Fiction: Un petit couple bien mignon...

Un couple assez original (j'espère...) qui porte sur Konohamaru et Hanabi Hyûga. Il fallait bien tester ce couple... Quand même, à leur âge, si c'est pas mignon !
Romance | Mots: 6538 | Comments: 28 | Favs: 7
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Shika-love (Masculin), le 10/06/2011
J'espère que vous avez aimé les trois premiers chapitres ! Je met mon imagination et ma ferveur au service de ma fic ! Bizarrement, j'ai toujours une idée, je ne suis jamais à sec... Cette fic est écrite directement (pas de brouillon préparatoire), j'écris tout d'un seul jet, au gré de mon inspiration. J'espère que vous passerez du bon temps en lisant ma fic, tout comme j'en ai passé en l'écrivant !
Suite à une remarque de la part d'un des lecteur, j'ai supprimé pas mal de "note de l'auteur". En effet, je me suis rendu compte que ça surchargeait et rendait plus lourd mon texte. Voilà !
Enjoy !




Chapitre 4: Amour en pagaille...



Alors, la tête encombrée par tout ce qu'il venait d'encaisser, il répondit "D'accord".

Le visage de Moegi s'illumina, et elle fit un immense sourire à Kono. Elle ne trouva rien à répondre, mais, contre toute attente, elle rapprocha sa bouche de celle de l'élu de son cœur, et l'embrassa fougueusement. D'abord surpris, le jeune Sarutobi se laissa faire, puis lui rendit son baiser. (NDA : Si vous voulez une illustration de ce moment unique, allez voir dans la galerie de Baka_Mokona "Konohamaru/Moegi", colorisé par fleur2lotus. Je suis tombé dessus par hasard, et j'en ai profité !)

Malheureusement pour Konohamaru, Hanabi se promenait justement dans le parc, pour réfléchir, noyer sa peine et sa mélancolie, écouter le chant des oiseaux. Lorsqu'elle aperçut les deux qui s'embrassaient, son teint déjà si pâle vira au blanc de neige, puis prit une couleur proche de celle de la tomate. Le bouquet qu'elle cueillait chut au sol, et les fleurs s'éparpillèrent. La petite Hyûga s'enfuit en pleurant à chaudes larmes; c'était la preuve qu'elle tenait réellement à Konohamaru, et qu'elle ne voulait pas se marier avec Ebisu. Voir le garçon qu'elle aimait embrassant une autre, et en plus dix minutes après leur pseudo-séparation lui brisait le cœur. "Et moi qui croyait qu'il était fidèle !" pensa-t-elle avec amertume et regret.

Les mains devant les yeux pour sécher ses larmes, Hanabi ne vit pas la racine en travers du chemin, et trébucha dessus, pour finir étalée comme une crêpe au milieu du sentier. Le bruit de sa chute tira Kono hors de sa torpeur amoureuse. Il s'excusa auprès de Moegi, et alla voir du côté d'où venait le crissement des graviers. Heureusement, Moegi ne l'avait pas suivi. Lorsque Konohamaru arriva aux pieds d'une Hanabi pleurant par terre, il eut un élan de tendresse et lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Il ne savait plus ce qu'il faisait. Il venait de comprendre qu'elle l'avait vu embrasser Moegi, mais se sentait le besoin de la rassurer et de lui dire qu'elle était la seule dans son cœur (chose difficile à prouver et à expliquer puisqu'il venait d'embrasser une autre fille).

C'est vrai qu'il aimait Hanabi. Mais maintenant, Moegi était là, et elle semblait prête à beaucoup de choses pour lui, et ses parents ne lui interdiraient pas qu'ils se rendent visite. Cette liberté d'action séduisait Konohamaru : abandonner le véritable amour (Hanabi, celle qu'il aimait vraiment) pour un amour artificiel (Moegi, sans commentaire) mais plus ardent. Le petit Sarutobi avait fait son choix : il ne renoncerait à aucune de ses deux prétendantes, il mènerait donc une double-vie. "Double-vie", un mot un peu trop imposant qui ne convenait pas trop à la situation présente ni à l'âge du concerné, mais dont Konohamaru dirait qu'il est adapté à son cas.

Oui, désormais, Konohamaru Sarutobi, ninja du village caché de la feuille, Konoha no kuni, du pays du feu, mènera une double-vie. C'est dit. (NDA : Waaah ! *.* Ça fait sérieux, dis donc ! Ouiiii, je sais m'adapter à tous les styles d'écriture ! Raaah la la ! Mais je suis trop fooort ! C'est fou le talent que j'ai ! *prend mon air le plus modeste*)

Donc, la nuit, Konohamaru la passerait avec Hanabi, et il passerait sa journée avec Moegi (il en va de même pour toutes les nuits et toutes les journées...) Ah, si c'est pas galère, comme dirait Shikamaru.

Bon, assez parloté, revenons-en au moment présent : Konohamaru penché sur Hanabi pour l'aider à se relever. Il n'avait qu'à se pencher un peu plus, et il la serrait dans ses bras. Mais si jamais Moegi déboulait et le voiyait ainsi, elle le laisserait en plan, et c'en était fini de leur demi-vie amoureuse. Réflexion intense de Kono. Il pèse le pour et le contre... Tout cela en 2 secondes. D'accord.

Konohamaru se baissa un peu plus, et prit Hanabi dans ses bras, il la souleva, même (elle était un poids-plume) et marcha lentement (faut pas exagérer quand même, elle est légère mais... voilà, quoi !), pour aller l'allonger dans la pelouse loin des endroits fréquentés. Là, il se rapprocha doucement d'elle, lui passa la main dans les cheveux et se pencha pour l'embrasser délicatement. Ce fut un moment de pur plaisir, pour l'un comme pour l'autre. Mais, au bout de quelques secondes de baiser, Hanabi offrit une résistance à Konohamaru. Elle le repoussa gentiment, et détourna la tête ; elle ne vit pas le regard impuissant que Kono lui jeta alors.

Il avait l'air un peu bête ; penché sur elle, légèrement une tronche d'ahuri, et elle, l'objet de ses désirs, qui lui tournait le dos.

Hanabi n'osait toujours pas affronter le regard blessé de Konohamaru. Au lieu de cela, elle lui demanda, la voix baignée de larmes :

- Dis-moi, Konohamaru... Est-ce que c'est parce que je t'ai annoncé mon futur mariage avec Ebisu que... que tu m'as été infidèle ?

Kono, stupéfait, ne répondit pas tout de suite.

- Konohamaru... Tu... tu sais bien que ce n'est pas moi qui ai choisi cela. Ce mariage... était prédestiné...
- ... Hanabi. Je suis vraiment désolé. Mais te rends-tu compte que, en tant qu'amoureux, mais surtout en tant qu'homme ayant ses désirs, je ne peux pas vivre notre amour par intermittence... ?

La pauvre petite resta figée par l'explication de cette infidélité. C'était donc cela ? Konohamaru ne supportait pas de l'aimer sans contacts physiques, puisqu'il leur était interdit de se rendre visite, et surtout, de passer du temps ensemble. Mais c'était si simple pour elle de le voir, même en dehors de l'Académie ! Il aurait suffi qu'il le lui dise plus vite ! Apaisée et heureuse, Hanabi fit quelque chose qui surprit le petit garçon : elle se jeta, presque en riant, dans ses bras. Elle le renversa dans l'herbe, et lui fit un câlin passionné.
(NDA :Si j'avais voulu faire plein de rebondissements, j'aurai écrit : "Mais, horreur, Moegi apparut entre les arbres et surprit les (ex-)amoureux en train de s'embrasser. (Je me répète pas un peu, par hasard ?) Et là, ce fut le drame. Il faut prononcer cette dernière phrase avec une voix d'outre-tombe, comme si c'était la fin du monde, mais calmement. Mais, bien entendu, je veux des rebondissements, mais pas vraiment de ce genre... Vous voyez ce que je veux dire ? Hum...)

Konohamaru sourit, et serra Hanabi dans ses bras. Alors, il osa quelque chose : il rapprocha ses lèvres de celle de la jeune fille, et l'embrassa passionnément. Elle lui rendit son baiser, et ils restèrent enlacés pendant un long moment. Konohamaru avait totalement oublié Moegi, et les deux "nouveaux" amoureux semblaient avoir pardonné à l'autre la peine ou l'offense qu'ils avaient subies. Ils roulèrent dans l'herbe tout en s'embrassant (ce n'est pas très pratique, je vous l'accorde).

Ils étaient HEUREUX ensemble.

Finalement, et tandis qu'il roulait une pelle à Hanabi, il décida de ne pas mener une double vie, et de laisser tomber Moegi.

Mais là, malheur ! Ebisu surgit d'entre les arbres. A croire qu'il les espionnait depuis un bon bout de temps, car il apparut pile au moment où les enfants se regardaient amoureusement.

(NDA : Ah non, mais j'y crois pas ! Y en a toujours pour déranger les deux tourtereaux ! C'est une malédiction ou quoi ?!)

Il se dirigea à grands pas, et, d'un geste brusque, tira Hanabi par le col et la jeta dans l'herbe. La jeune fille poussa un cri de surprise et de douleur.

(Et en plus, quelle brutalité...)

Konohamaru ne savait pas comment réagir face à cette intervention. Il courut un peu sur place, et démarra au quart de tour pour rouer Ebisu de coups de pied. L'homme en noir lâcha Hanabi de surprise, et elle tomba lourdement au sol. Konohamaru continuait de taper son professeur, qui se défendait grosso-merdo, ne pensant pas se faire défoncer par un mioche.

- Konohamaruuuuuuuuuu ! hurla Hanabi. Sauve-moiiiiiiiii !
- Gnnn... Je fais c'que j'peux ! Va te cacher derrière les buissons, je te rejoins dès que j'ai terrassé cet homme, déclara Kono très sérieusement.

Hanabi courut à quatre pattes se réfugier derrière des buissons touffus, et observa ce spectaculaire combat.

Le petit garçon se battait avec l'énergie du désespoir, sachant que s'il perdait, la Terre entière en pâtirait. SA VIE ÉTAIT EN JEU.

(Nan, j'plaisante, hein...)

A un moment donné, Konohamaru en ayant marre, il balança proprement son poing dans cette sale face de rat qui lui tenait lieu d'adversaire.

Pourquoi ne l'avait-il pas fait plus tôt, me direz-vous ? Eh ben, il fallait bien qu'il y ait un combat, ça pouvait pas se terminer si rapidement, un peu de baston fait du bien à tout le monde, j'en suis persuadé...

Une fois sa tâche de super-héros accomplie, Kono rejoignit sa petite copine, bien cachée dans la jungle Amazonienne. Ils se regardent tendrement, et, à l'instant où Konohamaru voulut dire quelque chose, Hanabi posa doucement son doigt sur sa bouche ( Traduction = le doigt d'Hanabi sur la bouche de Konohamaru), et se colla contre lui. Elle enroula ses bras autour du torse musclé de son amoureux et ronronna de plaisir, comme un chat. (NDA : J'ai rajouté cette métaphore pour une petite touche "so cute"...)

Les deux enfants restèrent ainsi blottis l'un contre l'autre jusqu'à la tombée de la nuit.

Leurs parents s'inquiétaient, mais eux s'en fichaient, ils étaient bien, tous les deux ensemble... Ils décidèrent même de passer la nuit dans ce parc.






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Je me suis rendu compte qu'en fait ce n'est plus trop une fic sur le couple Kono/Hanabi mais sur les amours de Konohamaru. Chers lecteurs, pardonnez-moi cet écart, mais j'ose espérer que cela vous plaît quand même ! Il n'y a que des mauvaises rencontres (qui peuvent parfois s'avérer heureuses...).
Si vous n'avez pas compris la réaction d'Hanabi (lorsque Kono lui explique qu'il a des désirs [...]), demandez-moi par MP, je vous expliquerai à mon tour. J'avoue que ce n'est pas très clair...




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