Fiction: Mon bahut...

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07h01 : Saleté de réveil ! Il est même pas encore 7 heures et il sonne déjà…
Shikamaru jeta un œil endormi sur la saleté de réveil, et s’exclama :
- Quoiii ?! Déjà ?! J’ai pas vu passer la nuit !
Un grognement parvint du lit d’en face ; une couverture remua, et une tête ébouriffée apparut.
- Shika… Je sais bien que tu n’es pas très rapide pour te préparer, mais ce n’est pas la peine de faire tout un scandale lorsque tu t’aperçois que tu es retard… articula péniblement Chôji, encore sous l’effet dévastateur du sommeil.

Shikamaru regarda tour à tour Chôji, le réveil et la porte de la chambre avec ébahissement, puis sembla réaliser que les cours commençaient à 8h00. C’est avec une vitesse inconnue de Chôji que le flemmard sauta hors de son lit, enfila rapidement son jean de la veille, un T-shirt noir et se précipita vers le lavabo installé dans la chambre. Elle était meublée de deux lits de chaque côté de la porte, en face, il y avait un bureau sur lequel était posé un ordinateur, une grande armoire et un lavabo collé à celle-ci.

Faut-il préciser que le Nara était très lent pour se préparer (environ 1 heure) ? Non. Vous comprendrez donc son empressement. Faut-il préciser que je suis beau comme un dieu, intelligent comme Einstein ? Non. Vous irez donc au temple demain matin pour louer ma gloire. Non, je plaisante !

07h07 : Shikamaru ouvrit la porte à toute volée, après s’être peigné et attaché en pagaille sa tignasse noire. Il parcourut les 15 mètres de couloir en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et explosa même son propre record de vitesse. Il arriva tout essoufflé dans le réfectoire, où un silence de mort accompagna son arrivée. Bon, en même temps, il n'y avait personne, mis à part les dames de cantine (j'ai jamais su quel était leur métier. Peut-être cuisinières... tout simplement.)

07h09 : Shikamaru reprit calmement son souffle, les mains sur les cuisses, en soufflant comme un bœuf. Il prit un plateau, le posa sur les barres de fer, le fit glisser et choisit avec soin son petit déjeuner qui se devait d'être équilibré. Vous en connaissiez pas Shikamaru sous cet angle ? Moi non plus, alors je vais réécrire ce passage pour que cela fasse "plus vrai".

07h12 : Il balança son plateau sur les rails de fer, et prit les aliments les plus gras qu'il puisse trouver. Un peu de relâchement de temps en temps ne faisait de mal à personne; sauf à Chôji, mais c'était une exception, ce mec. Il salua néanmoins la bonne Rosa, sa cuisinière préférée de toutes car elle lui donnait toujours du rab sans discuter. En plus, il ne la rétribuait même pas; enfin, presque pas.

07h38 : Après s'être rempli la panse pour affronter toute une journée de cours, Shikamaru se leva, bouscula au passage quelques sixièmes juste pour montrer que c'était lui le chef, le plus fort de tous les troisièmes (presque le plus fort, n'exagérons pas...) et sortit du réfectoire en traînant son ventre qui se tenait à distance raisonnable du reste de son corps.

07h43 : Shikamaru ne pouvait plus compter sur sa vitesse déployée tout à l'heure, tout simplement car il en était physiquement incapable. Il arriva mi-trottant mi-galopant dans son lieu de prédilection, ô combien adoré, dans lequel il avait passé tant d'heures bienheureuses (pas tant que ça, à bien y réfléchir...), j'ai nommé : sa chambre.

07h44 : Chôji s'installa confortablement dans son lit, et regarda avec amusement son ami s'énerver contre son dentifrice qui refusait de se laisser reboucher.
- Mais ce `£¤*%^#~$ de dentifrice veut pas se refermer !!! hurla Shikamaru, au bord des larmes.
07h49 et 1/2 : En fin de compte, le tube de pâte ( une périphrase ne voulant rien dire, pour éviter de répéter trop souvent "dentifrice") atterrit dans la poubelle.

07h51 : Après avoir admiré l'éclat de ses dents dans le miroir, Shika s'épousseta le T-shirt, zieuta avec insistance son glouton de colocataire en train de s'empiffrer (envoyez-moi un MP pour me dire pourquoi ça vous étonne) et lui demanda :
- Dis donc, toi ! Tu me cacherais pas quelque chose par hasard ? Tu commences à la même heure que moi, le lundi !
- En fait, la prof de sport n'est pas là, alors on commence plus tard les cours !
"Comment ça fait trop chi** ! pensa le pauvre Shikamaru. Ouh là là ! Je vais être en retard, moi !"

08h02 : Shikamaru arriva en cours de mathématiques avec 2 minutes et 14 millièmes de seconde de retard. Ankô Mitarashi ne remarqua même pas son arrivée et continua à faire l'appel, imperturbable. Au lieu de dire le nom de l'élève, elle lui lançait un kunai au niveau des yeux; gare à l'élève inattentif ! Puis, le cours commença.

- Vous le savez depuis la sixième, la somme des angles d'un tringle est toujours égale à 180 °. Ouvrez vos livres à la page 159, exercice numéro 7, qui parle justement de cela.

Elle survola rapidement la classe du regard, repérant les cancres, ceux qui n'écoutaient pas. Avisant Shikamaru qui bâillait à s'en décrocher la mâchoire, elle hurla :
- Mais Shikamaru Nara n'écoute pas, comme d'habitude ! Et en plus, Môssieur bâille ! Mais tu peux pas être plus poli, putain de merde ?!

Un gros blanc suivit son éclat de colère. Elle s'en rendit compte assez vite, d'ailleurs. Voulant reprendre une contenance, elle dit d'un ton blagueur à Naruto qui dormait au fond de la classe :
- Alors, beau brun, quelle est la réponse de la première question ? (Suivi d'un petit clin d'œil).
- Mais M'dame ! J'suis pas brun !
- C'est pas grave, de toute façon, t'es pas beau non plus...

Naruto, vexé, se mit à bouder.

09h59 : Ankô, satisfaite de l'équation à deux inconnues qu'elle venait d'écrire au tableau, demanda aux élèves :
- Alors, les enfants, qu'attendez-vous le plus d'un cours de Mathématiques ?

Les "enfants" répondirent en chœur :
- La fiiiiiin !
Cette remarque fut ponctuée de la sonnerie, qui annonçait le début du cours de Français.

09h01 : Jiraya commença tout d'abord par dire la liste des mauvais élèves devant refaire le contrôle. La pauvre Sakura pensait avoir raté le contrôle.
- Naruto Uzumaki ! Vraiment pas terrible, ta note... Kiba Inuzuka ! Essaye de travailler la prochaine fois !

09h04 : Jiraya termina de lire la liste, et retourna s'asseoir à son bureau.
- Voilà, tous les élèves que j'ai nommés viendront demain en permanence pour rattraper l'évaluation.
- Monsieur Jiraya ! Vous m'avez sautée !
- Mais je sais, Sakura. Je te saute parce que tu es bonne !
Note de l'auteur : appréciez le côté pervers de Jiraya !

Bon, comme promis, on va commencer par une dictée... Ouvrez les guillemets et fermez vos gueules !

10h48 : Tenten fait tomber sa trousse, dont le contenu se déverse par terre. Elle s'écrie :
- Oh mon Dieu !
Jiraya réplique :
- Tu sais, tu peux m'appeler Jiraya, tout simplement !

11h02 : l'heure de français se passa sans incident majeur. Vint ensuite le cours d'anglais, avec Gaï.

- Monsieur, vous êtes déjà allé en Angleterre ?
Cette question idiote pour un prof d'anglais fut posée par Lee qui prenait toujours des notes pendant ce cours.
- Oui, bien sûr !
- Dans quelle ville ? (Lee grattant nerveusement du papier sur son calepin noirci de notes...)
- À New Work.
Groooooos silence dans la classe. Dans les moments de gêne, Gaï n'hésitait pas; il prit la pose "Nice guy" avec son sourire éclatant de blancheur Colgate doublé de Fluocaril pour plus d'efficacité.
- Allez, les enfants, de toute façon, le ridicule, c'est comme le poisson : on s'en fish ! (poisson = fish en anglais)
Note de l'auteur : aller, ma dernière blague était bien pourrie, désolé.

11h37 : Soudain, Asuma, le prof de Latin, surgit dans l'encadrement de la porte :
- Bonjour ! Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, vous voulez laquelle ?
- La mauvaise, répondirent les élèves.
- Je vous fais une interro demain !
Naruto s'empressa de montrer son indignation, et se récria :
- Hep ! M'sieur, m'sieur ! C'est quoi la bonne nouvelle ?
- La bonne nouvelle... c'est que c'était une blague !
Gaï prit un air pincé, et répliqua :
- Et tu déranges mon cours pour ça ?
- Ben... oui...

À midi, les élèves déjeunèrent à la cantine puis revinrent en cours.

13h34 : Kurenaï, la professeur d'Histoire-Géographie, s'ennuie pendant que les élèves sortent leurs affaires. Pour passer le temps, elle regarde fixement un oiseau et remue les lèvres. Shikamaru, intrigué, lui demande ce qu'elle fait (imaginez-vous une jeune femme qui chuchote toute seule, comme si elle était endormie les yeux ouverts et qui a l'air d'une folle). Pour se donner une contenance, la jeune femme en question répondit :
- Ça se voit pas ? Je suis la femme qui murmure à l'oreille des oiseaux... Bon, c'n'est pas tout, mais faisons le cours, maintenant... Au fait, qui est le président de l'ONU ? Je ne m'en souviens plus ! C'est Alzheimer...
Hinata, toute rouge, s'étonna :
- Ah bon ? Alzheimer, c'est donc un Allemand ? Moi, je croyais qu'il était noir et Américain !

Note de l'auteur : OK, je passe vraiment du coq à l'âne... --' Au fait, je m'arrête là pour l'instant, la suite de la journée dans le prochain chapitre !





Vous vous demandez (peut-être) pourquoi, alors que je suis censé réécrire le passage, l'heure passe de 7h09 à 7h12 même si il n'y a aucune action, le héros ne fait rien ? Et bien, tout simplement parce que le temps que réécrive le passage, et bien le temps, cet ingrat, ne m'attend pas ! Explication (très) scientifique démontrée par le Pr. Sigmund Shika-love Bochnikov.
Shikamaru, je regrette de t'avoir martyrisé. 1minute de silence pour le persécuté. Désolé de vous avoir présenté une fic pareille, qui ne brillait pas par son humour...

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