Fiction: Les voyageurs du temps

Chaque étudiant connait, à Konoha, les grandes lignes des Légendes de son Village, batailles gagnées/perdues ainsi que les noms des Hokages. Pourtant l’Histoire allait changer irrémédiablement. Le continium spatio-temporel fut bouleversé à jamais par l’apparition de deux ninjas venus du futur. L’un d’eux, particulièrement imprévisible, fut le principal acteur de ce changement inattendu. Son nom est Naruto Uzumaki et ceci est son histoire. Voila la suite que j'ai inventée pour le quatrièm
Classé: -12I | Action/Aventure | Mots: 113498 | Comments: 163 | Favs: 121
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clems17 (Masculin), le 13/09/2012




Chapitre 31: Accouchement...



Neuf mois passèrent suite au discours du Yondaime Hokage…
Pays du Feu. Dans le célèbre village de Konoha. C’était la fin du dix-huitième après-midi d’Octobre…
La journée avait été terriblement étouffante. Le village de la Feuille croulait sous une chaleur inhabituelle à cette période de l’année.
Les rares habitants osant encore mettre le pied dehors s’étaient assis de chaque côté des rivières coulant aux abords de Konoha. Ils savouraient la paix.
Les dernières étincelles de la Troisième Grande Guerre Ninja s’étaient peu à peu éteintes grâce, notamment, au nouvel Hokage, Minato Namikaze l’Éclair Jaune de Konoha.
Sitôt élu par le Conseil, le nouveau chef du village, aidé par son illustre aîné le Sandaime Hiruzen Sarutobi, avait entrepris de faire de Konoha un poids lourd dans le monde des ninjas, mais surtout un village paisible.
Et Minato n’hésitant pas à donner de sa personne dans toutes les occasions, les conseillers Homura et Koharu pourtant ninjas eux-mêmes, avaient bien du mal à le convaincre de rester en place à son bureau et de ne plus sortir du village. Jiraya, l’ancien senseï de Minato le taquinait souvent à ce sujet, d’ailleurs. Il faut dire que notre Éclair Jaune n’avait pas un goût très prononcé pour la paperasse administrative. Ce qui aux dires de certains était un trait commun à toutes les générations de Kages par delà les frontières des Pays.
En cette fin d’après-midi, le village retentissait de bruits de marteaux et de burins troublant la sérénité. En effet, des ouvriers courageux (ou exploités selon de quel côté on se trouvait) étaient occupés à tailler dans la falaise des Hokages. Leur mission : terminer avant la fin de la journée le nouveau visage dans la falaise : le village du Yondaime.
Minato avait timidement tenté de persuader le Conseil du Village que ce n’était pas vraiment nécessaire, mais, les choses étant ce qu’elles étaient depuis bien longtemps, il avait fini par céder.
En ce moment précis, le Yondaime, dans sa tenue de tous les jours, observait de sa fenêtre les efforts incroyables déployés par les ouvriers. On commençait à discerner la ressemblance. Minato se trouvait trop sévère dans cette représentation. Mais le sourire était prohibé sur cette représentation. Quel dommage… Jiraya avait pourtant, avec l’aide de Naruto, proposé de « l’améliorer » en balançant un rasengan dessus.

Uzumaki Naruto…

Fils de Minato et de sa compagne Kushina Uzumaki. Depuis son arrivée presqu’un an auparavant, les choses avaient totalement changé pour le Village des Feuilles. La technique spatio-temporelle d’un marionnettiste dénué de scrupules l’avait en effet envoyé près de 20 années en arrière. Phénomène très déroutant, surtout lorsque l’on rencontre ses parents pour la première fois…

L’arrivée du jeune homme avait coïncidé avec le début de la Troisième Guerre Ninja. Ce n’était pas sa faute à lui. Néanmoins son obstination et son désir de changer certaines choses d’un passé trop noir avaient transformé l’Histoire.
Lorsque nous avons quitté Naruto, son père venait d’être nommé Yondaime Hokage et l’avait publiquement reconnu. Le jeune blond avait également mis au point un plan très délicat avec son ami Obito Uchiha pour que ce dernier l’aide dans sa besogne, ayant des intérêts lui-même.

Neuf mois avaient passé à Konoha et la situation avait évolué encore.

En premier lieu, le jeune Kakashi Hatake était finalement sorti de sa convalescence. Grâce à Tsunade et à un don massif de chakra de Naruto, le fils du Croc Blanc de Konoha pouvait se déplacer seul et commençait à reprendre ses activités de Ninja. Le jeune homme arrogant avait bien changé. Partisan également de changer le destin depuis qu’il avait appris que ses amis auraient dû mourir, il mettait à contribution son esprit prodigieusement aiguisé pour aider de son mieux. Il lisait également de plus en plus souvent les Icha icha paradise qu’un certain ermite plutôt louche avait laissé trainer négligemment sur la table.

Ensuite, Obito Uchiha avait mené à bien son plan pour prendre la tête du clan. A la grande fierté de sa famille il faisait partie des hautes sphères des Uchiha. Et peu à peu, ce dernier se tournait vers la paix. Pourtant le jeune homme avait failli être dévoré par les ténèbres.
Le mangekyou sharingan était vraiment un œil imprégné par la noirceur. Heureusement, ses amis le soutenaient de leur mieux. Et puis il avait toujours son amour d’enfance…

Rin était devenue la disciple de Tsunade pour se perfectionner, aux côtés de Shizune avec qui elle s’entendait parfaitement. La jeune fille etait devenue un peu plus féminine et prenait bien soin d'elle afin d'attirer l'œil de celui pour qui son coeur balançait. Remplaçant son ancien habit ninja par de vêtements légèrement plus juste au corps, soulignant ainsi la naissance de ses courbes féminines qui, bien qu’innocentes et juvéniles, commençaient à attirer bien des regards (et pas des plus innocents) au détriment de celui pour qui cette mise en valeur était mise en œuvre. En dehors de ça, toujours son caractère doux et ses grands yeux calmes. Et puis elle aussi avait un faible pour quelqu’un…

Pour en revenir à Naruto, le blond avait ses propres objectifs. Il avait développé de nouvelles tactiques avec ses clones d’ombre afin de les faire durer une journée entière. Son but ? Envoyer un contingent de clones de lui afin d’étudier les rapports de l’ANBU rendus publiques et autres informations sur le monde Ninja à la grande Bibliothèque de Konoha. Chaque soir il les dissipait et en retirait tout le bénéfice. Il apprit beaucoup sur les clans du Village dont un certain clan Senju (qui intéressait également Yamato pour des raisons pratiques). Physiquement, c’était le même. Un poil plus grand peut-être. La même veste orange et noire accompagnée de mitaines. Au niveau des capacités, il s’était amélioré. Et pour cause…



Quelques mois auparavant...

La petite famille de Minato s’était retrouvée à l’occasion d’un déjeuner champêtre (ramens farcis aux ramens) dans une petite clairière de la forêt interdite, à l’abris des regards et des oreilles indiscrets.

Les trois ninjas avaient souvent ce genre de discussions, tout du moins lorsque l’emploi du temps du Yondaime lui permettait. Naruto avait tenu à leur expliquer son histoire personnelle malgré les légères réticences de son père.

Sur la table de conversation, les Uchiha dans le futur, le clan Hyuga, la mort du Sandaime Hokage par Orochimaru et l’Akatsuki. Les réactions de ses parents variaient selon les sujets. Ainsi, Kushina se montra outrée de la façon dont son fils avait été traité durant son enfance. Elle alla jusqu’à proposer également d’organiser une attaque contre les conseillers pour leur mépris. Minato mit alors son grain de sel dans la conversation.

- Je comprends ce que tu ressens, Kushina, et je regrette effectivement que mes consignes n’aient pas été suivies. Mais cependant, nous ne pouvons nous lancer dans une histoire de vengeance. En tant qu’homme je pourrais en comprendre le bien-fondé, mais en tant que chef du Village de Konoha je me dois de prendre de la hauteur et de réfléchir avant d’agir.

Sa nomination au poste de Yondaime Hokage n’avait pas changé la nature profonde de Minato. Néanmoins, ses qualités naturelles telles que l’intelligence et l’esprit de stratégie avaient évolué, se parant d’une certaine gravité contribuant au charme du personnage.

- Les conseillers ne m’intéressent pas, ‘ttebayo, ajouta Naruto. Je ne les presque jamais croisés à mon époque. Le vieux Sandaime m’a toujours gardé loin de leur influence. Pour ce qui est de Danzo en revanche...
- J’ai entendu ce que tu m’as dit, fit Minato d’un ton légèrement sec. Que la Racine des Forces Spéciales continue ses activités est effectivement un cas relevant de ma compétence. Mais, en ce sens, une discussion s’impose avec mon prédécesseur Hiruzen-sama.

Naruto ne répondit pas. Il avait sciemment omis d’évoquer l’histoire des Uchiha ainsi que ses hypothèses, se contentant de parler de leur disparition. Cette histoire le concernait lui.

Un sujet pourtant intéressait beaucoup le Yondaime Hokage. Un soir que Jiraya s’était joint à la petite réunion de famille, Naruto leur avait parlé d’un personnage très intéressant de son époque. Nagato et ses Six Chemins de Pain. Ce soir-là, Jiraya tomba des nues.

- Tu es sûr de ce que tu avances ? s’exclama-t-il effaré.
- Totalement certain, ‘ttebayo. Je l’ai affronté puis j’ai pu discuter avec lui. Nous avons parlé de la Paix et de la Haine.
- Yahiko, Konan, Nagato… alors vous aviez survécu…
- Mais, vous les connaissiez, ero-jiraya ? S’enquit Kushina qui avait du mal à cerner le personnage.
- C’était mes premiers élèves. Je les ai rencontrés durant la Seconde Guerre Ninja. C’est Nagato qui m’a donné l’inspiration pour l’écriture de mon premier roman.

Minato leva la tête. Intéressant…

- Vous ne m’aviez pas dit, senseï, que c’est Nagato qui vous avait inspiré pour les « Chroniques d’un ninja fougueux ».

Outre ces petites discussions, Naruto avait révélé à son père la façon dont il avait appris le rasengan en quelques jours à peine. Ce genre de sujet passionnait son jeune père. Ce qui fut décidé alors fit frétiller Naruto.

Minato se proposait d’enseigner à son fils quelques techniques propres à l’élément vent, ayant jugé que ses connaissances dans le sujet étaient trop vagues.

- Le rasenshuriken est très puissant. Mais cette technique de rang S ne te fait pas profiter de tous les avantages du Futon. Outre détruire, le Vent permet de repousser, trancher, projeter et même flotter pour les plus aguerris. La technique de la vague de vent, bien que plus basique, te permettra de te débarrasser des projectiles que l’on envoie contre toi. C’est pour ça qu’elle a été créée. Concentre ton chakra dans tes mains, fais les quatre signes nécessaires. Puis focalise-toi sur une image d’entonnoir pour que la technique ait une portée maximale. Garde ta cible en visuel, bloque ton regard, puis fais jaillir tout le chakra nécessaire. A cet instant, respire. Deux fois.
Puis lance la technique.
- Mais, ôto-san. C’est pas un peu long à faire en plein combat ?

L’Éclair Jaune lui lança un regard légèrement moqueur avant de répondre avec la pertinence qui le caractérisait.

- Pas plus que de créer une sphère de chakra totalement ronde, la faire tourner à une vitesse démentielle puis y insérer un élément dans le même temps. Avec l’habitude, tu feras ça avec beaucoup de facilité.

Comme pour illustrer ses dires, il composa les quatre signes nécessaires, et avant que Naruto ait eu le temps de bouger le souffle de la technique le projeter deux mètres en arrière.

Minato profita également de ces quelques leçons pour apprendre à Naruto l’art de la rapidité contrôlée. Ce qui se révéla plus compliqué que prévu pour le jeune Uzumaki. Et lorsque ce dernier demanda à apprendre la légendaire technique qui avait fait la renommée de l’éclair jaune, il se heurta à un refus catégorique.

- Pour maîtriser l’hirashin, il est nécessaire d’avoir une rapidité naturelle très développée, une maîtrise optimale de l’élément futon ainsi que des réflexes d’acier. Sans cela la vitesse de la technique te causera des dégâts internes et externes très importants.

Loin de diminuer la détermination de son fils, cette déclaration ne fit qu’accroitre son envie. C’est ainsi qu’il répondit sans aucune hésitation.

- Ne t’inquiète pas, ôto-san. J’ai le cuir solide, ‘ttebayo. Grâce à ma peluche de compagnie je me relève de toutes mes blessures. Et puis, je suis pas venu à bout du senjutsu et du rasenshuriken pour renoncer si facilement. Quelque soit le temps que je devrais travailler pour ça, je ne renoncerai jamais, je créerai mille clones pour m’y aider s’il le faut. Parce que c’est mon nindo et parce que je suis le fils du légendaire Yondaime Hokage, Eclair Jaune de Konoha. Qui mieux que moi peut y arriver ?

Sur cette déclaration, il retourna travailler ses techniques fuuton ratant ainsi le regard rempli de fierté de son père.

Jiraya-senseï, vous avez eu raison de donner le nom de votre héros à Naruto… il apportera la Paix.

Jiraya et Kushina apportèrent également leur pierre à l’édifice de la progression de Naruto. L’ermite s’empressa de « renouveler » le contrat d’invocation de son filleul, craignant que le voyage dans le temps ne l’ait modifié d’une façon ou d’une autre. Puis il fit partager de son expérience du senjutsu avec l’aide de ses propres maîtres Fukasaku et Shima qui furent heureux de rencontrer le jeune Naruto. A titre anecdotique, Naruto s’aperçut qu’il partageait un dégout commun avec son parrain pour la nourriture insectoïde du mont Myoubokou.

De son côté, la volcanique Kushina se mit en tête de rattraper les années perdues (à perdre disons) avec son fils en lui narrant tout ce qu’elle savait sur le clan Uzumaki du Village des Remous. Naruto se trouva très intéressé par l’exposé et posa quantité de questions à sa mère sur le Village d’Uzushio, les Uzumaki en général ainsi que leurs techniques fétiches.
Couplés à ses recherches à la bibliothèque ( on rappelle que certains clones de Naruto passait leur journée dans le Temple du Savoir) la culture générale et les connaissances du blond devinrent très importantes.
C’est ainsi que les mois passèrent, ce qui nous ramène au 18 octobre.

Ce jour-là, lorsque Kushina se réveilla, elle pensa à tout le chemin parcouru depuis ces quelques années.
Il n’y a pas si longtemps, elle n’était encore qu’une étrangère, une petite d’Uzushio mis au ban de Konoha, simple réceptacle de Kyubi dont le rêve était le poste d’Hokage. Puis elle avait connu Minato, une lumière éclatante dans la nuit. Elle avait repris confiance, muri après son voyage à Uzushio où elle avait perdu ses parents. Il y a peu, elle avait rencontrée son fils venu du futur, digne héritier de Minato et elle. Et maintenant, au seuil de l’accouchement, elle réalisait que sa vie avait été belle et se sentait prête à donner la vie.
Ah la grossesse…

Elle avait été rythmée d’épisodes de peur panique, de joie inextinguible et d’épisodes de dépression. Le flux hormonal, bien connu des femmes enceintes, donnait sur Habanero la Sanglante un résultat détonnant. La maison familiale avait connu bien des désagréments, et l’entourage de la jeune femme aussi.

Un bruit contre le carreau de sa fenêtre la tira de ses réflexions.

Il s’agissait d’un milan. Un des oiseaux utilisés pour les messages très importants et les missions d’un rang supérieur à l’A. Surprenant.
Que pouvait donc lui vouloir son Hokage de compagnon ? Après lecture, elle réalisa que la missive venait de l’hôpital. Immédiatement, elle sentit la peur revenir. Mauvaise nouvelle ?




Bureau du Yondaime Hokage

- Que de papiers ! C’est inhumain !

Minato était installé à son bureau. Comme tous les jours, il remplissait son quota de dix-sept heures de travail administratif. Mais de là à dire que ça lui plaisait il y avait une grande nuance.

Depuis son arrivée au poste, la décoration n’avait guère changé. Son prédécesseur avait juste enlevé ses toiles de peinture afin de les conserver chez lui.

Mais le changement le plus marquant était le bureau des Conseillers.

Ah ce conseil… quelle perte de temps.

Minato se rappela la première fois qu’il avait dirigé la Cour du Village. Si les jounins, ses anciens collègues ainsi que les ANBU, parmi lesquels il avait d’excellents amis, l’avaient immédiatement respecté et traité en supérieur, il n’en avait pas été de même pour les Conseillers. Non pas qu’ils se montrent hostiles ou méprisants, ils ne se le permettraient pas. Néanmoins, certaines allusions à peine déguisées restaient encore dans la gorge de l’Hokage.

« Ce problème avait commencé bien avant votre naissance, Minato-sama. »… Ou encore « Personne ne blâme votre inexpérience, vous êtes encore novice en la matière ».

Ce genre de propos hérissait le poil du Namikaze. Le prenait-on pour un enfant incompétent ou un faible d’esprit manipulable ? Ce dernier, étant néanmoins un modèle de calme et de pondération, il ne se laissa pas aller à un éclat au Conseil. L’auguste assemblée l’avait sous-estimée, il allait le leur prouver. Aussi, ce jour-là, il profita de l’occasion pour imposer subtilement sa façon de gouverner et prouver aux yeux de tous qu’il n’était pas le premier imbécile venu.

- Oh je ne saurais vous contredire. Il est vrai que les grands principes de Konoha ont été établis il y a de cela des années. Mais, le monde change si vite. Les guerres laissent des traces indélébiles dans les esprits et les mœurs. Pour prospérer, Konoha se doit de s’adapter à ses changements inaltérables. C’est à cette seule condition que notre Village pourra garder la place qui est la sienne dans l’équilibre des puissances. Observez Iwa, symbole même d’une politique stricte et continue sur des décennies. Une guerre civile a débuté, c’est la preuve indubitable que l’ordre établi évolue. Vous ne sauriez me contredire sur ce point ?

Les conseillers jubilèrent, croyant voir là un aveu de faiblesse.

- Tout à fait Hogake-sama, fit Koharu.
- Sachant cela, reprit Minato. Il est clair que nous devons revoir notre façon de gouverner, pour le bien de Konoha. Aussi, j’ai décidé de procéder à un remplacement de certains auxiliaires du Village.
- Et de qui s’agirait-il ? s’enquit Homura un peu méfiant.
- Mais de vous, chers Conseillers. Votre action a été louable sous le règne de mon prédécesseur, Hiruzen-sama. Je ne peux pas décemment vous demander un effort supplémentaire qui s’avèrerait peut-être trop exigeant pour d’aussi vénérables personnalités.

Ce fut l’affolement pour les trois conseillers. De son côté, Shikaku sourit : « bien joué Minato ».

- Mais non… mais pas du tout… ce n’est pas un problème…
- Allons, allons, fit Minato avec une voix caressante, vous devez vous reposer après tant d’années de bons et loyaux services. Je serai un bien piètre Hokage si je tuais mon petit personnel à la tâche.

Ce fut un coup dûr pour Koharu, Homura et Danzô. Le « petit personnel » ? Pendant ce temps, les représentants civils, jounins et ANBU étaient au comble de la joie.
Danzô tenta une dernière offensive.

- Tu ne peux nous renvoyer de cette façon Minato.

L’Eclair Jaune mima une mine horrifiée.

- Vous renvoyer ? Quelle horreur. Mais je ne veux pas vous renvoyer, illustres conseillers. Je ne veux que votre bien. Aussi je vous mets officiellement en retraite.

Il sortit un papier d’aspect officiel qui signa avec son sceau d’Hokage.

- Koharu Utatane, Danzô Shimura, Homura Mitokado, à compter de cet instant vous faites partie des vétérans du Village, disposant de leur propre source chaude et de soins quotidiens proposés par l’Hôpital. Le Village sera aux petits soins pour vous.

Mortifiés les trois conseillers se levèrent.

- C’est une honte ! Ça ne passera pas comme ça.

Minato les observa de son regard bleu. Puis il répondit très sérieusement :

- Tch… vous avez bien raison. Nous n’avons toujours pas de maison de retraite à Konoha. Cela doit cesser. Aussi, je propose que l’ordre du jour, suite à la désignation de nouveaux Conseillers, porte sur la création d’infrastructure pour les personnes trop vulnérables. Pourquoi pas une annexe de l’hôpital ?

C’est sur cette tirade que le Yondaime Hokage se détourna de ses ex-conseillers déconfits sous les applaudissements nourris des spectateurs.
L’ère du Quatrième Hokage venait de débuter.

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Hôpital de Konoha.

Kushina venait d’arriver dans la chambre 256 qui était son lieu de transit avant les examens médicaux. Elle était devenue vraiment grosse après ces longs mois de grossesse. Son médecin personnel, recruté dans une division spécialisée des ANBU, arriva.
Dissimulé derrière un masque pour des raisons médicales, il tenait un bloc note rempli de note et de résultats.

- Kushina-san. J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer. D’après les prises de sang, votre flux de chakra et les résultats de l’échographie : votre accouchement devrait arriver ce soir ou demain. Nous allons devoir mettre en œuvre la procédure dictée par l’Hokage.
- C’est pas vrai, ‘ttebane ? Mais c’est génial !
- En effet, approuva le médecin. Après tout ce temps ça arrive enfin. Je vais présenter mon rapport à l’Hokage de ce pas.
- Non, laissez. Je m’en occupe, de toute façon il fallait que j’aille le voir.
- Très bien. A très bientôt Kushina-san.
- Je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi.

Le médecin sourit sous son masque.

- Vous me remercierez après l’accouchement. De toute façon c’est moi qui vous suis reconnaissant pour tout. Vous êtes un cas à part, l’apogée de ma carrière avec probablement un succès retentissant au rendez-vous. Ça fait bien des années que je rêve d’une telle personnalité. Nous nous reverrons très vite.
- Je ne connais même pas votre nom.
- C’est proscrit car je suis à l’ANBU. Mais mon surnom c’est…




Bureau de l’Hokage.

Notre cher Yondaime travaillait donc à ses activités d’un intérêt discutable. Dernier évènement en date, une requête officielle d’un villageois pour introduire une race de chiens originaires du Pays des Fleurs. Génial…
Heureusement pour lui (ou pas) il fut rapidement tiré de sa torpeur.
La porte fut littéralement défoncée par une furie rousse qui se trouvait être sa femme.

- MINATOOOOOOOO !!!!!

Cette entrée tonitruante fut le signal de départ d’une série de phénomènes qui resteraient gravés à jamais dans la mémoire du bureau.
La porte fut ouverte avec tant de brusquerie que le portrait nouvellement installé du Yondaime Hokage tomba du mur. Sous le courant d’air la fenêtre s’ouvrit avec brusquerie faisant s’envoler la plupart des dossiers du bureau.

- Kushina… qu’est-ce qui se passe encore ? soupira Minato qui commençait à regretter sa vie de simple ninja.
- Minato, s’écria Kushina sans l’écouter, c’est pour ce soir ! Je vais accoucher ce soir, ‘ttebane ! Je suis venue te le dire le plus vite possible.

Elle en était encore essoufflée. Minato crut qu’il allait faire une attaque.

- Tu… tu es venue… en… en courant ? Mais tu es inconsciente…
- Pourquoi ? J’aurais pas dû ? S’affola Kushina.

Un troupeau d’anges passa. L’Eclair Jaune se prit la tête dans les mains.
Minato Namikaze, Yondaime Hokage avait subi dès son plus jeune âge un entrainement éprouvant (on rappelle qu’empêcher Jiraya d’espionner les femmes est un acte physique de haut niveau). Il avait vu la Mort de près, avait dû tuer pour sa survie.
Mais jamais, au grand jamais, il n’avait eu autant de sueurs froides que les fois où il était avec Kushina. Le fait, qu’enceinte jusqu’aux yeux, elle vienne le prévenir en courant au mépris de la prudence nécessaire en pareille circonstance n’aurait pas dû l’étonner.
Et pourtant…
Au moment où sa tête blonde allait (selon lui) exploser sous sa terrible migraine, le reste de porte (qui s’était refermée on ne sait comment) s’ouvrit à nouveau pour accueillir l’apothéose final.

- Kushina ! Espèce d’andouille ! Mais tu veux perdre le bébé nom de nom !

Biwako Sarutobi, épouse du Sandaime Hokage, et femme à ne pas contrarier (son mari n’avait jamais essayé).
Il est d’ailleurs intéressant de réaliser à quel les femmes des Hokages avaient pu être des femmes à poigne. Mito Uzumaki, épouse du Shodai Hokage, en véritable héritière d’Uzushio était tellement volcanique que même Kyubi en fut impressionné (ce qui n’est pas rien). Celle du Nidaime Hokage en revanche ne se dévoila guère en publique (Tobirama avait choisi une petite timide ayant été marqué par sa belle-sœur). Kushina était un véritable tourbillon sur pattes, inutile d’y revenir. Restait donc Biwako, kunoichi reconnue, féministe acharnée et surtout suffisamment redoutable psychologiquement pour arriver à calmer Kushina (ce qui on le rappelle est de l’ordre du miracle) et effrayer deux Hokage (son mari et Minato). Ce qu’elle ne tarda à démontrer.

- Et toi Minato ! Continua la douce épouse. Tu ne pourrais pas lui dire d’être prudente, non ?

Il fallut finalement l’aide du Sandaime, arraché à sa peinture pour retrouver un semblant d’ordre dans le bureau du Chef de Village.
Une discussion s’engagea rapidement sur les préparatifs de l’accouchement, placé sous très haute surveillance.

……………………………………………………………..

A cet après-midi étouffant succéda un coucher de soleil sanglant dardant ses rayons écarlates sur le Village des Feuilles.
Beaucoup de villageois s’arrêtèrent pour observer l’astre déclinant. Les ouvriers avaient cessé leur travail. La tête du Yondaime Hokage désormais finie, trônait à sa place légitime.
Peu à peu, le silence s’abattit sur Konoha.
C’est dans cette atmosphère tendue que deux femmes traversaient la rue principale. Une jeune femme et une dame d’âge plus mûr. Une rousse et une brune. Une extravertie et une renfrognée. Kushina et Biwako.
Elles étaient accompagnées d’une jeune blond, Naruto, qui était lui aussi venu chercher ses instructions.
Il avait tenu à être là pour des raisons plus qu’évidentes. C’est à cette date que tout avait commencé pour lui : sa vie et ses malheurs. De plus il ne pouvait pas oublier ce que lui avais dit Kyubi il y a plusieurs mois...

"Tsss, il semble que le nourrisson ait appris à tenir sur ses pattes. Si tu veux savoir, attends le jour de ta naissance. Tu comprendras beaucoup de choses. Et avec un peu de chance tu pourras en déduire le reste. "
Qu’avait voulu dire le surpuissant Démon à neuf queues ?

- Quel beau coucher de soleil, murmura Kushina.

Ses cheveux roux foncé juraient admirablement avec les couleurs de l’étoile en fin de journée.

- C’est vrai, approuva l’épouse du Sandaime. J’espère que ce n’est pas un mauvais présage. C’est par une soirée comme celle-ci que Hashirama-sama est mort.

"C’en est un, songea Naruto. Puisque c’est ce soir-là que mes parents sont probablement morts."

Il en était là dans ses réflexions quand une autre femme, brune aux yeux noirs, sortit d’une intersection. Elle tenait un bébé dans ses bras. Son nom était Mikoto, épouse du chef de clan Uchiha et tante d’Obito mais surtout amie d’enfance de Kushina.

- Mikoto, s’écria d’ailleurs cette dernière avant de la serrer dans ses bras, comment vas-tu depuis hier ?
- Plutôt bien. Mon bras s’est remis de ta dernière… euh, frayeur. Je t’amène le petit dernier de la famille.
- Quoi ? S’étonna la rousse. Tu n’as pas eu de fille ?
- Nope. Encore un garçon. Il ressemble beaucoup à son frère.
- Et comment tu l’as appelé ? s’enquit Kushina.
- Sasuke.

Naruto, qui n’avait guère prêté d’attention à la conversation (perdu dans ses pensées lugubres) tourna brusquement la tête. Non…

- Tiens, fit remarquer Biwako, le même nom que le père du Sandaime Hokage.
- Oui… répondit Mikoto. Et je pense qu’il deviendra un grand shinobi pour Konoha. D’ailleurs, reprit-elle, tu y es presque toi aussi, non ? Tu devrais choisir un nom avant sa naissance.
- Oh… nous en avons une petite idée (elle observa Naruto songeuse) mais on attend de voir le sexe avant, ‘ttebane. Quoi qu’il en soit, je pense que nos enfants deviendront d’excellents amis, comme leurs mères.

Naruto sentit une larme perler au coin de sa paupière. Le destin se montrait si moqueur parfois…
Il s’approcha et demanda d’une voix enrouée qu’il ne reconnut même pas s’il pouvait tenir le nourrisson quelques instants.
Les deux jeunes femmes le regardèrent attendries.

- Mais bien sûr, Naruto-kun. Mets ta main sous sa tête et l’autre dans son dos.

Naruto obéit, puis, tenant l’enfant dans ses bras s’éloigna lentement pendant que les deux amies papotaient de tout et de rien. Il s’arrêta à l’ombre d’un cerisier.

- Alors te voilà, Sasuke, fit Naruto avec un sourire crispé. Tu as beau avoir l’air moins méprisant à mon égard… quel regard sinistre tu as.

En effet, tout comme son frère au même âge, le jeune Sasuke était un bébé très sage. Ni pleurs ni bruits. Juste ce regard sérieux. Présentement, il dévisageait ce surprenant animal aux cheveux jaunes qui lui disait plein de mots bizarres.

- Tu ne me connais pas encore, Sasuke, reprit Naruto. Nous nous verrons dans plusieurs années à l’Académie Ninja. Mais ça fait vraiment bizarre de te voir comme ça, ‘ttebayo.

Il soupira lentement. Dans ses bras son meilleur ami. Et pour la première fois depuis plusieurs années, il ne prenait pas le risque d’être blessé en étant si proche de lui.

- Sais-tu, Sasuke-chan, fit-il presque joyeusement, que tu vas devenir vraiment trop fort plus tard ! Ta maman a raison, je te connais comme un ninja très puissant même si tu seras attiré par les ténèbres… et que tu vas me causer bien des soucis, ‘ttebayo.

Puis, il reprit la parole en murmurant. Sa voix imprégnée de toute la tristesse que la situation lui causait.

- Je t’en supplie, Sasuke, ne fais pas de ton but la vengeance, même si tu as de bonnes raisons pour ça. J’ai déjà commencé à te faciliter les choses ici, à cette époque, afin que tu ne sois pas obligé de déserter. Je surveille Itachi et le Conseil. Mon ami Obito est plus ou moins chef de ton clan. Alors fais très attention et compte sur moi. C’est une promesse, et je ne reviens jamais sur ma parole, ‘ttebayo.

Puis, ayant l’impression de porter toute la misère du monde sur ses épaules, il s’en retourna vers les trois femmes qui l’observaient de loin. Au moment où Naruto rendit l’enfant à sa mère, Kushina, le visage livide, posa une question qui la taraudait depuis un certain temps mais dont elle avait pris la mesure qu’à l’annonce de son accouchement immédiat.

- A propos… Est-ce que ça fait mal ? Je veux dire vraiment vraiment mal ?
- Et le retour de Kushina effrayée… ça m’avait manqué. Mais ne t’inquiète pas, comme je te le disais l’autre fois, ça passera tout seul, si j’ose dire.
- Allez, s’interposa soudain Biwako. On y va.
- Oh, désolée Mikoto, s’écria Kushina qui se faisait vigoureusement entrainer par la femme du Sandaime.
- A la prochaine, Kushina. Répondit son amie en souriant légèrement. Tu me raconteras comment ça c’est passé, hein ?
- Promiiiiis !

Naruto suivit les deux épouses d’Hokages, la tête ailleurs. Quelques pas plus loin, l’acariâtre Biwako entreprit d’expliquer le fond de sa pensée à Kushina.

- Rappelle-toi que ton accouchement est classé top secret. Essaye de ne pas en parler à tout le monde, même tes amies.
- Ah oui… c’est vrai, fit Kushina une main derrière la nuque, désolée pour ça.
- Dites, demanda Naruto en sortant de sa rêverie, nous devons vraiment quitter le Village pour qu’elle accouche ?

Biwako fronça les sourcils.

- Tu es bien le fils de ta mère, jeune étourdi. Cette information est elle-aussi classé rang S. C’est déjà incroyable que tu sois autorisé à venir… Les risques de la naissance nous obligent à être prudents pour éviter un drame.

Puis à l’adresse de Kushina :

- Quand ce sera le moment, serre les dents. Si tu te mets à hurler, nous prenons le risque d’attirer l’attention.

Le petit groupe sortit du Village.

Quelques instants plus tard…

- OH MON DIEU ! MAIS QUE ÇA FAIT MAL !!!!! AIE AIE AIE AIE AIE ! J’EN PEUX PLUS !

L’accouchement venait de commencer. Cinq personnes se tenaient dans la petite grotte entourée d’une légion d’ANBUS, faisant office de « salle de travail » : Kushina et Minato, Biwako, Naruto et un infirmier venu prêter main forte.
Les rôles étaient bien divisés. Naruto se faisait broyer la main de Kushina qui luttait contre les contractions de plus en plus douloureuses qui la secouaient. Minato tenait le sceau sous contrôle grâce à une technique de Fuinjutsu.

Biwako et Taji (c’était le nom de l’infirmier) quant à eux essayaient de faciliter la naissance.

Et les choses étaient rendues encore plus périlleuses par la présence d’un certain Renard qui observait la scène de deux endroits différents. Une voix lugubre s’éleva dans une pénombre humide.

- Allez-y, humains. La libération approche.

Curieusement, la voix était neutre. Sans émotion. Comme si le résultat lui était égal. Mais d’un autre côté, l’entité se débattait contre sa prison.

- Quelle puissance, s’étonnait Minato qui luttait avec acharnement. Kushina, ça va ?
- Concentre-toi, Minato ! cria Biwako. Tu es le Yondaime, fais ton devoir.
- Mais elle souffre.
- C’est normal. Tous les mêmes, les hommes, incapables de supporter la souffrance. C’est pour ça que ce sont les femmes qui accouchent.

Il fallut en tout près de onze heures d’efforts intenses pour arriver au moment final.

- Allez, pousse, Kushina ! ordonna Biwako. Un dernier effort.
- AAAAAAAAAHHHHHHHH !!

La pauvre rousse transpirait et souffrait au-delà du seuil imaginable. Mais dans un éclair de douleur elle poussa autant qu’elle put. On pouvait presque entendre un rugissement retentir dans la caverne.

- Reste dans ta cage, Kyubi ! hurla le Yondaime en injectant plus de chakra dans sa technique de sceau.

Il y eut un bruit terrible, remplacé par un vagissement lorsque l’enfant sortit enfin.
L’infirmier coupa le cordon ombilical avant d’envelopper le nouveau-né dans des serviettes.

- En pleine santé, fit-il.

De son côté, Minato, soulagé se concentra sur le sceau, afin d’éviter tout problème.

- Je suis désolé Kushina, encore un peu de nerf. Il faut refermer ton sceau.
- Vas-y, fit Kushina qui respirait à grandes goulées.

Naruto observa la scène. Il ne comprenait pas. Tout s’était bien passé. Kyubi n’avait pas été libéré. Est-ce que sa venue aurait changé les choses ?
C’est alors qu’il entendit sa « mère » discutant avec Minato.

- Ce médecin ninja de l’hôpital avait raison, Minato. Fit Kushina. Il m’avait dis que tout ce passerait pour le mieux. Comment s’appelait-il déjà… il me l’avait dit. Son nom de l’ANBU… ah oui… Tobi.

Naruto tourna brusquement la tête. Non !!! ! C’est pas vrai !!!

- Tu as dis Tobi ? fit-il effaré. Tu es sûre ?
- Euh oui, pourquoi ?
- Otô-san ! Dépêche-toi de refermer le sceau. Nous courrons un grave danger.

Une pièce du puzzle se mettait petit à petit en place dans son esprit quand une explosion retentit à l’entrée de la grotte.
Les évènements semblèrent s’accélérer soudainement. Deux silhouettes tombèrent dans une mare de sang.

- Biwako-sama ! Taji-san ! s’écria Minato en interrompant son travail de scellement.

Grave erreur. Naruto se précipita vers l’entrée, il fut repoussé par un coup de pied incroyablement puissant qui l’envoya contre le mur du fond.
Le propriétaire de l’attaque s’avança dans la clarté.
Encapuchonné, on ne voyait rien de son visage à part une surface rigide semblable à un masque. Dans sa main droite un kunai, et dans l’autre… le bébé nouvellement né.
Quand il parla ce fut avec un calme incroyable et une voix étouffée.

- Yondaime Minato. Éloigne-tout de suite de cette femme ou je tue ton enfant sans aucune hésitation.

Minato, très surpris, tenta d’utiliser la diplomatie afin d’éviter un drame.

- Attends. Reste calme, s’écria t-il.

La silhouette sembla étonnée.

- Tu te méprends, Minato. Je suis parfaitement calme. Mais tu n’as pas fait ce que je t’ai dis. Tant pis.

Et, pour souligner ses propos il dirigea son arme vers la chair tendre du nourrisson dans un geste sans équivoque.
Le sang jaillit accompagné d’un hurlement. Le hurlement de la personne qui a tout perdu.





Allez, je veux plein de commentaires cette fois.



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