Fiction: Un gros délire XD (terminée)

Je me présente, Naruto Uzumaki. A la recherche d'une pierre Erreip (oui oui, à l'envers ca fait 'Pierre' je sais XD) je tombe sur un harmonica. Je souffle dedans et je me retrouve alors dans un monde étrange où Hyrule, le village de Link est en guerre avec les Kirby, où James Bond sort avec Lara Croft, où une taverne a pour barman Mickey et Picsou en tant que patron. Bref, un énorme délire, percé par un mystère envoutant : Qui est cet homme qui veut renverser Zelda? XD
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Tenten8 (Féminin), le 15/01/2007
Un ENORME délire XD



Chapitre 1: Où suis-je?



Avis à tous les fans et amateurs d’aventures douteuses et complètement débiles. Je me présente, Uzumaki Naruto, un jeune ANBU de Konoha. Mon rêve est de devenir Hokage. Je vais alors vous raconter mon histoire. Une histoire tellement invraisemblable que moi-même j’ai encore du mal à m’en remettre. Voilà donc, jeunes lecteurs insouciants, le début de cette fiction idiote.


-Naruto ! Réveille-toi bon sang !
J’ouvrais un œil. La lumière filtrée par la fenêtre m’éblouie. Je sursautai lorsque je me rendis compte que Tsunade se tenait devant moi, d’une humeur qui ne me prévoyait rien de bon.
-Bonjour-Mme-le-Hokage-mon-seigneur-ma-reine-tout-puissante. bredouillais-je.
Mais la flatterie n’arrangea pas l’humeur de Tsunade et j’eus –je crois- la bonne idée de déguerpir.
-NARUTO ! REVIENS !
La malchance pesant sur moi, je me cognai contre cet abrutit de Sasuke.
-Merci Uchiwa.
-Euh... de quoi ? demanda Sasuke.
Il baissa les yeux.
-Tiens, tu es là Naruto... ironisa-t-il.
Je me relevai et je lui fis face, les yeux foudroyants.
-Ne me regarde pas comme ça, tu as l’air encore plus stupide que d’habitude...
-Humf ! me contentai-je de dire.
En d’autres circonstances, je lui aurais envoyé une bonne réplique bien salée, mais là je dois avouer que j’étais complètement à cours d’idée...
-Naruto ? susurra Tsunade.
-Oui ?
Et pour la deuxième fois je me retrouvais par terre. Le poing de l’Hokage était venu tellement vite sur ma figure que je n’eus pas le temps de réagir.
-ON NE DORT PAS SUR MON BUREAU ! hurla Tsunade.
-Désolé ! pleurnichai-je.
L’Hokage se dirigea vers son bureau et sortit une feuille. Elle me la tendit.
-Tiens, voilà ta mission. Sors tout de suite !
Je ne me fis pas prier et je m’éclipsai hors de la pièce.
Tout en marchant vers mon appartement, je lisais le but de ma mission.

« Trouvez une pierre Erreip dans la forêt de Konoha »

Quelle mission passionnante qui s’annonçait !... Un croquis dessiné vite fait à la main par Tsunade était censé m’aider dans ma recherche... Personnellement j’aurais dis qu’elle avait griffonné une autruche mais bon...
Arrivé chez moi, j’enfilai mon uniforme d’ANBU et je me dirigeai vers la forêt. A ce moment là, ce qui est incontournable, un ami te rencontre et te sors une blague pas drôle :
-Alors Naruto ? Tu vas chercher des champignons ? HAHAHAHAHAHA !
-Ouai c’est ça...
« Crève » pensai-je alors.
J’entrai donc dans la forêt de Konoha. Je repris ma feuille et je me rendis compte que l’autruche –pardon, la pierre Erreip- avait un semblant de couleur.
« Tiens, elle est rouge... » pensai-je intelligemment.
Je repris ma route, lorsque mon regard fut attiré par une petite lumière dans un buisson. Je m’approchais et je découvris un harmonica. Pour me distraire, je me mis à souffler dedans. Une mélodie en sortit. Soudain, un flash géant enveloppa la forêt. La lumière s’apaisa peu à peu puis j’entendis des bruits. C’étaient les martèlements de sabots d’un cheval, sans aucun doute. Sortit alors une jument énorme, la robe alezane et brillante par le soleil, une selle et un filet magnifiques, la crinière et la queue blanche et un regard sauvage. Elle se cabra, m’envoyant valser dans les buissons. Lorsque la jument se remis sur ses jambes, je découvris alors qu’elle avait un cavalier. Il était petit, les oreilles pointues, les cheveux blonds à moitié cachés par un grand bonnet vert. Il était vêtu d’une tunique d’un même vert, par-dessus un T-shirt à manches longues blanc et un pantalon de même couleur. Une grosse ceinture marron entourait sa taille et il avait sur le dos un carquois remplit de flèches et un fourreau impressionnant contenant une épée magnifique. Son arc était en travers de sa tunique. Sur sa ceinture un nombre impressionnant d’armes étaient alignés : un boomerang aux branches en formes d’ailes d’ange, un lance-pierre ordinaire, un grappin effrayant ainsi qu’une bourse bien chargée et une torche. Accroché à son bras, un grand bouclier en fer s’imposait. Il portait des gants et des bottes en cuir. Ses yeux d’un bleu océan me fixaient, méfiants.
-Qui es-tu ? demanda-t-il.
-Je te retourne la question ! répliquai-je.
-Mon nom est Link. Justicier d’Hyrule.
-H... Hyrule ?
Link fronça les sourcils.
-D’où viens-tu pour ne pas connaître Hyrule ?
-Je viens de Konoha. Mon nom est Uzumaki Naruto, ANBU de Konoha.
-Je ne connais pas de ‘Konoha’ ! ‘Konoha’ est-il en guerre avec Hyrule ?
-Je... Euh...
Link sortit son épée.
-Dois-je prendre ça pour un ‘oui’ ?
-NON !
Devant les menaces de l’étranger, je décidai de jouer le jeu.
-Non, Konoha est en Paix avec Hyrule.
Link rangea son arme.
-Je te crois sur parole. Que viens-tu faire ici ?
-Je cherche une pierre. Une pierre Erreip, tu connais ?
-Non, mais tout ce que je peux te dire c’est qu’à l’envers, Erreip, ça fait ‘Pierre’...
-Merci, ça m’aide...


[Note : Bah quoi ? J’avais la flemme de trouver un nom pour une pierre ! >< ]


-Veux-tu que je te dépose quelque part ?
-Je ne sais même pas où aller ! marmonnai-je.
-Viens donc, je t’emmène à Hyrule. Là bas, un spécialiste en pierres rares pourra t’aider.
-Très bien !
Je sautais donc sur Epona –la jument- et Link l’envoya au galop. Je crois n’avoir jamais été à une allure aussi folle. La jument pouvait remporter haut-la-main les courses de chevaux. Bref, avec une envie de vomir horrible, je m’accrochais à la selle comme si ma vie ne tenait qu’à ça. Link, lui, maniait les rênes comme si c’était un jeu d’enfant et métrisait le contrôle de la bête, zigzaguant entre les arbres. Soudain, il tira habilement les rênes et Epona s’arrêta aussitôt. Surpris par cet arrêt soudain, je m’écroulai sur l’étranger.
-Chut ! N’entends-tu pas ? me souffla Link.
Je tendis l’oreille mais ne perçut rien de spécial.
Mais Link avait raison, car peu de temps plus tard, une énorme boule rose s’écrasa près de nous. Link, paniqué me jeta à terre.
-Pars te cacher quelque part ! C’est un Kirby !
La boule rose se leva, révélant des petits yeux, une grande bouche et deux taches rouges tracées sur ses joues. Il avait de petits bras et ses pieds ressemblaient à une paire de chaussures rouges de clown. Il n’avait pas de jambes. Ses pieds étaient directement accrochés à son corps ronds. Le Kirby observa Link. Ce dernier se prépara en sortant son arc et en posant une flèche dessus. Il semblait attendre quelque chose, mais visait le Kirby. Celui-ci ouvrit la bouche et commença à aspirer. Une inspiration hors du commun. Les arbres eux-mêmes se penchèrent. Link lâcha alors sa flèche qui se planta dans la gorge du Kirby. Il poussa un petit cri de douleur mais se mit derrière Link et l’aspira dans sa bouche. Le guerrier disparut donc pendant un long moment, se débattant dans la bouche du Kirby. Puis ce dernier le recracha. Il avait maintenant un bonnet et une épée semblables à ceux de Link.
-Qu’est ce que c’est ? criais-je.
-C’est un Kirby. Il a la faculté d’aspirer ses ennemis et copier ses atouts. Il métrise maintenant certaines de mes techniques. Mais ce n’est que temporaire. Dans quelques minutes, tout aura disparut, répondit Link, essoufflé.
C’est pourquoi le Kirby ne perdit pas de temps. Il se jeta sur Link, son épée à la main. Il le poussa violemment et vola son arc. Il s’envola et commença à tirer à distance des flèches.
-Et merde ! hurla Link, tout évitant les projectiles. Tant qu’il vole, je ne peux pas l’atteindre.
-Et ton lance-pierre ?
-Ce n’est pas assez rapide par rapport à l’arc. Il évitera tranquillement.
Mais il se tourna vers moi.
-Pour m’appeler, tu as eus recours à mon harmonica, non ? Je l’avais perdu... L’as-tu encore ?
Une flèche lancée par le Kirby atteignit de plein fouet le dos de Link.
-ARGH ! NARUTO ! L’HARMONICA ! VITE !
Je me dépêchais, affolé, de lui tendre son harmonica.
Tout en subissant d’autres flèches, Link joua une musique douce à l’Harmonica.
Un cri perçant se fit entendre. Puis des coups d’ailes battirent l’air. Un aigle géant et impressionnant arriva, planant au dessus du Kirby. Mélangeant les sinistres couleurs marron foncé et noir, les plumes de l’oiseau étaient magnifiques et puissantes. Le bec pointu, le regard froid et l’air avide de tuer sa proie, l’aigle plongea et, à une vitesse fulgurante, attaqua le Kirby, qui explosa. L’arc retomba et se brisa en deux. Le carquois de flèches fut rattrapé de justesse par l’aigle. Link retira par des coups secs la dizaine de flèches plantées dans son dos. Une trainée de sang s’échappa de son dos. Puis se fut une importante hémorragie. Il s’écroula par terre.
-Link !
Je me précipitais vers son corps.
-Epona... Hyrule... murmura Link, avant de s’évanouir.
La jument hennit. Je mis mon ami sur mes épaules puis l’attacha solidement aux pattes de l’aigle grâce à une corde trouvée dans une sacoche accrochée à la selle d’Epona. Je grimpais sur elle puis ordonnais au rapace de me suivre. J’espérais tellement que ça marche ! Je talonnai Epona et me laissa guidé jusqu’à Hyrule, comme l’avait ordonné Link, suivit comme prévu de l’aigle portant le blessé.
Après trois longues heures de route, moi, Link, l’aigle et Epona arrivèrent à Hyrule. Je découvris alors un univers étrange. Des poules et des coqs se baladaient librement dans les rues. Les habitations se révélaient être des cabanes en bois de plusieurs étages. Un petit lac séparait les cabanes de la forêt où des hommes pêchaient paisiblement. Les femmes étaient aussi dehors. Certaines discutaient, d’autres étendaient le linge ou encore d’autres se promenaient dans les allées marchandes. Des gamins couraient un peu partout, jouant en groupe. Bref, Hyrule était plongée dans une harmonie complète. Soudain un homme les aperçut et hurla :
-LINK EST DE RETOURS ! LINK EST DE RETOUR ! EPONA A L’HORIZON ! LINK EST DE RETOUR !
Aussitôt, tous les gens se précipitèrent, abandonnant leurs activités. Mais leurs sourires ne durèrent pas longtemps. Une jeune femme cria.
-LINK EST BLESSE ! IL EST BLESSE ! UN MEDECIN ! AUX ARMES ! C’EST CET HOMME QUI L’A TUE !
Je paniquais.
-Bien sûr que non ! Je l’ais sauvé ! Il s’est fait attaqué par un Kirby !
-IL MENT !
-Je ne l’ais pas tué ! assurais-je.
-Il ne ment pas ! intervint une voix puissante.
Tout le monde garda le silence.
-Mais, Monsieur...
-Epona n’aurais pas prit un étranger sur son dos. Et si cet homme l’avait tué, pourquoi aurait-il apporté le corps de Link ?
-C’EST UNE PROVOQUATION ! hurla un autre homme.
-Mais réfléchissez ! m’énervais-je. Je ne suis pas armé ! Je n’ais que ces petits couteaux ! Contre tout un village, je n’ais aucune chance !
Je lançais alors mes kunaïs par terre ainsi que mes shurikens.
-Quelles sont ces objets ? demanda l’homme qui m’avait défendu tout en prenant dans ses mains un kunaï.
-Ce sont les armes courantes de mon village. Ce sont des kunaïs. Et les petites étoiles, là, ce sont des shurikens, expliquais-je, calme.
-De ton village ? Quel est-il ?
-Konoha. Konoha No Kuni.
-Je ne le connais pas. Qui es-tu ?
-Naruto Uzumaki.
-Je suis le chef du village, me dit l’homme.
Un petit bonhomme se précipita vers eux.
-Laissez passer ! Je suis médecin !
La foule s’écarta pour le laisser passer pendant que moi, je dévisageais, les yeux écarquillés, le docteur quelque peu étrange. Très petit, portant une blouse blanche, une cravate rouge et des chaussures en cuir. Il avait les cheveux légèrement frisés et châtains et une petite moustache de même couleur.
Le chef du village se pencha vers moi.
-C’est le Dr Mario, un médecin très réputé.
Dans quel univers étais-je tombé ? Qu’est ce qu’il m’arrivait ? Etais-ce un rêve ? Allais-je me réveiller ?
Le Dr Mario examinait Link.
-Il a une forte hémorragie. Il faut le transporter dans mon cabinet, et vite ! annonça le docteur.
Aussitôt, la foule s’activa. Un homme costaud prit Link avec précaution et suivit le docteur. Je leur emboitais le pas.

Nous arrivâmes dans une grande cabane en bois peinte en blanc portant une grande croix rouge annonçant un hôpital. Mais je comprenais pourquoi le Dr Mario avait prononcé le mot « cabinet » et non « hôpital » : l’intérieur n’avait strictement rien à voir avec un hôpital, ni même une clinique. On aurait même dit une maison ordinaire. Un grand salon recouvert sur le sol en bois d’un tapis variant entre le rouge bordeaux et le violet comprenait des pots de fleurs, une grande table avec pleins de magazines et deux rangées de chaises. Tout comme une salle d’attente d’un cabinet. Une porte blanche avec un écriteau métallique marquée « Dr Mario » renfermait la salle où le docteur soignait les malades. Un simple bureau, une grande armoire contenant des dossiers et un lit, voilà ce qui constituait l’environnement habituel du docteur.
Mais il ne s’arrêta pas là et nous entraina dans une autre salle, au premier étage. Je découvris alors un univers totalement différent. Des médecins, des infirmières courraient dans tous les sens. Plusieurs chambres renfermant des malades ou des blessés. Une secrétaire suspendue en continu au téléphone. Bref l’atmosphère parfaite d’un hôpital. Il ne m’était jamais venu à l’idée que le « cabinet » du Dr Mario était en fait composé d’un cabinet et d’un hôpital. L’homme musclé déposa Link sur un des lits.
-Sortez maintenant, dit le docteur. Je dois m’occuper de lui.
Link ouvrit soudain faiblement les yeux.
-Naruto... Va... Va voir la... la princesse Zelda... Prend... Prend ça... murmura-t-il.
Il tendit son épée, puis il s’évanouit de nouveau, son harmonica serré dans sa main tomba lourdement sur le sol. Je le pris ainsi que l’épée puis, après un dernier regard vers Link, je tournai les talons et je m’en allais remplir ma mission, ignorant l’étrangeté de tout cela.


Je ne fis guère attention à la foule qui me demandait des nouvelles de leur héro. Le chef de village s’approcha de moi.
-Prends Epona et poursuis ta quête. Va, Naruto.
J’acquiesçais puis montais sur la jument. Le chef me désigna le Nord.
-Vois-tu les montagnes là bas ? Le château de la princesse Zelda est derrière. Elle contient une carte unique. Cette carte regroupe tous les villages. Son aide te sera précieuse. Prend garde, les montagnes sont des loups pour l’homme.
-Merci.
Le fourreau lourd et élégant accroché à mon dos protégeant l’épée de Link me donnait un sentiment de sûreté. Et puis j’avais mes techniques ANBU ainsi que mes kunaïs et mes shurikens. Bref, confiant, je m’enfonçais dans les lointains paysages montagnards.


***


-Majesté, les rumeurs racontent que Link, héro d’Hyrule est fortement blessé !
Zelda, qui regardait par la fenêtre comme elle le faisait très souvent, se tourna vers l’homme qui venait d’entrer.
-Crois-tu les rumeurs ? demanda-t-elle d’une voix douce.
Elle parlait rarement et lorsqu’elle parlait, c’était une voix mélodieuse et calme, comme si chaque phrase devait avoir le privilège d’enfermer une sagesse et une beauté presque indescriptible.
-Pas toujours, mais là tous les villages racontent cet incident, répondit l’homme, tendu.

Ils étaient tous deux très élégants. La princesse avait une longue robe blanche à corset rose pur. Ses cheveux blonds étaient magnifiques et tombaient jusqu’à sa taille et deux longues tresses lui encadraient son visage fin. Les oreilles pointues comme Link lui donnaient un certain caractère. Mais sa beauté intérieure faisait aussi partit de son charme. Elle était d’une grande sagesse et n’hésiterait pas une seconde à se sacrifier pour son peuple ou pour une personne.
L’homme, lui, était vêtu une longue cape noir décorée par des légers et détaillés motifs dorés qui longeaient l’ouverture ainsi que le bas de la cape. Ses yeux ainsi que ses cheveux étaient noirs et le rendaient assez effrayant.

Zelda se tourna de nouveau vers la fenêtre.
-Link n’est pas un homme à se faire tuer aussi facilement. N’ais crainte, il va bien.
-J’en suis rassuré.
-Regarde, murmura Zelda en désignant la fenêtre.
L’homme s’approcha et regarda à son tour.
-Qu’y a-t-il ?
-A toi de me le dire. Je sens une présence dans les montagnes.
Ses beaux yeux bleus se posèrent sur l’homme.
-Pars à sa recherche, je sens un lourd danger peser sur les montagnes.
-Une guerre ?
-Peut être...
-Je ferais tout ce que vous me demanderez, Majesté.
Il s’inclina élégamment puis sortit.


***


Après de longues heures de route à travers les montagnes, je dus m’avouer perdu. Le vent glacial n’arrangeait pas les choses. Mon masque ANBU me protégeait mais j’avais tellement froid ! Epona, elle, semblait à l’aise. Elle devait être habituée aux conditions extrêmes si elle suivait Link dans ses aventures. Soudain j’entendis des pas. Un énorme mammouth surgit, suivit d’un tigre et d’une espèce de chose informe qui ressemblait vaguement à un paresseux.
-Oh regarde Manny ! Un cheval ! Et un humain ! s’écria le paresseux.
-Qui es-tu ? demanda le tigre aux dents de sabre.
-Je m’appelle Naruto Uzumaki. Euh, vous parlez ?
Les trois animaux se regardèrent puis éclatèrent de rire.
-Tu es un étranger n’est ce pas ? demanda le mammouth.
-Oui... répondis-je.
-Je suis Manfred, le tigre est Diego et le paresseux est Sid.
-Enchanté, savez-vous où se trouve le palais de la princesse Zelda ?
-Oui ! répondit Diego.
-Pouvez-vous m’indiquer le chemin ?
-Non.
-Mais pourquoi ? m’indignais-je.
-Parce que le palais n’est pas fait pour un humain comme toi ! répondit Manfred.
-Pourquoi ? répétais-je.
-Tu crois vraiment qu’on va te le dire ? riposta Sid. Tu peux toujours rêvé ! On ne te dira jamais ce qui garde le palais !
-SID !
-Bah quoi ?
-Un monstre ? demandais-je.
-Oui. Enfin, un monstre pour nous. C’est un humain. Un étranger qui a débarqué. Il est au service de la princesse, enfin du moins, c’est ce qu’il prétend ! répondit Diego.
-Vous voulez dire qu’il la fait marcher ?
-Exact. C’est un homme remplie de haine et avide de pouvoir. Il veut renverser Zelda et prendre sa place, expliqua Manfred.
-Il est au palais ?
-Oui, mais il part souvent. Zelda lui fait confiance et elle l’envoie partout remplir des missions. Prend garde, il peut être dangereux.
-Il est puissant ?
-Très. Si tu le rencontre, sache qu’il porte toujours une cape noire, tout comme ses yeux.
-Merci. Où est le palais ?
-Ne prend pas ce risque !
-Je suis aussi puissant. Où est le palais ?
-La nuit va tomber. Il va faire encore plus froid. Nous connaissons une taverne pas très loin. Va te reposer là bas, dit Diego.
-Bien. Je vous suis.
Pendant que je suivais mes trois nouveaux compagnons, la nuit tombait peu à peu, adoucissant le vent glacial. Lorsque nous arrivions à la taverne, la nuit s’était installée, la lune argentée éclairant le paysage. Je mis Epona dans l’écurie installée à côté de la taverne tandis que Manny, Diego et Sid s’en allaient.
-Vous n’entrez pas ? m’étonnais-je.
-C’est une taverne pour humains ! Aller, adieu et bonne chance, étranger !
J’haussais les épaules, et, après quelques remercîments, j’entrais dans la taverne.


***


Dans la sombre nuit, le traître à la cape, chevauchant un étalon noir, galopait à travers les montagnes.
« Cet homme, est-ce l’Elu ? Cet idiote de Zelda est inquiète, pourquoi ? Je prendrais cet homme en appât, j’attirerais Zelda et je la tuerais. » pensa-t-il.


***


Où étais-je tombé ? Où suis-je ? Je n’arrêtais pas de me poser ces questions. La taverne était étrange, comme tous les endroits que j’avais visité jusque là. Le barman m’interpella.
-Tu veux boire quelque chose, humain ?
Je me retournai et je vis que le barman était sûrement le personnage le plus grotesque de tous. Ses oreilles géantes étaient rondes, son nez allongé finissait en un petit museau noir. Des gants blancs, la peau noire, il portait un caleçon rouge retenu par deux boutons dorés. Une queue fine en sortait. C’était une sorte de souris ! Une souris que me dévisageait avec un sourire niais.
-Salut étranger, je suis Mickey, le barman de cette taverne. Est-ce qu’un humain comme toi veut boire quelque chose ?
-Je... euh... Non, merci...
-Tu veux quoi alors ?
-Il y a des chambres à louer ici ? demandais-je.
Mickey allait répondre quand il fut bousculé par un espèce de canard avec une barbe, des petites lunettes, un long chapeau noir et un peignoir rouge.
-Est-ce que Monsieur a demandé une chambre ? Est-ce que Monsieur a de l’argent ? Je suis Mr Picsou, je suis le fier directeur de cette taverne ! Une chambre simple ?
-Euh oui !
-Ca fait donc 50 rubis !
-C... Cinquante quoi ?
-50 rubis ! répéta Picsou.
-Je euh...
Je déposai 50 yens sur le bar.
-Qu’est ce donc que cette étrange monnaie ?
-Ce sont des yens, l’argent de mon village... !
Picsou ouvrit la bouche pour dire quelque chose quand soudain, la porte de la taverne s’ouvrit. Le silence s’installa, un silence gêné, peureux.
La femme qui venait d’entrer était la responsable de ce gêne. Vêtue d’une tunique très moulante grise, une ceinture noire portant un revolver de très grande taille, elle était néanmoins très jolie. Ses longs cheveux châtains étaient relevés en tresse. Mais elle avait le visage dur.
Mickey me chuchota :
-C’est Lara Croft, elle fait flipper tout le monde !
Personnellement, je la trouvais très belle. Un homme s’approcha d’elle, au comptoir et lui sourit.
-Salut ma jolie, my name is Bond, James Bond!
Lara Croft sortie son revolver et lui tira dessus, sans hésitation.
-Enchantée, fit-elle.
Tout le monde se crispa, et moi je retirai mon espoir avec elle.
-Tu connais Dark Servant ? dit Lara.
Je mis un certain temps avant de me rendre compte que c’était à moi qu’elle parlait.
-Non, qui est-ce ?
-Le traître du palais.
-Ah oui, je vois. Mais pourquoi l’appelle-t-on Dark Servant ?
La jeune femme me regarda.
-Il est le serviteur des démons. Le Serviteur Obscur, voilà comment nous l’appelons.
Je détournai le regard.
-Qui est-ce vraiment ?
-Personne ne le sait. Moitié homme, moitié démon. Tout le monde est au courant de sa trahison.
Elle échappa un petit rire.
-Sauf Zelda, finit-elle.
-On dit qu’il veut la renverser.
-C’est probable.
-Lara ! Ca fait le troisième corps que je dois dégager cette semaine ! râla Picsou.
-Désolée, vieux, dit Lara, indifférente.
James Bond ouvrit soudain les yeux.
-Hé ! Il est vivant ! m’écriais-je.
-Vos talents de tireuse, m’épatent ! dit-il, comme si rien de s’était passé.
-Dois-je en dire autant de vos minables reflexes ? répliqua Lara.
Il éclata de rire, ses dents blanches étincelantes.
-Bon, vous voulez une chambre, oui ou non ? demanda Picsou.
Il me rendit mes yens.
-Je n’accepte pas cette monnaie ! Ca fait 50 rubis ou c’est la porte !
-Laisse, vieux canard, je règle la note ! fit Lara.
Elle déposa les 50 rubis sur le comptoir.
-Merci ! dis-je.
-Un slow, jeune demoiselle ? demanda James en tendant son bras vers Lara.
-Pourquoi pas !
Je pris les clefs de la chambre puis je montais à l’étage. Il n’y avait pas plus de dix chambres. Je m’écroulai sur mon lit et je me mis à réfléchir. Les joyeux bavardages des hommes saouls, en bas, brisaient le calme de la pièce. Où étais-je tombé ?



coms please? ^^





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