Fiction: Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais toujours. (terminée)

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Chapitre 1 : Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais toujours.

Aujourd’hui est un jour bien triste, mon cœur est noir, le ciel est noir, et pour couronner le tout il pleut, les larmes du ciel comme les larmes de mes yeux. Le temps s’est arrêté depuis trois jours, depuis que l’on m’a annoncé la nouvelle, celle que je redoutais par dessus tout. Pourquoi a-t-il fallu que tu quittes le village pour cette stupide mission ? Pourquoi ? Il est maintenant trop tard pour te poser cette question, tu n’es plus là à mes côtés, et tu ne le seras plus jamais.
Vers toi je me sentais si bien, un sourire de toi me faisait revivre, le matin en me réveillant je te dévisageais, dans tes yeux d'un noir intense je me perdais, Mais maintenant je ne pourrais plus te regarder, penser que tu ne seras plus là à mon réveil me fait mal.
J'ai beau être fort comme tu me le répétais mainte et mainte fois à chaque fin de mission que nous accomplissions ensemble. Nous faisions nos missions ensemble rarement chacun de notre côté, mais il a fallu d'une seule journée pour que tout bascule.
A qui dois-je m'en prendre ? Au Hokage ? A toi ? A tes équipiers de mission ? Où à moi ? Je ne sais plus du moins je ne l'ai jamais su. M'en prendre au Hokage à quoi bon, il a fait son boulot il t'a envoyée sur une mission avec d'autres ninjas, M'en prendre à toi à quoi bon, je n’en vois pas l'utilité, tu n'as pas cherché à mourir. Tes équipiers de missions ont tout fait pour te sauver, je le sais très bien, mais une certaine rancœur me laisse toujours froid avec eux quand je les croise dans la rue. Ils ont beau s'excuser, je ne sais pas si je parviendrais à prendre le dessus, même si je sais qu'ils n'y sont eux non plus pour rien.
Il ne reste plus que moi, je suis le seul à être blâmé, si j'avais repoussé la récolte des bois de cerf, nous aurions pu être ensemble, et j'aurais pu me sacrifier à ta place. Où mieux j'aurais pu éviter qu'une personne meure.
Je quitte la maison, ferme la porte machinalement et me souviens du premier soir où je t'ai fait rentrer dans ma demeure, tu riais aux éclats, tes cheveux d'un blond vif flottaient dans le vent, un doux parfum de roses s'échappait de toi. Mais je ne pourrais plus jamais le sentir.
Je continue ma ballade, je sens les regards qui se posent sur moi, les regards de tristesse, mais à quoi bon ? Ils ne peuvent pas ressentir ce que je ressens maintenant personne ne peut me comprendre.
Me voilà devant ton restaurant préféré, que j'aimerais y retourner avec toi, mais il est maintenant trop tard. Nous avons passé la plus claire de notre jeunesse dedans à siroter des boissons en tout genre en même temps que nous travaillions pour préparer l'examen Chûnin.
Sans me rendre compte de rien me voilà devant l'arène de l'examen Chûnin, la où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, nous étions adversaire je me souviens toi avec ton gros éventail et moi avec ma motivation zéro. Lors de ce combat je t'ai prise pour une folle à lier toujours à vouloir attaquer, mais à la fin j'ai dû reconnaître ton potentiel et c'est pour cela que j'ai dû abandonner.
Me voilà en dehors du village de Konoha, je traverse cette forêt c'est affreux comment tout ce qui m'entoure me fait penser à toi, ici, tu m'as sauvé contre une autre fille, c'est fou les ennuis que j'ai avec les filles. Nous étions partis à la recherche de Sasuke et toi avec tes deux charmant frère – L'un psychopathe qui en passant est devenu Kazekage, et l'autre bizarre toujours en train de se maquiller.
Sans votre intervention, moi et certain de mes camarades ne seront plus là pour vivre tout cela. Peut-être que si j’étais mort, tu continuerais à vivre là avec un autre homme, mais au moins tu serais en vie. Je ne me le pardonnerais jamais.
A quoi bon vivre si c'est pour être hanté à tout jamais par ta pensée, te voir dans mes rêves me rend malade, je me lève tous les matins avec le même espoir, celui de te voir en me réveillant et constatant que tout ceci n'est qu'un mauvais rêve. Mais hélas rien n'a changé, je me réveille jours après jours avec ton visage dans ma tête.
Je ne puis me le pardonner, que ferais-je maintenant sans toi, à quoi suis-je bon ? Ca fait deux jours que l'on vient frapper à ma porte, je n'ouvre jamais voir du monde me fait mal. On a même menacé de faire exploser ma porte si je n'ouvrais pas. Si bien que j'ai fini par abdiquer, mais c'était pour me retrouver en face d'une Ino en pleurs.
Toutes les femmes m'entourant je les blesse, toi qui n’es plus là pour moi, Ino avec qui je faisais équipe dans le temps. Tous mes amis je les rejette, je ne suis pas fait pour être ninja. Ni pour être mari.
Inconsciemment je reprends ma route, me revoilà chez moi ou plutôt devrais-je dire chez nous, je sens que ce soir cette bâtisse sera ma tombe, vivre je ne peux plus, je regarde les photographies de nous prises lors de nos nombreuses soirées en amoureux.
Ca me fait mal, comme si on me plantait un poignard dans le cœur. Je ne peux plus supporter tout cela, je me lève me dirige vers la salle de bain l'ouvre lentement, me regarde dans le miroir, mon teint est pâle, j'ai de gros cernes sous les yeux, une barbe de plusieurs jours.
Lentement je tourne le robinet, l'eau coule, je la regarde, puis je mets mes mains en forme de coupe sous l'eau et je m'éclabousse le visage. Je regarde autour de moi, je vois la commode de médicament je m'en approche et prends toutes les boîtes que je peux emmener avec moi et je me dirige vers la cuisine.
Je me remplis un verre, tire une chaise et ouvre toutes les boîtes, mais avant de me donner la mort, il me faut m'expliquer envers tout le monde, j'attrape une feuille et un stylo et me mets à écrire une lettre.

Mes chers amis,

Je ne peux plus supporter toute cette pression, me lever je ne peux presque plus tellement j'ai mal. C'est pour cela, que j'ai décidé de me
donner la mort, pour que tout s'arrête ne me blâmez pas je vous prie. Je vous remercie pour tout.

Shikamaru Nara.

Bon le moment est venu, j'avale tout ce qui se trouve devant moi, derrière moi j'entends des coups frapper à ma porte, mais il est trop tard, ils ne peuvent plus rien pour moi. Ca y est, la porte est éclaté et une voix féminine se penche vers moi et m'appelle par mon prénom.
Puis un cri strident se fait entendre, elle a certainement dû voir les médicaments, mais il est trop tard, je me sens partir pour quitter ce monde et rejoindre ma chère Temari.

Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerais toujours.




Voilà le petit drma, j'espére qu'il vous a plut.

A une prochaine fois

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