Fiction: [OS] Nuit d'horreur. (terminée)

One shoot. Du suspens, de l'horreur, du sang, et même des meurtres. En somme, une histoire à faire peur. Pour en savoir plus, vous n'avez qu'à lire.
Classé: -16D | Horreur / Suspens / Tragédie | Mots: 1088 | Comments: 8 | Favs: 3
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Seiryuu (Masculin), le 22/04/2011
Rien à dire de plus, bonne lecture à vous !



Chapitre 1: Nuit d'horreur.



« J'ai peur »

Ces deux mots étaient les seuls que je parvins à murmurer à voix basse. La nuit noire dehors était effrayante pour moi. Je m'appelle Sakura Haruno, 16 ans, et j'ai peur du noir.
Moquez-vous si vous voulez.

Seule chez moi, affalée sous ma couverture, je ne parvenais pas à trouver le sommeil.

Impossible dans ces conditions. Je tentais de redresser la tête pour regarder autour de moi mais un éclair frappa la terre. Paniquée à cause du bruit, je me cachais de nouveau.
Ma main se tendit en dehors de mon lit pour tenter de saisir ma lampe. Je cliquais sur l'interrupteur.

Rien. Je serrais les poings pour ne pas céder à la colère. À la peur, surtout.
Mon corps tout entier tremblait à cause de cette situation que j'aurais évité par n'importe quel moyen.

« J'ai peur … »

Murmurais-je une seconde fois. J'eus l'impression d'entendre des murmures près de moi et relevais légèrement la tête. Comme synchronisé avec moi, un autre éclair frappa, mais ne me fit rien cette fois-ci. L'éclair, en tout cas.

J'eus alors une vision d'horreur.
Une ombre, un homme, qui tenait un couteau dans sa main. Je voulus hurler, mais la peur avait gelé mes cordes vocales. Aucun son ne sortait de ma bouche.

J'entendais mon coeur battre à plus de mille à l'heure. Serrant ma couverture, je mordillais celle-ci nerveusement. Mon teint était désormais pâle, pour ne pas dire blanc.
La foudre tomba une nouvelle fois, mais cette fois, c'était près de la maison. Je glissais ma tête sous ma couette, puis une chanson résonnait alors.

« ..Midori tanamiku, Namimori no.. »

J'écartais ma couverture de mon visage. La radio était tombée par terre. C'était un CD que j'avais oublié de retirer. Je le fis alors en le rangeant dans sa boîte puis la posais sur mon bureau. J'avais trop peur pour m'attarder ici.
En chemin, je ramassais la radio et la posais sur ma table de nuit avant de l'allumer : les infos. Tous les jours, je les écoutais, j'aimais beaucoup me tenir au courant des choses. Cette fois, ma curiosité me perdrait.

« Un fou furieux s'est échappé des geôles de Konoha. Il semble que ce soit un Nukenin de rang S, connu pour ses affreuses méthodes de tuer, son apparence terriblement effrayante et son esprit... plutôt animal.

Je déglutis. Il fallait bien que ce genre de choses passe à la radio, ici, et maintenant ! Prise de panique, je me cachais une nouvelle fois sous ma couette et commençais à sangloter. C'était bien trop pour moi.
En larmes, je finis par me calmer et tendis la main vers mon fidèle amie, ma chienne, en ce moment couchée sous mon lit.

Sa tête se frotta à ma paume, me montrant ainsi qu'elle était bien présente. J'esquissais un petit sourire triste puis elle me léchait la main. Son poil était plus dur que d'habitude, et surtout.. enfin... c'était différent. Je devais me faire des idées. J'avais peur, c'est tout !

« ... Hana ? »

La questionnais-je à voix basse, tremblante. Non, c'était plutôt une manière de me rassurer. Elle frôla le dos de ma main pour m'aider à me calmer, puis se couchait de nouveau. Quelle idiote je faisais, tout allait bien.

«...connu pour ses affreuses méthodes de tuer, son apparence terriblement effrayante... » Je blottis alors ma tête dans mon coussin. Cette phrase me revenait éternellement en tête. Et s'il traînait du côté de la maison ?! Mais oui ! J'avais laissé la porte ouverte.

Ne jamais laisser ouvert. Toujours fermer à clef. Laisser les clefs sur la porte. Je respectais ces règles tous les jours, tout le temps, mais aujourd'hui, j'avais laissé ouvert pour aérer. Juste pour ça. Je courus à toute allure après avoir enfilé ma robe de chambre, vers la porte.

Fermée. J'essayais de tourner la poignée pour m'en assurer, tout allait bien. Le trousseau était posé sur la table de la cuisine. Tout allait bien ! Je devais juste avoir des hallucinations, voilà tout. J'eus un petit rire nerveux et entendis des gouttes tomber.

Ah, cette fois ce n'était pas la porte, mais le robinet qui était ouvert ? Je pris une lampe de poche et avançais dans la salle de bain. La porte était entrouverte. Je la poussais du pied, m'attendant à toute éventualité. Toutes, sans celle-ci.

Ma chienne, égorgée. Sa tête était pendue à une corde, son visage en face de l'entrée. Une patte était posé dans chacun des deux lavabos de la salle, et les autres entreposées dans la baignoire.

J'ouvris la cuvette des toilettes pour vomir, trop rapidement pour voir le papier posé dessus, avec écrit au sang « Tu ne devrais pas ouvrir ». L'estomac de Hana était posé au fond. Je ne pus me retenir plus longtemps : Je hurlais.

Sortant en courant de la salle de bain, je finis ma course dans mon lit, pleurant, allongée sur celui-ci. Je voyais du noir, puis mes larmes me masquait la vue. C'étaient des gouttelettes, un paysage trouble et mouillé. Tout à coup, je levais la tête, le paysage était devenu blanc. Un jeune homme se tenait devant moi.

« Calme-toi, Sakura... »

Il se tenait de dos, les mains dans les poches. Je plongeais mon visage dans mes mains en continuant à sangloter et il en profita pour me prendre dans ses bras. Sasuke ? C'était lui ? Se reculant, il me tourna le dos alors que j'écartais mes mains pour le regarder.

Il prit l'une d'elles et marcha alors. La maison s'éloignait, mais tout restait blanc. Le paysage était blanc, plus rien n'avait de couleurs. On aurait dit qu'on était prisonnier d'un dessin infini.

« Sasuke...
- Ne t'en fais pas, tout va bien. »

S'il avait montré son visage, j'aurai pu voir sans doute un sourire sur ses lèvres. S'il n'avait pas montré son visage, j'aurai pu ne pas hurler. En fait, il n'avait pas de visage. À la place, il n'y avait que du vide, sa peau, sans rien dessus.

« Tu verras mieux ainsi, non ? »

Mon coeur était plus rapide que jamais. Quand je repris mes esprits, tout était noir. Je souriais... un rêve au final. Je voulus me redresser mais mes poignets étaient bloqués. Je tournais vivement la tête d'un côté : ligotée ?! Je relevais la tête : un homme, un couteau à la main. Apparence : effrayante. Air : terrifiant. « Le fou de la radio... » murmurais-je. Il brandit alors son couteau...

« Sayonara. »



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