Fiction: Un gros délire XD (terminée)

Je me présente, Naruto Uzumaki. A la recherche d'une pierre Erreip (oui oui, à l'envers ca fait 'Pierre' je sais XD) je tombe sur un harmonica. Je souffle dedans et je me retrouve alors dans un monde étrange où Hyrule, le village de Link est en guerre avec les Kirby, où James Bond sort avec Lara Croft, où une taverne a pour barman Mickey et Picsou en tant que patron. Bref, un énorme délire, percé par un mystère envoutant : Qui est cet homme qui veut renverser Zelda? XD
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Tenten8 (Féminin), le 14/02/2007
Un ENORME délire XD



Chapitre 3: L'Epée.



Les yeux sombres de Dark Servant, à moitié cachés par la capuche, se froncèrent.
-Je t’accorde une dernière chance, retrouve le garçon ! Vivant !
-Bien Maître.
Zangdar se leva. Lorsqu’il ouvrit la porte, Dark Servant ajouta :
-Ne me déçois pas une fois de plus, Zangdar, je te le conseille vivement.
-Oui, Seigneur...
Une sueur froide traversant sa tête de dragon, Zangdar sortit.


***


Je n’en pouvais plus. La neige engloutissant, à chacun de mes pas désespérés, mes genoux, je luttais contre la tempête de neige qui faisait rage. Je devais sans cesse retirer la neige qui s’accumulait à l’intérieur des trous de mon masque ANBU qui permettaient à mes yeux de filtrer la lumière. Je ne savais pas où j’étais. Epona devait être loin, et j’étais condamné à avancer à pied. Avancer... Mais où ?
-Mamaaan ! gémit soudain une petite voix.
Je me retournai et découvris un petit faon.
-Tu sais où est ma maman ? demanda l’animal.
-Euh, non, désolé.
Le bébé faon baissa la tête.
-Je m’appelle Bambi. Et toi ?
-Naruto. Sais-tu comment on sort d’ici ?
Bambi réfléchit un instant puis me dit :
-Il y a un camp avec des humains, non loin d’ici. J’ai peur ma maman soit piégée là bas...
-Où est-ce camp ? demandai-je, avec une lueur d’espoir dans mes yeux.
Bambi secoua la tête.
-Je ne veux pas aller là bas. C’est dangereux ! C’est ma maman qui me l’a dit !
Je commençai à perdre patience.
-Bon, t’es mignon, t’es un gentil faon, mais ta mère sera contente que tu aides un ami !
-Tu n’es pas un ami ! répliqua Bambi.
-Que se passe-t-il, ici ? intervint gravement une voix.
Bambi frissonna.
-Papa ! Il est méchant avec moi ! rapporta aussitôt le petit faon.
Un grand cerf imposant et effrayant me faisait face. Bambi, grâce à ses longues jambes fit un petit saut et se réfugia derrière son père.
-Tu oses t’en prendre à mon fils, humain ? demanda froidement le cerf.
Alors que j’allais répliquer, mes jambes s’enfoncèrent brutalement dans la neige. Je ressentis alors une douleur atroce parcourant ma cheville. La neige entourant ma jambe prit une légère teinte rouge.
-AAAARGH ! hurlai-je de douleur.
Le cerf me poussa hors du trou avec ses bois. J’atterris par terre, ma cheville ensanglantée sous un énorme piège à loup.
Le cerf me regarda hurler et gigoter dans tous les sens. Puis, agacé, frappa d’un coup sec ma tête, arrêtant immédiatement mes gémissements. Il prit mon uniforme dans sa gueule et me balança sur son dos. Evanoui, je me laissais guider par le cerf qui m’emmenait au camp des hommes.


***


Le cerf me déposa à dix mètres du camp, puis, avant qu’on le remarque, fit signe à Bambi de le suivre, et tous deux galopèrent vers la forêt.
Un homme juché sur un espèce de lama gris et blanc m’aperçut. Il prit son talkie-walkie et appuya sur le bouton :
-Ian, y a quelqu’un ici, il faut du renfort ! Je l’emmène au camp, avertis les médecins !
-OK, Luc. grésilla une voix.
Luc descendit de son étrange monture, me prit dans ses bras et me percha sur le lama. Il monta à son tour et, avançant lentement afin de ne pas me faire tomber, il m’emmena à l’intérieur du camp.


***


-Ô grande Reine ! Nous avons trouvé un homme évanoui près du camp. Que devons-nous faire ? demanda Luc en s’inclinant devant une jeune femme.
Elle avait des cheveux noirs et longs, une frange rayant son front. Elle était habillée d’une magnifique robe dorée et elle était assise sur un trône.
-Est-il réveillé ? demanda-t-elle.
-Oui, mais il est faible. Sa cheville est blessée. Il a dut tomber dans un de nos pièges.
-Apportez le moi, ordonna la jeune femme.
-Bien.
Peu de temps après, m’appuyant faiblement sur des béquilles, je fis ma piteuse entrée devant la reine.
-De quel village viens-tu ? demanda-t-elle.
-Konoha, madame, répondis-je.
Ma vue était complètement floue mais je distinguais les réactions de la reine, et, pendant un instant la reine parut déstabilisée, mais se reprit très vite et lui demanda :
-Ton nom ?
-Uzumaki Naruto, madame.
Cette fois, la reine faillit s’évanouir mais se rattrapa de nouveau et, d’une voix tremblante ordonna à Luc :
-Relâchez-le.
-NON ! criai-je.
La femme me lança un regard étonné.
-Je ne tiendrais jamais avec une cheville foutue ! Et j’ai besoin de votre aide.
-En quel honneur ?
-Mais en retour je vous rendrais un quelconque service ! rajoutai-je rapidement.
-Il peut nous être utile ! Nous sommes en guerre ! intervint Luc.
-Avec une cheville hors d’usage ? répliqua la reine.
-En tant que cavalier, il n’aura pas besoin de ses jambes ! Il peut remplacer ses talonnements par les fouettements ! répondit Luc.
-Il n’a pas de cheval ! remarqua la jeune femme.
-Et cette jument que nous avons trouvée effrayée ? demanda Ian.
Je tournai la tête vers la jument qu’avait désignée Ian.
-EPONA ! criai-je.
Le cheval s’approcha de moi en soufflant doucement.
-Ca alors ! s’émerveilla Luc. Elle le reconnait ! Et dire qu’elle a été une peste avec nous !
-Bien, qu’espères-tu de nous ? demanda finalement la reine.
-Tout simplement que vous me conduisiez au château de Zelda.
La reine s’enfonça dans son trône, pensive.
-Je puis t’aider. Mais le trajet sera long et remplit d’obstacle. Si tu m’aides à faire la guerre contre les Yoshis, je te conduirais là où tu le désireras. Nous manquons cruellement des soldats ! Acceptes-tu mon offre ?
-J’accepte votre offre, répondis-je, déterminé.
-Mais nous ne sommes qu’une centaine ! On n’y arrivera jamais ! rappela Luc.
-Combien sont les Yoshis ? demandai-je.
-Un millier, au moins, répondit Ian, découragé.
-Je peux vous donner autant de soldats !
Tous me regardèrent bizarrement.
-Comment ? demanda finalement Luc.
Un sourire aux lèvres je me mis à composer des signes avec mes mains. Je m’arrêtai soudainement et criai :
-KAGE BUSHIN NO JUTSU !
Mille clones à mon effigie apparurent.
-Sorcellerie ! souffla Luc.
La reine se contenta de dire :
-Préparez les troupes, chauffez les vaisseaux, sortez les armes, préparez les chevaux. Que la fête commence.
Ses paroles furent saluées par un hurlement de joie de la part des soldats, puis tous s’activèrent. La reine se leva, et, sans me regarder passa à côté de moi puis disparue dans sa tente.


***


Le champ de bataille est impressionnant. Un terrain plat immense recouvert de neige était séparé en deux parties : une qui nous faisait face avec quelques collines, et l’autre, celle qui faisait face à l’équipe adverse, avec une montagne très raide. Pensif, je regardais les chasse-neige de notre camp enlever des masses de neige afin de faciliter la tâche aux chevaux et aux soldats. Ma vue était redevenue normale et j’avais hâte de voir à quoi ressemblait la reine. J’entendais derrière moi la cavalerie préparer les chevaux. Les bruits des sabots sur le sol résonnaient dans ma tête. L’infanterie chargeait au maximum les armes à feu ou aiguisait les épées, les haches et autres armes blanches. Toute cette agitation était légèrement dissimulée par des ronflements de moteurs et des sifflements du vent contre le métal. Intrigué, je suivis les bruits et je faillis m’évanouir. Des vaisseaux immenses de diverses couleurs et formes occupaient une grande partie du camp. Ian et Luc, m’apercevant se dirigèrent vers moi, portant des uniformes oranges, des lunettes de protection et un casque chacun.
-Impressionnant, hein ? fit Luc. Je m’appelle Luc Skywalker. [Note : waw on peut faire pas mal de points au Scrabble avec son nom ! *o*]
-Moi c’est Ian Solo, se présenta l’autre.
-Naruto Uzumaki. Vous conduisez un de ses vaisseaux ?
-Moi j’ai le blanc, là bas, tu voix ? Avec le droïde en forme de poubelle blanc et bleu et la boîte de conserve dorée !
-Il est magnifique ! soufflai-je.
-Moi j’ai le vaisseau ovale et gris, là bas, à côté du yéti marron !
-Impressionnant !
-Uzumaki, vous devriez préparer votre monture ! intervint une voix.
Je me tournai vers la personne qui venait de parler. C’était la reine. Splendide. Ses longs cheveux noirs relevés en queue-de-cheval, son uniforme tellement semblable à ceux des... ANBU ???
-Ge... Gekko... Hanoko, Gekko ? balbutiai-je.
La reine plissa ses yeux. Montée sur un cheval noir elle paraissait tellement impressionnante ! Mais j’en étais sûr ! C’était elle ! La femme au cœur brisé par la mort d’Hayate Gekko !
-Mon nom est Serafina, souviens t’en.
Elle talonna sa monture et s’en alla.
Et pourtant...


Un soldat avait préparé Epona. Elle était magnifique. Un casque en or recouvrait le haut de sa tête et enveloppait des naseaux. Des jambières métalliques protégeaient ses jambes et se séparait au niveau de son articulation pour qu’elle puisse facilement courir. Elle portait une armure dorée couvrait son poitrail et son arrière-train. Sa crinière était tressée avec des petits rubans noirs. Sa selle et son filet avaient été nettoyés et cirés à fond. Ses sabots avaient été curés et sa robe pensée. Les reflets dorés de ses équipements illuminaient la jument.
-Nous avons construis le même système de protection qu’utilisaient les cavaliers au Moyen-âge. Nous avons juste renforcé le matériau et embellit l’aspect, expliqua l’homme qui avait visiblement posé l’armure d’Epona.
-C’est magnifique ! Bravo !
L’homme haussa les épaules puis partit.
-Vous avez des armes ? demanda la reine en s’approchant, toujours juchée sur son cheval noir.
Je sortis l’épée de Link et la montrai à Serafina. Elle sursauta.
-Où... Où avez-vous trouvé ça ?
-C’est un homme d’Hyrule qui me la confiée.
-Savez-vous au moins ce que c’est ?
-Bah une épée, répondis-je naturellement.
-Sachez que c’est bien plus qu’une épée.
Alors que je m’appretais à lui demander des explications, Serafina était déjà partit.
-Est-ce que vous êtes Hanoko Gekko ? lui criai-je.
Elle s’arrêta.
-Je suis Serafina, ne l’oublie pas.
Puis elle repartit.


***


La bataille commença. L’infanterie devant, et la cavalerie derrière. Serafina parcourut les rangs en brandissant le drapeau portant l’emblème de l’équipe : un champignon.
Le cor retentit. Soudain, sur la montagne qui faisait face aux ennemis, déboula des milliers d’œufs blancs tachés de pois verts. Ils roulèrent à une vitesse fulgurante la pente. Ils rebondirent sur nos collines. C’était partit. Les soldats et les cavaliers descendirent de la colline et chargèrent sur les œufs. Ces derniers se transformèrent en petit dragons de multiples couleurs. Les Yoshis. On aurait dit une avalanche d’œufs et de dragons. Les vaisseaux décollèrent et, grâce à leurs lasers, exterminèrent des œufs. Lorsque la rangée de soldats qui me faisait face était partit, je démarrais Epona au galop et m’engageais dans le bataille. Tout en galopant, je sortis mon épée. Soudain, elle s’illumina, aveuglant les ennemis. Puis, elle se mit à combattre seule. Alors que je ne bougeais pas ma main, l’épée faisait tout à ma place. Les Yoshis venaient un par un et se faisaient tous tuer. Epona, bien protégée, ne prenait aucun coups, et, se cabrant, envoyait valser des Yoshis courageux. Je mis un certain temps avant de me rendre compte que nous avions gagné. L’épée cessa d’être lumineuse. Serafina me jeta un regard lourd.


***


-A vous de tenir votre promesse ! rappelais-je, joyeux, à la reine.
-Comment êtes-vous arrivé ici ? me demanda brutalement Serafina.
-Je... euh... bredouillai-je.
Elle se rapprocha dangereusement de moi et me plaqua au mur.
-C’est dans un trou noir et mauve que vous êtes tombé ? Répondez ! hurla-t-elle.
-O... Oui... !
Elle me lâcha, me tourna le dos et murmura :
-Qu’est ce que ça veut dire ?
-Excusez-moi, mais...
-Cette histoire était donc vraie ? Non, impossible...
-Euh, s’il vous plait...
-Pourtant, cette épée...
-EH ! criai-je, agacé.
Elle se retourna vivement :
-Quoi ?
-Qu’est ce qui se passe à la fin ?
-Il faut que j’en ais le cœur net, viens ! Prends ta jument, et rendez-vous à l’entrée du camp dans un quart d’heure !
Sous le ton tranchant de la reine, j’obéis.


Un quart d’heure plus tard.


Serafina était de nouveau sur son cheval noir, impressionnante.
-Dépêche-toi ! me lança-t-elle.
Je m’étais à peine rendu compte qu’elle me tutoyait à présent. Tous deux, nous nous mirent à galoper à grande vitesse vers le Donjon de Naheulbeuk. Arrivés là bas, Serafina stoppa brutalement.
Il était là. Un gigantesque trou noir et mauve tourbillonnait dans le ciel.
-Non... souffla la reine.
Elle se tourna vers moi :
-Ton épée, c’est elle qui te libéra. Prends ça. Quand tu seras de l’autre côté, lance-la.
Elle me tendit une balle semblable à celles de Sacha.
-Bonne chance.
Elle me planta là, faisant rapidement demi-tour.
-Vous ne m’accompagnez pas ? hurlai-je.
Mais elle ne répondit pas et continua sa route vers le camp.
-Mais qu’est ce que je dois faire ? dis-je à voix haute, désespéré.
La balle trembla et s’ouvrit dans ma main. Un petit flash éclaira mon visage et un espèce de lapin jaune apparut.
-T’es sourd ou t’es con ? fit la bestiole. Elle a dit que c’était ton épée qui te libéra ! Et puis qu’est ce que je fou là, moi ? Je dormais bien !
Il était grand comme un ourson et tout aussi gros. Entièrement jaune, ses petites joues étaient rouges et formaient deux ronds. Ses longues oreilles pointues étaient aussi jaunes et les pointes teintées de noir. Ses yeux formaient deux grosses billes noires. Sa queue était assez étrange : une longue queue en zigzag jaune, teintée de marron au bout.
-Picka ? Pourquoi tu me regardes comme ça, avec ta tête de con ?
-Hééé ! Je ne te permets pas de m’insulter ! m’écriai-je. Et t’es qui d’abord ?
-Mais ce n’est pas possible ! Quel naze ! Je suis Pickachu !
-Moi c’est Naruto !
-Rien à foutre ! Bon tu te dépêches d’ouvrir ce portail pourri, oui ou merde ?!
-Oh ! On se calme la marmotte, hein !
-Répète pour voir !
-Marmotte !
Je reçus une décharge électrique en pleine face.
-Bon, je crois qu’on va bien s’entendre, tous les deux... marmonnai-je.
-Ouai c’est ça, bon, grouille, j’en ais marre !
Je talonnai Epona et me dirigea en dessous du portail.
-Bon, et maintenant ?
-Mais ce n’est pas possible ! Faut te le dire en quelle langue ? Ton épée !
Sans savoir quoi faire, je sortis mon épée de son fourreau et la brandis vers le trou noir.
-Tu sais que t’as l’air con comme ça ? remarqua Pickachu. Tu vas avoir une crampe à rester comme ça ! Arrête, ça ne sert à rien !
-Il faut faire quoi alors ?
-Ton épée, comme ça, c’est que du toc ! Bon, pendant que tu cherche je vais faire un petit somme !
Il s’allongea par terre.
-Hé ! Dis-moi au moins ce qu’il faut que je fasse ! m’indignai-je.
-ZZZZ...
Ton épée, c’est elle qui te libéra... C’est dans un trou noir et mauve que vous êtes tombé ?... Ton épée, comme ça, c’est que du toc !...
Ces maigres indices et mystères tourbillonnaient dans ma tête.


***


Zelda, adossée à sa fenêtre, sursauta. Il avait besoin d’aide...
« Dans cette situation mystérieuse,
Tu dois la planter la terre,
Qu’elle devienne lumineuse,
Et qu’apparaisse une fissure,
Et que dans cet enchantement obscur,
Surgisse la Lumière ! »


***


Je me cassais la tête à chercher quoi faire. Soudain je m’immobilisai.


[i]«Dans cette situation mystérieuse,
Tu dois la planter la terre,
Qu’elle devienne lumineuse,
Et qu’apparaisse une fissure,
Et que dans cet enchantement obscur,
Surgisse la Lumière !»[/i]

Ces mots résonnaient dans mon esprit. Une chanson... Une poésie... Elle était en continue. Déterminé, je descendis d’Epona, sortit mon épée et la planta dans la terre, au dessous du trou noir. La chanson s’arrêta brutalement. L’épée devint lumineuse, comme au combat. Les reflets dorés qu’elle projetait éclairèrent le trou. Puis moi, Epona et Pickachu disparurent.




coms? :x



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