Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Donne moi...ton Sang !

Elle s’appelle Yûki, elle a 17 ans, cela fait trois ans qu’elle recherche...Son être le plus cher.
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tidoae (Féminin), le 19/05/2011
Coucou, me revoilou ! :)
J'éspere que cette fiction vous plaira ! =)




Chapitre 2: Au Pavillon des buveurs de sang



Yûki entra mais repoussa Kaname en lui disant que c’était à elle qu’était attribuée de faire cette lourde charge et non à lui.

Au début Yûki ne vit presque rien mais s’habitua à la noirceur de cette maison.
- Suigetsu ? Tu es là ?
- Ne vous approchez pas de moi, qui que vous soyez ! hurla-t-il.
- C’est moi Suigetsu, Yûki…
- YUKI ?! Elle morte ce n’est pas possible…Sasuke m’a dit qu’elle était morte dans un accident.
- Décidément c’est une génération de menteur, ici !
- Si tu ES vraiment Yûki, prouve-le-moi…
- D’accord, je relève le défi. Fit-elle d’un ton ferme et décidé.
- A quelle âge ai-je disparu et quand ?
- Tu as disparu à 15 ans, le 16 Mai…
- Comment le sais-tu ?! cria-t-il
- Je suis Yûki…Suigetsu tu te rappelles de nous deux il y a longtemps… ?
- Non, d’abord je veux m’assurer que tu es bien celle que j’ai aimée, approche…

7Yûki était méfiante mais s’approcha tout de même, elle se sentit plaquée contre un mur, et de crocs s’enfoncer dans son cou.
- Non Suigetsu, arrête…
- Désolé, Yûki… enfin Fausse Yûki, car celle que je connais n’existe plus…

Yûki se dit que le seul moyen de se sauver était d’appeler Kaname.
- KANAME ! hurla-t-elle de toute sa force.

Devant la maisonnette, Sasuke entretenait la conversation :
- Elle va se faire bouffer ! Kaname-Sama, écoutez-moi !
- Yûki a des ennuis, viens !
Ils coururent et arrivèrent, en plein spectacle :
- Yûki ! NON ! hurla Kaname fou de rage.

Kaname arracha Yûki à Suigetsu qui le regarda étrangement.
- Reposez doucement mon dessert s’il vous plait, je n’ai pas encore fini… dit Suigetsu d’une voix étrange.
- Ne touche plus à elle, elle m’appartient, Yûki m’appartient. Fit Kaname protecteur.
- Yû..Ki ? C’est vraiment…elle ?
- Oui, idiot !
- J’ai bu le sang de…de ma propre sœur…
- Elle s’est donnée corps et âme pour te retrouver !

Suigetsu se recroquevilla et commença à hurler.
- Sasuke maitrise-le !
- Oui, maitre !
- Je vais utiliser la chambre de ma mère en haut ! fit Kaname.
- Je demande à Karin de la préparer !
- Pas la peine.
Kaname courut avec Yûki en haut et l’allongea et la regarda.

- Yûki, non, réveille-toi ! dit-il en lui tapotant la joue, Kaname la regarda…Elle était magnifique, de long cheveux bruns, de magnifiques yeux…
- K…Kaname ? dit-elle en ouvrant petit à petit les yeux.
- Oui ?
- Où est Suigetsu ?
Kaname sursauta et se retourna, furieux :
- Tu te fiches de moi, Yûki ?! Après ce qu’il t’a fait tu n’es même pas en colère ?!
- Non, je l’aime, et quand on aime quelqu’un on est prêt à faire tout et n’importe quoi pour le sauver…Moi, je l’aime, c’est mon frère enfin…je le considère comme, mais je suis prête à lui donner mon sang si cela lui permet de rester en vie. Fit-elle en esquissant un faible sourire.
- Yûki, tu es incroyable, mais dorénavant nous habiterons ici, mais sache que je refuse que tu t’en approches à nouveau.
- Mais…
- Il n’y a pas de mais ! Tu dormiras dans la chambre de ma Mère et j’irais dans celle de Mon Père.
- Tu…habitais ici ? Avant ?
- C’est la demeure familiale des Kuran. Dans une heure, je t’appellerais pour manger.
- D’accord.

Elle attendit qu’il soit sortit pour ouvrir la fenêtre, par chance sa vue donnait sur la maisonnette de Suigetsu et la hauteur entre le sol et la fenêtre n’était pas énorme, certes elle s’écorcherait certainement les genoux mais bon…quand il faut y aller… faut y aller !
Elle sauta et amortit le choc avec ses mains et ses genoux. Ils étaient maintenant trempés de sang.
Elle s’approcha de la maisonnette et ouvrit la porte, elle entendit des pleurs, puis des cris.

Elle suivit les bruits, et arriva à une porte elle l’ouvrit et vit Suigetsu dans un recoin de sa chambre la tête dans les mains.
- Si c’est toi Sasuke, dégage !
- …
- Kaname-Sama ?
- …
- Qui est-ce ?
- Suigetsu…écoute-moi.
- Yûki ? C’est toi ?
- Oui…
- Tu es saine et sauve ?
- Si je suis là c’est que c’est oui.
- Pars je ne veux pas te blesser à nouveaux.
- Non.
- …

Elle avança et prit une des mains de Suigetsu :
- Non, Yûki. fit-il en cachant son visage.
- …

Elle lâcha aussitôt sa main et prit le visage de Suigetsu dans ses mains.
- Je suis là. Tu n’as plus rien à craindre avec moi.
- …
- Va-t-en je vais encore te mordre, s’il te plait. Supplia-t-il.
- Non, viens je veux que tu t’assois à côté de moi sur le lit.

Il obéit et s’assit avec elle, une larme coulait sur son visage, Yûki l’essuya.
- Merci, Merci beaucoup. Dit Suigetsu en esquissant un sourire.
- Suigetsu de quoi as-tu besoin ?
- De…toi.
- Dis plutôt de mon sang. Corrigea Yûki
- Oui, mais je refuse, de le boire. Fit Suigetsu d’un ton catégorique.
- Et si je te le demande ? Où si je t’y force ?
- Tu es sérieuse ?
- Oui, la preuve.
Yûki enleva sa veste et déboutonna à moitié son chemisier, laissant apparaitre son cou.
- Reprends là où tu as commencé. Dit-elle en lui prenant ses poignets et le mit contre un mur.
- Non, je ne peux pas.
- Et ne ferme pas les yeux, gros bêta que tu es.
Suigetsu ouvrit les yeux et vit son cou, et fut comme envouté par cette odeur qui émanait d’elle comme d’une fleur venant de s’épanouir.
Il plant ses crocs dans son cou, Yûki s’accrochait pour ne pas s’évanouir et s’agrippa à la chemise de Suigetsu.

Kaname était en train de parler avec Sasuke.
- Merci Sasuke, d’avoir maitrisé Suigetsu.
- Ce n’est rien maitre.
- Dîtes-moi, qui l’a transformé ?
- C’est probablement son père adoptif le même que pour la jeune demoiselle.
- Il n’a pas de « Petite Amie » ?
- Si, il avait Karin, mais apparemment ça ne marche plus entre eux.
- Ah bon ?
- Il préfère la jeune demoiselle à Karin.
- …
- Vous êtes, fâché, maitre ?
- Tu l’as deviné toi-même à quoi te servirait la réponse !
- Excusez-moi, c’est l’heure du diner.
- Je vais appeler ma chère Yûki.
- Bien.

Kaname monta les marches et toqua à la porte, pas de réponse, il toqua une nouvelle fois toujours pas de réponse, il tourna la poignée de la porte et ouvrit grand la porte.
Il vit alors la fenêtre ouverte. Fou de colère il ferma ses yeux et on entendit un bruit de verre qui se brise, Karin accourut affolée :
- Que se passe-t-il maitre ?
- Rien, retourne en bas.
- Excusez-moi, « Sa force est toujours aussi effrayante, il arrive à casser des objets qui ne sont pas à sa portée, incroyable ! » pensa Karin.

Elle courut en bas rejoindre Sasuke.
- Sasuke ?
- Hm ?
- Kaname-Sama est furax ! S’exclama-t-elle.
- Je sais, j’ai entendu.
- Où est sa protégée ?
- Tu lui en veux encore ? A Suigetsu ?
- Non, point du tout, ce n’est pas de sa faute, ni de la faute de la protégée…c’est juste que je suis un peu jalouse…
- De la jeune damoiselle ?
- Oui, elle se fera certainement transformée par Kaname-Sama.
- Peut-être…
- Et moi, je n’ai été transformée que par un camarade de classe…
- Ne t’en fait pas, dit Sasuke est lui prenant la main, ça ira mieux demain !
- Je n’en sais rien…Qu’est-ce que l’on mange ? Questionna-t-elle.
- Tu verras bien !

Elle retourna dans sa chambre.
Dans la maisonnette, Suigetsu et Yûki était toujours à leurs petites affaires :
- hm… fit Yûki qui commençait à se sentir mal.
- …
- Arrête, Suigetsu…
- …
Elle rassembla ses dernières forces et repoussa Suigetsu.
- Désolé, je savais que c’était une très mauvaise idée…
- Non, tu as bu suffisamment pour aujourd’hui, c’est bien ! dit-elle avant de s’allonger sur le lit de Suigetsu.
- Tu as les genoux et les mains dans un sal état, tu es toujours aussi…douée ?
- Pff…Ce n’est pas de ma faute si je suis comme ça, j’avais très envie de te voir.
- «Envie» ? Mais as-tu seulement vu comment je suis ?
- Tu es devenu un beau jeune homme.
- Menteuse, je suis un monstre, avoue-le !
- Alors tu seras MON monstre, à moi toute seule ! Je ne te partagerais jamais, même si je devais mourir !
- …Tais-toi. Dit-il en lui mettant un doigt sur la bouche.
- Non ! Je t’aime et je t’aimerais toujours !
- C’est bon j’ai compris, viens là. Fit-il en s’adossant contre le mur.
Elle se mit en face de lui, et s’approcha doucement.
- Qu’est-ce que !?
Elle mit ses bras autour de son cou et effleura ses lèvres.
- Yûki arrête !
- Non, minauda-t-elle.

Yûki s’empara alors des lèvres de Suigetsu qui ne se débattit pas. Il resserra son étreinte et lui susurra entre deux baisers.
- Finalement, je ne suis pas un si gros monstre !
- Tu n’en as pas l’air !

Suigetsu entendit une porte s’ouvrir à la volée, il se leva et se mit en position de défense et il ordonna à Yûki de reboutonner son chemisier.
Finalement l’intrus ouvrit la porte de la chambre de Suigetsu, et s’approcha.
- Où est Yûki ? Suigetsu ?
- Elle est là, Kaname-Sama. Dit Suigetsu se rapprochant de Yûki.
- Donne-la-moi…
- EH ! Je ne suis pas un objet ! fit Yûki en se levant, j’ai le droit de parler moi aussi !
Kaname s’approcha de Yûki, et lui tendit la main :
- Viens, ma petite Yûki.
- Non, tant que vous ne m’aurez pas dit ce que vous allez faire à Suigetsu, je ne viendrais pas. Dit-elle en croisant les bras.
- Je vais te le dire clairement ma chère, il va le payer pour avoir bu ton sang !
- C’est moi qui lui ai demandée Kaname ! cria-t-elle, je l’ai supplié de boire mon sang.
- Quoi ?! Tu lui as demandé de boire ton sang ?
- Oui, avoua-t-elle, donc il n’a pas besoin de payer à ma place.

Kaname se retourna et partit en jetant un regard noir à Suigetsu.
- Que tu es idiote, Yûki. Fit Suigetsu en prenant des pansements dans son placard.

Il lui mit des bandages sur les genoux et sur les mains et puis sur le cou pour qu’il n’y ait plus d’odeurs de sang.
Elle partit et remonta dans sa chambres par l’endroit où elle était sortie, elle remonta aisément et se retrouva dans sa chambre, elle était certes, fatiguée mais heureuse.
Kaname l’attendait dans sa chambre.
- Tu es…incroyable. Dit Kaname.
- Je sais…
- TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE J’ENDURE ?!
- Mais …
- TU NE T’ES JAMAIS RENDU COMPTE QUE JE … JE T’AIMAIS !?



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