Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Hold on Hope

"Le bruit de la craie percutant sa table lui fit se lever d’un bond sous les regards hilares des autres élèves. Il s’était encore endormit en classe… Il leva un regard désolé sur Iruka-Sensei et reprit son stylo. Iruka se retourna pour recommencer à écrire au tableau noir pendant que les autres élèves chuchotaient entre eux." Fenêtre ouverte sur la vie des Namikaze/Uzumaki. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est ce que Kushina et Minato vont apprendre à leurs dépends.
Classé: -12D | Spoil | Général | Mots: 4933 | Comments: 3 | Favs: 6
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temapower (Féminin), le 01/04/2011
Chers Lecteurs,

Ceux qui me connaissent déjà, ceux qui sont arrivé ici par hasard et tous les autres: Aloa!
Je commence une nouvelle fic, avec un nouvel univers, des nouveaux personnages, une nouvelle intrigue! Celle-ci se déroule dans l'univers alternatif de Naruto où ni Minato et Kushina, ni le clan Uchiwa ne sont décédés. Les relations entre les personnages seront aussi un peu différentes que dans le manga mais je vais essayer de ne pas trop faire d'OC. Mahalo et ENJOY^^




Chapitre 1: Prologue: Dull Night



Il pleuvait ce jour là alors que deux enfants quittaient leur maison familiale pour un petit appartement en banlieue… On leur avait expliqué que c’était mieux comme ça, qu’ils vivraient mieux à partir de maintenant et qu’ils ne devaient pas être tristes. Ça n’avait pas eu beaucoup d’impact sur la façon dont ils vivaient ce nouvel état de fait… L’un était trop grand pour encore croire aux mensonges des adultes et l’autre trop petit pour les comprendre, ils pleuraient donc tous les deux, l’un d’amertume et l’autre de peur… Ils pleuraient en se tenant la main et en s’éloignant de la maison qu’ils avaient toujours connue… A la fenêtre du deuxième étage un homme se tenait debout derrière le rideau de pluie, le front appuyé sur la vitre et ses larmes masquées par les gouttes qui inondaient la surface lisse et transparente qui le séparait du reste du monde, regardant s’éloigner inexorablement ceux qui étaient pour lui son essentiel sans qu’il n’y puisse rien dire, sans qu’il n’y puisse rien faire…

***

- Bienvenue dans notre nouveau chez nous les garçons… Dit-elle en poussant la porte.

Ce n’était pas petit, ce n’était pas grand non plus… Il y manquait tout simplement l’étincelle de vie dont leur ancienne maison était pleine à craquer. La porte donnait directement sur le salon qui disposait d’un long fauteuil collé contre le mur en face d’un petit poste de télé dont l’antenne était bricolée approximativement. En face, ouverte sur le salon, on arrivait dans une petite cuisine avec une table et trois chaises et un buffet séparant la cuisine du salon. À gauche un petit couloir menait à la deuxième partie de l’appartement, une première chambre avec deux lits d’enfants et une chambre un peu plus petite avec un lit taille basic et une grande armoire. Les deux chambres étaient séparées par une salle de bain minuscule avec une toilette et une baignoire…

Les deux garçons se dirigèrent en courant vers leur chambre se battant pour savoir qui occuperait le lit près de la porte et qui celui près de la fenêtre, elle lâcha ses sacs par terre avec un soupir de découragement et se laisser tomber dans le fauteuil en fermant les yeux et s’appliquant les mains sur les tempes pour calmer la migraine qui commençait à poindre…

- Maman !!! Il a volé le lit de la fenêtre ! S’exclama le cadet en débarquant en pleurs dans le salon.
- C’est pas vrai ! On a fait feuille cailloux ciseaux ! Se défendit l’ainé en déboulant à la suite de son frère.
- Les garçons s’il vous plait… Ne commencez pas… Dit-elle en ouvrant des yeux fatigués sur eux.

Ils se turent. Ils se turent parce qu’ils savaient ce qui arriverait s’ils ne le faisaient pas et ce n’était pas de bonnes choses, non ce n’était jamais de bonne choses… Elle se mettait à crier puis elle pleurait et se remettait à crier, elle jouait au yoyo avec ses humeurs et les passait sur ses fils… Elle n’était pas belle. Non ! Elle n’était plus belle… Pourtant elle l’avait été, la plus belle de toutes à leurs yeux. Elle avait des traits fins et doux, de grands yeux verts et une cascade soyeuse de cheveux roux qui lui tombait jusqu’au bas du dos… Maintenant ses traits étaient tirés, sa chevelure hirsute et ses yeux ternes, il ne s’y reflétait plus que la fatigue et la tristesse… Le sourire qui autrefois ornait son joli visage avait fondu pour laisser ses lèvres toujours closes et serrées pour ne pas laisser passer les sanglots qu’elle étouffait…
L’ainé ne supportait plus de voir sa mère comme cela et souffrait de toute la rancœur qui le rongeait. Il décida d’aller s’enfermer un moment dans sa nouvelle chambre pour y cultiver sa mauvaise humeur… Elle poussa un soupir en voyant son ainé agir de la sorte, il était fermé comme une huitre depuis quelques temps et toutes ses approches avaient été repoussées avec force… Elle se tourna vers le petit dernier qui avait les joues ruisselantes de larmes d’incompréhension, son cœur se serra et elle s’avança pour prendre le petit dans ses bras et l’assoir sur ses genoux pour sécher ses larmes avec douceur…

- Maman ?
- Hun ?
- On rentre bientôt ?

***

Il se tournait et se retournait dans ce grand lit trop grand pour lui… Impossible de trouver le sommeil dans ces conditions. Il y avait beaucoup trop de silence autour de lui, cette maison était beaucoup trop vide et froide ! Il avait l’impression de dormir dans un carton sous la pluie, cette maison avait été vidée comme une huitre et il avait beau mettre le chauffage au maximum et allumer toutes les lumières, cette maison avait perdu sa chaleur et sa lumière…

Après avoir fait la crêpe pendant une heure il rejeta rageusement les draps et se leva posant avec précautions ses pieds nus sur le parquet froid… Il ouvrit la porte de sa chambre et se mit à errer comme une âme en peine de pièce en pièce, écoutant les fantômes de ceux qui vivaient dans cette maison avant qu’elle ne devienne hantée… Il passa devant une chambre d’enfant et entra avec précautions. Tout était encore en état, ou presque. Il manquait le lapin en peluche élimé et la petite forme qui aurait du occuper le lit à cette heure-ci. Normalement il aurait rangé tout ce qui dépassait du petit sous la couverture, aurait ouvert la fenêtre et lui aurait embrassé le front avant de fermer la porte avec un sourire. Il s’assit sur le lit avec un soupir et glissa sa main sous le coussin pour en tirer un pyjama bleu à spirales orange qu’il posa doucement sur ses genoux en caressant le tissu du bout des doigts, il était froid et vide, sans son propriétaire à l’intérieur… Il reposa le pyjama sur le lit et quitta la chambre en fermant la porte doucement pour ne pas réveiller les personnes absentes…

Les habitudes étaient dures à abandonner après tout…

Puis il entra dans une deuxième chambre, celle-ci lui sembla encore plus vide que la précédente. En plus de ne plus y avoir son occupant original elle avait perdu ses couleurs, les posters accrochés aux murs avaient été arrachés et jetés au sol, les meubles vidés et les draps du lit roulés en boules dans un coin de la chambre. Cette chambre transpirait la rage de son propriétaire et sa douleur, cela fit l’effet d’un coup de poing dans le visage de l’homme qui dut se retenir au chambranle de la porte pour ne pas tomber… Il referma prestement la porte et s’appuya contre le mur pour reprendre constance, il ne voyait qu’un lieu pour lui rendre son calme et il s’y dirigea avec lenteur…

***

- Bonne nuit maman…
- Bonne nuit les garçons.

Elle ferma la porte les laissant dans le noir presque complet. Le petit avait tenu à brancher sa veilleuse lapin qui répandait une lumière bleutée sur le sol de la chambre et les fenêtres qui ne possédaient pas de volets laissaient passer les rayons de la lune pour éclairer doucement la scène… Deux petits garçons de dix et cinq ans avec des cheveux blonds comme les blés étaient allongés dans leurs lits respectifs, l’un serrant sa peluche lapin contre lui et l’autre serrant les poings sous sa couverture. Ils ne dormaient pas et gardaient les yeux grands ouverts complètement plongés dans leurs réflexions… Enfin le petit se releva sur un coude et se tourna face à son grand frère, fixant ses grands yeux verts sur l’ainé qui n’avait pas bougé…

- Naru… Quand est-ce qu’on rentre ?

***

L’écho du bambou tapant sur la pierre dans le jardin l’avait toujours calmé. Il était assis en tailleur sur la terrasse basse en bois et écoutait simplement les bruits de la nuit, le coassement d’une grenouille, l’éclaboussure qu’elle produisit en sautant dans la marre, le bruissement des feuilles sur les branches d’un arbre balancé doucement par la brise légère. Les brins d’herbes se couchants et les petites pierres roulant sous le passage d’un rongeur invisible… Tout ces bruits si neutres et pourtant si complexes le calmait profondément. Il prit une grande inspiration et ouvrit les yeux, les levants vers la mer d’encre et la méduse vespérale qui y flottait avec douceur, parfois voilée par des ambrins passagers… La lune était magnifique et quelques étoiles avaient l’honneur de briller aux côtés de la belle dame en robe de soirée…

Il sourit tristement, s’il avait toujours été un soleil pour les autres, une personne rayonnante et chaleureuse, ses pensées avaient toujours été dédiées à la lune et ce depuis toujours. Et ce soir la lune était la seule qui lui restait… Il posa son regard sur ses mains et fixa son annulaire gauche avec un soupir, fit rouler l’anneau autour de son doigts, l’enleva, esquissa le geste de le jeter dans la mare puis se ravisa avant que l’anneau ne prenne son envol et le glissa à nouveau à son doigts.

***

- Dors Hiro…

Il avait tourné le dos à son petit frère pour ne pas avoir à affronter l’expression d’incompréhension de celui-ci mais également pour ne pas lui montrer la souffrance qu’affichait son propre visage en ce moment. Le petit n’avait pas arrêté de demander quand ils rentreraient à la maison, leur mère avait beau lui avoir expliqué avec patience que c’était ici maintenant leur maison, soit le petit ne comprenait pas soit il refusait cet état de fait, c’était sûrement un peu des deux…. Quoi qu’il en soit l’ainé n’était pas prêt du tout à affronter une autre discussion longue et difficile sur les raisons qui avaient fait qu’ils vivaient maintenant dans cet appartement peu engageant… Mais le petit avait la tête dure et ne lâchait pas l’affaire aussi facilement. Il se leva et parcourut le mètre qui séparait son lit de celui de son frère pour grimper dedans et se glisser sous les draps, collé contre le dos de son frère…

- Naru… On rentre quand ?
- Je ne sais pas…
- J’aime bien dormir avec toi mais j’aime mieux la maison…
- Moi aussi…
- Et j’aime aussi mieux quand papa est là aussi…
- …
- Il est où papa ?




Ceci était donc un prologue. Pour ce qui est des personnages, Hiro sera le seul OC que j'insère dans cette fic, sa description physique va venir petit à petit mais je peux déjà vous dire qu'il a les yeux de sa mère.
J'espère que ça vous a plu, c'est une mise en train donc je ne serais pas surprise que vous ne soyez que peu enthousiastes c'est pour quoi je mets directement le prochain chapitre. Merci d'avoir lu et n'hésitez pas à laisser des commentaires, ils sont toujours utiles et sympa!
Tema




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