, chercher une pierre Erreip.
-Hasard, coïncidence !
Il se trouve que je dois me rendre, comme vous au château.
Là bas m’attend ma troupe avec impatience.
Et je dois combattre les Mores, cachés dans un palais un peu plus loin du château, et nous le prendrons d’assaut !
-Les morts ? balbutiai-je.
-Mais non abrutit ! Les Mores ! M-o-r-e-s, Mores !
-Les Mores sont des hommes effrayants,
Et je dois les combattre, gagner la bataille,
Et j’ai une stratégie sans failles.
Mais qu’importe qui je dois combattre, je resterais vivant.
-Pour revoir Chimène, on a compris... soupira Pickachu.
-Qui est Chimène ? demandai-je.
-Chimène est la plus belle des femmes,
Pour elle je manie ma lame,
Et...
-Ouai, super ! Bon si tu veux tu peux te joindre à nous ! s’exclama mon compagnon.

Après l’accord poétique interrompu par une baffe de la part de Pickachu pour calmer la tirade de Rodrigue, ce dernier, mon compagnon, la LVE et moi partîmes ensemble dans la direction du château.


***


Zelda, postée à la fenêtre, comme à son habitude, regardait le ciel s’assombrir. Cela faisait bientôt trois heures qu’elle était là, silencieuse, immobile.
-Madame... appela une voix.
Zelda tourna légèrement la tête.
Une jeune fille, à genoux devant elle lui faisait face. Elle était mal vêtue, sale, et tenait à peine debout.
-Qui êtes-vous ? demanda Zelda.
-Vous savez qui je suis...
Zelda dévisagea la jeune fille.
Les yeux verts de la visiteuse étaient perçants et semblaient attaquer la princesse.
-Hum... Je vois... fit Zelda en fermant les yeux et en souriant, comme pour se moquer d’elle.
-Tu sais bien que ça ne peux pas durer...
-N’oublie pas de me vouvoyer !
-Arrête ! Tu réalises le danger que tu fais courir ? Tu sais aussi bien que moi que tout ça n’est que pur mensonge ! C’est un rêve !
Zelda se retourna vivement, faisant de nouveau face à la fenêtre.
-Il devrait bientôt arriver... Et ce sera trop tard, fit-elle.
Elle jeta un regard doux à la pauvre fille.
-Enfin j’arrive à arriver au pouvoir et toi tu ne pourras plus rien faire, continua-t-elle.
-Il faut arrêter ça ! Ton « pouvoir » n’est qu’une création, ce n’est pas réel, bon sang !
-Mais ça me plaît tellement !
-Et s’il le tue ?
-Ca ne sera qu’une page tournée. Ouverture d’une autre page !
-Fin du chapitre, j’empêcherai tous tes plans, à n’importe quel prix ! cracha la pauvre visiteuse.
-Soit, fais, tout cela me paraît vraiment passionnant ! Gardes, faîtes sortir cette intruse.
Deux gardes prirent chacun un bras de la jeune fille et la traînèrent jusqu’à la porte.
-TU NE T’EN SORTIRAS PAS COMME CA, INO ! hurla-t-elle.


***


-La nuit ne va pas tarder à tomber,
Il vaudrait mieux se reposer.
-Tu pourrais arrêter de parler en rimes ? s’exaspéra Pickachu.
-Il a raison, le soleil se couche, il faut installer le camp, fis-je, interrompant sûrement une nouvelle tirade de Rodrigue.
Tandis que nous installions le camp, je sentis une présence.
-Vous ne sentez rien ? chuchotai-je.
Pickachu tendit l’oreille.
-Hum pour une fois t’as raison, l’abrutit. Je dirais que c’est un...
Je ne vis rien arriver. Tout ce que je sais c’est qu’une énorme branche venait de me frapper de plein fouet, sur mon crâne. Rodrigue me rattrapa à temps, alors que m’écroulais sous le choc. Quelques secondes plus tard, je repris mes esprits et vit une grosse boule rose devant moi.
-...Kirby, finit Pickachu.
-Encore ? m’exclamai-je, reconnaissant la créature.
Sauf que là, ce n’était pas un Kirby. C’était plutôt, une centaine de Kirby...
Rodrigue sortit son épée, je pris en main mes kunaïs, Pickachu prépara ses attaques et la LVE ne bougea pas...
Les Kirby nous foncèrent dessus. Nous attaquions quelques-uns, évitions les autres.
-Il en a beaucoup trop ! cria Pickachu.
Soudain, la LVE se mit en mouvement. Elle tremblait. Il y eut une explosion, puis devant tous les yeux ébahis, la limace s’était transformée en la jeune fille de Poudlard. Comment s’appelait-elle déjà ? Hermione... Hermione Granger.
-Mais qu’est ce que je fais là ? Encore vous ? Où est l’école ? Qui sont toutes ces créatures roses ? Elles sont trop mignonnes ! Oh, j’ai dus rater pleins de cours ! Où sommes-nous ?
-Tais-toi et aide nous ! hurla Pickachu, tout en évitant une attaque d’un Kirby. T’es magicienne, non ?
Hermione, bien qu’elle ne comprenne pas ce qu’il se passait, sortit sa baguette.
-Pétrificus Totalus ! cria-t-elle.
Tous les Kirby se figèrent.
-Waw ! m’exclamai-je.
-Je ne sais qui est cette demoiselle,
Mais elle si forte et si belle !
Je vous remercie de nous avoir aidés,
Mais laissez-nous vous rendre utile, vous semblez égarée !
-Humf... se contenta de dire Pickachu.
-Je... De rien... Mais où sommes-nous ?
Alors que je lui expliquais toute l’histoire, Pickachu, boudant à la vue de cette jeune fille complètement perdue qui semblait tellement plus forte que lui.
Enfin la nuit tomba et moi, Pickachu, Hermione et Rodrigue dormions tous les quatre, formant maintenant une équipe.


***


-QUOI ?
-On... On a rien pus faire... Cette fille a débarqué, comme ça et ils se sont tous immobilisés !
-Et toi ?
-Moi... Je... Je... Euh... Supervisait la bataille... J’ai échappé au sort...
-Sale créature peureuse et inutile...
-Pardonnez-moi, maître...
-Le pardon est la demande des faibles.
-Maître...
Zangdar regarda avec dégoût le misérable Kirby.
-Tu vas mourir...
-Non... Pitié, Maître !...


***


La pauvre fille qui s’était introduite chez Zelda courrait à travers la forêt. Il fallait le rattrapper...







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