Fiction: Kibou (terminée)

Et si il pouvait me sauver ? Me permettre de rester en vie ? Me sortir du cauchemars qui est devenu ma vie ? ( Kibou signifie Espoir )
Classé: -16D | Drame / Romance | Mots: 1111 | Comments: 3 | Favs: 3
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oONetsukoOo (Féminin), le 19/03/2011
Un petit one-shot sur le couple PeinxKonan. Je me sens vraiment pas le courage de faire une histoire de plus d'un chapitre ^^



Chapitre 1: Un jour peut changer une vie.



- Alors, as-tu ramené de l’argent ?
- De … l’argent ?! Mais oncle Orochimaru, j’étais au lycée aujourd’hui !
Un violent coup de poing me cueille au creux du ventre. Le souffle coupé, pliée en deux, je retiens mes larmes pour ne pas augmenter sa satisfaction.
- Tu n’es qu’une insolente. De quel droit me réponds-tu sur ce ton ?
Je pousse un cri de douleur quand il me projette contre le mur.
Et voilà. Ça recommence. Comme chaque soir.

***

Je me réveille doucement, et douloureusement. Je me prépare vite et en silence, pas la peine de le réveiller. 
Enfin prête, je ferme la porte de l’appartement. Notre voisin de palier me regarde, à la fois désolé et indifférent. 

Oui, je me fais battre tous les soirs par mon oncle.
Oui, tu n’interviens pas et le laisse faire, comme tout les autres habitants de cet immeuble.

Des larmes de rage coulent sur mes joues. Je descend les escaliers aussi rapidement que mes membres endoloris me le permettent.

*** 

- Tu boites.
- Hein ?
Je me retourne pour me retrouver nez à nez ( ou plutôt à torse ) avec un inconnu avec des cheveux roux ( accessoirement au lycée ).
- Je disais, tu boites.
- Hum, oui je sais.
La sonnerie retentit. Je m’éloigne rapidement de ce rouquin pour cacher mes joues rouges.
- Au fait, ils sont fait en quoi tes piercings ?
- Je te le dis si tu m’embrasses.
Mes joues deviennent cramoisies. Rahhhh ! Je rejoins rapidement ma classe en boitillant.
Ce gars, c’est Pein, le ‘’boss’’ de l’Akatsuki, une bande d’adolescents qui passe leur temps à sauter tout ce qui bouge, à fumer et à se bourrer la gueule.
Des gens pas super fréquentables quoi. Mais il faut avouer qu’il me fait de l’effet avec tous ses piercings et ses cheveux roux en pagaille. Mais là, franchement, il aurait pu éviter.

- C’est la première fois que tu parles ainsi à une fille. Normalement, tu lui sautes à moitié dessus.
- Elle a pas l’air aussi cruche et superficielle que les autres.
- Avoue Pein, t’as craqué.

*** 

- Mlle Konan !
- Oui ?
- Vous êtes priée de SUIVRE MON COURS !
Arg, il vaut mieux ne pas plaisanter avec Mlle Anko, ma prof de Français ( qui crie beaucoup trop à mon goût ) Mes oreilles en ont déjà fait l’expérience, une expérience douloureuse…
- Hum, d’accord.
J’attends que la prof détourne le regard pour replonger immédiatement dans mes pensées. Qui sont surtout occupées par Pein. Je lutte pour que mes joues ne redeviennent pas cramoisies. Heureusement pour moi, je suis rapidement ‘’ sauvée par le gong ‘’.

***

- Sasori ?
- Oui boss ?
- Surveille mes gars, je vais m’absenter la soirée et peut-être une partie de la nuit.
- Ok, mais pourqu…
Il était déjà parti. 

***
Ouf, enfin chez soi. Chez soi … Bien sur, tout est relatif. Je ne sais pas si on peut appeler un appartement miteux, habité par un oncle qui vous bat régulièrement un chez soi.
Je me dirige vers ma chambre, au tout du moins, j’essaye. 
- Konan, pour la première et seule fois de ta misérable vie, tu vas me servir à quelque chose.
J’ouvre de grands yeux ébahis. Rapidement, la stupeur laisse place à la peur. Orochimaru s’avance doucement vers moi, menaçant. Il me colle violemment au mur. Mon oncle commence à m’arracher ma chemise. Je me débats désespérément. Il se colle contre moi et plaque ses mains sur mon ventre. Un petit sourire à la fois satisfait et pervers apparaît sur ses lèvres. Un rire mauvais lui échappe. Comme j’essaye de me dégager, il m’attrape et me tord violemment le poignet. Je hurle de douleur. Ses mains baladeuses essayent de dégrafer mon soutien-gorge. Je le repousse de toutes mes forces. Mon poignet douloureux lance une vague de douleur dans tout mon corps. Mes yeux larmoyants m’empêchent maintenant de voir mon oncle. Je m’adosse au mur, vidée de toutes mes forces. Je distingue vaguement une sorte de forme humaine s’effondrer sur le sol. Mes dernières forces m’abandonnent. Je m’écroule lourdement sur le sol, à la merci de mon oncle. 

***
- Elle est inutile. C’est un poids, elle ne me servira jamais à rien. Je veux 10 000 ¥ par mois ( environ 100 € ) pour sa garde.
- Arrêtez ! Ce n’est pas vrai …
Je cours dans un couloir sombre. Des larmes coulent sur mes joues. Je sens comme des regards me transpercer. Affolée, je me retourne. Le vent s’amuse avec mes cheveux. 
Ma rose blanche se teinte de rouge. Ses pétales se fanent et disparaissent dans l’obscurité. Les épines acérées de sa tige s’enfoncent dans ma tête. Je hurle.
Des pleurs. Des pleurs de femme.

- Comment voulez-vous l’appeler ?
Entre deux sanglots, j’entends vaguement mon nom.
- Konan… Je veux qu’elle s’appelle Konan.
La femme mourut dans un râle d’agonie.

***
Je me réveille en sursaut, couverte de sueur.
- Chut, ça va aller. Calme toi.
Je me replie sur moi-même, luttant contre les larmes. Une main effleure mon dos et me fait sursauter. Je relève vivement la tête.

Pein.

Un hoquet de surprise sort de ma gorge tandis qu’un sourire apparaît sur ses lèvres.
- Je suis arrivé au bon moment on dirait.
Tous les événements me reviennent soudain en tête. Des larmes apparaissent au coin de mes yeux. Ses bras m’entourent. Il enfouit son nez dans mon cou. 
Je tâte mes cheveux et ne trouve pas ma rose. La peur m’étreint de nouveau.
- C’est ça que tu cherches ?
Il me tend une rose d’un blanc éclatant. Je pousse un soupir de soulagement.
- Repose toi, je reviendrai plus tard.

***
- C’est elle ?
- Oui.
- Elle est super mimi ! La chance que tu as Pein !
- Calme toi Dei…
- Rolala fais pas ton jaloux Sasori !
- Et puis je suis super content pour toi Pein et …
Le roux le fit soudainement taire en collant ses lèvres aux siennes.
- P*tain mais allez faire ça ailleurs !
Deidara et Sasori s’esclaffent alors que Pein sort rageusement de la pièce.

***
Il me retrouve assise sur le bord du lit. 
- Où vas-tu bien dormir cette nuit ? C’est hors de question que tu retournes chez ton oncle.
- Je peux me trouver une chambre dans un hôtel…
- Non. Tu restes avec moi.
Plutôt direct comme garçon. 
- Sasori dormira avec Dei. Je ne pense pas que ça le dérange…
Le problème était donc réglé.

***
15 ANS PLUS TARD
- Félicitations Madame. C’est un garçon.
Entre deux sanglots je dis :
- Yahiko. Pein, notre fils s’appelle Yahiko.

--MERCI DE NE PAS PLAGIER-- 





--MERCI DE NE PAS PLAGIER-- 




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