Fiction: Tayuya et Kimimaro (terminée)

Petit résumé: A l'âge de sept ans, une jeune fille au nom de Tayuya se fait recruter par un certain Orochimaru. Et c'est en le suivant qu'elle rencontrera Jirobo, Kidoumaru et Sakon qui voue une certaine affection à l'égard de celle ci qui évoluera avec le temps. Mais c'est sans compter la présence d'un certain Kimimaro que Tayuya va avec les années apprendre à connaître mais surtout à aimer... Voila, fic que je poste ici, je l'avais mise ailleurs mais je vais la faire partagé ici. Bonne lecture
Classé: -16D | Action/Aventure / Romance | Mots: 44239 | Comments: 25 | Favs: 9
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ministribulle (Féminin), le 31/03/2012
Pour ceux qui continuent de suivre, voilà mon dixième chapitre. Je ne suis pas efficace pour publier les chapitres. J'avais oublié de les ajouter, vous savez, les temps sont durs. Enfin, osef de ma vie, je vous laisse lire :)



Chapitre 10: L'entraînement



« Quel heure est-il? Suis-je en retard »
Un faible rayon de soleil éclaira ma chambre, illuminant mon visage. Je me redressai, m'adossant contre mon lit.
« Il faut que j'y aille, mais j'oubliais.... »
Mon regard se tourna vers ma gauche.
-Tayuya, dis-je.
Elle semblait toujours endormie; ses lèvres étaient légèrement entrouvertes, ses yeux restaient clos; ses traits étaient apaisés.
-Mais qu'est-ce que je t'ai fait? Me demandai-je, qu'est-ce que j'ai fait?
Aucune réponse, bien entendu. Qu'est-ce qu'elle m'aurait répondu de toute façon?
-Je ne comprends rien.
Je me détournai de Tayuya et je remarquai sur ma table de chevet la cigarette non achevée de la veille.
-« C'est la sienne » songeai je.
Je souris avant de la prendre et l'allumai ensuite. La première est toujours la meilleure de la journée. Et celle-ci me faisait penser à Tayuya. Moi qui ne prêtais aucune attention sur personne spécialement, voilà que je me surprenais à songer à ma disciple. N'importe quoi, devrai je me dire. Cependant, les événements ont fait que maintenant, ce n'était plus dénué de sens. Il était déjà dur de penser à soi-même, alors penser à une autre...
-Je t'ai déjà dit que tu étais chiante, Tayuya.
Elle bougea légèrement la tête, mais ne se réveilla pas.
-Je voudrai que tu te lèves, lui dis-je. Je souhaiterai te parler.
Mais elle ne sembla pas revenir à elle.
-J'attendrai dans ce cas, soupirai je.
Son air paisible me troublait. Je me mis donc à la regarder ainsi durant quelques minutes en me posant de multiples questions.
-Je t'aime? Marmonnai-je. Oui, je crois.
Je me permis de lui ramasser quelques une de ses mèches qui cachaient son visage. Ainsi, je pus la regarder sans être gêné, tout en continuant de fumer.
-Je te veux, dis-je d'une voix inaudible.
J'écrasai la cigarette avant de me positionner devant elle. Je lui fis de l'ombre et je la vis cligner discrètement les yeux. Malgré son sommeil, je ramenai son visage vers le mien à l'aide de ma main. Ses yeux s'ouvrirent lentement mais elle les écarquilla quand elle réalisa la situation. Je l'entendis susurrer mon nom.
Mais je la fis taire en prenant possession de ses lèvres. Ses réactions étaient au ralenti et cela m'impatienta.
« Donne-moi ta langue »lui fis-je comprendre en lui présentant la mienne.
Elle était encore dans les vapes mais elle s'exécuta tout de même. Sans que je m'en rende vraiment compte, je me retrouvai au-dessus d'elle. Je rouvris les yeux. Les siens étaient toujours clos. Je voulais refaire ce que nous avions fait la veille mais peut être qu'elle n'était pas d'accord.
-Tayuya, est ce que tu vas bien? Lui demandai-je.
-O...oui, je vais bien. Qu'est-ce que vous faîtes?
-Moi, ce que je fais? Rien.
Ses yeux me dévisagèrent de la même lueur que la veille.
-Vous voulez le refaire?
-Euh...Je m'occuperai de ça une autre fois. Je dois y aller. Excuse-moi de t'avoir réveillée.
Je m'apprêtai à me lever mais elle osa m'attraper par le poignet.
-Non, reste là, m'ordonna-t-elle.
-Oh...Méfie-toi de tes gestes ainsi que de tes paroles, m'énervai-je. Je suis encore ton supérieur.
Elle se releva légèrement et me fit face. Elle me relâcha le poignet.
-Oui, je sais. Pardon.
Elle baissa les yeux pour me fuir.
-Tu m'as peut être fais une scène dont je n'ai pas su résister mais ce n’est pas une raison pour prendre tes aises comme ça, hein?
Elle hocha la tête sans dire mot.
-Bien, maintenant que tu as compris ça, j'y vais. Je vous attendrai tous aux environs de deux heures à notre terrain d'entraînement. Et tâche de ne pas tomber malade d'ici là.
Son regard s'était soudainement empli de tristesse. Je soupirai avant de me relever
Je pris la première fringue que je vis et l'enfila. Je jetais quelques regards sur Tayuya qui ne s'était toujours pas remise de mes paroles. L'aurai-je vexée? Attristée?
Enfin habillé, je me dirigeai vers la porte de sortie. Je me retournai une dernière fois pour la voir. Cette fois ci, elle me regarda. Je fis de même.
Beaucoup de choses devraient être mise au clair entre elle et moi. Mais avant cela, nous avions une journée à passer. Et je la quittai.
La porte refermée derrière moi, j'hésitai à revenir sur mes pas pour aller m'excuser auprès de Tayuya. J'étais persuadé de lui avoir fait du mal avec mes propos. Mais en même temps, je lui avais dit la vérité. Alors, il n’y avait aucune raison que je lui fasse de quelconques excuses. Et je finis donc par m'engager dans les couloirs, afin d'atteindre la pièce principale. Arrivé à bon port, je ne pus retenir un sourire en apercevant Sakon. Il me vit à son tour et me lança un regard non des plus amicaux. Je lui fis un bref signe de main comme salutation. Il me parut étonné.
Je m'avançai et pris place dans le canapé. Je demandai à Sakon.
-Va donc me chercher une tasse de café, Sakon. Je te paie une cigarette en retour.
-Vous savez très bien que je ne fume pas, répliqua-t-il.
-Ah oui, m'esclaffai je. Au temps pour moi, dans ce cas.
Il ne tarda pas à « m'attaquer »:
-Qu'est-ce que vous avez fait à Tayuya?
« Beaucoup de choses, mais je lui laisse le soin de t'en faire part »
-Oh, rien de bien fascinant. Je l'ai juste aidé afin de poursuivre notre entraînement d'aujourd'hui. J'ai, bien entendu, réussi à faire faire ce que je voulais à ta Tayuya. Je ne n'échoue jamais et ce pour absolument toutes choses auxquelles je m'investis. Tiens en compte pour ton avenir, Sakon, lui dis-je d'un ton amusé, j'ai entendu des échos ne vantant pas tellement tes exploits.
La mine de Sakon s'assombrit et il commença à s'énerver:
-Non mais de quoi vous parlez? Qu'est-ce que vous avez entendu sur moi?
-Mais rien, détends toi, lui dis-je. Et mon café Sakon?
-Prenez le vous-même. Je m'en vais de toute façon.
-Je vois...
« Qu'est-ce que tu crois, Sakon?
Ni une, ni deux, je me levai et apparut devant mon débile de disciple.
-Mais...s'étonna-t-il.
Je le pris sans délicatesse par le col et lui tint ses propos:
- Écoute-moi bien, Sakon. Je sais très bien que je ne tiens pas une place bien importante dans ton cœur. En ai-je seulement une d'ailleurs? Mais je n'accepterai pas et il en va de même pour Tayuya et les autres, que vous me preniez d'égal à vous-même. J'ai été désigné comme le leader de ce quintet et je tiens particulièrement à ce que vous n'oubliez pas ces principes-là. Compris, mon cher Sakon?
Il fronça les sourcils mais il finit par hocher la tête. Je relâchai mon emprise sur lui.
-Bien, alors quand je te demande de m'apporter quelque chose, je tiens à ce que tu t'exécutes. Ok?
-Oui, c'est bon, je vous l'apporte, grommela-t-il.
-Merci.
Il se dirigea donc vers la vaisselle et commença à me faire mon café.
Entendant du bruit, je me retournai vers celui-ci et je vis Kabuto entrer dans la pièce. Je le suivis des yeux jusqu'à ce qu'il s'installe à mes côtés.
-Bonjour, le saluai-je.
Il me regarda et me salua à son tour.
-Tu vas bien? Parce que je n'en ai pas l'impression, lui dis-je.
En effet, il me semblait quelque peu dérangé.
-Non, je vais bien. Je suis juste un peu fatigué, c'est tout. Où est Tayuya en ce moment?
Encore cette question....
-Pourquoi tant d'engouement pour cette fille? Demandai-je.
Il me lança un drôle de regard avant de déclarer :
-Il ne plairait pas à Orochimaru de savoir que l'une de ses sbires s'en serait allée et déclare à qui veut l'entendre l'étendue de ses plans. C'est pour cela que je te demande où elle se trouve afin d'être persuadé que ce genre de galère ne se produise pas.
-Tu n'as pas à t'inquiéter, lui assurai-je. Elle n'a aucune raison de s'en aller à présent. Elle est trop heureuse de ce qui lui arrive.
Sakon arriva avec ma tasse, me regardant toujours de ce regard plein de compassion
-Comment ça « trop heureuse de ce qui lui arrive » ? demanda Sakon.
-Je t'ai parlé à toi, répliquai-je. Laisse-moi tu veux? Je te revoie tout à l'heure au terrain mais maintenant va t’en.
Il cracha quelque chose avant de quitter la pièce. Kabuto me demanda ensuite:
-Puis je me permettre de me poser la même question que lui?
-Mais assurément, répondis-je en souriant.
Et il me reposa cette question. Après quelques réflexions, je lui dis:
-Je t'y réponds pour apaiser tes inquiétudes. Je te jure que Tayuya ne quittera pas les environs, pour la simple et bonne raison qu'il s'avérerait qu'elle soit....
Mais une idée me traversa l'esprit. Elle ne voulait pas que les autres le sachent. Et voilà que je m'apprêtais à tout dire à Kabuto. Soyons gentils et ne disons rien.
-Non, laisse tomber. Dis-toi seulement qu'il n y a aucune chance qu'elle ne déserte cette endroit ainsi.
-Bah, pourquoi tu ne me le dis pas? Qu'est-ce que vous avez bien pu vous dire hier soir?
-Je ne t'en ferais pas part, mais si tu en as quelques idées, tâche de ne pas trop les éparpiller. De mon point de vue, cela ne me dérangerait pas. Pour elle, c'est une autre histoire. Alors garde pour toi tes pensées.
Kabuto esquissa un sourire.
-Je vois, comment veux-tu que je n'ai aucune idée de ce que vous mijotiez vous deux? Je ne te voyais vraiment pas faire ce genre de choses, j'avoue que je suis assez surpris.
-Tu as ta réponse alors. Ne n'inquiète pas pour elle, dans ce cas. Elle n'a aucune raison de fuir. Tant que je serai là il n y a rien à craindre.
-Tu te fais beaucoup trop confiance, Kimimaro, me lança-t-il. Et si vous vous preniez la tête, s’il t’arrivait de la jeter. Qu'est ce qui se passerait? Il se pourrait malheureusement qu'elle ne le supporte pas et qu'elle prenne ainsi la fuite.
-Pourquoi cette soudaine panique d'une quelconque désertion? Vous n'aviez pas toutes ces frayeurs auparavant.
-Oui, mais Orochimaru reste sur ses gardes maintenant.
-Je vois. Je m'occupe de Tayuya. Les autres, charge toi en.
-Il se pourrait que tu prennes aussi la poudre d'escampette.
-Que dis-tu? M'étonnai-je. Tu sais très bien que je me suis voué entièrement à Orochimaru. Alors...
-Tes idées auraient pu changer avec le temps. Un jour, peut être apprendrons nous votre fuite, à Tayuya et à toi. Vous partirez tous les deux en quête d'une meilleure vie pour votre libido.
-Cesse donc de raconter des conneries, répliquai-je. Et puis, c'est quoi, une libido?
Kabuto écarquilla les yeux avant de rire. Cela m'énerva.
-Je t'ai pas demandé de te foutre de ma gueule mais de me donner la définition de ce mot que tu viens d'employer!
-Eh du calme, Kimimaro. Il est vrai que tu n'excelles pas dans ce domaine et que tous les mots servant à exprimer tout ça t'est étranger. Tayuya a dû vraiment s'éclater avec toi.
-Bien plus que tu ne le penses.
-...Euh, tu veux dire que...
-Oui, mais on s'en fout. Qu'est-ce qu'une libido?
Il s'esclaffa.
-Tu me fais rire, pourquoi tiens tu tant à savoir tout ça? Pour paraître moins ridicule devant Tayuya, qui elle, est plutôt connaisseuse sur la chose.
-Connaisseuse? M’étonnai-je
-Cette fille, je l'ai souvent vu traîner en ville chercher des infos sur ça. Elle était en manque de savoir et sans doute d'autre chose d'ailleurs. Heureusement, tu es là pour assouvir ses besoins.
-Je n'ai nullement envie de t'entendre dire ça. Réponds à ma question.
-Désolé, j'ai trop trainassé. Demande donc à ta tendre de te le dire. J'ai à faire.
Il se leva et partit sans me regarder.
« Je ne t'aime pas »songeai-je.
Je jetai un coup d'œil à la pendule qui annonçait une heure et demi.
« Il est vachement tard, je vais aller directement au terrain et m'entraînai au tsubaki no mai »
Il y avait deux, trois choses à modifier avec cette danse alors, je ne voulais pas prendre de retard pour sa perfection. Je quittai à mon tour la pièce et m'en allai donc à l'extérieur du repaire rejoindre le lieu de rendez-vous. Personne n’y était encore venu.
-Parfait, je ne serai pas dérangé.
Je sortis un os de mon épaule droite et la tint comme une épée.
« J'y vais!! »
Et je commençai à fendre mon ennemie invisible de ma lame; j'imaginais les mouvements qu'il pourrait effectuer et les anticipais. Certains de mes gestes étaient imparfaits et cela m'irritait.
« Je recommence »
Et je continuai ainsi, gagnant du terrain sur mon « adversaire », je faisais attention au moindre de mes mouvements, les analysant pour savoir si ils étaient corrects ou non. Ma lame en os finit par se planter contre un arbre.
« J'ai parcouru tout ce chemin »songeai-je «je ne m'en suis même pas rendu compte ».
Quelqu'un était déjà arrivé. Je me retournai pour savoir de qui il s'agissait et ce fut Sakon.
-Tiens, l’interpellai-je. Tu tombes à pic. Je cherchai justement quelqu'un pour me servir de cible afin d'améliorer mon Tsubaki no Mai. Tu es d'attaque?
-Houla, certainement pas, s'exclama-t-il. Elles font peur, vos techniques.
-Je vois que je fais effrayer. C'est une bonne chose. Où sont les autres? L’heure approche.
-Je ne sais pas, je n'ai croisé personne encore...
Il pensait à Tayuya. Et cette idée m'agaça; je ne voulais plus qu'il y songe désormais.
« Mais je lui dirai lorsqu'il sera mis au courant ».
- Ils ont intérêt à se magner s’ils veulent que tout se passe pour le mieux, déclarai-je.
-Euh, je peux aller les chercher au pire, marmonna-t-il.
-Non, reste là, lui ordonnai-je. Ne t'inquiète pas, Tayuya sera là. Les autres devraient arriver aussi.
Je sentis son regard se posait sur moi mais je l'ignorais.
-Ou est ton frère, Sakon? Cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu se reposer en toi.
-Il m'a dit qu'il souhaitait avoir plus d'autonomie. Il fait le tour des environs mais je pense qu'il reviendra bientôt.
-Dommage, il t'aurait sans doute été utile pour aujourd'hui. Essaie de le raisonner pour qu'il arrête de voyager ainsi.
-Ouais, je verrai.
L'araignée et l'autre à forte corpulence arrivèrent ensemble quelques temps plus tard. Et bien sûr, Tayuya n'était toujours pas présente.
-Il n'en reste plus qu'une, remarqua Kidoumaru.
-Sans blague! S'exclama Sakon.
-Who! Du calme. Je ne voulais pas t'énerver, Sakon.
-Ouais bah t'as réussi quand même.
-On ne comprend pas ta réaction, Sakon, dit Jirobo.
-Vraiment pas, ajoutai-je.
-Je suis sûr que vous y êtes pour quelque chose! M'accusa ce débile.
-Moi? Et qu'est-ce que j'aurai bien pu faire pour que ta chère Tayuya ne soit pas présente?
-Je ne sais pas mais depuis que vous l'avez embarqué avec vous, je ne l'ai pas revu. Ni revenir, ni ce matin. Vous l'avez tué, c'est ça??
Ces propos me firent rire.
-Quel intérêt aurai-je à tuer la seule personne appartenant à la gent féminine de notre groupe? Tayuya apporte un peu de douceur à notre quintet, je trouve ça plutôt bien.
-Qu'est-ce que vous dîtes?
-Mais rien de spécial, Sakon. Tu t'emportes pour des choses qui m’étonnent. Tes camarades sont de mon avis, je pense. Canalise-toi un peu et garde ta colère pour des situations qui en valent vraiment la peine.
Je le sentais rager intérieurement et cela me fit bien rire. Il me haïssait et ce qu'il allait apprendre allait me faire détester davantage. Mais qu'importe, je m'en amusais énormément.
L'heure tournait et elle n'arrivait toujours pas. Je commençai à me demander ce qu'elle pouvait bien faire. Serait-ce mes paroles qu'il aurait poussée à ne pas venir? Non, elle n'était pas si bête. Quoique, je n'en savais rien. A vrai dire, je ne connaissais rien d'elle pratiquement et je ne pouvais donc pas prévoir ses réactions.
-Bon, elle se grouille? Grommela Kidoumaru qui s'impatientait.
-Tais-toi, répliqua on sait qui. Je suis sûr que ce connard y est pour quelque chose, dit-il ensuite à l'oreille de son interlocuteur.
-Le connard, il t'emmerde et il te fera aussi une petite démo de sa dernière danse, lui dis-je.
-Non, c'est bon!!
« Tayuya, dépêche-toi.
-Excusez-moi, interpella une voix.
Je détournai mon regard vers elle et je vis enfin la femme de ma nuit dernière s'avançait vers nous.
Sans perdre une seconde, Sakon se précipita vers elle et la prit dans ses bras.
-Tayuya! S'exclama-t-il, tout va bien?
-Mais... oui, ça va. Pourquoi?
-Oh pour rien, dis-je. Il était juste persuadé que j'avais mis fin à tes si beaux jours. Avoue que ça aurait été dommage, hein Tayuya?
Elle parut gênée mais acquiesça.
-Bien, déclarai-je, maintenant que notre super équipe est au complet, je vais pouvoir annoncer la bonne nouvelle à tout le monde: chacun d'entre nous arrive à présent à utiliser le niveau deux, de manière plus ou moins maîtrisée. Félicitation à nous.
-Oh, c'est vrai, bien joué Tayuya, t'as bien négocié, s'exclama Kidoumaru.
-Ouais, c'est cool, dit Jirobo.
-Bravo, Tayuya. T'es géniale.
-Merci à tous. Je le dois surtout à Kimimaro.
-Kimimaro?!!!s'écria Sakon. En quoi il t'aurait aidé?
-Si tu savais, Sakon, m'esclaffai-je.
-Il m'a entraîné hier et puis, tout est devenu clair, s'affola Tayuya.
-Absolument tout...ajoutai-je
Tayuya me lança un regard qui me fit sourire. Personnellement, je m'amusais beaucoup à jouer à faire sauter les nerfs de Sakon et à affoler le cœur de Tayuya.
-Mais qu'est-ce que ça veut dire?! S'exclama le même cas soc'.
-Rien du tout, ne cherche pas plus compliqué. Donc pour « fêter » ça, nous entamerons donc aujourd'hui un entraînement intensif au niveau deux.
-Intensif?
-Tout d'abord, mettez-vous tous à ce fameux niveau deux. Je vous en dirai plus ensuite.
Ils eurent du mal à s'y mettre mais un rappel à l'ordre me suffit à les faire obéir. A Tayuya, maintenant.
Je m'approchai d'elle et lui fis face. Elle baissa les yeux à ma vue.
-Eh bien, Tayuya, lui dis-je. Tu es prête pour ce niveau deux? Ou as-tu besoin que je t'aide, comme hier soir?
-Moins fort, je vous en prie...bredouilla-t-elle.
-Qu'est-ce que tu faisais pour arriver à une heure aussi tardive? Lui demandai-je.
-Je réfléchissais, me répondit-elle.
-Et à quoi, sans indiscrétions?
-Euh..à vous...
Elle osa timidement me regarder dans les yeux mais elle les rebaissa automatiquement.
-Et ça t'as pris tout ce temps là pour penser à moi?
-Oui, vous êtes quelqu'un sur qui on peut méditer longtemps.
-Je te fais perdre beaucoup de temps alors. Je te suis nuisible.
-Ne dîtes pas n'importe quoi.
Je lui fis un sourire.
-Je pense beaucoup à toi aussi, tu sais?
-Euh, non, je... n’y aurais pas songé.
-Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas. J'essaie d'y trouver des réponses. Et mes pensées s'en vont vers toi. Qu'as-tu fais à ma tête et à mon cœur, Tayuya?
-Je...
-Depuis hier soir, mes songes t'appartiennent.
Elle releva la tête, me laissant voir ses yeux brillaient de joie.
-Ce n'est pas le moment de penser à ça, dis-je pour moi-même. Tayuya, mets-toi au niveau deux.
-Je crains de ne plus pouvoir y arriver, soupira-t-elle. Je ne sens pas la force nécessaire pour y parvenir.
-Tu l'as fait hier. Tu vas le refaire aujourd'hui. A partir du moment où tu l'as fait une fois, il ne devrait pas y avoir de problèmes. Allez, motive toi, Tayuya..
Je jetai un bref coup d'œil derrière afin de m'assurer que personne ne nous regardait avant de me réfugier contre son cou.
-Kimimaro, s'affola-t-elle, ils vont nous voir.
-Active ton sceau et je te promets que tu ne le regretteras pas.
-Oui, mais...
-Tais-toi donc.
Je retirai mon visage et fis face au sien. Ses joues étaient toutes rosies. C'était mignon.
-Active ton sceau, je sais que tu peux le faire.
-Je ne saurai pas le refaire, marmonna-t-elle.
-Un tel manque de confiance en soi, c'est hallucinant.
Je pris ses mains entre les miennes avant de l’embrasser sur les lèvres. Elle s'en libéra par peur de se faire prendre.
-Arrête ça lui ordonnai-je, tu n'as rien à craindre, ils se concentrent.
Elle était toujours sur ses gardes.
-Laisse toi aller. C'est toi qui m’as fait découvrir ça. Alors, ne me fuis pas.
-Je ne vous fuis pas. J'ai juste peur que....
-Je sais très bien de quoi tu as peur, ou plutôt de qui tu as peur.
-Vous comprenez alors.
-Ce mec m'épuise, soupirai-je.
-...
-Assez parler, mets-toi au niveau deux.
-Embrassez-moi.
-Tss, mais qu'est-ce que tu veux au juste?
-Pardon...mais je voudrai que vous..
-C'est bon, j'ai compris.
Et pour la seconde fois, je déposai mes lèvres sur les siennes et elle me le rendit bien en étant la première de nous deux à forcer l'entrée de la bouche avec la langue. Je ne pensai pas qu'elle voulait autant s'investir après le sketch qu'elle m'avait fait quelques temps plus tôt mais je ne m'en plaignis pas et lui rendis la pareille. Tout ceci réveilla de drôle de sensations en moi et je me surpris à penser à la dénuder en cet instant même.
« Calme-toi, Kimimaro » me dis-je, « Tu verras ça plus tard »
Je baissai la tête pour annoncer la fin de notre baiser et je m'éloignai d'elle afin de nous assurer que personne ne nous surprendrait.
-Est ce que tout ceci t'as permis d'y voir un peu plus clair sur la manière de te transformer en « monstre » comme la nuit dernière?
-Je crois me souvenir de quelque chose. Laissez-moi y méditer.
-Fais donc, j'attendrai là-bas que vous ayez tous fini.
Un dernier regard vers elle et je détournai les talons pour m'appuyer contre l'arbre qui se trouvait quelques mètres plus loin. Une fois adossé, je pus remarquer que Sakon, ainsi que Jirobo avaient atteint l'étape tant convoité. Cela les rendait encore plus laid que d'habitude mais je ne fis pas de remarques. Kidoumaru ne tarda pas à faire comme ses deux compagnons, ne restait plus que Tayuya. Elle concentrait tout son chakra et je n'avais aucun doute sur sa réussite. Et comme je l'avais prédit, elle fut de même allure que les trois autres.
Je me relevai et leur fit face. Leurs visages faisaient très peur, excepté celui de Tayuya que je trouvais plutôt agréable. Certes, ses yeux étaient différents, ainsi que sa couleur de peau mais le reste n’était pas horrible à regarder; ses cheveux se faisaient beaucoup plus longs et elles avaient des espèces de cornes sur la tête. Mais je me répète, elle gardait toujours ce petit charme qui la caractérisait, contrairement aux trois autres...
-Bien, vous êtes tous au niveau deux. C'est cool. Maintenant, nous allons pouvoir commencer. Chacun d'entre vous allait développer une technique qui lui sera propre et dont il pourra améliorer grâce au pouvoir du sceau. Inspirez-vous de celles que vous maîtrisez déjà pour ensuite en créer une autre d'autant plus redoutable. Compliqué, certes mais je sais que vous y arriverez.
-Mais on y arrivera pas en une seule journée, ce que vous nous demandez est bien trop dur pour nous, s'exclama Kidoumaru.
-Je n'ai jamais dit que vous devriez savoir le faire obligatoirement aujourd'hui dernier délai. Vous n'écoutez rien.
-Eh, nous, on a rien dit. Il ne faut pas tous nous mettre dans le même panier, grogna Sakon.
-Merci pour ton soutien, Sakon. Ironisa l'homme araignée.
-Je vous laisse faire, appelez-moi si vous avez besoin d'aide.
-Mais on ne sait pas du tout comment on doit procéder, lança Tayuya.
-Je te montrerai individuellement, si tu veux, lui répondis-je en souriant.
-Mais, faut qu'on le voie aussi, nous! Répliqua Jirobo.
-Oh ta gueule, Jirobo. Je vais vous montrer. Laissez-moi deux secondes.
Ils acquiescèrent et me regardèrent tous. Je fuis leurs regards et en l'espace d'un temps que je qualifierai de bien plus que convenable, je me retrouvai à mon tour au niveau deux.
-Who, la vache. C'est à ça que vous ressemblez au niveau deux?! S'exclama Kidoumaru.
-Oui et alors? Je ne pense pas être plus laid que tu ne l'es dans mon état.
-J'avoue, lança Tayuya.
Cette dernière n'arrêta pas de me regarder d'une manière qui me plut beaucoup. « Un jour, il faudra essayer de le faire sous cette forme...Non, mais à quoi je pense encore? Je suis irrécupérable »
-Bien, me repris-je, épargnons, je vous prie, les commentaires sur l'allure que j'arbore et passons directement là où nous voulons en venir. Vous n'êtes pas sans ignorer que j'ai la faculté, certes étrange mais cependant bien pratique, de sortir n'importe quel os de mon corps et ce en quantité illimité.
-Ah ça, on est au courant, lança Sakon.
- Bien, j’ai déjà, rien qu'avec ce pouvoir, l'avantage sur bon nombre de mes adversaires. Et ce sceau justement rend cette faculté héréditaire d'autant plus intéressante.
-Montrez-nous!!S’impatienta Kidoumaru.
-Ouais, bah deux secondes, m'énervai-je
Sans perdre de temps, je sortis les os de mon bras gauche et condensai ces derniers afin de fabriquer une immense lame squelettique épaisse et solide. Mes compagnons me regardèrent avec béatitude; ils étaient quelques peu impressionnés.
-Voilà en gros ce qui serait possible d'imaginer avec ce sceau. Alors, à vous de jouer.
-Mais bordel, comment vous avez pensé à faire un truc aussi énorme?!!!!S'exclama Kidoumaru qui n'en revenait pas.
-J'ai voulu tester mes limites et je me suis rendu compte que ça pouvait aller beaucoup plus loin que je ne l'imaginais. D'autres questions?
-Ouais, vous prévoyez combien de temps environ pour qu'on arrive à ce genre de niveau? Demanda Sakon.
-Je ne sais pas, cela dépend de l'énergie que dépenserez pour ce faire. Mais pour t'aider, je vais te dire.... trois mois peut être...
-Ah, quand même...
-Orochimaru m'a dit qu'une importante mission débutera lorsque vous aurez franchi cette étape. C'est à vous de jouer, maintenant.
Ils semblèrent peu inspirés mais ils se dispersèrent et commencèrent leurs entraînements. Je cherchais Tayuya et je la vis à coté de ce Sakon. Ils étaient en train de se parler et je dus me retenir de ne pas fracasser l'autre connard qui m'irriter de plus en plus.
« Laisse les, de toute manière, Tayuya est à toi. »
Je m'ennuyais rapidement; ils faisaient tranquillement leurs trucs et ne vinrent me demander conseil que rarement dans la journée.
La tombée de la nuit vint donc lentement pour ma part et je les retrouvai complètement crevé.
-Bon, c'est fini pour aujourd'hui, demain on remet ça.
-Ah non! Demain, c'est jour du seigneur, on se repose, répliqua Sakon.
-Jour du seigneur ou non, on remet ça demain.
-Eh, Kimimaro! On s'est toujours dit que c'était notre jour de repos, le dimanche. Pourquoi ça ne le serait plus maintenant. C'est dommage! Gémit Jirobo.
-Vous me fatiguez. Faîtes ce que vous voulez, après tout, moi, j'ai déjà ce qu'il me faut.
Ils éclatèrent de joie, pour mon plus grand désespoir.
-Allez, rentrez, leur ordonnai-je.
-Eh, Tayuya, l'interpella Sakon, ça te dirai qu'on aille en ville, ce soir?
-Euh, mais il se fera tard. Tout sera fermé...
-Mais non, il y a toujours un truc à faire le samedi soir en ville, allez viens.
-Non, mais qu'est-ce que tu trafiques avec Tayuya, toi?! M'écriai-je.
-Mais rien du tout! Répliqua-t-il. Il n'est pas interdit de se rendre en ville, non?
-On n'appréciera guère votre petite escapade en ville au repaire, vous savez. Je viens avec vous.
-Hors de question! S'énerva-t-il.
Je lui lançai un regard noir avant de lui dire:
- Souviens-toi de ce que je t'ai dit ce midi, Sakon. Ne prends pas cet air là avec moi.
-....
-Eh, je veux venir aussi! S'écria Kidoumaru.
Jirobo demanda de même.
-Eh ben parfait, dis-je le sourire en coin. Faisons donc ensemble une balade en ville.
Rien ne me fit plus plaisir que de voir rager mon cher Sakon.
Il murmura quelque chose à l'oreille de Tayuya, qui se contenta de hausser les épaules avant de lui répondre quelque chose.
-Allons, dépêchons-nous. La ville n'est pas toute proche, déclara Kidoumaru.
Et il fut le premier en marche. Bizarrement, ils n'étaient plus épuisés et j'en étais presque à me demander s’ils n'avaient pas bluffé tout à l'heure. Mais je ne m'y attardai pas. Sakon et Tayuya me précédaient et je fus extrêmement vexé de cette situation.
« Je ne me suis certainement pas embêter à aller en ville si c'est pour vous voir coller ensemble... »
-Tayuya, viens par-là, l'appelai-je
Elle se retourna au son de ma voix ainsi que l'autre.
-Oui, excuse-moi Sakon.
Tayuya vint à moi tandis que Sakon la regarda partir l'air légèrement énervé. Il continua de marcher sans me jeter un regard.
-Qu'est-ce qu'il y a? Me demanda-t-elle.
-Rien. Rien du tout, lui répondis-je.
-Bah alors pourquoi...
Je lui coupai la parole:
-A ton avis. Tu crois que ça me fait plaisir de te voir avec ce débile? Surtout en sachant ses intentions. Je ne le supporte pas.
-Oui, mais vous savez bien que je ne ferai rien avec.
-Ah bah ça, je n'en sais rien, répliquai-je. Tu l'as bien fait une fois.
-Kimimaro, c’était juste avant que vous ne vouliez de moi. Il n y a pas de problème à présent.
-Ce que je te demande, Tayuya, c'est d'éviter de squatter avec lui et lui dire rapidement où tu en es avec moi pour qu'il arrête de se faire des films. C'est tout.
-Oui, je le ferai.
-Bien. Tu sais quoi, ça m'emmerde d'aller en ville ce soir.
-Vous n'auriez pas du vous proposer à venir, me dit-elle.
-Kff, crachai-je, et tu crois vraiment que je t'aurai laissé seule avec lui?
-On ne restera pas longtemps, je pense.
-Ouais...
Nous ne nous dîmes mot jusqu'à ce que nous arrivions au village le plus proche de notre repaire. Effectivement, malgré l'heure, les rues étaient animées et il y avait bon nombre d'activités pour ne pas s'ennuyer. Mais personnellement, cela ne m'emballait pas trop et je connaissais une autre activité gratuite et toute aussi amusante dans lequel j'aurai pu m'épanouir ce soir. Mais j'en étais loin avec ces trois débiles qui m'entouraient.
-Allez, on va au casino?!!!S’excita Kidoumaru.
-Oui, dit Tayuya. Qu'en dîtes-vous Kimimaro?
Elle releva la tête pour affronter mon regard et attendit ma réponse.
-Ben oui, pourquoi pas...
-Ouaaaais, alors c'est parti!!
Et Kidoumaru repartit une fois encore en premier.
- Bon, suivons-le, suggéra Sakon.
Et nous suivîmes le conseil de Sakon. D'ailleurs ce dernier se recolla à nouveau près de Tayuya.
« Mon ami, ne crois surtout pas que cela va se passer ainsi. »




Ca m'a fait rire de relire tout ça, mon style est chelou.
Ciao :p




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