Fiction: Les voyageurs du temps

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Konoha, le Village des Feuilles au Pays du Feu.
Village peuplé et puissant. Une des grandes puissances du vaste monde ninja.
Menée par un leader charismatique en la personne du Yondaime Hokage.
Lieu d’origine de la célèbre Volonté du Feu.
Konoha si puissante. Konoha rayonnante. Konoha resplendissante.
Konoha… détruite.


Tout n’était plus que ruines sur une superficie équivalente à la moitié du Village.
Tout était de cendres et de fumerolles.


Durant son siècle d’existence, le vaillant Village avait essuyé bon nombres d’attaques, de dégâts matériels et humains, de sang. Il avait toujours tenu bon, avait reconstruit ses murs et pansé ses plaies.

Mais il ne s’agissait ici pas de Guerre. Mais de fléau.


Kyubi, le Démon Renard à neuf queues. Immense, maléfique et orange. Chacune de ses queues provoquait un ouragan, chaque patte écrasait une maison. Sa gueule crachait des flammes inextinguibles et des bombes sphériques parcourues d’éclairs noirs.

Il était invincible. Le Feu ne lui faisait rien. Le Vent était repoussé par sa seule existence. L’Eau s’évaporait à son passage. La Foudre rebondissait sur sa fourrure inexpugnable et les murs de Terre dressés sur son chemin s’effritaient au moindre battement de queue.

Il était l’Abomination suprême depuis bon nombre de siècles et en était très fier. Sa puissance était forgée par des millénaires de combats. A une époque où les Villages Ninja n’existaient pas encore, il avait vaincu ses 8 frères dans l’Ultime Bataille de la Guerre des Démons. De tous, il se savait le plus grand, le plus rusé et le plus puissant.

Seules quelques rares personnes étaient parvenues à lui imposer leur volonté. Toutes originaires de ce village qu’il piétinait avec une joie de vengeur sans pitié.

Il avisa soudaine un autre groupe de ces fourmis humaines qui fonçaient sur lui. Il ricana avec machiavélisme. Comme si ça allait changer quelque chose…

- Pauvres vermisseaux. Je vais réduire votre Village en miettes !





Maison de la famille Uzumaki/Namikaze.

Naruto observa lentement les environs. Sa tête lui faisait incroyablement mal. Toutes les années de vie de ses parents s’intégraient dans son esprit. Il découvrit Uzushio dans le Pays des Tourbillons. Fit mentalement la connaissance de ses grands-parents maternels. Avec Minato il découvrit son nouveau senseï Jiraya puis corrigea les garçons qui n’arrêtaient pas de lui tirer ses longs cheveux rouges.

Mais le pire moment fut lorsque lui revinrent à l’esprit tous les moments d’amour entre Minato et Kushina. Il voyait la scène sous tous les angles. C’était terrible.

Le jeune homme devait faire des efforts importants pour conserver son identité propre.

Je suis Naruto… je suis le fils de Kushina et Minato.

C’est alors qu’il se mit à vomir. Il n’y arrivait pas. Le Minato qui parlait à travers lui ne parvenait pas à dire qu’il était son propre fils. De même pour Kushina.

Quelle sensation horrible. Je suis un garçon ou une fille ? Un père ou une mère ? Un enfant ou des parents ? Je… ne sais pas. Tout ça est vraiment désagréable.

Il inspira lentement, se prenant le crâne à pleines mains.

Depuis quand j’ai les cheveux si courts ? Oh merde, ça recommence. Il faut que je passe outre ces sensations bizarres, ‘ttebanio. J’aurais le temps de m’habituer plus tard. Par chance, nous trois avons eu comme objectif de devenir Hokage, l’un de moi l’est même devenu. C’est sur ce sentiment commun que je vais me concentrer. Je vais aller défendre Konoha.

Il se leva lentement, focalisant ses pensées sur le désir de protéger le Village, excluant le reste… pour le moment.

Bien. Tout ça c’est bien beau, mais j’ignore tout de mes capacités. Ai-je toujours mes techniques habituelles ? Il faut que j’essaye.

Il composa les signes nécessaires et écarquilla les yeux devant le résultat.




Konoha…

Pour les ninjas de la Feuille, c’était la débandade. La stratégie défensive était inexistante car la situation était inédite. En effet, jusqu’à aujourd’hui, Konoha n’avait pas eu à essuyer une attaque de Démon à Queues.

Tout reposait sur les épaules du Sandaime Hokage et de sa garde personnelle.

- Nous devons nous regrouper et le pousser hors du Village. Hurla Hiruzen. Il ne faut pas qu’il détruise le reste.

La situation était hors de contrôle car personne ne parvenait à pousser suffisamment Kyubi en arrière pour le faire sortir du Village. De plus, nombre de civils n’avaient pas encore pu être évacués et courraient dans le village, paniqués.

L’hôpital était surchargé et les soigneurs ne savaient plus où donner de la tête. Tsunade tentait, tant bien que mal, de diriger toute cette folie, mais hélas, les choses semblaient aller à empirant.

- Shirozuke, kawimaru, allez au second étage, nous avons tout un groupe de blessés brûlés au second degré. Installez-les dans les chambres. Shanara, prend trois infirmières avec toi et cours en salle d’opération 4, je vous rejoins dès que possible. Vous autres, asseyez-vous, nous allons vous prendre en charge au plus tôt. Quant à vous deux, je veux que vous alliez me chercher de toute urgence deux ou trois sacs d’herbes médicinales dans le casier 12B. Allez, on se dépêche nom de nom !

Dehors, la situation était, évidemment, cataclysmique. Deux jeunes gens observaient la bête faire ses ravages.

- Kakashi, nous devons aller le combattre. Nous avons la fougue de la jeunesse avec nous.
- Comment penses-tu y arriver, Gaï. Fit l’interpellé avec un air blasé. Je ne suis pas sûr que ta fleur de Lotus ait un quelconque effet.
- Je n’ai pas le choix. Je vais devoir ouvrir la troisième porte. C’est seulement comme ça que j’ai une chance de….
- Il n’en est pas question !

La voix qui les avait interrompus provenait d’un homme en tenue de jounin, un sabre sur l’épaule. Il parlait avec l’autorité que confère l’expérience.

- Nous devons nous réunir près du bureau de l’Hokage. Sandaime-sama a des ordres à nous donner.





Pendant ce temps…

Naruto ouvrit les yeux. Il avait vu ce qu’il voulait voir. Le résultat était au-delà de ses espoirs. Il n’était définitivement plus le même. Son chakra… il le sentait comme jamais il ne l’avait senti. Tourbillonnant et fougueux. Mesuré et contrôlé.

Il fallait profiter d’une telle aubaine. Utiliser ces dons pour une cause juste.

Je peux protéger Konoha. Non… je vais protéger Konoha. Après tout je suis le Yondaime Hokage.

Une larme coula. Depuis combien d’années attendait-il cet instant de félicité. Tous ces évènements l’avaient marqué. Il avait rencontré ses parents, et ces derniers s’étaient sacrifiés pour le sauver. Et voilà que maintenant il avait pris la place d’une légende, de l’homme qu’il admirait depuis sa naissance.

Il se redressa, le regard en direction de Konoha. Ses yeux brillaient d’une assurance nouvelle. Une légère brise se leva, faisant voler ses cheveux d’or et sa cape blanche.

- Enfin… depuis toutes ces années… je vais me battre en Hokage. Kyubi, j’arrive. Prends garde à toi. Je ne peux pas te laisser détruire mon Village.

Le vent se fit plus fort. Tellement fort que le sifflement devint perceptible.

Singe, coq, dragon, bélier.

Un instant plus tard, la bourrasque cessa laissant le terrain désert de toute présence humaine.



Konoha…

- Iruka ! Tu dois t’en aller ! C’est notre travail en tant que ninjas et en tant que parents…

Fardeau de la guerre et de la désolation. La séparation des familles était sans doute une horreur sans nom.

A cet instant, les deux parents retenaient leur envie de pleurer. Ils mettaient leur vie en péril pour protéger Konoha et laisser un avenir à leur fils. Mais que c’était dur de savoir qu’on ne le reverrait peut-être jamais…

Mais l’enfant ne réagit pas et resta où il était.

- IRUKA ! VAS-T-EN !

Une ombre gigantesque recouvrit la scène. La petite famille leva la tête. La gueule monstrueuse s’ouvrit.



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Dans un abri souterrain deux personnes sont assises sur des chaises de fortune. Deux individus d’un certain âge.

- Konoha est dans de beaux draps. Que faire ?
- Rien du tout. Nous avons passé l’âge de ce genre d’excentricités.

Son interlocuteur leva les yeux vers son visage.

- Tu n’envisages quand même pas de…
- Si. Je vais quitter le Village. Notre rôle est de garantir le pouvoir de Konoha par la suite.
- C’est vrai mais…

Il s’interrompit. Dans un grand craquement, le plafond commença à s’effondrer.



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Le Sandaime observa ses troupes. Tous étaient meurtris et épuisés.

Cette maudite bête était vraiment invulnérable.

Lorsqu’il était plus jeune, son maître, Hashirama Senju le Shodai Hokage lui avait parlé de Kyubi et de sa puissance inimaginable. Le jeune Hiruzen avait été effaré d’apprendre les faits d’armes du puissant Renard, mais n’avait pas vraiment cru qu’il pourrait détruire un Village en peu de temps.

Mais là, en cette soirée d’automne il constatait de ses propres yeux de l’horreur dans laquelle ils se trouvaient : chacune des attaques imparables avait détruit une partie du village. La prochaine serait désastreuse.

Comme pour lui donner raison. Le Renard géant commença à nouveau à concentrer son chakra infini sous forme d’une boule noire entourée d’éclairs rouges. Une attaque que l’Hokage reconnut avec effroi.

- Oh oh. C’est pas bon. ÉCARTEZ-VOUS OU VOUS ALLEZ ETRE TOUCHES !

Le village semblait parti pour être totalement détruit, il ne survivrait jamais à une nouvelle salve de ce concentré de chakra démoniaque. Tout paraissait perdu lorsque soudain…

- KUCHYOSE !

Le ciel sembla changer de couleur et le sol se fendre en deux lorsque trois crapauds géants tombèrent sur Kyubi l’empêchant de terminer son attaque.

Une invocation de crapauds. Minato ? Je n’ose imaginer la quantité effarante de chakra qu’il lui faut pour les invoquer simultanément.

C’est alors qu’une voix retentit tout près d’eux.

- Gama Bunta, Gama Ken, Gama Hiro. Occupez-le pendant que je sauve les villageois en difficulté. KAGE BUNSHIN NO JUTSU.

Hiruzen se retourna vivement et aperçut ce qui semblait être le Yondaime avec sa tenue d’Hokage.

Le voilà… enfin.

Pourtant quelque chose en lui était différent. Avant qu’il n’ait eu le temps d’approfondir sa réflexion, il avait disparu avec près de 50 clones dans toutes les directions.

Serait-il possible que ce soit…



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Gai et Kakashi secouraient un civil coincé sous les décombres. Mais alors qu’ils allaient y parvenir, un pan entier du mur de la maison voisine commença à s’écrouler, menaçant de les ensevelir.

Se rappelant une situation analogue qui l’avait handicapé pendant 6 mois, Kakashi demeura paralysé pendant quelques instants.

Le pauvre villageois allait finir enseveli quand le mur fut tranché en deux dans le sens de la longueur.

Un homme enveloppé dans une veste blanche apparut près d’eux.

- Soyez prudent. Konoha est frappé par la destruction. Les maisons s’écroulent une par une. Reste concentré Kakashi.
- Minato-senseï ?
- Oui… on peut dire ça.

L’individu se retourna. Dévoilant des cheveux blonds et des yeux bleus, comme prévu. Sauf que….

- Naruto-san ?
- Ouep, répondit Naruto car c’était lui.
- Mais comment ça se fait que tu portes la tenue du Yondaime ? S’enquit Gai.
- Disons qu’il s’agit d’une technique un peu particulière. Mais je n’ai pas le temps de vous raconter. Le Village court un grave danger. Dépêchez-vous d’amener cet homme en lieu sûr.

Voyant que Kakashi ne bougeait toujours pas, le blond perdit son sang-froid.

- MAIS TU VAS TE DÉPÊCHER, ‘TTEBANE ! fit-il en lui envoyant son poing en pleine tête ce qui le projeta plusieurs mètres en arrière.


Et voilà… ça recommence. J’ai autant de patience que Kushina-chan. Ça va être chaud.


Ils se mirent finalement en route en direction de l’hôpital, essayant d’éviter autant que possible les zones les plus abîmées.

- Dites, Mina… euh… Naruto-san, vous n’auriez pas vu Obito ? Rin et moi l’avons cherché partout.

Naruto se crispa. Il fut tenté de mentir, pour les préserver, mais il se devait de l’avertir.

- Obito… est mort ! Son corps et son esprit ont été détruits par les ténèbres ! Il a été possédé par un ninja maléfique. J’ai peur qu’il n’y ait guère d’espoir.

Ce fut un concert de cris étonnés.

- Non… impossible, fit l’Hatake en serrant le poing. Comment ça se fait. Pourquoi lui ?

Naruto soupira. Lui-même n’arrivait pas à s’y faire.

- Il avait un potentiel très important, finit-il par répondre. Idéal pour un Uchiha avide de vengeance.
- Quel est son nom ? demanda Kakashi avec une voix sourde et curieusement rauque.

Le blond l’observa, songeur. Le ton de son futur sensei l’inquiétait un peu.

- Madara… Uchiha. J’espère que tu ne penses pas à essayer de te venger. Il n’est pas encore venu le temps où nous le combattrons.
- Mais…
- Oublie ça, Kakashi ! Fit Naruto avec la voix inflexible de Minato. Oublie ces bêtises pour le moment. Nous avons un village à sauver.

C’est à cet instant précis qu’il se dissipa. Non sans avoir une dernière pensée teintée de rancœur.

Madara est à moi…



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Un peu plus loin.

- Je refuse de vous laisser partir, fit l’enfant.
- Iruka, c’est pour que tu aies une vie, pour préserver le Village que nous faisons tout cela. Je suis sûr qu’un jour tu comprendras.

Dans un craquement, un autre clone de Naruto apparut près d’eux. Il prit la parole sans attendre.

- Namaki-san, Koraku-san. Hâtez-vous, le groupe d’évaluation va s’en aller du Village d’ici quelques minutes et vous ne devez en aucun cas rater cette opportunité.
- Tu n’es pas Minato, fit le père, méfiant.
- En effet. Je ne suis pas Minato. Du moins pas totalement. Pour autant je suis le Yondaime. Je vous annoncerai ce qu’il en est d’ici quelques jours. Lorsque nous serons venus à bout de Kyubi. Allez !

Puis sans ajouter un mot, il disparut dans un souffle de vent.



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Hôpital de Konoha


Tsunade, en sortant de la salle d’opération, eut la grande surprise de voir ce « sale gosse de Naruto déguisé en Yondaime » devant elle.

- Tsunade baa-sama.
- Que fais-tu ici, Naruto ? Je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer.
- Ça tombe bien puisque c’est dans un but très précis que je suis ici. Alors allons à l’essentiel. Je ne t’apprends rien lorsque je dis que Konoha est dans une situation catastrophique. Kyubi détruit tout et nous devons l’arrêter.
- En effet, se moqua légèrement la Sanin. Tu ne m’apprends rien.
- Alors écoute bien. Celui qui va s’en occuper, c’est moi.
- Tu ne présumerais pas un peu de tes forces, dis-moi ? Nous parlons de Kyubi, le Démon Renard à Neuf Queues.

Naruto commença à s’avancer lentement vers la fenêtre la plus proche avant de répondre.

- C’est justement en ça que la tâche me revient. Je suis une des personnes connaissant le mieux Kyubi. De plus, j’ai un important chakra à disposition. Enfin, j’ai pour moi le Fuinjutsu de Kushina et la maîtrise stratégique de Minato… et son rang. Je vais défendre le Village. Reste là et commence à évacuer les personnes les plus blessées car il risque d’y avoir du dégât. Je ne peux pas te promettre qu’il n’y ait pas de dommages collatéraux bien que je vais faire de mon mieux.
- Mais…

Naruto se retourna et la foudroya du regard. Son œil bleu transperça la Princesse des Limaces. Le regard du chef de Village et l’obstination de Kushina.

- Ordre de l’Hokage, fit-il avec la voix de Minato. Je dois aller tous les protéger, car j’ai la Volonté du Feu en moi. La même volonté qu’avait Hashirama-sama ton grand-père. Allez, Tsunade, rendons-le fier de nous.

Sur ces dernières paroles il disparut, laissant Tsunade ébahie par ce qu’elle venait d’entendre.

Ce garçon… il dit vrai. Il a la Volonté du Feu, celle qui se transmet aux vrais ninjas de Konoha. Naruto Uzumaki… qui es-tu vraiment ?



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Debout sur la tête en pierre du Yondaime Hokage, Naruto reçut toute l’expérience de ses clones.

Ce qu’il avait l’intention de faire avait été accompli. Ses ordres avaient circulé dans tout le Village.

Maintenant, le temps était venu d’accomplir son destin.

- Kyubi, j’arrive.

Il disparut pour réapparaître près du Sandaime qui coordonnait l’attaque. Les crapauds géants tentaient tant bien que mal de retenir le monstrueux renard. Sans grand résultat toutefois. Il ne fallait pas trainer.

- Le vieil Hiruzen-sama, fit Naruto. L’évacuation est presque terminée. Il va maintenant falloir s’occuper de ce gros morceau.
- Naruto, c’est bien toi ?
- Oui et non, répondit le blond. Kushina et Minato m’ont donné leur vie et leur chakra pour que je vive. Mais à cause de cette technique interdite je suis devenu eux et ils sont devenus moi. Je suis Naruto mais aussi Kushina et Minato, ‘ttebanio.

Le prédécesseur ouvrit des yeux ahuris. Il ne connaissait pas une telle technique, lui qu’on surnommait pourtant le Professeur à cause de son grand savoir sur toutes les techniques de Konoha.

- Je vois… nous pouvons te considérer comme une pièce maîtresse alors.

Naruto eut le sourire éclatant de Kushina.

- Plus que ce que vous croyez. J’ai toujours voulu devenir Hokage pour protéger le Village et mes parents aussi. Minato est le Yondaime. Autant dire que tout me pousse à défendre Konoha… en tant qu’Hokage.

Son regard se fit sérieux.

- J’y vais.
- Comment comptes-tu le pousser hors du Village ? s’enquit le Sandaime. Nous ne pouvons pas le laisser achever son œuvre et détruire Konoha.
- Faites-moi confiance. Je vais le transporter hors du Village avec une technique spatio-temporelle. Celle que j’ai héritée de Minato.
- Mais il faudrait une quantité phénoménale de chakra pour…
- Croyez-moi, même en tant que Minato je pourrais y arriver. Et je peux vous dire que jamais Minato Namikaze n’a disposé d’autant de chakra que ce que j’en ai aujourd’hui.

Il bondit vers le lieu du combat, ombre éclairée par la pleine Lune. Atterrissant sur la large tête de Gama Bunta, il donna rapidement ses instructions.

- Bunta, Ken, Hiro. Je vais le transporter hors des murs du Village. Maintenez-le au moins un cours instant, le temps que je concentre mon chakra.

Il composa trois signes tandis que les batraciens gargantuesques se jetaient tous ensemble sur le Renard afin de l’immobiliser.

Puis le jeune blond fondit sur le Démon millénaire et se stabilisa sur l’épaisse fourrure gorgée de chakra maléfique. Il profita des quelques secondes que lui laissaient ses invocations pour commencer sa technique.

- JIKUKAN KEKKAI.

Il y eut une bourrasque de grande puissance puis à la grande surprise de tous les spectateurs le Renard dispartu totalement.

Il a réussi à transporter une telle masse avec son simple chakra. Sans aucune invocation ou autre technique d’appel. C’est la technique de Minato…





A 500 mètres de là, au milieu de la forêt de la mort.

Le Démon Renard retomba au sol dans un bruit retentissant qui fit littéralement vibrer le sol.

Naruto aussi atterri, mais avec grâce et délicatesse.

Lorsque les deux regards se croisèrent – le rouge et le bleu - deux entités hors normes s’observèrent.

Le blond prit la parole le premier :

- Kyubi, fit Naruto avec sévérité. Nous nous sommes rencontrés il y a quelques temps et tu m’as tué. Mais je reviens vers toi maintenant pour en finir avec tout ça. Je vais te le demander une nouvelle fois, renonceras-tu à attaquer Konoha ?

Le puissant Démon ricana. D’où sortait cet avorton pour lui tenir ce genre de propos ?

- Gamin, toi qui es mon hôte depuis des années tu devrais savoir que tes paroles n’ont aucun effet sur moi. Je vais te détruire une bonne fois pour toutes et je m’occuperai de Konoha.
- Et je ne vais pas pouvoir te laisser faire, rétorqua Naruto. Je regrette ce à quoi j’en suis réduit, mais nous allons devoir nous battre. Si c’est la seule façon de ramener à la raison, alors je vais te fracasser chaque os pour te faire revenir dans le droit chemin.
- J’aimerais te voir essayer.
- Inutile d’ouvrir tes yeux, grosse carpette ambulante. Tu ne verras… qu’un éclair jaune.

Sans ajouter un mot de plus, il bondit en arrière et se prépara au combat.



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Maintenant que le Renard avait disparu et que les invocations amphibiennes étaient retournées au Mont Myobokou, Konoha commençait lentement à reprendre le contrôle de la situation.

Apercevant au loin la silhouette menaçante du Renard qui se battait à grand renforts de rugissements bestiaux, le Sandaime avait pris les choses en main et avait dépêché ses Ninjas dans tout le Village pour aider les derniers civils en danger (même si Naruto en avait sauvé des dizaines à lui seul).

Mais malgré tous ses efforts, le chef du village avait ses pensées tournées entièrement vers le jeune homme qui se battait à sa place. D’une certaine façon Sarutobi se sentait coupable, mais il avait pris sa retraite et devait laisser la place à la jeune génération pour poursuivre la Volonté du Feu.

Lorsque le sol recommença à trembler il tourna la tête vers le lieu de l’affrontement.




Le combat avait commencé dans une explosion gargantuesque. Et il se poursuivait au même rythme.

Notre blond évitait les attaques provenant d’absolument tous les côtés dues aux neuf queues l’encerclant comme des serpents géants.
Indubitablement, à l’air libre la créature se montrait bien plus redoutable que dans son esprit où la taille des pièces le handicapait fortement.
Naruto devait constamment éviter les décharges de chakra maléfique jaillissant du sol ou du ciel sous forme d’éclairs noirs et rouges.
Mais de son côté le colossal animal ne parvenait pas à attraper ce microbe qui était devenu bien plus rapide qu’avant. Tant et si bien qu’il finit par s’en énerver.

Sa gueule se mit à vomir un feu inextinguible. Les flammes dévorèrent en un rien de temps plusieurs hectares de végétation.

- Tsss… il ne fait rien à moitié hein. Ok, puisque tu le prends comme ça. FUTON : RASENKAZE (Futon : sphère de vent).

Il expectora un grand jet d’air à haute pression avec une importante quantité de chakra. Le vent entoura l’incendie se muant soudain en un brasier monstrueux dégageant une chaleur atroce.

- Es-tu inconscient, gamin ? Tu ne fais que rendre mon feu plus puissant.
- Erreur. Je le tiens sous contrôle, ‘ttebanio.

Comme pour lui donner raison, les flammes alimentées par le vent prirent la forme d’un cylindre de 50 cm d’épaisseur montant jusqu’à une hauteur impressionnante. La déflagration était maintenue dans un carcan de vent l’empêchant de s’étendre.

- Avec le Vent je peux maîtriser le Feu que tu craches. C’est le Kaze Gogyo no justu (technique des cinq éléments par le Vent) du clan Namikaze. Et maintenant que ton attaque est sous mon contrôle, je vais la sceller.

Il sortit un parchemin de sa poche, le lança en l’air avant de composer plusieurs mudras avec ses mains puis de la rattraper et l’ouvrir.

- FUINJUTSU - FUKA HOIN (Technique du sceau, sceau de flammes supérieur).

Les flammes furent alors brusquement absorbée dans le parchemin, jusqu’à la dernière étincelle.

- C’est une technique de ero-jiraya-senseï. Elle peut même sceller l’Amaterasu du Mangekyo Sharingan si mes souvenirs sont bons. Parfait… on continue ?

Le Renard poussa un rugissement et se rua sur lui.



Le blond évita la première charge furieuse en sautant sur le côté. Puis il envoya une lame de vent de justesse sur une queue lui fonçant dessus, laquelle ne bougea même pas et poursuivit sa route en s’écrasant sur le sol et créant une onde de choc.

- Fiu… redoutable. Si cette queue m’avait touchée je serais mort… une nouvelle fois. OK, on passe aux grands moyens.

Il bondit vers l’animal géant qui poussa un nouveau beuglement tellement puissant qu’il déracina nombre d’arbres rien que par la quantité d’air déplacé. Le blond se décala juste à temps pour ne pas se faire découper en rondelles. Pas moins de 5 queues lui arrivèrent droit dessus.

- SHUNSHIN NO JUTSU.

Il disparut juste à temps pour réapparaître un peu plus loin.

- Je n’ai pas eu le réflexe d’utiliser l’hiraishin, pourtant j’aurais pu. Peut-être parce que je n’ai pas placé de kunais. Chaud, comme elle est dure à préparer.

Il créa un rasengan d’une main, ce qui était une première sans être en mode ermite. Puis, dans un élan désespéré il se lança droit sur la tête de Kyubi. Ce dernier ouvrit sa bouche béante et d’un seul mouvement se jeta en avant, goba le petit humain et l’avala.

Pauvre naïf, comme si ta minuscule petite attaque aurait pu m’abattre. Il en faut plus pour…

Il s’interrompit. Il ressentait une douleur aiguë dans son gosier. Satané gamin, qu’avait-il encore fait ?

C’est à ce moment-là qu’un autre Naruto apparut soudainement devant lui.

- Tu as marché dedans, comme je l’espérais. Ce que tu as avalé n’était qu’un clone. Plus précisément, c’est mon BAKURETSU KAZE BUNSHIN (clone de vent explosif). Tu risques d’avoir un peu mal à la gorge. Je savais bien que ton chakra est bien trop dense pour que mon rasengan ait un quelconque effet, mais la partie intérieure de ton corps est évidemment plus vulnérable.
- Maudit gamin, tu vas le regretter amèrement.
- Je t’avais prévenu, mais tu ne m’as pas pris au sérieux. Maintenant, crains la technique ultime du Yondaime Hokage, Naruto Uzukaze. Je suis une aberration de la nature et cette technique ne devrait pas exister. Regarde à quoi j’en suis réduis.

Il leva un bras et le chakra commença à s’accumuler au-dessus de sa main dans un sifflement strident.

Kyubi reconnut le Rasenshuriken qu’il connaissait grâce aux informations de « l’autre » Kyubi. Il leva une patte et l’écrasa sur le jeune humain devant lui.

Ce dernier leva deux doigts tout en gardant la main gauche levée pour préparer sa technique.

- SHUNSHIN.

Il disparut une nouvelle fois pour réapparaître à l’angle mort du champ de vision du Renard.

- TU N’Y ÉCHAPPERAS PAS, ‘TTEBANIO !!!! FUTON : OODAMA RASEN TAREN SHURIKEN (FUTON : BARRAGE DE SHURIKENS TOURBILLONNANT GÉANTS).


Ce n’est pas moins de quinze Rasenshurikens qui apparurent soudain dans le prolongement de son bras.

A partir de là, rugissements de douleur et sifflements assourdissants se mêlèrent dans un vacarme ininterrompu. L’onde de choc se fit ressentir jusqu’à Konoha.

Dans l’hôpital, en évacuant les derniers blessés, Tsunade tressauta elle aussi au passage de la vague de vent.

- Et bien… quand il parlait de dommages collatéraux il ne plaisantait pas. Ce Naruto ne fait décidément pas les choses à moitié.


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Naruto s’écroula au sol, épuisé par tout le chakra nécessaire à cette technique quasi-divine. Et évidemment, « son » Kyubi ne l’aidait pas.

C’est vraiment impressionnant, je ne pensais pas pouvoir y arriver. Mais il faut croire qu’avec l’habilité de Minato-chan pour le contrôle du chakra et son don pour le Vent, sans compter le chakra et la puissance de Kushina-chan, j’ai réussi.

Un rugissement étouffé le tira de ses réflexions. La fumée, se dissipant, laissa apparaître une entité très facilement reconnaissable. Bien pire, le Démon Renard n’avait que des égratignures superficielles qui se résorbèrent sous les yeux effarés du blond.

Impossible. Il a résisté à ça et il a l’air encore en forme. Kyubi est vraiment un cas à part.

- NARUTO !!!! COMMENT AS-TU OSE !!! NE M’ÉNERVE PAS !!!!!! NARUTOOOOOOO !!!!!!!

Même du Village on pouvait apercevoir la création de la Bombe Bijuu géante qui débuta alors. Elle reléguait les précédentes au rang de simples lueurs. Si elle était tirée, elle créerait un paysage désertique dans la vaste forêt, et détruirait Konoha en une seule fois.

- Je ne pourrais jamais arrêter un truc pareil, même ma barrière spatio-temporelle n’y résistera pas. Il faut que je l’empêche de continuer ou nous allons tous y passer.

Sans perdre un instant, il joignit les mains l’une contre l’autre.

- UZUMAKI NIMPÔ !

A cet instant précis, des chaines de chakra jaunes sortirent brusquement de terre et enserrèrent Kyubi. Ce dernier, surpris, perdit l’équilibre et tira sa technique inachevée vers le ciel où elle éclata dans une déflagration monstrueuse qui s’entendit à des kilomètres.

Naruto envoya encore davantage de chakra dans sa technique. Les chaines se resserrèrent, obligeant le Démon à s’accroupir au sol.

- Je tiens cette technique de Kushina, ma mère qui a le chakra adéquat pour te maîtriser. Tu ne parviendras pas à t’en échapper.

Puis, Naruto Uzukaze avança lentement vers le Démon Renard qui l’accueillit d’un grognement.

Le Yondaime prit la parole d’un ton froid, plein de regrets.

- Tu me déçois Kyubi. Je t’aurais jugé plus intelligent. Es-tu vraiment fidèle à toi-même en étant ainsi ?

Aussi invraisemblable que ça puisse paraître, le tout puissant Kyubi frissonna. Cette phrase… elle semblait sortir d’outre-tombe comme pour le hanter.



3000 ans plus tôt…

Un homme, la tête dans l’obscurité, observait le jeune Kyubi vieux de quelques jours à peine. Les yeux d’un mauve pur composés de cercles concentriques semblaient juger le Démon Renardeau avec la sévérité d’un père.

- Je suis un peu déçu Kurama. De vous neuf tu es celui qui a hérité de l’omniscience de l’Esprit aux dix queues. Tu n’es guère fidèle à toi-même en agissant de cette façon.



Présent…

Il est comme le vieil homme… non impossible.

- Tu as souffert de la Haine tout comme moi, toi qu’on surnomme le Démon Renard ! Mais je veux changer les choses et t’amènerai à aller de l’avant.

Il voyait du coin de l’œil que le Sandaime et un certain nombre de ninjas et de citoyens de Konoha étaient présents à quelques dizaines de mètres.

Le blond avança encore, jusqu’à arriver devant le museau géant puis y grimper dessus pour se planter devant les yeux rouges.

Quels imprudents. Bah, tant mieux, au moins ils verront ce qu’est la Volonté du Feu.

- Toi, Kyubi, je sais que tu ressens. Tu as fini par mépriser cette humanité remplie de haine qui ne cherche qu’à utiliser tes pouvoirs, à te réduire en esclavage. Moi aussi j’ai détesté ces gens-là qui sont les véritables monstres. Mais, tous ne le sont pas. J’ai eu des amis qui m’ont accepté comme je suis sans se préoccuper de cela. Cependant, nous devons nous préoccuper tous deux des personnes voulant nous utiliser et les détruire. L’Akatsuki, tu le sais aussi bien que moi, me tueras pour pouvoir utiliser ta puissance. Et bien moi je refuse. Je ne les laisserai pas faire. Mais je ne peux y arriver seul, j’ai besoin de ton aide, de ton expérience et de ton soutien. Tu me l’as dit, Madara Uchiha, notre ennemi à tous deux est d’une puissance sans pareille. Et tous deux nous voulons sa peau, ‘ttebanio. Te joindras-tu à moi ?
- Tu es comme ces autres humains qui ont voulu m’utiliser durant les siècles, ne voyant qu’une source de chakra. En quoi serais-tu différent ?
- Je vais te le dire. Les ninjas sont prétendument des armes, or, depuis que je suis enfant je suis contre cette affirmation. C’est la même chose pour toi. Tu n’es pas une arme. Tu n’es plus ce Démon craint. Et c’est pour cela que je ne peux plus t’appeler par cette désignation remplie de haine. Tu es comme moi une victime du système. Tu es mon ami, un camarade ! Et c’est pourquoi je te défendrais jusqu’à la mort car je refuse qu’on t’utilise encore comme arme. Ce n’est pas ton chakra qui m’importe, c’est ton soutien et ton amitié. Voilà où se trouve le centre d’intérêt.

Doucement, les chaines se desserrèrent, laissant Kyubi libre de ses mouvements. A cet instant, il pouvait tuer Naruto sans aucune difficulté. Mais ce dernier prenait le risque pour montrer qu’il irait jusqu’au bout et qu’il pensait ce qu’il disait.

- Kyubi. Tu peux me tuer et continuer à vivre dans la haine. Sachant qu’en faisant cela tu ne pourras jamais vaincre Madara. Ou alors, tu peux m’apporter ton aide et ensemble, nous pourrons en venir à bout et clore définitivement le volet de son existence maléfique.

La patte géante de Kyubi se leva vers son museau, mais Naruto ne bougea pas. Les griffes se rapprochèrent jusqu’à le frôler, puis l’attraper. Le jeune blond était littéralement entre les griffes du Renard géant. Des cris d’horreur retentirent dans la foule.

Puis à la grande surprise de tous les spectateurs, Kyubi le déposa délicatement au sol avant de dire comme dans un souffle.

- Allons-y, gamin ! Fais ce que tu dois.

Naruto sourit de toutes ses dents. Il avait réussi à convaincre Kyubi de sa bonne foi.

- Ne t’inquiète pas. Nous serons ensemble pour toujours.

Il composa plusieurs signes de mains. Il allait tenter une technique jusque-là inexistante. Il créait une technique pour un usage imprévu.

- JINCHURIKI FUINJUTSU !

Le sceau sur son ventre se mit à luire brusquement tandis que le Chakra de Kyubi s’échappait de son corps pour entrer dans celui du blond. Aussitôt la taille du Démon fut réduite de moitié.



Esprit de Naruto.

Le blond faisait face à Kyubi enfermé derrière son sceau. Le chakra orange arrivait de toutes les pièces environnantes.

- Qu’as-tu fais, gamin ? s’enquit le Renard.
- Je te rends ton chakra. Il y a 16 ans, le Dieu de la Mort t’a pris la moitié de ta puissance, je te la rends ici et maintenant en signe de bonne foi.

Aussitôt dit, Kyubi augmenta soudain de taille tandis que le chakra orange se dirigeait vers lui, à travers la porte du sceau maintenant ouverte, pour se fondre dans son corps.

- Tu n’es pas comme les autres humains.
- Et c’est maintenant que tu t’en aperçois, ‘ttebanio ? se moqua Naruto. Allez, j’y vais. Oh… au fait, je laisse la porte du sceau ouvert. Nous se sommes plus hôte et démon après tout, mais alliés. A plus.



Forêt de Konoha…


Il restait encore une partie de Kyubi devant le blond et les Villageois.

- Je ne pouvais te sceller en moi, s’excusa Naruto. Tu es bien trop puissant pour cela. Et il est évidemment hors de question de te sceller dans quelqu’un d’autre. Alors je vais te rendre à la gloire qui devrait être la tienne.

Il composa une série conséquente de signes.

- HOKAGE SHIKI JIJUN JUTSU : KEKKAI GENKAI. (Arcanes du Hokage, barrière).

Aussitôt, l’air autour d’eux sembla se mettre à vibrer tandis que le chakra de Kyubi s’élevait dans le ciel.

Le Sandaime sursauta.

Il est en train d’utiliser la technique d’Hashirama-sama, celle qui ne se transmet que d’un Hokage à l’autre. Il… modifie la barrière de protection entourant Konoha.

- Oh grand Renard, entonna Naruto. Moi, Yondaime Hokage de Konoha, te déclare Protecteur de Konoha. Que ton chakra protège les générations de la Haine.

Un instant plus tard, tout le chakra avait disparu et l’air avait cessé de trembler. Naruto acheva de refermer la puissante barrière avant de se tourner vers le Sandaime.

- Hiruzen-sama, j’ai intégré le reste du chakra de Kyubi dans le Kekkai Genkai de Konoha. Son chakra a la capacité de réagir aux mauvaises intentions. A partir de cet instant, aucune personne ayant de mauvaises intentions envers Konoha ou ses habitants ne pourra entrer dans le Village.

Puis, comme si tout était dit, il s’évanouit le sourire aux lèvres.



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