Fiction: Sous ce masque

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- Des aiguilles à tricoter ! Cria-t-elle, amusée, en les brandissant dans les airs.

Rin alla aussitôt remercier son cher ami et le serra dans ses bras.

- Merci Gaï ! Comment as-tu su que mes anciennes aiguilles étaient cassées?
- C’est simple, tu n’es pas passé de la semaine pour venir chercher de la laine chez mémé ! Admit-t-il, fier de son coup.
- Ce sont de très bonnes aiguilles, elles sont composées de titane, ce matériau les rend légères et elles se faufilent plus facilement entre les fils de laine grâce à leur forme spéciale. Appuya la vieille dame, en faisant un clin d’œil à sa jeune apprentie.

Ce présent eut une grande importance pour Rin et confirma plusieurs questions qu’elle se posait depuis quelques temps. Son meilleur ami était Gaï Maito, c’était devenu une évidence. Elle le regarda, ravie, se comptant chanceuse d’avoir quelqu’un comme lui près d’elle. Comme d’habitude, il lui remontait le moral par sa simple présence et sa bonne humeur.

La fêtée déballa tous ses cadeaux rapidement, elle reçu plusieurs instruments médicaux, un livre de médecine, des coquillages, des bobines de laine de toutes les couleurs. Elle était comblée et la soirée était mémorable.

Vers 22 heures, on décida de clore la soirée et tout le monde rentra à leur domicile. Cela faisait une heure que Kakashi avait terminé son entraînement et il n’était toujours pas là. Il n’était pas venu. Il n’avait même pas fait un bref passage pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Rien. La déception avait un goût amer. Un goût que Rin n’oublierait certainement pas.

Elle rentra chez elle, monta les escaliers menant à sa chambre et s’enferma à l’intérieur. Un grand panier de fraises était soigneusement déposé sur son bureau, à la même place où Kakashi avait déposé le bouquet d’œillets, il y a quelques mois. Rin s’avança vers le panier et regarda automatiquement dehors, croyant que le jeune homme allait être assis sur le toit de son voisin, comme la dernière fois, mais elle ne le trouva pas. Elle prit une fraise et la mangea d’un coup, puis elle aperçut une carte blanche, à côté du panier de fraises, qu’elle ouvrit.

«J’ai trouvé un cadeau à t’offrir, mais je préfèrerais te le donner en main propre.
Pour l’instant, régale-toi avec ces fraises.
Je suis sincèrement désolé d’avoir manqué ta fête.

On se voit bientôt,
Kakashi»


Une larme coula le long du doux visage de la jeune fille. Un mince sourire s’empara de ses lèvres.

- Crétin. Fit-elle en jetant le papier dans sa corbeille.

Elle prit une autre fraise et la savoura. Elles étaient délicieuses et sucrées à souhait, mais ce n’était pas assez pour pardonner le jeune Hatake.

Au même moment, une autre prise de bec avait lieu entre les deux éternels rivaux dans la maison de Kakashi.
- Pourquoi tu ne t’aies pas pointé à la fête de Rin-chan? Cria le noiraud, furieux.
- Tu m’as vraiment réveillé pour me demander ça?
- Sale chien !

Kakashi reçut deux coups de poing dans le ventre avant de dire autre chose. Du sang passa au travers de son masque et il prit plusieurs minutes avant de se relever, haletant. Il regarda son adversaire, amusé, ne prenant pas au sérieux cette attaque. Cette attitude ne fit que provoquer encore plus le jeune Maito et il lui donna un violent coup de pied au visage, ce qui le fit tomber à nouveau. Kakashi gémit, son corps tremblait. Son entraînement l’avait épuisé et blessé. Il n’était pas apte à se battre ni à contrer des coups venant d’un champion en Taijutsu.

- Tu es faible! Constata son rival, narquois.
- À quoi ça te sert de faire tout ça... Tu n’y gagnes rien! Essaie plutôt de contrôler tes émotions, il n’y a pas que moi qui soit en faute ici. Lui dit le ninja copieur, assis au sol.
- Pathétique... Je pense que tu ne saisis pas le message. Il est mieux pour toi qu’à partir de maintenant, tu ne t’approches plus de Rin. Tu la rends malheureuse et ne lui procure que des déceptions. Tu ne mérites pas son amitié et elle l’a très bien compris ce soir. Tu es allé trop loin cette fois, si loin que tu ne pourras plus revenir. Elle ne t’attend plus, elle a fait une croix sur toi. Lui informa Gaï en prenant un air à la fois moqueur et hargneux.

Puis il prit la porte et la claqua derrière lui. Le jeune homme à la chevelure argentée enfonça sa tête entre ses mains et lâcha un grand soupir. Les paroles de Gaï étaient remplies de sous-entendus et de méchanceté. Il était autant blessé au plan physique qu’au plan psychologique. Même si Rin ne lui avait pas encore prouver la véracité des propos de son rival, son cœur lui brûlait, comme si il l’avait déjà perdu. Il se laissa tomber sur le dos et s’endormit sur le plancher froid de sa cuisine. Il avait incontestablement besoin de repos.

Trois jours passèrent et Kakashi n’eut pas la chance de voir Rin pour s’expliquer et lui donner son cadeau. Son chef lui avait ordonné de se présenter vers 18 heures au Quartier Général et lui avait assigné une petite mission de surveillance. Ces trois derniers jours, il avait été indulgent envers le jeune Anbu. Il voyait très bien que quelque chose le préoccupait et ses équimoses au visage ne signalait rien de bien. Le chef Anbu avait essayé de lui parler plusieurs fois à ce propos, mais Kakashi préférait tenir cette bagarre secrète.

- Tu dois te présenter à cette demeure dans une heure, lui signala son supérieur en pointant la dite maison sur la carte du village, Tenzou sera déjà sur les lieux. Tu passeras ton quart de surveillance à ses côtés et vous resterez là-bas jusqu’à ce que Haru et Okumaru viennent prendre le relais. Quant à Maemi, elle sera à l’extérieur et surveillera le périmètre de la maison. Est-ce que c’est clair?
- Oui, chef. Répondit l’Hatake.
- Bien, file mettre ton uniforme maintenant. Dit-il sur son habituel ton strict.

Kakashi arriva à destination après dix minutes de retard. Tenzou était posté à l’entrée, il l’attendait.

- Bonsoir Tenzou-san, désolé pour le retard. Comment ça va?
- Bonsoir sempai. Répondit l’Anbu au masque de chat en baissant légèrement la tête.

Il lui donna un document et partit à l’intérieur du domicile. Kakashi soupira, Tenzou était très coincé, peu bavard et bizarre, mais ils s’entendaient plutôt bien.

Il lit le document en entier; il y avait un plan de la maison, quelques informations sur les propriétaires et les étapes à suivre en cas d’évacuation des lieux. Il rentra dans la maison à son tour. Il y avait une dizaine d’adolescents, Kakashi reconnu seulement Asuma Sarutobi et Kurenaï Yuhi. Asuma l’accueillit et lui demanda de se poster au même endroit que son collègue. Il lui donna également la liste des invités et lui demanda de la mémoriser. L’Anbu acquiesça et chercha Tenzou dans la pièce. Il le retrouva perché en hauteur sur une poutre. À cet endroit, ils ne risqueraient pas de se faire déranger. Il alla le rejoindre et commença à lire les prénoms écrits sur la feuille, Rin allait être présente, cela lui permettrait de veiller sur elle et peut-être même, à la fin de son quart de surveillance, de passer du temps avec elle. Puis il stoppa sa lecture au nom «Gaï Maito».

- Merde, cet enfoiré va être là, lui aussi! Dit-il à haute voix.
- Quel enfoiré, sempai? Demanda Tenzou, intrigué.
- Tu ne le connais pas, Tenzou. Répondit Kakashi, exaspéré.

La majorité des invités arrivèrent par la suite. Vers 21 heures, tous les convives y étaient. Asuma partit la musique et l’ambiance changea. Les gens papotaient, riaient et buvaient. On servit à tous les invités un verre de saké.

Kakashi avait repéré Rin, elle était accompagnée de Gaï et Shizune. Tous les trois étaient assis à une petite table et parlaient. Rin ne remarqua pas les deux Anbus jusqu’à ce qu’un d’entre eux descende du plafond et sorte de la pièce. À ce moment-là, elle vit le deuxième, assis sur une poutre, les bras croisés. C’était Kakashi. Elle en était certaine. Plusieurs vilaines idées lui vinrent en tête, le vengeance allait goûter bien meilleur que la déception...

Elle demanda à Shizune de la suivre aux toilettes, Kakashi les observa quitter le salon.

- T’en penses quoi? S’enquit la brune aux marques violettes en s’assoyant sur le comptoir de la salle de bain.
- Si tu en as besoin, fais-le. Comme dit le dicton, on récolte ce que l’on sème, rétorqua Shizune en lui faisant un clin d’œil, amuse-toi bien surtout!

Puis elles quittèrent les toilettes et retournèrent dans la grande salle en ricanant. Kakashi n’était plus là, l’autre Anbu avait pris sa place. Il se promenait dans la maison, s’assurant que rien de louche ne se produisait. Il n’y avait personne dans les autres pièces, donc il retourna s’asseoir auprès de Tenzou.

- Tout est bon, rien de louche aux alentours. Rapporta Kakashi.

La musique était devenue plus forte et Asuma avait installé un stroboscope. La fête venait de débuter officiellement. Les gens se mirent à danser et chanter sur la piste de danse. La pièce empestait l’alcool. Kakashi regarda le cadran que Tenzou avait apporté, il indiquait 22:14. Il sortit donc un livre de sa poche et commença sa lecture.

- Ce n’est pas le bon moment pour lire, sempai. Le réprimanda Tenzou.
- Tu peux arrêter de m’appeler sempai, s’il te plaît? Je suis au même niveau que toi.
- Non, sempai, vous êtes un Anbu confirmé et moi, je ne suis qu’une recrue encore. Protesta le brun.

Il n’avait pas faux, mais il n’y avait qu’un an de différence entre eux, Kakashi ne se sentait en aucun cas supérieur à Tenzou.

Le jeune homme continua sa lecture en faisant dos à son coéquipier. C’était la première fois que Kakashi était autant captivé par un livre. Au début, l’histoire était banale et il n’avait pas accroché, mais il avait continué de lire à cause d’un personnage attachant. Maintenant, plus les chapitres passaient, plus il était impatient de découvrir la suite. L’auteur, le légendaire Jiraiya, avait ce don pour raconter tout en détail, il pouvait s’imaginer clairement les scènes en se fermant les yeux...

Il jeta un coup d’œil en bas, pour voir si tout était sous contrôle et tiqua d’un œil. L’image qui se présentait à ses yeux était loin de l’enchanter. Rin et Gaï étaient assis très proches l’un de l’autre, un verre de saké en main. Kakashi ferma son livre et continua à les scruter.

- Tu sais, Gaï, commença-t-elle en le prenant par le bras, tu m’as toujours plu au fond, c’est seulement que j’avais Kakashi dans la mire, j’étais trop préoccupée par lui pour voir les gens autour de moi, tu comprends? Maintenant c’est différent! Avoua Rin, les pommettes rosies par la boisson.
- Ô Rin-chan! Je suis bien content de t’entendre dire ça! Répondit Gaï, affichant un sourire à la fois béat et idiot.
- Vous me faites rire tous les deux. Ajouta Shizune, visiblement la seule à ne pas être bourrée à la table.

Et ils rirent tous ensemble un bon coup. Rin leva les yeux vers Kakashi et leurs regards se croisèrent. Elle se leva et le salua de la main. Kakashi lui fit un subtil signe de la tête.

- J’ai envie de danser avec toi, Gaï. Avoua Rin en penchant légèrement la tête.
- Tu es mignonne comme tout, moi aussi j’ai envie de danser avec toi, Rin-chan! Qu’est-ce qu’on attend? Lui répondit le jeune noiraud en tendant la main.

Rin la saisit et ils se faufilèrent entre les convives pour se trouver une place sur la piste de danse. Tout le monde était collé l’un sur l’autre, il n’y avait pas beaucoup de places pour danser.

Les deux amis se rapprochèrent un peu plus et se mirent à danser en riant. Rin caressa les épaules de Gaï, celui-ci rougit immédiatement. Il attrapa Rin par la taille et plaça sa tête sur l’épaule droit de celle-ci. Il enfouit ensuite son nez dans le cou de la jeune fille pour sentir son si doux parfum, cela la fit rire et elle lui donna un baiser sur la joue.

Du haut de son perchoir, Kakashi les observait. Il n’avait pas l’impression qu’ils dansaient comme tous les autres invités; ils ne faisaient que se câliner. Sa respiration augmenta de rythme, il essayait de regarder autre chose, mais ses yeux retournaient toujours vers eux. Pourquoi n’était-il pas capable de les ignorer? Il se sentait comme un voyeur. Cela le rendait mal à l’aise.

Soudainement, Gaï, qui faisait dos à Kakashi depuis le début, se tourna vers lui. Il le regarda dans les yeux en fronçant les sourcils, un sourire de victoire se dessinait sur ses lèvres. Il rigola en voyant son rival, l’opportunité était si parfaite, c’était sa chance de lui montrer que maintenant, Rin ne le considérait même plus. Il la prit dans ses bras et joua dans ses cheveux châtains. Puis il lui souffla quelques mots à l’oreille, ils regardèrent à tour de rôle Kakashi, comme s’ils préparaient un mauvais coup. Ils souriaient avec la même lueur dans les yeux, Rin avait l’air si bien, si sereine, si innocente.

Le jeune Anbu prédisait la suite des événements. Quelque part au fond de lui, il ne voulait pas voir ce qui allait se produire. Il ne savait l’expliquer, pourtant à cet instant, il ressentait de la jalousie. Une jalousie maladive. Ses mains tremblaient, la colère le consumait petit à petit. Pourquoi on lui faisait subir ça?

Il se leva et sauta au sol. Ses yeux fixaient toujours les deux mêmes personnes. Le jeune homme aux cheveux noirs glissa ses mains jusqu’au bas du dos de Rin, puis il l’embrassa sur la joue. Kakashi ne bougeait pas d’un poil. C’était comme si ils étaient seuls au monde, tous les trois. Il n’y avait plus personne dans la grande pièce, uniquement qu’eux. Cependant, Kakashi ne se sentait pas à sa place, ou plutôt, il ne se sentait pas à la bonne place. Il se dirigea vers la porte d’entrée d’un pas lent.

Puis ce qu’il craignait arriva. Leurs lèvres se frôlèrent et ne firent qu’une. Leurs corps cessèrent de bouger au rythme de la musique. Ils fermèrent leurs yeux. Les mains baladeuses de Gaï se promenèrent le long des courbes de Rin.

L’espace d’un moment, Kakashi eut envie de les arrêter. Mais il renonça quand il vit Rin sourire à pleines dents. Elle était heureuse. Il ne pouvait qu’accepter ce qui venait de se produire. Si c’était ce qu’elle souhaitait, il n’avait pas un mot à dire. Il n’était pas égoïste, Rin ne lui appartenait pas. Elle avait choisi Gaï et il ne lui en voulait pas. Toutefois, il ne pouvait se cacher d’être déçu.

L’Hatake ouvrit la porte et la claqua bruyamment derrière lui. Il s’assit au milieu d’un banc de la terrasse et soupira. Il leva les yeux et aperçut Maemi, adossée à un arbre. Elle s’approcha de son coéquipier et prit la parole:

- Alors, comment ça se passe à l’intérieur, Kakashi-san?
- Rien à rapporter. Lui répondit le jeune homme, en essayant de garder son calme.
- Tu m’as l’air bizarre, est-ce que ça va? S’enquit la rousse en se croisant les bras.
- C’est bon, j’ai seulement chaud. Si tu savais à quel point on crève là-dedans. Mentit-il.

Kakashi laissa s’échapper un soupir qui se termina en sanglot. Il se voila les yeux d’une main et demanda à rester seul. La jeune femme le laissa tranquille, elle savait que quelque chose n’allait pas, mais Kakashi ne semblait pas vouloir s’ouvrir.

La porte principale de l’entrée s’ouvrit et deux adolescents en sortirent. C’était Gaï et Rin. C’en était trop, il y avait quelque chose de louche dans tout ça. Pourquoi venaient-ils le déranger jusqu’ici? Il sentait de plus en plus des regards lourds de reproches. Il détestait cette situation, il devait partir.

Il sauta en bas de la terrasse et alla rejoindre Maemi.

- Je dois partir tout de suite, je ne peux plus rester. Je crois que la chaleur m’affecte plus que je ne puisse l’imaginer.
- Impossible, tu dois terminer ta mission, Kakashi. Protesta la jeune Anbu au masque de biche.
- Je ne peux pas. Appelle Okumaru et Haru, ils me remplaceront. Tenzou est encore à l’intérieur, il peut intervenir en attendant. Argumenta le gris.
- Très bien, mais sache que tu vas en entendre parler longtemps. Le menaça-t-elle.

Kakashi lui fit un signe de la main et fila chez lui.

Rendu à destination, il ferma la porte derrière lui et se laissa tomber sur le tapis d’entrée en s’adossant à sa porte. Il enleva ses protecteurs d’avant-bras, son katana, ses gants, ses sandales, son étui à kunai et les déposa à côté de lui. Puis il prit son masque d’Anbu et le lança violemment contre le mur. Le masque de chien se cassa en tombant sur le plancher. Il se dévêtit et lançant ses vêtements sur le même mur. Buru, un gros chien brun paresseux, pointa son museau dans l’entrebâille de la porte du salon. Il regarda son maître, intrigué, les oreilles basses.

Kakashi ferma les yeux et se coucha sur le côté, recroquevillé sur lui-même. Il sanglotait et cette fois-ci, il ne pouvait expliquer pourquoi. Il n’avait pas du tout le sentiment d’être coupable de quoique ce soit, mais à les regarder, on aurait dit qu’il avait fait quelque chose de mal. Que se passerait-il par la suite? Avait-il perdu l’amitié et la confiance de Rin pour toujours? Avait-il perdu sa seule amie? Maintenant que cela se concrétisait, il avait l’impression d’avoir commis une erreur. Depuis toujours, il avait jugé l’amitié comme quelque chose d’inutile, mais ce soir, il s’était rendu compte que c’était indispensable. C’est en perdant l’amitié qu’il prit conscience de sa vraie valeur. Des larmes rancunières emplirent son visage. Il ne ressentait aucune colère, seulement de la tristesse.

Le gros bouledogue alla le retrouver, puis décida l’emmener jusqu’à sa chambre. Kakashi rejoint son lit avec Buru à ses côtés. Le jeune homme se blottit sur son chien et pleura en silence. Puis ce fut au tour de Bisuke de se joindre à eux, le petit chien se coucha dans le dos de son maître et se mit à couiner. Deux autres chiens se couchèrent sur les pieds du ninja. Kakashi n’arrivait pas à dormir, des larmes ne cessaient de sortir de ses yeux. Il ne souhaitait à personne de vivre un sentiment aussi violent que celui-ci.




Je n'ai rien à dire pour ma défense! XD

Ne vous inquiétez pas, je suis toujours une grande fan du KakashixRin! Je voulais juste ajouter un peu de piquant à l'histoire pour que Kakashi réalise certaines choses... ;)

Bref, désolé si j'ai déçu certains je prend des risques et j'en suis consciente. Mais je crois tout de même que l'histoire est beaucoup plus intéressante de cette façon que si c'était le «parfait bonheur».

*Si vous ne l'aviez pas compris Tenzou = Yamato!

À bientôt et merci encore!

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