Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tout foutre en l'air, et partir voyager à travers le monde. (terminée)

Konan est une jeune femme ordinaire, rêvant de traverser le monde. Ne pouvant pas réaliser son rêve, elle devînt hôtesse de l'air. Elle rencontrera la personne qui changera sa vie lors d'un vol.
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Haruhi C. (Féminin), le 05/05/2011
Un One-shot écrit il y a un petit moment, sur le couple Pain x Konan, que j'aime beaucoup.
Pas grand chose à ajouter~

Bonne lecture, en espérant que vous aimerez !




Chapitre 1: Vol B-345



Mercredi 11 mai 2011, 15h18, Aéroport de Tokio, couloir d'embarquement du vol B-345

Je soupirai alors que mes talons résonnaient avec des << tac tac >> sur le sol du couloir d'embarcation. Je passai à coté de la file de clients enregistrés pour le prochain vol, mon vol, sans leurs accorder un regard par simple indifférence et habitude. J'entendis un sifflement. Je tournai la tête pour tomber en face d'un des types que je haïssais plus que tout : les coureurs de jupons, qui ne passent leur vie qu'à faire des coups d'un soir. Il était assez imposant. Musclé, grand, brun. Ses yeux verts me regardaient avec insistance et n'hésitaient pas à se poser sur ma poitrine, un sourire qui se voulait charmeur affiché. Je pinçais les lèvres et continuais mon chemin. Ce n'était pas vraiment nouveau, j'avais l'habitude maintenant. Nouveau soupir.

J'entrai dans l'avion saluant d'un hochement de tête et d'un maigre sourire Sakura et Ino, mes collègues de travail. Les passagers montèrent à bord. Nous les laissions s'installer en les saluant d'un faux sourire. Ça y est, tout le monde était installé. Je passai dans la partie cockpit, laissant à Sakura et Ino la tache de répondre aux interminables questions des passagers qui faisaient leur baptême de l'air et qui stressaient à mort, afin d'aller saluer le pilote, Sasori et son co-pilote, Deidara. Mes collègues rentrèrent à leur tour dans la cabine :

-Salut les garçons, dirent-elles en cœur.
-Ko', c'est à toi de faire l'annonce, dit Ino.
-Ouais ouais j'y vais, marmonnais-je.

J'ajustai ma jupe. J'étais habillée -de bas en haut- de chaussures bleues nuit à petits talons et d'un tailleur de la même couleur. Sur ma veste était accroché un badge où était inscrit << Hôtesse Konan >> en lettres argentées. J'avais étalé un peu de gloss sur mes lèvres, mis un peu de mascara et d'eyeliner. Mes cheveux bleus étaient dissimulés en chignon sous un petit chapeau associé au tailleur. Un piercing au labret centré, en forme de rose, finissait le tout.

Je sortis et me mis à coté du microphone. Je toussotais, pris le micro et le mis en marche.

-Votre attention s'il vous plait.

Les passager interrompirent leurs conversations et me regardèrent. Je parcourus brièvement la salle de mon regard bleu et vit le type qui m'avait sifflé tout à l'heure me faire un sourire charmeur accompagné d'un clin d'œil. Je lui lançai un regard noir et continuai mon annonce :

-Vous êtes actuellement sur le vol B-345 en direction de Konoha. Le trajet durera deux heures pendant lesquelles seront mis à disposition nourriture, boissons et films vidéos. Le décollage provoquera certainement de faibles turbulences, ainsi nous vous prierons de bien vouloir attacher votre ceinture. Merci de votre attention, nous vous souhaitons un agréable vol.

Sur ce je commençai à passer dans les couloirs à travers les sièges pour vérifier avec Ino et Sakura si toutes les ceintures étaient bien mises. Tout était bon. Nous allâmes nous assoir tout devant sur les place qui nous étaient réservées.

-Quoi de beau les filles ? Demanda Sakura.
-Rien, répondis-je d'un voix morne.

Ino hocha la tête. Notre petite vie semblait tourner inlassablement en boucle. Tous les jours nous faisions la même chose. On soupira en même temps. L'avion tremblota un petit peu.

-Et c'est repartit pour un tour, soupira Ino.

Ino et Sakura étaient meilleures amies et avaient toutes deux décidé d'être hôtesse de l'air. Ce métier les passionnait mais elles avaient fini par en arriver au même rang que moi : lassées et démoralisées. C'était auparavant leur rêve et, maintenant qu'il était réalisé, elles n'avaient plus de but ou de rêve et s'étaient rendues compte de tout ce qu'importait de travailler ici. Enfin. Je les comprenais.

-Vous avez eu des nouvelles de Karin ? lançais-je.

Karin était une ancienne collègue très sympa et joyeuse. Il y avait environs deux mois, un client était resté après le débarquement dans l'avion en prétextant avoir perdu ses papiers, et l'avait agressé et violé dans les toilettes. Elle était allée directement à l'hôpital et avait été placée sous surveillance psychologique. C'était une des raisons qui me poussaient à haïr ce métier.

Lorsque j'avais encore que dix ans, je m'étais fait fait la promesse que lorsque je serai grande je ferai le tour du monde. À cet âge là, on a tous des rêves du genre devenir astronaute ou pompier, qui virent vite au ridicule au fur et à mesure qu'on grandit. Mais moi, je n'ai jamais cessé d'y croire. J'ai travaillé dur pour apprendre plusieurs langues, et mes parents m'encourageaient et me soutenaient en toutes épreuves. Seulement, à mes quatorze ans, il décédèrent dans un accident d'avion. Je fus placée dans une famille d'accueil que je n'aimais pas, et c'était réciproque. Imaginez leur réaction lorsque je leur ais dit ce que je voulais faire plus tard, le jour de mes 18 ans. Il y eut une grosse dispute où je partis de la maison. Une amie m'hébergea quelques temps, mais je devais à tout prix trouver un travail. Voilà donc à ce que j'étais réduite à faire : hôtesse de l'air. Ça faisait quatre ans maintenant que j'étais içi, et travailler là où mes parents sont morts est assez difficile, même après toutes ces années.

Nous avions fini de passer avec nos plateaux. J'étais adossée à un mur en regardant à travers un hublot lorsqu'on me tira le poignet. Une main se plaqua sur ma bouche et m’entraîna avec. On me jeta violemment contre un mur ; un mur des toilettes. Je regardai mon assaillant qui n'était autre que l'autre pervers. Crier ne servirait à rien, les cabines étaient insonorisées. J'essayai alors la force en lui mettant une droite comme je le pus. Ça n'eut aucun effet à part celui de faire apparaître un sourire pervers sur son visage. Il m'attrapa d'une main les poignets et les mit au-dessus de ma tête alors que son autre main déboutonnait fébrilement ma chemise en riant doucement. Je me débattais mais il était trop fort. Les larmes me montèrent au yeux, impuissante, j'essayai de ne pas penser à ce qui allait se passer, en vain. Je fermai les yeux puis... plus rien. Mes poignets étaient libres et je ne sentais plus la main de mon assaillant se balader sur ma chemise. J'ouvris timidement les yeux qui tombèrent directement sur lui, qui était écroulé sur les toilettes, la mâchoire ensanglantée et inconscient. Une main apparut devant moi. Je levai la tête et tomba devant un jeune homme. Il était de taille moyenne, une petite vingtaine d'années, roux aux yeux gris. Il avait trois piercings au nez, deux à la lèvre et plusieurs à son oreille droite. Ses fines lèvres étaient étirées dans un sourire rassurant. Des mannequins ou beaux hommes j'en avais vu, dans ma carrière, mais il faut avouer qu'il était vraiment pas mal.

-Est-ce que ça va, mademoiselle ?

Sa voix était chaude et grave. Je pris sa main et me leva avec son aide. Hésitante et assez troublée par ce qui venait de se passer, je lui répondis un simple <<Oui.>>.

-Faites plus attention la prochaine fois, hôtesse Konan !
-Oui oui, mh merci beaucoup...
-Pein, me compléta-il en me souriant doucement.

Un gémissement attira notre attention, nous interrompant dans nos "présentations". Je tournai la tête en direction du bruit ou plutôt du pervers. Je remarquai alors que le dénommé Pein était partit comme il était venu.


Lundi 30 mai 2011, 18h06, Vol en direction de Konoha

Qui aurait cru que mon sauveur prendrait à deux reprises le vol où je travaillais ? La première fois, Pein et moi avions fais connaissance, sur le vol retour en direction de Tokio. C'est quelqu'un de très sympa et d'ouvert. On est vite devenus amis, bien qu'on ne se connaissait que depuis peu.

La deuxième fois, c'est aujourd'hui. J'ai été étonnée de le revoir. Je me dirigeai vers lui et le salua tout sourire. Ce type avait le don de me mettre de bonne humeur quand je le voyais. Une voix que je connaissais que trop bien se fit alors entendre.

-Konan...

Je stoppai tout mouvement, sourire figé et me tournai lentement d'où elle provenait. Le regard furieux que je vis me fit frissonner. Tsunade. C'est un peu comme notre mère, à Sakura, Ino et moi. Toujours à nous surveiller de près mais en même temps extrêmement compréhensive. Pendant les deux semaines précédentes elle avait été malade, entre autre, un peu de repos pour nous. J'avais complètement oublié qu'elle revenait aujourd'hui. Je me levai en glissant un << Excuse-moi >> à Pein et me dirigeai en marchant rapidement vers l'autre coté de l'allée afin d'éviter la colère légendaire de Tsunade. À coup sûr elle allait me crier dessus qu'on ne << flirtait pas avec les clients >>.

Discrètement j'avais été rejoindre Pein un peu plus tard. Tsunade était assise tout devant, sûrement en train de lire ses revues. Nous discutions tranquillement. Il y eu un court silence. Alors je lui demandai :

-Hum, tu ne m'as jamais dit quel était ton métier, au fait.
-J'ai pas vraiment de métier.
-Ah ? Mais alors ces vols... dis-je pensivement. Enfin c'est pas des choses que je devrais savoir normalement....
-Pourquoi tu ne le saurais pas? dit-il en souriant. Je voyage à travers le monde.
-Vraiment ?! m'exclamais-je, émerveillée. J'ai toujours voulu le faire mais j'ai jamais eu les moyens... Ça doit être fantastique.
-Oui c'est vrai, ça l'est. Mais j'ai trouvé quelque chose d'encore mieux, la perle rare, dit-il en chuchotant presque.

La perle rare... Avant que je ne pus dire quoi que ce soit il mit une main sur ma joue et rapprocha son visage du mien. Pendant un instant j'ai cru qu'il allait m'embrasser, mais non. Joue contre joue, il me chuchota à l'oreille :

-La perle rare, c'est toi, Konan...

Je rougis. Moi la perle rare ?! SA perle rare ?! C'est si... Waouh. J'ouvris la bouche pour parler mais il mit un doigt dessus en me faisant un sourire éblouissant. Je souris à mon tour. Ce moment si parfait fut interrompu par la voix d'Ino à travers le microphone qui disait que nous allions bientôt atterrir. Je me levai et allai m'assoir tout devant en mettant ma ceinture, encore rouge.

Les clients sortaient de l'avion. Il y en avait peu aujourd'hui. Je ne vis à mon grand regret Pein. Je sortis dans la foule, prenant une goulée d'air frais dans mes poumons. Une main m'attrapa le poignet et me tira à travers la foule en direction des couloirs réservés au personnel. Intriguée je regarda qui me tirait.

-Pein ?! m'exclamai-je, surprise.
-En personne, dit-il en riant.

On arriva dans un coin calme. Pein se tourna vers moi et dit assez timidement:

-Je voulais te demander... si tu voulais bien voyager avec moi.
-Oh Pein, je voudrais bien mais...
-Donc t'es d'accord ?!
-J'ai pas les moyens.
-Ça on s'en fiche, c'est moi qui gère, répondit-il.
-Et je travaille ici...
-Justement, tu démissionnes !
-Mmh...

C'était bien tentant, mais on se connaissait que depuis deux semaines... En voyant son sourire éblouissant, je ne pus dire qu'un petit mot:

-D'accord.

Il m'enlaça. Je fis de même, légèrement rouge. Je me dirigeai vers les casier où je récupérai mes affaires et partis ensuite vers le bureau du directeur adjoint afin de déposer ma démission. J'en ressortis une dizaine de minutes plus tard. Pein m'attendait sagement à la sortie du couloir réservé au personnel, ignorant les filles qui gloussaient en passant devant lui. C'était vraiment de la folie pure, démissionner et partir du jour au lendemain. Pein me sourit en me voyant. Nous marchâmes vers la sortie, quand je le retins par la manche. Il se tourna vers moi en me lançant un regard interrogateur.

-Comment puis-je te remercier pour ce que tu fais ?
-Eh bien..., dit-il pensivement. Ferme les yeux.

Je fermai les yeux à sa demande, interloquée. Je sentis quelque chose de chaud et doux sur mes lèvres. J'entrouvris les yeux, et rougis instantanément. Pein... Pein m'embrassait. Il se sépara de moi de quelques centimètres, guettant ma réaction. D'un même mouvement, il me prit par la taille et je passa mes bras autours de son cou, nous embrassant amoureusement.



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