Fiction: Tayuya et Kimimaro (terminée)

Petit résumé: A l'âge de sept ans, une jeune fille au nom de Tayuya se fait recruter par un certain Orochimaru. Et c'est en le suivant qu'elle rencontrera Jirobo, Kidoumaru et Sakon qui voue une certaine affection à l'égard de celle ci qui évoluera avec le temps. Mais c'est sans compter la présence d'un certain Kimimaro que Tayuya va avec les années apprendre à connaître mais surtout à aimer... Voila, fic que je poste ici, je l'avais mise ailleurs mais je vais la faire partagé ici. Bonne lecture
Classé: -16D | Action/Aventure / Romance | Mots: 44239 | Comments: 25 | Favs: 9
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ministribulle (Féminin), le 03/05/2011
Bon, c'est la première fois de Tayuya. Ca ne choque pas, enfin je ne pense pas. Bonne lecture.



Chapitre 6: La première fois...



La première fois...
Sakon avait roulé en boule son tee-shirt pour m'en servir d'oreiller afin que je puisse m'allonger. Ensuite, il s'était installé sur moi. Ça m'avait fait bizarre de le voir au-dessus comme ça. Il m'avait une énième fois embrassé avant de commencer ce que nous allions gaiement effectuer. Je ne bougeai et respirai plus. Je le sentis rentrer en moi. Je me mordis les lèvres: la douleur était atroce. Je n'étais certainement pas habituée à ce qu'un corps étranger pénètre en moi comme ça.

-Sakon, deux minutes, ça me fait mal, lui dis-je en contenant ma souffrance.

Mais il ignora mes propos et continua ce qu'il avait entrepris, me laissant agoniser. Il y alla un peu plus fort.

-Putain, mais Sakon ! Arrête !
-...

Il ne s'en soucia pas et il ne cessa pas.

-Sakon, le rappelai-je, tu m'écoutes oui ou merde?!!

Devant son désintérêt, je ne pus me retenir bien longtemps et lui foutus un gifle sur la joue. Il s'arrêta net.

- Aïe, dit-il sans vraiment avoir mal.
-C'est bon, tu m'entends maintenant??
-Oui, oui, qu'est-ce qu'il y a, me dit-il en se massant la joue.
-Il y a que tu me fais affreusement mal, mon Sakon.

Il me fit une moue étonné.

-Comment ça je te fais mal? Ça devrait te rendre bien pourtant.
-Ça me fais mal parce que je n'ai jamais fait quelque chose de similaire auparavant.
-Bah moi non plus et je peux te dire que je ne ressens aucune souffrance.
-Mais moi c'est pas pareil. Tu ne t'y connais vraiment pas en sexualité féminine.
-Bien sûr que si, qu'est-ce que tu crois? S'écria Sakon. Je me suis informé pour le faire avec toi.

C'est qu'il avait déjà prévu le coup ce sale con... euh Sakon.

-Bah, tu n'as pas tout assimilé.
-Qu'est-ce que je t'ai fait que j'aurai pas dû faire? Me demanda-il. Il me semble que j'ai fait tout bien non?
-La preuve que non...
-Eh merde! Moi qui m'étais tellement préparé, s'exclama-t-il. J'ai même maté des films et pris des notes et puis..
-Bon ça va Sakon! Tout ne s'apprend pas dans les livres ou dans les films... Il faut aussi faire ses propres expériences.
-D'accord, d'accord... qu'est-ce que tu proposes?
-Il faut d'abord que tu saches, commençai-je à lui dire en me redressant, qu'une fille et un mec, c'est pas pareil.
-Non, sans blague, ironisa-t-il
-Tu peux te foutre de ma gueule. Tu verras que ce que je dis, ce n'est pas si débile que tu l'imagines.
-Développe, alors. Parce que dit comme ça.....
-Oui je vais t'expliquer. Je n'en aurai pas pour longtemps.
-J'espère bien. J'ai d'autres choses à faire.
-J'imagine. Toi et moi, par exemple, nous sommes très différents. Nous ne réagissons pas de la même manière face à une situation.
-Ouais et puis?
-Rho mais c'est pour te faire comprendre qu'il existe des différences et que c'est exactement pareil pour ce que nous sommes en train de faire...
-...

Sakon me regardait sans grand intérêt.

-Bon, j'ai compris, soupirai je, je vais y aller direct.
-Voilà, lança-t-il en souriant.
-En gros, contrairement à toi, j'ai... comment dire, un hymen, tu vois?
-Non, j'y comprends rien, m'avoua-t-il
-Quand je te disais que tu ne t'étais pas assez informé...

Sakon fronça les sourcils.

-En fait, lui expliquai je, c'est un peu comme une petite porte que tu casses lorsque tu me..
-Quand je te dépucelle.
-Oui, voilà..

Je rougis de honte. L'entendre dire ça me foutait mal à l'aise. Il me passa la main dans mes cheveux en souriant.

-Et c'est ce truc qui te fait souffrir ?
-Oui, entre autre... enfin tout ça pour dire que tu dois être doux avec moi. Ça représente beaucoup pour moi et je ne veux pas que ça se passe mal.

Ses lèvres se collèrent aux miennes avant de me répondre :

-Oui, je ferai attention. Désolé d'y avoir été un peu fort. Tu me pardonnes hein ?

Il me reposa lentement contre le sol. Je lui fis un sourire avant de lui dire :

-Mais bien sûr.

Il me renvoya mon sourire. Et d'un geste beaucoup plus réfléchi, il revint en moi tout en m'embrassant. La douleur m'assaillait mais il faisait ça avec tellement de douceur que je n'avais plus de raison pour me plaindre.
Mes mains s'emmêlèrent dans ses cheveux. Je retins mes cris pour ne pas le déstabiliser. Lui était aux anges. Ses soupirs résonnaient dans mes oreilles en même temps que les battements de mon cœur.
Cette situation me mettait mal et dans tous les sens du terme.
Cependant, la douleur s'en alla avec l'habitude. Je n'irai pas jusqu'à dire que Sakon avait trouvé l'astuce pour m'emmener au septième ciel mais le fait de plus avoir mal me soulageait au plus haut point et j'étais heureuse de voir que lui prenait son pied.
Après tout, j'avais vu qu'il était rare d'atteindre l'orgasme la première fois, surtout pour une fille.
Qu'importe. Sakon était bien et ça me faisait plaisir pour lui. Je le couvrais de baiser.
Je n'avais aucune expérience en la matière mais il me semblait que Sakon faisait ça à merveille.
Si bien qu'il réussit à me faire pousser des soupirs, qui certes étaient quasiment inaudibles, mais qui étaient des soupirs quand même. Mes doigts se recroquevillèrent dans l'herbe humide sans que je ne les contrôle vraiment. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.

-Tayuya, tu me fais rêver. Me murmura-t-il entre deux baisers.
-Tu me l'as déjà dit. Renouvelle ton vocabulaire, sinon, je vais me lasser...

Sakon s'esclaffa.

-Je viens à peine de te choper et tu songes déjà à me quitter... Tu me peines, tu sais?
-Quoi?! Qu'est-ce que tu dis?! Tu m'as chopé??

Bah, oui. Bien sûr qu'il m'avait chopé. Sinon, je ne serai certainement pas allonger, avec lui au-dessus de mon corps.

-Je suis un peu ton mec, maintenant ?

Je ne lui avais pas répondu sur le moment. J'y ai médité jusqu'à ce qu'il se retire de moi, épuisé. Je n'étais pas spécialement en forme non plus. Je n'avais pas atteint ce qui s'appelait l'orgasme. Pas ce soir-là...
Sakon se mit à côté de moi et s'accouda à mon épaule.

- Alors, qu’en dis-tu? Me demanda-il.

Je mis du temps avant de lui répondre :

-Ce n'était pas désagréable. Un peu bizarre au début, mais c'était pas mal.
-Tu n'as pas pris du plaisir, je me trompe ?

Je baissai la tête. Ça m'embêtait de lui dire qu'en effet, je n'avais pas pris mon pied.

-Allez, fais pas cette tête. S'exclama-t-il en me prenant dans ses bras, y'a rien de grave à tout ça, je gérerai mieux la prochaine fois.

« La prochaine fois, il y pense déjà. Laisse-moi le temps de me remettre de la première »
Mais j'acquiesçai ; je lui dis tout de même :

-Tu n'as pas à douter de tes capacités, Sakon. Ce n'est pas parce que tu ne m'a pas fait atteindre l'orgasme que tu as tout foiré, c'est juste qu'il a fallu que je me fasse à cette sensation et puis ce sera mieux la prochaine fois, comme tu me l'as dit.
-Je ne doute pas de mes capacités, rassures-toi, assura-t-il. Même si ce n'était pas l'extase, tu as poussé quelques soupirs, ce qui n'est pas négligeable pour les novices que nous sommes. Ne t'en fais pas, au prochain coup...

Ses lèvres se déposèrent avec délicatesse sur mon cou. Il me murmura ensuite :

-Je te ferai perdre la tête. Je te le promets.

Je hochai la tête et m'appuyai contre son torse, et je partis dans mes songes.
Ma première fois, c'est bon, c'est passé. J'avais tant fantasmé dessus et ça s'est fait en l'espace d'une soirée, alors que j'y pensais depuis tellement longtemps.
Et c'est Sakon qui s'en était chargé. Que devais-je en penser?
Et puis pour le coup, est-ce qu'il était vraiment mon mec ? Tout portait à croire que oui, vu comment les choses avaient tourné.
« Mais mince, Kimimaro occupe toujours mes pensées. Parce qu'après tout, ce mec me fait rêver. Alors, je ne devrais pas faire ça avec Sakon mais d'un autre côté, j'aime bien Sakon, il est sympa et aimant mais le souci c'est que Kimimaro je l'aime plus que tout, son air mystérieux me fait vibrer et sa voix me fait frémir mais lui, il ne m'aime pas alors je ferai mieux de rester avec Sakon. Mais Kimimaro, je t'aime et puis.... »
Enfin bref, fallait suivre ce que je pensai réellement: Sakon, Kimimaro... « Je vais me retourner vers Kidoumaru, ce sera réglé vite fait comme ça » songeai-je. « Oh et non, il a plein de bras... »

-Alors, oui. Tu es mon mec, Sakon? Finis je par lui dire.
-Génial, jubila-t-il, quand je vais dire ça à Ukon!!

« Ukon? Mais oui, il a un frère celui-là »

-Non! Tu lui dis rien, s'il te plaît.
-Bah, pourquoi? Je lui raconte tout à Ukon..
-Ne dis rien à lui et à personne d'autres d'ailleurs. C'est vraiment pas la peine de s'afficher devant tout le monde.
-Bon, d'accord....Je respecte ton choix. Si on rentrait maintenant ?

Je hochai la tête. Il se leva et commença à s'habiller. Il m'aida ensuite à me remettre debout en me tendant sa main.

-Merci, balbutiai-je.

Il se contenta de me sourire. Je remis ma tunique et mes leggins rapidement afin de cacher ma nudité. La chaleur me brûlait encore les joues, j'étais honteuse de ce que j'avais fait.
Durant le chemin du retour, Sakon m'avait tenu la main, tout comme ces couples que je regardais dans les rues. Mes paupières s'engourdirent. Tout ça m'avait épuisé. Je rêvais d'aller me coucher. Aussitôt rentrée, je saluais sans tarder Sakon. Il me salua à son tour en esquissant un grand sourire.

-À demain, Tayuya.

Je me dirigeai vers ma chambre d'un pas rapide. La-bas, je pouvais réfléchir aussi longtemps que je le voulais sans que l'on ne me dérange.
Cependant, quelque chose, ou plutôt quelqu'un me barrait la route. Mon cœur s'emballa à sa vue. Ce ne fut autre que Kimimaro.
Je ravalai ma salive.

-Euh... bonsoir, balbutiai-je.
-Qu'est-ce que tu fais ici, Tayuya? Tu as vu l'heure qu'il est? Ce n'est vraiment pas raisonnable.
-Je sais, mais... euh on a pas de mission demain et puis...
-Qu'est-ce que t'en sais?, répliqua-t-il. On est jamais à l'abri d'un imprévu. Et même, demain, on s'entraîne, je te rappelle. Donc aucune excuse pour tes excursions nocturnes. Tu as compris ?
-Oui, Kimimaro...

Kimimaro...

Il soupira avant d'ajouter :

-Allez, va te reposer maintenant. Il faut toujours que je vienne te le dire.

Je lui souris timidement. Il haussa les sourcils.

-Je t'accompagne pour être sûr que tu ailles te coucher, d'accord ?

J'acquiesçai avec une petite boule à la gorge. Escortée par Kimimaro, la classe.
Il menait la marche. Je le regardais avec admiration et ce, dans le moindre détail. Rien que de le voir de dos suffisait à alimenter ma fascination à son égard: ses cheveux qui bougeaient avec grâce en fonction de ses pas, sa démarche dont je raffolais, ses bras qu’il balançait pendant qu'il marchait. J'en étais folle.

-Je t'aime, murmurai-je.

Tout à coup, il s'arrêta. Mon cœur rata un battement. Son visage m'était à présent visible. Je rougis comme je l'ai rarement été dans ma vie.

-Est ce que... tu m'as dit quelque chose, Tayuya? Me demanda-t-il sans me faire vraiment face.

« Et si je lui disais? » songeai-je, « Non, n'importe quoi... »

- Non, lui mentis-je. Je n'ai rien dit du tout.
-...bon, excuse-moi alors.

Il reprit sa route. Je mis un certain temps avant que mes pulsions cardiaques revinrent à la normale.
Nous arrivâmes devant la porte de ma chambre. Il me l'ouvrit.

-Allez, vas te coucher. Je vous réveille à l'aube alors profite bien de ta nuit.
-Oui, merci de m'avoir accompagné. C'est gentil.
-De rien.

Il détourna les talons. Je ne voulais pas qu'il s'en aille tout de suite.

-Non, atten...dez!

Il se retourna vers moi.

-Eh bien qu'est-ce qu'il y a ? me dit-il.

Son regard se posa vers moi. Ce regard qui me me rendait folle.

-Euh... « Improvisons », il y a une araignée dans le coin là-bas. J'ai peur, vous pouvez m'en débarrasser?

Il leva un sourcil.

-En voilà une étrange demande. Tu devrais en parler avec Kidomaru. Il s'en occupera.
-Non, mais lui, il va la garder et il va me faire des vieilles blagues avec. S'il vous plaît...
-Il n'est pas si bête quand même...
-Mais si. Toujours à se foutre de ma gueule, ce connard « désolé Kidoumaru, je le pense pas. »

Kimimaro soupira.

-Je ne vous imaginais pas aussi immatures. Pourtant, vu notre situation, cela aurait dû forger votre caractère. Tous des gamins.

Il s'engagea dans ma chambre. Un sentiment de joie empli mon corps. Je le suivis de près. Il se dirigea vers l'endroit où l'araignée imaginaire logeait. Il y jeta un bref coup d'œil.

-Écoute, moi je ne vois rien. Elle est où, ton araignée?
-Elle était là tout à l'heure, elle ne doit pas être bien loin.

Il soupira encore une fois. Il se mit à genoux et chercha de droite à gauche pour la trouver. Ça me gênais de le voir se déranger pour rien, mais j'étais heureuse qu'il soit dans ma chambre.
Il se releva quelques secondes plus tard et me dit :

-Elle n'est plus là. Tu peux dormir tranquillement.
-Vous en êtes sûr? Lui demandai-je en connaissant déjà la réponse.
-Il n y a même pas de toile. Elle ne s'est pas installée dans ta chambre. Donc rassures-toi.

J'acquiesçai.

-Bon, va te coucher. M’ordonna-t-il
-Oui.

Il revint au seuil de ma porte.

-Je te laisse, Tayuya. J'ai à faire.
-Hein? À cette heure-ci ?

Il hocha la tête.

-Mais qu'est-ce que vous allez faire?
-Reconnaissance de terrain. C'est pour une prochaine mission.
-Vous ne devez pas y aller seul. Laissez-moi venir avec vous.

Et bien déterminée, je revins à lui pour franchir la sortie. Il m'arrêta en posant sa main sur mon épaule.

-Je n'ai pas besoin de ton aide, n'ai crainte, me dit-il. La seule chose que je souhaite de ta part, c'est que tu te couches. Il n' y a rien de plus navrant que de diriger une équipe qui est hors-service. Donc, si tu veux me faire plaisir, reste ici, compris ?

Je baissai les yeux. Il retira sa main.

- Repose-toi bien, Tayuya. Je ne te pardonnerai pas de me revenir complètement crevée demain. Méfies-toi.

C'était sans doute sa manière de me souhaiter bonne nuit.

-Oui, ne vous inquiétez pas, tout ira bien pour moi.
-Bien. À demain.
-Bonne nuit, lui dis-je.
-Pas la peine, je n’aurai pas le temps de dormir.

Et sans que je ne puisse répondre quoique ce soit, Kimimaro quitta la pièce en claquant sans bruit ma porte. Je restai à la regarder pendant, je dirais, au moins cinq minutes avant de me décider à me mettre en nuisette et sous la couette.
J'eus un mal de chien à m'endormir. Sakon avait hanté mes pensées et occupait mes songes lorsque je réussis à succomber dans le sommeil. Je le sentais comme dans la réalité me touchait de partout. M'embrasser et plus encore..




Et ouep, fini. Mais Tayuya est un peu en période de 'doutages'(je sais, ça ne se dit pas hihi). Que va-t-il se tramer pour la belle rousse?(ouais, je la trouve assez belle ;D) Et puis, si elle veut pas de Kimimaro, je lui prends moi (je délire là) Allez, à suivre ;)



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