Fiction: Rintaro

Rintaro est de retour ! A peine remis de sa rencontre avec l’Ultime Ermite, il reçoit une lettre lui annonçant que sa mère est très malade. Sans attendre, Rintaro part pour le village du Hibou pour y rejoindre ses parents. Ils lui annoncent alors que les jours de sa mère sont comptés… et qu’il n’y a qu’un seul moyen de la sauver… Le compte à rebours commence !
Classé: -12D | Action/Aventure | Mots: 3155 | Comments: 10 | Favs: 4
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Amakeg (Masculin), le 29/03/2011
Quand j'ai commencé à écrire Rintaro, je pensais n'en faire qu'un one shot... puis j'ai eu de nouvelles idées ! Voici le second chapitre,

bonne lecture.




Chapitre 2: Le choix de Rintaro



- Rintaro ! Alors, tu as effectué la livraison ?

L’homme qui parlait était un grand monsieur rondouillet. Un tablier sale était attaché sur son ventre. Il s’appelait Arutisho Fung et était patron de la pizzeria Azzip, restaurant moyennement fréquenté de Konoha. La plupart de ses clients étaient les jeunes ninjas en rupture avec les habitudes alimentaires de leurs ainés et qui préféraient une quatre-fromage à un bol de ramens.

- Oui, Monsieur Fung.

Lui, c’était Rintaro Laholé, un des trois employés de son interlocuteur. Il venait de livrer des pizzas à un vieil ermite du nom de Naruto Uzumaki qui avait pris sa retraite au fin fond de la forêt du pays du vent.

- Heu… Patron ? Demanda le livreur.

- Oui, Rintaro ?

- Heu… Voilà… J’ai frôlé la mort à plusieurs reprises au cours de mon périple et je ne crois pas qu’il soit marqué sur mon contrat que je puisse avoir à effectuer des travaux qui puissent menacer ma vie et…

- Viens-en aux faits, je n’ai pas que ça à faire !

- Je peux avoir une… une augmentation ?

Arutisho jaugea le jeune homme d’un œil vitreux.

- J’y réfléchirai.

- Une dernière chose, patron.

- Quoi encore ? Grogna Fung.

- J’ai reçu un courrier. Ma mère est très malade. J’aimerais prendre une semaine de congé pour aller la voir. Vous ne pouvez pas me le refuser, cela fait six mois que je n’ai pas pris de vacances !

- File avant que je refuse !

- Merci, patron ! Jubila Rintaro.

Le jeune homme partit en courant. Il s’arrêta devant un immeuble, y entra puis monta un étage. Il ouvrit la porte de son appartement et s’y introduisit. C’était une petite pièce dont l’essentiel était occupée par un lit, une armoire et une table.

Rintaro prit la lettre posée sur son plumard et la relut, comme si il n’était pas sûr de l’avoir comprise.

Cher Rintaro,
Ta mère est très malade. Nous pensions tout d’abord que ce n’était qu’une simple grippe mais les symptômes se sont aggravés. Même le ninja guérisseur du village n’arrive pas à la soigner. Elle veut que tu sois à son chevet.
Viens vite, Choco Laholé.

Le message était bref et écrit sur un minuscule morceau de papier. Un pigeon-ninja voyageur l’avait amené à Rintaro pendant le chemin du retour de sa mission.

Le jeune homme n’eut pas à faire ses affaires, elles étaient déjà dans son sac à dos. Il regarda une dernière fois son studio et ressortit.

Les parents de Rintaro logeaient au village du Hibou, un hameau d’une vingtaine d’habitations méconnues de la plupart des personnes. Rintaro partit le soir même, après être retourné voir Fung pour encaisser sa paye et être allé acheter de nouvelles provisions.

Le voyage se fit sans encombres. Si bien qu’en à peine trois jours, Rintaro arriva à destination.

« Le village de mon enfance... »

Les larmes montèrent aux yeux de Rintaro. Devant lui étaient installées quelques baraques plutôt accueillantes. Une douce fumée s’échappait des cheminées. Des gamins jouaient dans la rue.

Rintaro s’arrêta devant une maison semblable aux autres. Il toqua. Un homme lui ouvrit.

- Père ! Dit Rintaro.

Les deux hommes s’enlacèrent

- Mon fils ! Je suis heureux de te revoir. Tu t’es remplumé on dirait ! Tu es quasiment aussi grand que moi maintenant !

Le bonheur des retrouvailles s’estompa soudain et le sourire de Choco disparut.

- Elle est à l’intérieur, déclara-t-il d’une voix sans timbre.

Rintaro entra et une vague de nostalgie l’envahit. Son regard vagabonda dans la pièce avant de s’arrêter sur une femme, assise sur un rocking-chair. Elle était cernée et son visage semblait cadavérique mais une certaine beauté se dégageait d’elle.

- Mère…

Un semblant de sourire anima le visage de la mourante.
.
- Rintaro… tu es venu…

C’est alors que Rintaro remarqua une petite vieille, assise à côté de sa mère. Ce devait être la guérisseuse dont on lui avait parlé.

- Elle perd peu à peu ses forces. Je m’efforce de la garder en vie. Elle a moins de deux mois à vivre.

Anne Laholé détourna les yeux quand la guérisseuse annonça la nouvelle.

- Il… n’y a vraiment aucun moyen de la sauver ? Demanda Rintaro, en désespoir de cause
.
La vieille dame se tut un instant.

- J’entrevois peut-être une solution.

Tous les visages se tournèrent instantanément et simultanément vers la guérisseuse.

- C’est maintenant que vous le dites ? Hurla Choco.

- Je viens juste d’y penser, se défendit la guérisseuse. J’ai entendu parler d’un ninja. Une certaine Sakura Haruno. On dit que c’est le meilleur médecin de sa génération. Personne ne sait où elle se cache.

- Allons la chercher tout de suite, s’enflamma Choco.

- J’ai déjà entendu ce nom quelque part… Mais où ?

Rintaro réfléchit une seconde puis sursauta. Il se souvenait. C’était lors de sa mission-livraison. Il repartait de chez le Maître Naruto Uzumaki quand il avait entendu ce patronyme. Naruto avait parlé de cette Sakura. Il devait la connaître. Il saurait où elle était. Ou du moins Rintaro l’espérait.

- Je pars à sa recherche. J’ai peut-être une piste, dit Rintaro.

Ne laissant le temps à personne de lui répondre, Rintaro sortit de la maisonnette. Il se remettait en route. Prochaine destination : la forêt du pays du vent !

Ayant déjà fait le chemin menant à la retraite du Maître et y allant en courant, Rintaro ne mit pas deux jours pour y parvenir.

La cabane en bois se trouvait devant lui. Rintaro allait y entrer quand quelque chose lui indiqua que Naruto n’était pas à l’intérieur. Rintaro fit quelques pas autour de l’habitation et vit Naruto. Il était en train de pêcher dans un ruisseau. À sa gauche, un sac vide. Il portait la même tunique blanche que lors de leur première rencontre. Il était comme dans les souvenirs de Rintaro : chauve, une cicatrice déchirant un visage usé.

Naruto remarqua Rintaro. Il tourna la tête et fit un semblant de sourire.

- Oh ! Mais je te reconnais, petit ! Tu es le livreur ! Que viens-tu faire dans ce trou? Je n’ai rien commandé pourtant.

- Bonjour Maître, dit Rintaro. J’ai un problème et j’espérerais que vous pourriez m’aider.

Rintaro conta son aventure au Jinchuuriki. Une fois son récit terminé, Naruto prit la parole :

- Je vois. Je suis désolé pour ta mère. Effectivement, je sais où se cache Haruno. C’est une femme d’une beauté et d’une puissance incomparable. Elle a été le disciple d’un ninja légendaire du village du feu. Elle peut guérir quasiment toutes les blessures et un seul coup de poing de cette dame, dit-on, peut fendre une montagne. Elle…

- Maître Uzumaki, coupa le jeune homme pressé. Excusez-moi, mais pouvez-vous m’indiquer où elle habite ?

- Jeune insolent, grommela Naruto. Chasse-t-on le cerf à la hâte ? Ne confond pas vitesse et précipitation ! Il faut d’abord que je te décrive le personnage mais tu as l’air d’être un joli échantillon de cette génération toujours pressée alors soit. Elle habite… là !

Naruto montrait du doigt la forêt.

- Elle habite cette forêt ? Comme vous ? Demanda Rintaro, étonné.

Ils marchèrent cent mètres et la maison de Sakura apparut.

- Mais… vous êtes voisins ! Rugit Rintaro. Vous ne pouviez pas dire plus tôt qu’elle résidait dans la clairière à côté.

Une voix claire et forte retentit :

- Naruto ! Je vais te tuer ! Je t’ai déjà dit de ne pas me réveiller pendant ma sieste en geulant comme un porc à l’abattoir !

- Sakura, excuse-nous de t’avoir dérangé, mais il y a urgence. Viens vite.

Une femme sortit alors de la maisonnette. Elle semblait avoir cinquante ans mais en avait le double.

- Qui c’est, lui ? Grogna-t-elle ?

Rintaro lui expliqua son problème.

- Je vous en supplie, aidez-nous ! Vous êtes notre dernier espoir.

Elle resta silencieuse un instant.

- Viens, dit-elle d’une voix neutre.

L’intérieur de la cabane était moderne. Un écran plat de la marque Elet était accroché au mur. Sakura l’invita à s’assoir puis alluma la télévision. Elle lui tendit un ticket de loto. Rintaro ne comprenait rien.

Le présentateur annonçait les résultats du tirage :

- Bienvenue au loto ! Sponsorisé par la konohenne des jeux ! Et sans plus attendre, voici les numéros qui sont sortis aujourd’hui.

Rintaro lâcha le ticket. Tous les numéros étaient bons. Le ticket valait plus de cinquante millions d’euros.

- Je prévois l’avenir à mes heures perdues, expliqua Sakura. En vérité je savais que tu allais venir. Je crois que tu as compris que tu dois passer un test, comme avec l’autre imbécile. Le voici : soit je te donne la cagnotte, soit je soigne ta mère. En sachant que si tu prends le blé, ta mère mourra. Et si je soigne ta mère, elle n’aura tout de même que trois ans au maximum à vivre. Choisis.

La tête de Rintaro tournait. Il voulait retarder l’heure du choix.

- Heu… pourquoi vous ne vivez pas dans un palace si vous pouvez prévoir le résultat du loto ?

- Parce que je suis lasse de tous ces gens et de tout ce bruit. Je veux vivre tranquille avec… l’autre imbécile. Je m’ennuierai sans lui. Mais n’essaie pas de m’adouer, fais ton choix.

Rintaro examina toutes les possibilités. Le choix n’était pas facile. C’était sa mère, tout de même. Elle lui avait donné la vie. Mais il se souvenait des coups que ses parents lui donnaient quand il était enfant. Ils le battaient. C’était pour ça qu’il était parti vivre à Konoha dès qu’il avait pu faire son baluchon. Mais ils avaient compris leurs erreurs et voulaient se faire pardonner.

Rintaro réfléchissait.

Rintaro a fait son choix.

- Je prends le fric.




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