Fiction: Les voyageurs du temps

Chaque étudiant connait, à Konoha, les grandes lignes des Légendes de son Village, batailles gagnées/perdues ainsi que les noms des Hokages. Pourtant l’Histoire allait changer irrémédiablement. Le continium spatio-temporel fut bouleversé à jamais par l’apparition de deux ninjas venus du futur. L’un d’eux, particulièrement imprévisible, fut le principal acteur de ce changement inattendu. Son nom est Naruto Uzumaki et ceci est son histoire. Voila la suite que j'ai inventée pour le quatrièm
Classé: -12I | Action/Aventure | Mots: 113498 | Comments: 163 | Favs: 121
Version imprimable
Aller au
clems17 (Masculin), le 25/06/2012




Chapitre 28: affrontement ?



La pluie commençait à tomber avec force. Le sang aussi… Le sang bouillant haï d’une guerre fratricide. C’était le début de la Guerre Civile d’Iwa.

Des familles, des clans initialement soudés s’entredéchiraient, des factions s’opposaient… tout ça pour la mainmise sur le pouvoir. Au lieu d’unifier le Village à une cause commune, la Troisième Grande Guerre Ninja avait exacerbé les différents existant déjà. Des camps farouchement opposés voyaient le jour.

Le chef du Village, en la personne d’Onooki, n’avait pas eu d’autre choix que d’ordonner aux ANBU qui lui restaient de marcher avec lui sur le Village pour le reprendre de force.
Le conflit aurait pu se régler en un laps de temps moyen au vu de la force d’Onooki et de ses ANBU si les Bijus n’avaient pas mis leur poids et leur influence dans la balance. Roshi d’Iwa et son jeune kohai Han, respectivement hôtes de Yonbi et Gobi, exigeaient la neutralité dans ce conflit interne. Ce que refusait catégoriquement Onooki, dont l’obstination était connue dans le monde entier. Les deux jinchurikis avaient alors pris le parti de « forcer le destin » en entrant dans le conflit pour leur propre compte. Il y avait donc trois camps opposés dans le Village des Roches.

Les choses auraient pu en rester là. Mais l’arrivée d’une nouvelle inconnue dans l’équation vint encore empirer la situation.

Aucun doute, ce n’était pas du tout le meilleur moment pour une mission d’infiltration de ninjas de Konoha. Quoique…




Juste en dehors du Village.

Nos cinq ninjas attendaient une opportunité pour s’introduire discrètement dans cette zone explosive qu’était actuellement Iwa. Une minute auparavant, la porte principale avait explosé et été projetée à plusieurs mètres de distance.
Et tout ça pour un collier…

- Minato-sensei, s’enquit Obito, vous avez eu le temps de réfléchir à un plan hier soir ?
- A vrai dire, avoua l’Eclair Jaune, nous sommes tombés d’accord sur l’essentiel mais certaines zones restent floues.
- Bah, on improvisera, ‘ttebayo.
- C’est pas un peu risqué ? demanda Rin inquiète.
- C’est dur à dire, répondit Yamato, mais je crois que Naruto a raison. Dans ce genre de situation on ne peut absolument pas prévoir ce qui va arriver. Nous n'aurons d'autre choix que d'aviser sur place.

Le petit groupe se resserra afin de pouvoir discuter des décisions à prendre.

Un petit quart d'heure passa en réflexions et préparatifs. Puis, la décision fut prise :

– J'irai seul, déclara Minato. Je serai plus discret de cette façon. Mon objectif prioritaire sera de ratisser le côté est du Village. Nous savons que le pendentif de Shodaime-sama a été emporté par le Gobi. Mais il est probable qu'il ait été entreposé ailleurs. Je prendrai l'apparence de ce ninja que nous avons capturé précédemment, ma tête étant mise à prix dans ce sympathique Village, si j’étais découvert je risquerai d’y perdre des plumes. Yamato-san, grâce à tes capacités d'infiltration tu penses pouvoir t'introduire dans le bâtiment principal ?
– Je pense que oui, répondit l'ex-ANBU, mais en réfléchissant bien, il serait étonnant que le collier soit conservé dans le Palais du Tsuchikage...
– Je sais pas, fit remarquer Naruto, s'ils reconnaissent le collier de la vieille Tsunade ils l'ont peut être déjà vendu 'ttebayo...
– C'est un risque à courir, renchérit Minato, mais en aucun cas nous ne devons renoncer maintenant, Kushina me tuerait sinon. Surtout maintenant que...

Une explosion retentit dans le Village tout proche, tandis qu'une haute silhouette se découpait dans l'atmosphère humide. Une forme immédiatement reconnaissable... Un gorille rouge de plusieurs mètres de haut poussant des rugissements sonores.

– C'est Yonbi, s'écria Naruto reconnaissant son « homologue ». Il faut vite y aller, 'ttebayo.
– Naruto-kun a raison, fit Rin légèrement effrayée par la créature. J'ai peur que la situation devienne de pire en pire...
– Très bien, très bien... reprit Minato légèrement impatienté. Alors dans ce cas, finissons-en rapidement avec notre plan. Yamato-san, on fait comme on a dit, mais reste prudent. Les utilisateurs du Doton sont évidemmnt omniprésents à Iwa. Naruto, tu t'occuperas de la partie basse du Village, les secrétaires du Palais y ont élu domicile, il ne serait pas étonnant de l'y retrouver. De plus la partie Ouest, en pleine zone basse, regroupe les marchés noirs et bijoutiers. Tu maîtrises très bien le Kage bunshin et le Henge, ça nous sera utile. Mais ne fais rien d'irréfléchi, de grâce. La moindre erreur et ce serait la fin. Rin et Obito, je sais que je ne vous demande pas grand chose, mais je vous charge des zones alentours. On ne sait jamais si...
– Une minute, 'ttebayo, l'interrompit Naruto. Je sais que nous devons être discrets, mais j'ai vraiment besoin d'eux deux. Nous serons beaucoup plus efficaces tous les trois.
– Naruto, commença Yamato. C'est une question de stratégie. Pas de place pour les caprices personnels dans ce genre de situation.
– Je m'en fous de la stratégie, 'ttebayo, rétorqua le blond. Ce que je fais dépasse la simple mission. J'ai juré au Kakashi de notre présent de toujours défendre l'esprit d'équipe quoiqu'il puisse m'arriver. Croyez-vous Yamato-taicho que je puisse laisser les choses comme elles sont ? Si je récupérais mon collier mais que je perdais deux personnes avec qui j'ai créé des liens, vous croyez sincèrement que j'en serais satisfait ? Vous pouvez me l'interdire mais ça ne changera rien ! Car dans ce monde de ninjas ceux qui n'obéissent pas aux règles sont des moins que rien, mais ceux qui abandonnent leurs amis sont mille fois pire que des moins que rien. J'ai besoin d'eux. Je veux connaître ceux que mon maître pleure depuis tant de temps...

Minato soupira de dépit et sourit discrètement... Décidément, son fils était têtu comme Kushina. Et dans cette optique, le faire changer d'avis serait illusoire... Tant pis.

– Très bien. Qu'il en soit ainsi. Faisons de notre mieux... Mais en cas de trop gros problèmes, évitons d'empirer la situation. Dans tous les cas, rendez-vous après-demain ici avec ou sans collier. C'est parti.

Les groupes se séparèrent. Minato disparut dans un éclair vert (haha vous y avez cru hein ?), Yamato sembla s'enfoncer dans le sol tandis que nos trois jeunes ninjas se tournaient vers la porte nord, actuellement détruite, du Village d'Iwa.

– Merci Naruto-kun, fit Rin en inclinant la tête avec déférence.
– Vous êtes vraiment trop convaincant, Naruto-sama, ajouta Obito des étoiles dans les yeux. Sans vous, on serait restés à la surveillance du camp...
– Pas de « sama » s'il te plait, je ne le mérite pas. Quant au reste, je n'ai pas menti, c'est à vous que je dois mon nindô et mes principes, après tout cette citation est la tienne, Obito. C'est vous deux qui êtes à l'origine des leçons que m'a donné Kakashi-sensei. En retournant dans mon époque, je veux pouvoir connaître ses deux coéquipiers morts trop tôt ; en parler avec lui pour l'aider. Pour le remercier. Vous êtes aussi mes amis d'une certaine façon. Si vous étiez blessés je ne pourrais me le pardonner...
– Mais ça compte aussi pour toi, Naruto-kun, fit Rin avec un sourire attendri. Je pourrai te soigner si...
– En effet, bien que Kyubi me rende moins sensible aux blessures physiques, je ne suis pas invulnérable, loin de là. Merci beaucoup, Rin-chan... Obito, promets-moi que si je commence à perdre le contrôle, tu essaieras de m'empêcher d'aller trop loin. Tu sauras comment faire, 'ttebayo ?
– Je pense que oui. Je ne suis pas trop doué pour le genjutsu mais si vous n'êtes pas dans le même état qu'avant hier ça devrait aller.

Naruto grogna. Il avait encore perdu le contrôle... Crétin de Renard. Heureusement que Bee l'avait aidé à se reprendre. Mais son moral revint rapidement à la pensée que grâce aux conseils de ses amis de Kumo les choses pouvaient changer.
C’est donc avec détermination que nos trois ninjas se lancèrent vers Iwa.




Pendant ce temps…

Le Sandaime Hokage, Hiruzen Sarutobi profitait d’un de ses rares moments de calme pour s’adonner à l’une de ses passions à savoir observer les portraits de ses prédécesseurs. Chez ce ninja valeureux, c’était le signe d’une profonde réflexion. Avait-il eu raison d’autoriser Naruto, Minato, Obito, Rin et Yamato à partir dans cette mission suicide ?

Le collier du Shodai Hokage…

Il se souvenait de son défunt maître. Un ninja redoutable, d’une puissance terrible. Mais sa principale qualité était son amour pour le Village. La légendaire Volonté du Feu tirait son origine de ce grand homme.

Dans sa jeunesse, Sarutobi avait eu un respect sans bornes pour Hashirama Senju et son frère Tobirama le Nidaime Hokage. Mais maintenant qu’il était devenu Hokage, il les comprenait encore mieux. Leur œuvre, leurs objectifs...

Perdu dans ses pensées, il ne vit pas un ANBU masqué avancer d’un pas lent sur la route principale du village et se diriger calmement vers le quartier Uchiha. Une fois arrivé à la porte, un des habitants du quartier l’arrêta pour lui demander de décliner son identité.
Une main puissante l’étrangla tandis qu’il se sentait attiré en avant. Un instant plus tard il n’y avait plus trace de lui.
L’individu tourna ses pas vers le temple Nakano, un éclair rouge se détachant derrière l’unique trou de son masque.

A l’autre bout du Village, une jeune femme profitait du soleil de l’après-midi pour arpenter les rues de Konoha. Un jeune couple se tenant enlacés lui fit tourner la tête. Kushina Uzumaki était présentement aussi rouge que ses cheveux, et pour cause, elle se rappelait la soirée qu’elle avait passée avec Minato.

Mais que s’était-il donc passé ce soir là… En vérité ça avait été riche en émotions.




Un petit retour en arrière s’impose : quelques heures auparavant...

Minato venait juste d’annoncer à sa compagne son départ prochain pour Iwa. Il s’était attendu à de l’inquiétude mais pas à ce qui l'attendait. Kushina entra dans une colère relativement importante du fait de son inquiétude.

- Tu pars à Iwa, ‘ttebane ! Mais je fais quoi, moi, sans toi ?
- Pas d’affolement, répondit Minato, débrouillarde comme tu es, tu tiendras bien pendant ces quelques jours où je suis absent.
- Dans ce cas, je viens avec toi, ‘ttebane ! Je suis ninja aussi et tu as besoin de moi !

Minato la regarda d’un air sérieux et empli de tristesse à la pensée de sa réponse.

- Je comprends ce que tu ressens, mais je préfère te savoir ici en sécurité. Il y aura Yamato-san aussi. Et Naruto ne se débrouille pas trop mal. Il ne nous arrivera rien.

Kushina leva le poing d’un geste menaçant.

- Si jamais tu ne revenais pas, Minato, je ferais en sorte de te retrouver ou que tu sois et de t'en foutre une pour m’avoir donné autant de soucis, dattebane.
- A ce moment-là je serai peut-être déjà mort, fit remarquer Minato avec un petit sourire. Mais tu me connais, on ne peut battre l'éclair jaune de Konoha trop facilement.

Loin de la rassurer, la petite boutade sembla rendre la jeune femme encore plus tendue. Quand elle parla ce fut avec une voix enrouée, loin de sa tonalité habituelle.

- Arrête d'être toujours aussi sûr de toi, Minato. Tout peut arriver dans une mission de rang S. Si je venais à te perdre, je ne m’en remettrais pas. Est-ce que tu penses à moi un peu, ‘ttebane ? Qu'est-ce qui me resterait de toi ? Une dépouille d'une andouille qui n'a pas réussi à sauver sa peau et celle de son fils. Un idiot incapable de s’apercevoir qu’il en fait trop et à revenir au village auprès de ses proches, dattebane ! Ça doit pas se passer comme ça !

- Il te resterait mon image, tenta de s’expliquer son compagnon. Un homme noble et prêt à tout pour mener à bien sa mission de ninja.

Minato comprenait que derrière ces accusations c’était l’inquiétude qui primait. Kushina sentit les larmes commencer à couler sur ses joues. Et de mémoire de Minato, ce n’était arrivé que deux fois.

- S’il te plait, murmura-t-elle avec un regard suppliant. Arrête. Arrête de te lancer des fleurs. Tu vas à Iwa, alors que tu y es la personne la plus exécrée, la plus maudite, ‘ttebane ! Même toi qui est l’égal des Sannins, du Croc Blanc… même toi tu peux y perdre la vie.

Le blond s’approcha de sa compagne et la prit dans ses bras. Elle sanglota contre sa veste de jounin.

- Ma chérie, je sais que tu t’inquiètes pour moi… et c’est légitime. Tu as raison, je devenu trop sûr de moi, mais je n’avais pas de mauvaises intentions. Je te donne ma parole que je reviendrai en un seul morceau ici. Et tu sais que je n’ai qu’une parole.

Effectivement, elle ne pouvait pas le nier. Depuis qu’elle le connaissait, Minato avait toujours tenu ses promesses. Sa parole était un gage de sûreté. Il reviendrait ou au moins ferait tout pour.

- Je t’aime, Minato, fit-elle en se blottissant dans ses bras.
- Moi aussi Kushina.




Interlude de l’auteur pour bien saisir toute l’intensité des sentiments de ces deux êtres. Maintenant admirez le spectacle…

- Minato, fit doucement Kushina. Est-ce que tu pourrais m’accorder une chose avant ton départ ?
- Mais oui, bien sûr, de quoi s’agit-il ?

Elle le lui chuchota à l’oreille. Minato devint vert.

- Que... ? Quoi... ? Kushina… t… tu… mais… on n'est pas encore mariés… je sais pas si…

Sa compagne lui fit une tête faussement triste. Et le gronda avec une voix sucrée. :

- Tu ne veux pas, ‘ttebane ? C’est pas très gentil ça Minato-chan.

Le blond devint écarlate en entendant le ton passionné de sa tendre - pas encore - moitiée.

- Mais pas du tout, bredouilla-t-il. C’est juste inattendu. Je…
- Parfait, s’extasia Kushina.

Elle ouvrit un placard et sortit une trousse avant de l’ouvrir. Minato tomba sur une chaise effaré.

- C’est Mikoto qui m’a conseillée pour les couleurs. Mina-chou ? Tu es tout pâle…



************ Pendant ce temps *************


Jiraya se baladait dans le Village en contemplant les étoiles. Il s’ennuyait d’être désœuvré. Pire, les bains publics venaient de fermer, lui coupant toute son inspiration érotique.

- Ah, tant pis, se dit-il. Je vais aller voir Minato et Naruto. Ce gamin du futur ne m’a toujours pas expliqué comment il avait appris le rasengan.

Il se dirigea donc vers les petites maisons à la lisière de la forêt interdite parmi lesquelles celle de Minato.

- Tiens, ils ont déjà éteint ? Il n’est pourtant pas si tard…

S’approchant un peu plus, il aperçut une légère lueur dans la chambre de son élève. S’aidant du chakra, il bondit sur le toit. Ce qu’il entendit alors lui tira un sourire jusqu’aux oreilles.

- Hé hé… Le destin est de mon côté, semble-t-il.

Il sortit papier, pinceaux et appareil photo.

- Ok, les jeunes. Je crois que je tiens mon prochain bouquin.




En dessous.

- Attends… Kushina… que veux-tu faire avec ces horribles objets ?
- Pourquoi n’essaies-tu pas de deviner, Minato ?

Le blond avala brusquement. Plus aucun doute maintenant. Il tenta de limiter les dégâts.

- Ecoute, pourquoi ne pas y aller doucement, pour… euh… commencer ?

La jeune femme le regarda avec une tête ravie qui donna des sueurs froides à son partenaire.

- C’est ok, ‘ttebane !

Minato, aussi rapide soit-il dans les légendes, ne put éviter la furie qui lui sauta dessus. Il n’eut que le temps de se demander depuis quand Kushina était comme ça…




Sur le toit…


- Kushina est donc de type dominatrice et amatrice de jouets colorés, écrivait Jiraya sur ses feuilles. En même temps ça lui ressemble bien. Ça voudrait dire que Minato est un timide ? Il va falloir reprendre les entrainements. Oh oh… quels beaux sous-vêtements.

Du sang commença à lui couler du nez.




En bas, la situation prenait une tournure surprenante.

Après quelques… ébats… nos amoureux étaient entrés dans une phase plus avancée d’une relation physique.
L’intensité auditive qui en découla interpella le fils unique des voisins de la maison mitoyenne.

- Dis Otô-san ? C’est quoi ce bruit ? Tu crois que c’est un animal ?

L’homme, tira sur sa pipe avec un sourire avant de répondre.

- Ça, mon fils, c’est le futur Hokage qui contribue à la prochaine génération. Hé hé… d’ailleurs on dirait bien qu’il s’en sort pas trop mal le bougre.

Quelqu’un d’autre avait été perturbé par la pollution auditive. Un autre blond, peut-être encore plus naïf que le premier.
Tiré de ses rêves de Sasuke, de ramens et de son futur lui Hokage, il se réveilla en sursaut totalement désorienté, ne sachant plus du tout où il en était, essayant de comprendre pourquoi un Sasuke vêtu avec la tenue d’Hokage éprouvait le besoin de crier en mangeant ses ramens.

Après quelques minutes pour se remettre les idées en place il se leva pour chercher la source de cette nuisance sonore.

Arrivant devant la chambre de ses « parents » il ouvrit la porte avec vigueur, persuadé d’une attaque.
Il ouvrit et vit.

Il vit ce qui était à des milliers d’années lumières de son sexy jutsu.

Son teint passa par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il eut soudainement l’impression d’avoir chaud puis froid.

- Mais qu’est-ce que vous foutez, ‘ttebayo !!!! hurla-t-il ahuri.




Sur le toit.

- Mais dégage, crétin de Naruto. Tu vas les perturber. J’avais presque réussi à prendre une photo.

Jiraya mâchait sa chevelure de frustration.



Un étage plus bas.

Kushina, échevelée - et passablement dévêtue à la grande joie du voyeur sur le toit - bondit littéralement sur ses jambes.
Pointant un index accusateur sur un Naruto détruit mentalement elle poussa une série d’hurlements outrés.

- NON MAIS ÇA VA PAS ?!! ESPÈCE DE SATYRE, ‘TTEBANE ! FILS ET ÉLÈVE DE PERVERS !

Minato, assommé, épuisé - et à moitié attaché le pauvre - manqua de perdre le peu de vie qui lui restait. Lui, pervers ? Après une telle soirée ?

- Mais… Kushina… tu te méprends. Ce n’est pas du tout le cas…




Sur le toit...

- Yes, j’ai enfin perverti Minato. I’m the big boss… Jiraya-sama !!!!

Il se lança dans une danse endiablée dans sa joie d’avoir atteint l’un de ses trois objectifs ( les deux autres étant, on le rappelle, de sortir avec Tsunade et de devenir un écrivain célèbre).

Manque de chance pour lui, dans son excitation (et comment) il fit tomber un morceau de plâtre du plafond. Lequel morceau tomba sur une Kushina en tenue légère en train d’étrangler littéralement son « fils » dans un duel de dattebayo et dattebane.

Loin de la calmer, la situation empira encore.

- Je le savais. Ce maudit obsédé est là lui-aussi, ‘ttebane. C’est pour ça que ça se passe pas bien.
- Jiraya-senseï… merci beaucoup, chuchota-t-il.
- Ero-sennin. C’est comme ça qu’il trouve son inspiration. Ça explique bien des choses.

Mais l’Uzumaki(e) n’en resta pas là. Visant le plafond, elle composa quelques signes.

- KATON : GOKAKYU NO JUTSU !
- Kushina ! Non ne fait pas ça… tenta vainement Minato.

Une énorme boule de feu naquit de son souffle, transperça le plafond en le détruisant. On entendit un Jiraya projeté au loin.

- Oh non… mes dessins… mon appareil photo !!!!

Minato, se redressant à son tour, attrapa quelques habits et se mit debout.

- Désolé, Kushina. J’ai juré de n’utiliser cette technique interdite que dans les cas d’urgence, mais là je n’ai plus le choix. KUCHYOSE !

Dans un nuage de fumée, et sous les yeux ébahis de Naruto qui passait de surprise en surprise, apparut alors…

- Une seringue… s’affola Kushina en voyant l’invocation. Une seringue géante. Pi… piqûre.

Effrayée, elle retomba au sol, vulnérable.

- Je suis désolé, ma chérie, s’excusa Minato. Mais tu aurais pu détruire la maison, alors…

La soirée se termina relativement plus tranquillement qu’elle n’avait commencé. Et les ébats furent remis à une date ultérieure.





Deux jours plus tard, dans le Village d’Iwa.

Repensant lui-aussi à cette soirée traumatisante, Minato parvint à s’infiltrer dans le bâtiment principal : le Palais du Tsuchikage. Grâce à son apparence, personne ne lui avait posé de question.
Certes, la guerre civile l’avait obligé à se montrer discret, mais c’était dans ses cordes.

C’est ainsi qu’il parvint jusqu’au centre du bâtiment taillé dans la roche.

Mais avant qu’il ait pu repérer les lieux, une voix retentit derrière son dos.

- Si tu veux me tuer, tu vas avoir du mal je te préviens. JINTON : GENKAI HAKURI NO JUTSU !!!

Minato se retourna, derrière lui se tenait le Sandaime Tsuchikage Onooki. Dans ses mains sa plus redoutable technique.

- Oh merde…




Hey....ça vous a plus ? :D



Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 [ 28 ] 29 30 31 32 33 34 35 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: