Fiction: Tayuya et Kimimaro (terminée)

Petit résumé: A l'âge de sept ans, une jeune fille au nom de Tayuya se fait recruter par un certain Orochimaru. Et c'est en le suivant qu'elle rencontrera Jirobo, Kidoumaru et Sakon qui voue une certaine affection à l'égard de celle ci qui évoluera avec le temps. Mais c'est sans compter la présence d'un certain Kimimaro que Tayuya va avec les années apprendre à connaître mais surtout à aimer... Voila, fic que je poste ici, je l'avais mise ailleurs mais je vais la faire partagé ici. Bonne lecture
Classé: -16D | Action/Aventure / Romance | Mots: 44239 | Comments: 25 | Favs: 9
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ministribulle (Féminin), le 31/03/2012
Onzième chapitre, je me rappelle avoir kiffé l'écrire. Pourquoi, je ne sais pas. En espérant que vous prendrez plaisir à lire ce chapitre.



Chapitre 11: Poker face



-Ouaiiis, on va gagner pleins de sous!! s'écria Kidoumaru devant l'entrée du casino.
-Tu risques surtout d'en perdre beaucoup, lui dit Sakon.
-Non, je ne me laisserai pas prendre tout mon argent comme ça, je les menacerai pour qu'il me donne le jackpot!
-Non, tu vas éviter, Kidoumaru, répliquai-je, on va essayer de ne pas se faire remarquer, ce n'était pas le but de notre balade.
-Rabat-joie...grommela-t-il.
-Et il en va de même pour tout le monde, je vous demanderai de ne pas faire de vagues, ce serait bête de tuer quelqu'un à cause de vos conneries.
Ils acquiescèrent et s'en allèrent. Une once de colère me parcourut quand je vis ce Sakon prendre par le bras Tayuya.
-Mais, j'y pense, ils n'ont pas tous la majorité...réalisai-je. Enfin en fait, il n y a que moi...
Je m'empressai de les rejoindre et comme je le doutais, l'entrée leur était interdite et ils se prenaient déjà la tête avec les agents de sécurité.
« Putain, c'est pas vrai »
-Non, mais qu'est-ce que vous en avez à foutre qu'on ait moins de 18 ans, du moment qu'on vous donne l'argent, cela ne devrait pas vous ennuyer! S'écria Kidoumaru.
-Les gamins, ça ne joue pas au jeu d'argent, rentrez chez vos parents, leur ordonna l'un des deux hommes en noirs.
-Je vais te tu….
-Bonsoir, les petits sont avec moi, les interpellai-je. Désolé pour leurs manques de politesse. J'espère qu'ils ne vont ont pas trop importunés.
Les mecs en noirs me regardèrent avec incompréhension et celui de droite me demanda:
-Ils sont à votre charge ces mômes? Vous paraissez bien jeune pour vous en occuper. Avez-vous un justificatif de votre majorité?
-Mais assurément.
En fouillant dans ma poche, je leur tendis ma carte d'identité. Ils me la prirent des mains et commencèrent à la scruter dans tous les détails.
-Kaguya, hein? Ça me dit vaguement quelque chose, déclara l'un d'eux.
-Ah ouais? Moi, jamais entendu parler.
« Qu'est-ce que je fous là? » songeai-je.
-Bon, on vous laisse passer mais il est hors de question que vos enfants jouent aux machines. Nous vous exclurons sur le champ.
-Il n y aura pas de soucis. Excusez-vous, les enfants, leur demandai-je.
Ils me lancèrent tous des regards d'énervement mais le mien les persuada de faire ce que je leur avais ordonné.
-Bon, vous pouvez entrer, nous dit l'homme de gauche.
-Merci et milles excuses.
Je rentrai en premier suivi de ma troupe. Une fois que nous fûmes assez éloignés, je me retournai vers eux.
-Dîtes-moi si je me trompe, mais comme ça, ne vous avais-je pas dis de ne pas vous TAPER la repère?!
-Excusez-nous mais ils ne vou...
-Kidoumaru, ta gueule! A cause de tes conneries, ces mecs sont déjà en train de nous surveiller. Tu aurais attendu que j'arrive, il n’y aurait pas eu tous ces problèmes.
-Oh, c'est bon, on ne doit pas être les premiers mineurs à avoir voulu rentrer dans un casino, lança Sakon.
-Et c'est une raison valable pour vous exciter comme vous avait pu le faire? Kidoumaru a failli menacer ces gars.
-Mais ils n’ont même pas entendu, se défendit-il.
-Vous me refaites un coup comme ça les enfants, et on se barre d'ici et vous le regretterez méchamment ensuite, compris?
J'eus droit à un oui nonchalant.
-Parfait, maintenant que les choses ont été mises au clair, qu'est-ce qu'on fait?
-Je sais, je sais, s'excita de nouveau Kidoumaru, on a qu'à faire les machines à sous.
-Ça manque d'originalité, si on faisait une partie de poker? Proposa Jirobo.
-Non, c'est nul, dit Tayuya. On a qu’à jouer à la roue.
-Décidez-vous, m'impatientai-je. Je ne vais pas passer ma vie ici.
Cette soirée ne m'emballait pas. Je voulais déjà rentrer. Et ce monde autour de nous, ça ne me plaisait pas du tout; tous à se regarder mutuellement. Des filles habillées de manières très étranges me regardaient avec un sourire en coin, on voyait presque leurs corps. Pourquoi se vêtir de cette manière? Tayuya ne s'habillait pas comme ça, elle. Et aussi, pourquoi ces sourires? Il n’y avait rien d'amusant.
-Bon, allons à la roue, honneur aux dames, dit Sakon en souriant à l'intéressée.
-Sakon, ne te la ramène pas trop, m'énervai-je.
-Comment?!
Tayuya m'accorda enfin un regard. Certes, empli d'inquiétude mais un regard quand même.
-Non, rien. Qu'importe ce que vous voulez faire, faites-le vite.
-Mouais, mais alors après, on fait les machines.
-Et vous avez de l'argent pour jouer? Leur demandai-je.
Un long silence s'ensuivit, entrecoupé de divers bruits.
-Bon, ça ne répond pas à ma question tout ça....
-Euh, ouais, Kidoumaru en a, lança Sakon.
-Je ne le suis pas le seul à en avoir, répliqua-t-il.
-Chacun paiera ce qu'il veut jouer. Pourquoi vous vous embrouillez? Lança Tayuya.
-Tayuya ou la voix de la sagesse, ricana l'araignée.
-Eh, je t'emmerde! S’exclama-t-elle.
-Calmez-vous. Bon, on y va.
Kidoumaru s'en alla avec Jirobo en premier, suivi de près par Sakon qui se foutait de la tête de quelqu'un dans la foule. Quelle gaminerie...
Tayuya se retourna et m'attendit.
-Eh ben, tu m'attends maintenant. Tu ne restes pas avec ton Sakon?
-...
Avec une petite hésitation, elle me prit la main.
-Qu'est-ce que tu fais? Lui dis-je, étonné.
-Vous me croyez quand je vous dis que je vous aime?
-J'imagine que je n'ai pas à douter de tes paroles. Pourquoi cette question?
-Je n'en étais pas sure. C'est pour ça.
-Dis-le à Sakon et je te croirai davantage. Te voir avec lui me ronge de doutes.
-J'ai peur de lui dire, m'avoua-t-elle, il vient encore de me dire qu'il m'aimait il y a deux minutes. Il va très mal le prendre.
-Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse? Qu'il souffre un bon coup et qu'il nous laisse en paix. Règle cette histoire et rapidement.
-....
Cette situation semblait l'embarrasser.
-Ce serait mieux comme ça, lui murmurai-je, imagine donc un peu.
Je lui relevai le visage pour affronter son regard.
-Je pourrai t'embrasser sans craindre que l'autre ne rapplique en courant.
-Comment pourrai-je lui dire? Me demanda-t-elle.
-Je n'en ai aucune idée. Dis-lui les choses comme elles sont, c'est tout. Ou alors, laisse-moi m'en charger.
Tayuya lâcha ma main et me dit:
-Non, je vais lui dire plus tard. J'ai encore quelques temps devant moi, non?
-Ouais, m'énervai-je, fais comme tu veux.
Je quittai Tayuya pour rejoindre les trois autres qui m'attendaient, étant donné qu'il n’y avait que moi qui pouvait jouer.
-Ah bah vous voilà, s'exclama l'araignée. On voudrait miser sur le numéro trois rouge, on le sent bien.
-Donne-moi ton argent, ce n'est certainement pas moi qui dépenserai le mien la dessus, lui dis-je à l'abri des oreilles du croupier.
-Bon, tenez.
Il me glissa une liasse d'une valeur de 15000 yens (environ 130 euros).
-T'es malade, Kidoumaru. Ça fait beaucoup d'argent. Tu risques de tout perdre en plus.
-Mais il suffit que la chance soit avec moi et je doublerai ma mise.
-Tu es con...15000 yens sur le trois rouge.
-Entendu, acquiesça celui qui tournait la roue.
-Ah Tayuya, s'écria Kidoumaru, tu es enfin là. Tu vas assister à ma victoire en direct.
Je jetai un regard vers elle et elle me regarda aussi.
-Euh...oui. Bonne chance, lui dit-elle.
Qu'est-ce qu'elle s'en fichait de sa victoire ou de sa défaite. Dans sa tête, il n’y avait que moi et ce misérable Sakon.
-Rien ne va plus, déclara le croupier.
-Pourquoi il dit ça? Demanda Jirobo.
-On dit toujours ça avant de tourner la roue, lui répondit Kidoumaru.
-C'est chelou...
Pendant ce temps, une des joueuses me regarda. Je fis de même pour savoir ce qu'elle me voulait. Et elle finit par me sourire. Je ne compris pas pourquoi mais je lui en fis un aussi. Elle accentua le sien. Décidément, ça avait l'air de beaucoup l'amuser.
-Kimimaro, me susurra une voix.
Je me retournai vers celle-ci et je vis Tayuya me faisant une drôle de tête.
-Quoi?
-Cette fille-là....Elle n'arrête pas de vous regarder.
-Bah ça, j'ai remarqué. Je ne sais pas ce qu'elle me veut.
-Elle est en train de vous charmer...
-Me charmer? Et qu'est-ce qu'elle souhaite tirer de ça, celle-là?
-C'est simple, elle veut certainement faire ce que nous avons fait hier soir avec vous...
-Comment? M'exclamai-je
- Treize noirs, déclara le maître des roues.
-Oh non, gémit Kidoumaru.
-Et qu'est-ce qu'elle croit? Que je vais la prendre avec moi?
-J'en sais rien. Mais évitez de la regarder. Ça me rend mal.
-Tu me crois capable de la mettre dans mon lit?
-...
-Je n'ai nullement l'intention de faire ce genre de coup. Pourquoi le faire avec une autre alors que tu es sans cesse à mes côtés? Tu vaux largement plus le détour que cette nana.
Elle me sourit, gênée mais sans doute rassurée. Je me retins de la prendre entre mes bras. Et j'avais la soudaine envie de savourer à nouveau ce plaisir dont j'ai eu expérience la veille. C’était ce que je voulais...
Cependant, nous n’y étions pas.
-Et merde, j'ai foiré le tir, grommela Kidoumaru.
-Je te l'avais bien dit, espèce de débile, lui dis-je. Bon, qui veut perdre ses sous?
- Moi, je ne joue pas, me dit Tayuya.
-Tu as bien raison, lui dit Sakon.
-Jirobo? L'appelai-je en le désignant du regard.
-Non, je voudrais jouer au poker.
-Laisse tomber le poker, je ne sais pas du tout y jouer et on n'acceptera pas tes conseils à la table.
-Bon, les machines alors, c'est pas bien compliqué à comprendre ça, me lança Kidoumaru.
-Toi, fais attention à ce que tu dis, le menaçai-je, un coup de radius est si vite arrivé...
-J'ai rien dit!!
-Bon, on y va, déclarai-je.
Je me levai de table et me dirigeai aux machines à sous avec mes compagnons. Une douce voix m'interpella.
-Excusez-moi.
Je détournai mon regard et je vis la femme de tout à l'heure. Le sourire aux lèvres, elle me dit ensuite:
-Je suis étonnée que vous ne m'ayez pas proposé un verre.
-Un verre? Pourquoi aurai-je fais une chose pareille?
Elle écarquilla les yeux mais finit par éclater d'un léger rire
-Vous êtes attendrissant. Vous n'avez pas l'habitude de parler aux femmes, ai-je raison?
D'où elle connaissait ma vie, celle-là?
-Vous me plaisez beaucoup, vous savez?
Ses yeux me regardèrent de la même manière que ceux de Tayuya. A un détail prés. Alors elle avait vu juste en insinuant qu'elle voulait le faire avec moi?
-Que dîtes-vous de passer au bar avec moi? Nous pourrions discuter tranquillement et mettre certaines choses au clair.
Cette fille-là ne me plaisait pas du tout; elle avait un visage qui ne m'attirait pas, une tenue qui montrait beaucoup plus de choses qu'il n'en fallait et une attitude trop extravagante.
-Ça ne m'intéresse pas, la recalai-je.
-Comment ça?! Vous m'aviez l'air plutôt ouvert.
-Un malentendu. Si ça peut vous faire comprendre, j'ai déjà quelqu'un avec qui tout va pour le mieux....
-Ce n'est pas important ça. Je ne demande pas d'être votre femme non plus. Juste pour s'amuser, rien de plus.
-Kimimaro, vous avez dit que vous avez quelqu'un?!!!
Je m'en retournai vers Kidoumaru qui m'avait l'air d'avoir suivi toute la conversation. Je n'étais pas en très bonne posture.
-Euh, excusez-moi mademoiselle. Je suis avec eux, je dois y aller.
-C'est elle, votre femme? Me demanda-t-elle en regardant Tayuya.
-Tayuya?!!!S’exclama Kidoumaru.
-Non, ce n'est pas elle. Au revoir.
Je me libérai de cette fille et rejoignis les gens.
-Eh, c'est qui votre copine? Hein c'est qui?
Tayuya se retourna en entendit ceci.
-Ça ne te regarde pas, répliquai-je.
-Bah si! Allez, elle est comment?
-Laisse-moi, m'énervai-je.
-Un second en couple, c'est mignon, lança Jirobo.
-Quoi? C'est qui le premier couple? Jubila l'araignée.
-Ne dis pas que tu n'as pas remarqué, c’est Tayuya et Sakon.
-....
-Eh, comment tu le sais? S’écria l'intéressé.
-Ça se voit, c'est tout. Et c'est confirmé maintenant.
-Pas bête, ricana Kidoumaru.
-Bon, bah c'est dit, lança Sakon en prenant Tayuya par l'épaule.
Cette dernière esquissa un faible sourire. Je ne pus échapper de leur lancer un regard noir
-Bon, ça suffit les histoires de ce genre. Dépêchons-nous de faire vos machines à la con et de sortir d'ici.
-Vous semblez en colère, qu'est-ce qu'il y a ? me demanda Jirobo.
-Je ne suis pas en colère! M'écriai-je.
-Euh...excusez-moi.
-Il n'a pas l'air d'apprécier votre relation à vous deux, s'esclaffa Kidoumaru.
-Qu'est-ce que j'en ai à faire de leurs trucs? Qu'ils fassent ce qui leur chante, je m'en fiche.
-Et puis de toute façon, vous avez votre chérie à vous. Vous n'avez pas à envier leur amour.
« Ma chérie? Ça veut sans doute vouloir dire femme... »
-Je n'envie rien du tout. Tu t'inventes des trucs. Bon, allons-y.
Tayuya et Sakon se prirent par la main, la soirée allait être d'autant plus insoutenable...
-Bon, donnez-moi votre tune que je la convertisse en jetons, leur demandai-je.
-Moi, je donne le reste de mon argent! S'exclama Kidoumaru.
-Moi, 2000 yens, dit Jirobo.
-3000, lança Sakon.
-Et toi, Tayuya? Lui demandai-je.
« Ce soir, tu es à moi »songeai-je.
-Rien, je n'ai pas beaucoup de sous. Je vous regarde faire.
-T'inquiète, on va gérer!!s'écria le plus joueur d'entre nous.
-Bien sûr, s'esclaffa Jirobo. Tu vas te retrouver ruiner.
-Je reviens, leur dis-je. Restez là.
Je les quittai et m'en allait à la caisse faire les échanges. La femme de la caisse fit une drôle de tête en voyant les sous que je lui demandai de me convertir et me déclara.
-Vous me semblez si jeune et vous jouez déjà tout cet argent? C'est presque un crime de vous faire ce service-là.
-Je ne vous ai pas demandé de faire des commentaires, répliquai-je, donnez-moi les jetons, c'est tout.
-Je souhaitais vous prévenir, me dit-elle en prenant l'argent.
Elle fit les conversions nécessaires et je me retrouvai avec pas mal de jetons dans les mains.
-Voilà, faites ce que vous voulez.
-Bah, on aimerait bien mais on ne peut pas jouer Vous devez le faire pour nous.
-J'avais oublié....Sérieusement, je vais me taper tous vos jetons là?
-Ben, oui...
-Hors de questions, j'ai des choses bien plus intéressantes à faire ce soir.
-Comme quoi? Demanda Kidoumaru. Retrouver votre chérie?
J'eus droit à un rire de chacun d'entre eux, excepté de celui de Tayuya qui ne semblait pas trop être à l'aise.
-Ce serait déjà bien plus amusant, en effet.
-Non, mais sérieux, vous en avez vraiment une? Me demanda Sakon.
-On dirait que cela t'étonne. J'avoue que te savoir avec Tayuya m'a grandement surpris aussi. Je ne sais pas comment elle fait pour te supporter.
Cette dernière n'osa plus me regarder et Sakon me lança un regard plein de haine. Il m'énervait et j'étais impatient qu'il sache tout.
-Je le fais deux fois pour chacun, leur dis-je. Vous y retournerez quand vous aurez atteint la majorité, si ça vous amuse tant.
Et je commençai avec Kidoumaru qui s'était porté volontaire pour être le premier. Il avait perdu. Rebelote pour Jirobo et il en était de même pour Sakon, ce qui me fit bien rire.
-Bon, vous êtes content? On y va maintenant.
-Oh la tête, j'ai rien gagné! Se plaignit Kidoumaru.
-Bah moi non plus, lui dit Jirobo.
Je retournai à la caisse et reconvertis une fois encore. La dame regarda les jetons et me lança:
-Vous vous êtes rendu compte que ce n'était pas raisonnable?
-Ouais, c'est exactement ça. Je trouve ça débile, tout compte fait.
-Il faut faire ces expériences, voilà tout, dit-elle en souriant.
-A qui le dîtes-vous, faire ses propres expériences il n y a que ça de bon.
Je lui esquissai à mon tour un sourire et nous nous en allâmes.
De retour dehors, je m'en allai en direction de la sortie du village lorsque Kidoumaru s'écria:
-Et si on allait au bar là-bas?
-Ouais, ce serait ouf! S'exclama Sakon.
-Qu'est-ce que vous dîtes encore? M'énervai-je.
-On voudrait boire un coup.
-Et vous êtes obligés d'aller dans un bar pour boire vous?
-Ils veulent boire de l'alcool, me dit Tayuya.
-De l'alcool? C'est hors de question! Vous allez être à la ramasse après.
-Mais Kimimaro, on est jeunes. Il faut qu'on en profite. Et puis, il y aura des jolies filles! Jubila la tarentule.
-Et alors? Je m'en fous moi. Et toi aussi, tu devrais t'en foutre d'ailleurs. Partons.
Mais ils ne m'écoutèrent pas et entrèrent dans le bar.
« Je vous hais!! »
Je les avais perdus de vue et c'est avec réticence que j'entrai à mon tour. L'endroit était bondé de monde. Je dus naviguer entre toutes ces personnes avant de les apercevoir au comptoir. Ils étaient en train de prendre leurs commandes.
-Tiens, prends-toi de la smirnoff Tayuya. C'est bien pour ceux qu'on pas l'habitude de boire. Lui conseilla Sakon.
-D'où tu connais ça, toi? S'étonna-t-elle.
-J'ai fait des soirées avec eux, répondit-il en désignant les deux autres. Et même une fois avec Kimimaro.
Je coupai leurs conversations.
-N'incite pas Tayuya à boire, toi. Sortez d'ici tout de suite.
-T'inquiète Tayuya, c'est assez marrant d'être bourré. Hein, Kimimaro?
-Ne fais pas comme si j'avais fait des trucs étranges étant ivre, rétorquai-je. Il ne s'est absolument rien passé. Partons d'ici.
-Et voilà vos whisky-coca, déclara le serveur.
-Yeaah, merci! S'écria Sakon. Et une petite smirnoff pour la douce Tayuya.
-J'y vais!
-Ce n'est pas trop violent, j'espère? Demanda-t-elle.
-Non, tu verras. Ça te mettra bien.
Tout ceci m'agaça.
-Et puis d'abord, comment on a pu vous servir? L'alcool est interdit au mineur normalement.
-Ils nous ont dit qu’il n’y avait pas de soucis. Profitons moi je dis! Ah Kimimaro, on vous en a pris un.
Il me tendit un verre de ce qu'ils avaient commandés.
-Je ne vous en ai pas demandé, leur dis-je en louchant dedans.
-Prenez-le, il ne va pas se boire tout seul.
Sakon but de longues gorgées ensuite. J'hésitai avant de m'y mettre à mon tour.
-Smirnoff pour la jolie jeune fille, déclara un autre serveur.
-Merci, dit-elle.
-Allez à la vôtre! S'exclama Sakon.
Lui m'avait l'air bien emballé par le monde de la fête. Rapidement, il but son premier verre et en recommanda un autre, suivi de près par Kidoumaru. Tayuya avait à peine entamé sa petite bouteille. Je me mis à ses côtés, volant la place de Sakon qui s'était barré je ne sais ou.
-Tu ne bois pas, lui demandai-je.
-J'ai un peu peur en fait, m'avoua-t-elle.
-Peur de quoi?
Elle me sourit avant de me dire:
-Vous allez trouver ça bête mais j'ai peur de changer de statut, de comportement en buvant. J'ai peur de la sensation que je pourrais éprouvée.
-Je ne trouve pas ça bête. Mais ne t'inquiète pas. L'alcool, ce n'est pas bien méchant. Il suffit de ne pas en abuser et cela devrait te rendre bien.
-Oui, si vous me le dîtes.
Et sur ces belles paroles, elle prit une bonne gorgée de sa boisson. Je commandai ensuite un autre whisky pour me rendre bien.
« Je suis là autant en profiter maintenant »
-Et puis, c'est assez bon comme truc, déclara Tayuya.
-Oui, la Smirnoff, ça a un goût agréable. Ce n'est pas trop fort.
Elle finit sa bouteille aussi facilement que si ça avait été de la limonade. Je lui demandai:
-En veux-tu une autre?
-Ouais.
Elle me fit un grand sourire.
« Serait-elle déjà un peu prise par l'alcool? »
Sakon revint lorsque l'on servit la deuxième bouteille de Tayuya.
-Eh ben on a pris ses aises, s'esclaffa-t-il. Kimimaro aussi d'ailleurs.
-Tu m’as emmené ici, alors je ne vais pas me priver...
-J'essaie d'arranger un coup à Jirobo avec la nana, là-bas. C'est un peu compliqué.
-Tu m'étonnes, dit Tayuya.
-Je reviendrai lorsque j'aurais négocié.
Il recommanda un autre verre avant de s'en aller avec celui-ci. Je finis le mien ensuite.
Tayuya arriva aussi à la fin de sa deuxième bouteille quelques temps plus tard. Un sourire ne la quittait plus du visage.
-Un autre, je sens que ça va le faire, me dit-elle.
-Je te commande ça, toute de suite.
Je lui pris sa commande. Arrivée à la moitié de sa bouteille, elle se mit à rire.
-Qu'est-ce qu'il y a, Tayuya? Lui demandai-je en commençant à ne plus être clean.
-Je crois que je suis bourrée.
Et elle éclata de rire.
-En effet, tu es en train d'être ivre, lui déclarai-je.
Elle continua de rire tout en buvant sa smirnoff.
-C'est trop bizarre, me dit-elle. J'ai l'impression de faire exprès de rire alors que non. Enfin, tu vois ce que je veux dire?
-Oui. Ça m'est arrivé.
-Kimimaro, je suis bourrée.
-Tu me l'as déjà dit, lui dis-je.
-C'est trop bizarre, s'esclaffa-t-elle. Je ne pensais pas que ce serai comme ça.
Et elle rit encore et finit à nouveau sa bouteille.
-Doucement, Tayuya. Tu n'as pas l'habitude.
-Je maîtrise me lança-t-elle.
-Oui, bien sûr.
-Kimimaro.
-Quoi?
-J'ai envie de toi.
Je m'esclaffai avant de reprendre une gorgée.
-Moi aussi. Et qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?
-Je veux que tu me prennes, suis moi.
Elle se leva du tabouret et me prit par le poignet pour m'emmener dans les toilettes. Elle referma la porte derrière elle et me fit face.
-Tu es sur de vouloir le faire ici? Lui demandai-je en regardant de droite à gauche. Nous ne sommes pas à l'abri de diverses intrusions.
-Je m'en fiche.
-Très bien, moi aussi.
Je la pris par les hanches après l'avoir plaqué contre le mur.
-Ouais, comme ça, Kimimaro.
-Je t'ai vu trop longtemps avec Sakon. Dis-moi que c'est moi que tu désires.
-Il n y a que toi qui me fais vibrer, me déclara-t-elle.
-Je te veux, putain, lui dis-je à l'oreille. Tu me fais perdre tous mes moyens. Comment as tu fais?
Elle soupira à mon cou.
-Ce que tu me dis, tu peux pas savoir comment ça me fais plaisir.
Ses bras s'enlacèrent autour de mon cou.
-Tu me rends folle, Kimimaro, me murmura-t-elle.
-Tayuya, dis-je sur la même intonation.
Elle arbora un tendre sourire avant d'avancer son visage et que je ne prenne possession de ses lèvres. Les sentir à nouveau sur les miennes me fit parcourir de frissons et je fus le premier à demander la langue de l'autre. Elle me la donna sans attendre tandis qu'elle fit descendre mon pantalon. J'en mourrais de désir. Je fis de même avec le sien.
-Prends-moi, me murmura-t-elle entre deux baisers.
Mes lèvres continuèrent à l'embrasser et descendirent au niveau de son cou. J'entendis de là son souffle irrégulier.
-Tu n'es rien qu'à moi, lui susurrai-je.
-Ouais, dit-elle en un soupir.
Je laissai glisser ma main dans son dessous. Elle expira un soupir qui me fit frémir.
-Tayuya, tu es à moi, répétai-je.
Je commençai à la caresser là où ça lui faisait plaisir. Il me fallut peu de temps avant d'entendre ses doux gémissements à mon oreille. Tout ceci décupla mon désir.
-Continue, me dit-elle. Tu fais ça si bien.
Ses soupirs se laissèrent de moins en moins distancer entre eux.
-Chut, Tayuya, ils vont t'entendre, lui murmurai-je
Et je me mis à l'embrasser pour la faire taire quelques instants. Elle s'échappait de mon emprise pour reprendre son souffle mais revint d'elle-même ensuite, caressant ma langue de la plus belle des manières.
Au bout de quelques minutes, elle reprit calmement sa respiration; je retirai ma main d'elle.
-Ça va?, lui demandai-je.
-Oh ouais, nikel, me répondit-elle. Il faut que j'aille voir Sakon.
-Pour lui dire qu’il y a beaucoup mieux à voir ailleurs, m'esclaffai-je.
-Ouais, en gros.
Elle rit et se nicha contre moi.
-Est-ce que je te prends tout de suite ou j'attends que nous soyons rentrés? Demandai-je.
-Peut être que ce sera mieux dans un lit, dit-elle.
-Oui, sans doute. Rhabillons-nous dans ce cas.
Elle acquiesça et nous sortîmes des toilettes quelques minutes plus tard. Tayuya se dirigea là où se trouvait Sakon. Il était accompagné de Jirobo et Kidoumaru qui lui semblait complètement H-S.
-Alors, qu'est-ce que tu en dis? Il est sympa mon poto, tu sais?
-Ouais, mais moi j'aime pas les mecs enrobés, tu vois? Je préfère les mecs genre toi, Sakon.
Tayuya échappa un rire et me dit:
-Tant qu'à faire, ce serait pas mal qu'il se case avec.
-Eh, Tayuya, viens là! S'exclama Sakon en la voyant.
-Je reviens, Kimimaro.
Elle s'éloigna et se mit aux cotés de Sakon qui tapait la discut avec cette nana.
Je m'approchai et m'assis à côté de Kidoumaru qui ne disait plus un mot.
-Désolé, Jirobo mais cette meuf semble être intéressée par Sakon! S'exclama Tayuya.
-T'es qui, toi? Lui demanda la nana.
-C'est ma meuf, lui dit Sakon.
-Sakon, j'aurai deux, trois trucs à te dire en fait.
-C'est à dire?
-Ce sont des choses à éclaircir, tu vois.
-Ca y est, tu veux plus de moi?! S'emporta-t-il.
-T'emporte pas comme ça, lui dit-elle.
-Parce que c'est vraiment ça?!!
-Eh, je vais vous laisser, lança la fille en se levant.
-Attends, je viens avec toi! S'écria Jirobo en la suivant.
- Écoute-moi, Sakon. Le prends pas mal mais je suis amoureuse.
-Je sais que tu l'es. Mais c'est pas grave, je suis là maintenant.
Sakon s'approcha d'elle dangereusement.
-Arrête ça. Je suis amoureuse et tu sais très bien de qui.
-Bien sûr que je le sais. Mais tu as bien voulu de moi parce que lui ne te voulais pas. Et on s'est mis ensemble.
-Je suis amoureuse de Kimimaro et il a fini par m'accepter.
-..Quoi?
J'entrevis le visage anéanti de Sakon. J'en avais presque de la peine.
-Je te quitte, Sakon. Merci de m'avoir aimé et montré tout ça. Je ne l'oublierai pas.
-Tayuya...Je ne pensais pas que ça arriverait. C'est pas grave, je m'en remettrai.
Mais il finit par verser quelques larmes et se retint de ne pas éclater en sanglots.
-On rentre, Sakon? Lui dit-elle.
Il hocha la tête tout en pleurant silencieusement.
« Aujourd'hui, il est bourré mais lorsqu'il aura repris ses esprits, il viendra me cracher à la gueule et sans doute me menacer ».
Nous secouâmes Kidoumaru pour qu'il bouge et retrouvâmes Jirobo avant de nous en aller de retour chez nous. La marche fut longue et silencieuse. Et même par respect pour Sakon, Tayuya et moi ne nous touchâmes pas. Donc, aucune embrouille.
Nous arrivâmes plus d'une heure plus tard. Chacun rentra dans sa chambre. Sakon ne demanda pas d'autres précisions et rentra dans la sienne aussi. Quant à Tayuya, elle m'attendait déjà devant ma porte.
-Pressée, on dirait?
-Je n'ai pas osé entrer. J'ai préféré attendre ton arrivée.
J'ouvris la porte et lui fis signe d'entrer. Elle me sourit avant de pénétrer à l'intérieur. Je la suivis et comme la veille, j'allumai une bougie, redécouvrant ainsi sa somptueuse silhouette.
-Cette fois-ci, je la laisserai allumer.
-C'est trop gentil.
Elle fit face au lit et commença à se dévêtir.
-Attends, l'interpellai-je.
Elle se retourna vers moi, étonnée.
-Tu ne veux plus le faire?
-Qu'est-ce que tu racontes...
Je m'approchai d'elle et lui retira moi-même son haut.
-Tu allais me priver de ce petit plaisir.
- Excuse-moi, j'ignorai que ça te tenait à cœur.
-J'ai une question à te poser avant que je ne te fasse et que tu me fasses gémir de plaisir...
Ses yeux s'illuminèrent en même temps que ses traits avant qu'elle ne me dévêtisse à son tour:
-Que veux-tu savoir? Me demanda-t-elle en mettant à terre ma tenue du jour.
-Eh bien..
Je l'emmenais avec moi et la fis allonger sur mon lit. Je ne tardai pas à me mettre sur elle.
- Pourquoi te mets-tu subitement à me tutoyer? Je ne t'ai pas entendu me parler ainsi depuis déjà quelques années.
Elle m'esquissa un sourire avant de me répondre:
-Je n'en ai pas la moindre idée. Sans doute parce que c'est adapté à la situation. Il vaut mieux un « je t'aime » qu'un « je vous aime » Qu'en dis-tu?
-Je n'en sais rien moi non plus. En tout cas, cela m'a beaucoup surpris. Il n’y avait plus que Kabuto et Orochimaru qui se permettaient de m'adresser ainsi la parole.
-Ca te plaît ou pas, alors?
- Ecoute, tutoie-moi ce soir et je te donnerai ma réponse demain.
-C'est comme tu veux Kimimaro, me murmura-t-elle.
Je lui souris à mon tour avant de la toucher, de l'embrasser et etc....




Nyahaha, Sakon râteau!! Ca fait si mal, je suis désolée de lui avoir fait subir ça. Ca se voit que je ne savais pas ce que c'était x)
A la prochaine.




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