Fiction: Rintaro

Rintaro est de retour ! A peine remis de sa rencontre avec l’Ultime Ermite, il reçoit une lettre lui annonçant que sa mère est très malade. Sans attendre, Rintaro part pour le village du Hibou pour y rejoindre ses parents. Ils lui annoncent alors que les jours de sa mère sont comptés… et qu’il n’y a qu’un seul moyen de la sauver… Le compte à rebours commence !
Classé: -12D | Action/Aventure | Mots: 3155 | Comments: 10 | Favs: 4
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Amakeg (Masculin), le 19/03/2011
Voici ma première fiction (c'est un one shot). J'espère que vous l'apprécierez...



Chapitre 1: La mission de Rintaro



C’est un jour d’été pluvieux. De fines gouttelettes d’eau tombent depuis plusieurs heures en produisant un clapotement soporifique. Une goutte coule d’un nuage. Elle est ovale et se dirige vers le sol. Elle parcourt plusieurs dizaines de mètres puis s’écrase sur une capuche. L’homme propriétaire de la capuche ne remarque même pas la goutte. Pour lui, ce n’est qu’une goutte comme une autre. L’homme s’appelle Rintaro. Il lève la tête et remarque que la nuit commence à tomber. Il presse le pas et s’arrête sous un grand arbre aux feuilles rouges. « Je vais m’arrêter là ce soir ». Rintaro s’assoit puis ôte son sac à dos et en extrait un morceau de pain rassis qu’il avale lentement. Ensuite, il boit une gorgée d’eau de sa gourde puis s’allonge et regarde les étoiles.

Rintaro court le plus vite possible. « Il faut que je le sème ! ». En effet, un homme le poursuit. Il est grand et empoigne un long couteau ensanglanté. Rintaro connait bien ce quartier de Suna. Il tourne à gauche, à droite puis de nouveau à gauche. « Il ne réussira pas à me suivre dans ces rues-là ! » espère t-il. Malheureusement, l’homme ne le lâche pas et, au contraire, le rattrape. Encore quelques secondes et l’homme est sur Rintaro. Le visage de ce dernier présente tous les signes d’une grande peur. L’homme hurle et plante sa lame dans le torse de Rintaro.

Rintaro se réveille en sursaut. « Ce n’était qu’un rêve. » Il se redresse et comprend que le jour ne se lèvera pas avant plusieurs heures. Il s’étire puis enfile son sac. Il ne veut pas tarder. Une longue journée de marche l’attend. Cela fait bientôt trois semaines qu’il est dans la forêt du pays du vent. Il se remet en marche et parcourt plusieurs kilomètres d’un pas assuré. Soudain, il s’arrête. Une petite maison lui barre la route.

« Se pourrait-il que ce soit… »

La porte s’ouvre. Un vieillard sort. Il est de taille moyenne et est uniquement vêtu d’une tunique blanche et de sandales en bois. Il est chauve mais une courte barbe cache son menton. « On dirait un moine, pense Rintaro. » Cette pensée se dissipe quand le regard du jeune homme s’arrête sur une épaisse cicatrice qui part de l’œil droit et défigure le vieillard jusqu’à sa lèvre inférieure.

- Si tu veux me rencontrer, étranger, tu devras d’abord te soumettre à trois épreuves.

L’homme disparaît dans un nuage de fumée.

- Attendez, je… dit rapidement Rintaro, même si le vieillard n’est plus là.

Rintaro entre dans la maison. À l’intérieur, un noir d’encre.

« Raiton, tomoshibi no jutsu ! » invoque le jeune homme. Aussitôt, Une boule de chakra lumineuse se matérialise dans sa main. Pour ne pas être encombré avec, il la met dans sa poche. Rintaro baisse les yeux et voit qu’il est debout sur une grande dalle. Trois serrures sont creusées dans la pierre. Il relève la tête et aperçoit au loin un petit point coloré. Il tend le cou pour mieux voir et comprend.

« C’est une clé ! »

Il avançe de quelques pas dans sa direction et soudain, un shuriken fend l’air. Il l’esquive aisément.

« Je me disais bien que c’était trop facile. »

Rintaro se met alors à courir en direction de la clé. Il pare plusieurs autres projectiles et saisit la clé, qui est accrochée au mur.
Le sol se met soudain à trembler. Une trappe s’ouvre et Rintaro tombe. Sa chute s’arrête sur un sol terreux. Il se relève, tous ses sens en alerte. Sa boule lumineuse s’éteint, le plongeant dans les ténèbres. Il n’y voit pas plus loin que le bout de son nez. L’air est imprégné de chakra. « Une telle noirceur n’est pas naturelle… pense-t-il. » Plusieurs minutes passent.

Soudain, plusieurs lampes s’allument. Rintaro sursaute et commence par regarder où il est. C’est une petite caverne à peine assez haute pour qu’il puisse se mettre debout. Il se retourne et voit que la trappe s’est refermée. « Il faut que je continue. » Il parcourt plusieurs mètres mais est arrêté par un mur de feu. Devant lui se dresse une table. Trois verres sont posés dessus, emplis de liquides. Tout à coup, la voie du vieillard résonne.

« Tu as montré que tu étais vif et puissant mais ici, cela ne te sera d’aucun secours. Seule ta chance sera mesurée. Un de ces gobelets contient du poison. L’autre, du vin et le dernier, un mélange qui te rendra invulnérable aux flammes. Je te conseille de ne pas utiliser de justus pour venir à bout du mur de feu car, comme tu peux le constater, cette grotte n’est pas solide et la moindre violence la ferait s’écrouler. Une dernière chose : tu n’as le droit de prendre qu’un seul verre. Bonne chance. »


Rintaro attend quelques secondes pour voir si la voix n’a rien de plus à déclarer puis saisit le premier gobelet qu’il voit.

« Ma chance, c’est le moment de m’aider. Il faut que j’ai choisi le bon verre ! »

Et il avale le contenu du récipient d’un seule traite.

Voyant qu’il ne meurt pas, il en déduit que ce n’est pas le poison.

« Maintenant, je vais voir si c’est du vin ou le remède d’invulnérabilité. »

Il ferme les yeux et se jette dans les flammes.

« Suis-je mort ou brûlé ? »

Rintaro ouvre les yeux et hurle de joie.

Il remarque alors qu’il se trouve dans une arène. Un frisson le parcourt. La dernière épreuve. Un combat. Mais contre qui… ou quoi ?
Un nuage de fumée apparaît. Le vieillard en sort.

- Bravo, reconnut-il. Tu n’es pas n’importe qui pour avoir franchi les deux premiers challenges. Voilà la seconde clé. Prends-là, tu as franchis les flammes. Mais pour avoir la dernière clé, il te faudra me battre, moi, un clone du Maître !

Rintaro pose son sac à terre et se met en position de combat. Normalement, un clone est très facile à faire disparaître. La moindre égratignure le détruit. Mais ce clone n’est pas le clone de n’importe qui…

Le clone lance une volée de Shurikens aiguisés. Rintaro sort un kunaï et les pare un par un. Sans attendre, le jeune homme compose rapidement les signes du sanglier, du singe et du rat avant de déclamer « Raiton, Iki den'kou ! ». Des éclairs sortent alors de sa bouche. Il en évite deux mais se fait foudroyer par le troisième avant de disparaître. Un léger « Poc » se fait entendre. Une clé tombe par terre. Rintaro la ramasse. Aussitôt, toute l’arène s’ébranle et un instant plus tard, Rintaro se retrouve devant le socle de pierre. Il y glisse les trois clés puis les tourne. Clac. Clac. Clac.

La pierre vibre puis glisse sur le côté, dévoilant des escaliers sinueux. Rintaro s’y faufile. Les escaliers débouchent sur une vaste pièce. C’est un salon. Une table en marbre siége au centre. Un homme y mange. C’est le vieillard. Il dévore un bol de ramens.

Rintaro tombe à genoux. Son périple touche à sa fin. Il l’a trouvé. L’ermite des ermites. Le maître des maîtres. Celui dont on dit qu’il est le plus grand ninja de tous les temps.

L’homme lève la tête et croise le regard de Rintaro. Il est semblable au clone de l’arène mais ses yeux brillent d’une sagesse et d’une force qu’aucun clone ne possède.

- Bobonjour Maître Okage, balbutie Rintaro.

- Ne m’appelle pas comme ça petit, dit le vieillard, d’une voie amusée. Cela fait de nombreuses années que j’ai pris ma retraite dans ce trou. Mais explique tout d’abord la raison de ta visite.

Rintaro enleve son sac à dos et en retire un paquet. Dessus est marqué « Sazzip ». Les yeux du vieillard s’illuminent alors. Rintaro lui confie. Le vieillard s’empresse d’ouvrir le paquet et de vérifier son contenu. Il le referme et hoche la tête. Il sort quelques pièces d’une de ses poches et les tends au jeune-homme.

- Merci, maître Uzumaki, s’incline Rintaro.

- Je suis désolé pour ces épreuves, dit Naruto le vieillard. Je pensai que tu étais un de ces piques assiettes qui voulaient troubler ma quiétude. Tu peux partir maintenant.

Rintaro s’incline et repart.

Naruto rouvre le paquet et un sourire sadique étire son visage :

« Enfin ! Je les ais ! Enfin ! Je les attendais depuis si longtemps ! Des pizzas ! Une quatre fromage, deux végétariennes et une chorizo ! Enfin ! Je vais me régaler ce soir ! Il faudra les réchauffer par contre… »

Naruto sort son Iphone de sa poche et appelle ses amis :

- Salut Sakura, ça farte ? Ouais, il fait pas beau, hein? … Ouais, on se ruine en roulant. À Kiri, le kilo de paille était à un euro trente ! Ouais, je te jure ! … Ouais, ouais, okay. Et au fait, tu veux venir manger une pizza chez moi, après on ira au cinéma… S’il te plait !

Sakura raccroche et Naruto jure.




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