Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le chant du secret

Anjuno Uta, fille légitime d'un grand entrepreneur a toujours vécu avec sa mère après le divorce de ses parents. Lorsqu'elle est obligée de vivre chez son père, elle découvre la vie des gens riches et cela ne lui plait pas. Est-ce à cause de l'aîné des fils des voisins, Itachi Uchiha, qui a renié son héritage? Ou encore à cause de Sasori l'élève engagé pour la remettre à niveau scolaire? Et surtout quel est le secret que Uta refuse de révéler à quiconque?
Version imprimable
Aller au
Amakarai (Féminin), le 13/04/2011
JE suis aussi sur Fanfiction.net où cette fiction est peut-être plus avancée que la parution sur WON. Cherchez Sunao Amakarai sur le web.



Chapitre 2: Premières confrontations familiales



Atotsugi se leva lorsqu’il entendit le bruit des pneus dans les graviers devant la maison. C’était le moment. Il allait revoir LA fille. Celle qui lui avait pourri toute son existence. Alors il allait lui rendre la pareille. Il se leva et alla épier à la fenêtre. Elle avait de longs cheveux blonds, la peau pâle et une silhouette fine. Il sentit un goût de bile affleurer ses lèvres. Du haut de ses treize ans, il allait lui montrer à cette greluche. Il se regarda dans le miroir. Il était grand pour son âge. Et il avait des yeux dorés. Là devait s’arrêter la ressemblance entre eux deux. Il descendit les escaliers de la propriété pour rejoindre sa mère. Elle serrait cette fille dans ses bras. Rêvait-il où elles se souriaient toutes les deux ? Il la détesta pour cela aussi. Cette Uta…

Uta se dégagea de l’étreinte maternelle de la seconde femme de sn père. Elle croisa brièvement les yeux du jeune. Elle n’en avait pas peur. Elle lui sourit gentiment. Un éclat de haine lui répondit. Elle s’en sentit troublé mais ne le montra pas. S’il voulait jouer à cela, elle s’en tiendrait à ce qu’elle avait prévu initialement : ne pas montrer ses sentiments et ne pas créer de liens avec quiconque. Uta arriva devant son père. Celui-ci détailla sa tenue avec une grimace de dégoût.

_ Un jean, un T-shirt d’un groupe de rock et une veste en cuir. Franchement, ta mère ne sait vraiment pas comment faire avec toi.

Uta serra les dents face à la pique et ne dit rien. Derrière ses lunettes factices, son regard resta de ce jeune terne qu’elle arborerait dorénavant. La mère de son demi-frère la tira par le bras avec le sourire. Uta décida de ne pas répondre. La jeune femme l’amena jusqu’à sa nouvelle chambre. Elle était très spacieuse. La jeune fille lâcha simplement ses affaires en plein milieu du lit double avant de s’assoir et de se tourner vers la sortie. Là, il y avait comme deux personnes. Deux jumeaux. Mais en fait non. Une femme et un homme. Elle en tenue de bonne et lui en costard et un air assez efféminé quand même.

_ Je suis Kira, déclara doucement la femme, je suis la bonne de la maison, et je dois maintenant m’occuper de votre habillage.
_ Je suis Sanpatsu, fit-il, a partir de ce moment, je m’occuperais de votre coiffure, votre apparence physique et tout ce qui y a trait.

Dans l’embrasure de la porte, se tenait le couple et leur fils. Tirés à quatre épingles. L’air profondément mièvre. Uta en aurait presque envie de vomir. Non, elle ne pouvait pas se laisser faire. Elle n’était pas le pantin de son père destiné à hériter parce qu’il allait hériter de la fortune familiale. Atotsugi avait un meilleur profil pour cela.

_ Je n’en veux pas, fit-elle d’un ton neutre. Je suis comme je suis et je le reste.
_ Mais enfin, ma chérie, fit son père, nous sommes les Anjuno, une des familles les plus respectables du coin. Et tu es l’aînée, tu as des responsabilités.
_ Je ne les ai jamais réclamées. Et je pense que je ne suis pas à même de les recevoir.
_ Que veux-tu dire ? demanda le père d’un ton menaçant.
_ Je n’ai ni reçu l’éducation nécessaire, et je ne suis absolument pas tentée par ce mode de vie.
_ Tout ça c’est de la faute de ta mère, si elle m’avait écouté…
_ Ma mère a fait d’excellents choix pour moi, et je les approuve.
_ Je veux bien croire que tu es encore jeune et passer l’éponge pour cette fois, mais ta mère a dépassé les bornes. T’emmener partout avec cette bande de… de… de punks dégénérés…
_ Vous n’avez pas le droit de les traiter ainsi ! cria Uta.

Les domestiques et la nouvelle famille du maître de maison assistaient à la bataille sans piper un mot. Sana, la mère d’Atotsugi savait à quel point son cher et tendre pouvait se montrer violent lorsqu’on lui résistait. Elle voyait que Uta était comme un animal sauvage, apeuré parce qu’il s’est laissé enfermé dans une cage dont il n’est pas sûr de savoir s’en libérer.

_ Mon chéri, fit-elle de sa voix douce, je cois qu’Uta a surtout peur et est effrayée par ce récent voyage. Et il est vrai qu’elle manque peut-être de capacités pour la gestion de son futur patrimoine.
_ Mais je n’en veux pas ! Vous pouvez le laisser à Atotsugi.
_ Silence, rugit le père.
_ Laissez-la s’habituer à cette maison. Je vous rappelle que la rentrée n’est que dans un mois et demi. Vous avez tout le temps.
_ Vous avez raison, ma femme, répondit-il d’un calme contenu. Mis que faire ! Elle ne pourra pas terminer comme cet héritier des Uchiha qui a jeté en l’air tout ce que le destin lui offrait ! Et dire qu’il représentait une des alliances les plus potables de la région !
_ Uta, mon enfant, dit Sana d’une voix rassurante. Tu ne connais rien de cette vie. Tu déclares que tu ne l’aimes pas alors que tu l’as à peine essayée.
_ Je préfère ma liberté. Je ne veux rien d’autre. Je ne resterai là que jusqu’au retour de ma mère. Vous n’avez donc pas le besoin de vous occuper de moi comme une héritière.
_ Père, regardez-la, rit Atotsugi. C’est presque comme si elle ne demandait qu’à être notre nouvelle servante !
_ Mon chéri, ne sois donc pas si méprisant, lui reprocha sa mère.
_ Bien mère, soupira le jeune. Mais quand bien même, une servante. Même une servante serait plus intelligente et plus cultivée que cela. De toute façon même si elle n’est qu’une de ces gens de la plèbe, elle ne m’arrivera pas à la cheville. Et encore, a-t-elle vraiment conscience du privilège que vous lui faites père ? dans peu de temps, elle intégrera l’école la plus prestigieuse de la région, alors qu’elle est illettrée !

C’en était trop, Uta se jeta sur lui. Même en faisant des efforts, il ne l’aiderait pas. Alors pour une petite fois, elle pourrait relâcher les siens. Elle crispa son poing autour du col de sa chemise blanche et serra l’autre. Personne n’avait pu intervenir. Mais elle réussi à se contenir.

_ Tu vois, je crois que je ne peux même pas te faire de mal comme ça, lâcha-t-elle comme une sentence amère. Non, je ne peux pas.
_ Au moins cette rustre a-t-elle le sens de la supériorité.
_ Tout a fait. Je refuse de m’abaisser à ton niveau. Mais puisqu’il en est ainsi, je vais relever ton défi et te prouver qu’une « rustre » est capable de bien plus que tu ne le crois.
_ Père, vous n’envisagez pas de prendre au sérieux les élucubrations de cette insensée ? C’est totalement ridicule.
_ Non, je ne crois pas, réfléchit à voix haute l’intéressé. Pour que la famille en soit fière, la servante personnelle d’un héritier se doit de l’assister en tout points, et donc de l’accompagner où que l’héritier aille et respecte tous ses désirs. Je pense que pour vous deux, il serait bon de mener ce projet à terme. Nous le feront durer jusqu’à la majorité de mon fils Atotsugi Uta. J’ai dit.

Et là, celui-ci devint blanc. Sa sœur aînée ne lui ressemblait pas tellement. Avec un bon déguisement tous n’y verraient que du feu. D’une courbette ironique, elle s’inclina devant lui.

_ Mon nom est Toriko Uta. Je sis à votre service jeune maître.

Le père se mit à rire, et le fils eut une lueur malsaine dans ses yeux. Elle y dansa jusqu’à imprégner le moindre des regards qu’il portait sur elle.

_ Fort bien, Uta-chan, dit-il. Alors je trouve que cette chambre est trop bien pour vous et trop éloignée de la mienne. Père, je désirerais qu’elle occupe le petit bureau à côté de ma chambre.
_ Mais mon fils, fit sa mère, vous y travaillez !
_ Plus maintenant, cette paresseuse est là pour cela, non ?
_ Mais mon fils, fit son père, n’oubliez-vous pas que vous partez dès demain avec le jeune Uchiha Sasuke dans un voyage ? Uta ne pourra pas vous suivre. Vous restez là-bas pendant un mois !
_ Très bien, dit alors Uta, les surprenant tous. Je suis donc libre d’apprendre mes devoirs de servante durant ce temps, père.


Et c’est ainsi que se termina la discussion. Dans le bureau qu’on réaménagea, Uta se sentait mieux que dans la chambre. Un énorme noisetier poussait devant la fenêtre, et les rayons du soleil jouaient avec l’ombre des branches sur les murs de sa chambre. Immédiatement elle envoya un mail à sa mère. Elle avait de grandes choses à rattraper.

On toqua à la porte doucement. C’était Kira qui lui apportait des draps pour faire le lit.

_ Je vais t’aider, décida Uta.
_ Ce n’est pas nécessaire, Mademoiselle, je peux…
_ Hé, ce n’est pas nécessaire. Je suis au même niveau que toi maintenant.
_ Excusez-moi d’interrompre de si charmantes présentation, mais je crains que mademoiselle Uta ne puisse assurer cette tâche, fit la voix de Sana derrière elles. Kira, arrange cette chambre comme tu l’entends.
_ Bien Madame.
_ Uta, suis-moi. Je vais te présenter le jeune homme que nous avons engagé comme professeur particulier pour les semaines qui vont suivre.

Elle se leva. Dans le couloir, dans ce qui semblait être un costume emprunté à un ami plus large d’épaule que lui se tenait un jeune homme blond les cheveux longs. Uta ne sut pas comment le saluer. Après tout, cela faisait presque dix ans qu’elle n’avait pas eu d’amis. Elle en ignorait presque la signification. Mais lui sembla voir dans cette hésitation comme un refus. Comme il détestait ces nobles qui se sentaient si supérieurs à eux. Mais cette fille aux cheveux tressés de deux nattes strictes, des lunettes trop grandes pour son visage fin, ses vêtements assez communs, il sentit que cette image qu’il avait des nobles et de ceux qui les imitaient ne s’appliquait pas à elle. Mais il était borné, elle vivait avec eux, donc elle en était. Sa poignée de main fut sèche et son regard froid.

_ Akasuna no Sasori, enchanté de faire votre connaissance, dit-il d’un ton qui se voulait glacé.





Chapitres: 1 [ 2 ] 3 4 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: