Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Double jeu

C'est les vacances d'été.A Konoha, les cours de rattrapages au lycée ont lieu, dans l'espoir de remonter les moyennes de certains adolescents en difficulté.Un petit groupe sera mit à l'écart.Des "Cas particuliers" encadrés par un homme des plus étranges. Une bande d'adolescents y feront des rencontres, des retrouvailles, des amitiés voir plus...D'autant plus que certains semblent cacher des secrets plus ou moins intrigants... Drame / Amour / Amitié et peut-être un peu d'action au rende
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame / Romance | Mots: 2376 | Comments: 6 | Favs: 5
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Haruhi C. (Féminin), le 04/03/2011
Yo :)

J'arrive avec une nouvelle fiction.Les personnages sont ceux du manga Naruto, aucun ne sera inventé.

Je préfère déconseiller aux moins de 12, il y aura un peu de violence, de scènes où les languages ne seront pas toujours polis, et peut-être un peu de sang...ou un peu beaucoup.

Enjoy :)
H C~.




Chapitre 1: Premier contact...



17 heures 43, début des vacances d’été, Konoha, Japon.

Cela devait faire une bonne demi-heure que son père lui hurlait dessus, ou plutôt monologuait. La jeune fille assise devant lui, habituée, se contrefichait complètement de lui, observant la pluie s’écraser contre la fenêtre à sa droite. Elle se balançait discrètement, attendant que la tempête se calme.

-…Sakura, tu m’écoutes, bon dieu ?!

Elle ne répondit pas et tourna la tête vers l’homme qui lui faisait face, une feuille froissée par la colère serrée dans son poing. Il l’abattit devant la dénommée Sakura, la tapotant furieusement d’un doigt, demandant ce qu’elle comptait faire avec ça plus tard. Cette feuille, à l’origine de cette engueulade-monologuée, c’était un bulletin de notes, son bulletin de notes. Une horreur, oui, où de timides chiffres à peine supérieurs à zéro ressortaient en rouge. Enfin, c’était le cadet de ses soucis. Voir même, pas un souci du tout. Ce qui n’était –comme on pouvait le voir- pas le cas de son paternel. Ce dernier d’ailleurs, rouge comme tout, pointait les escaliers du doigt. Même sans avoir écouté, la jeune fille se doutait bien qu’il fallait qu’elle aille dans sa chambre, en guise de « punition ». « Tss, tu parles, c’est plutôt une libération. » pensa-telle en grimpant les premières marches.


Même moment, un peu plus loin.

Un jeune homme entendit son prénom. Décidant de faire la sourde oreille, il ne réagit pas, couché sur son lit en désordre. Il se cala d’autant plus confortablement, la tête enfouie dans son oreiller, yeux fermés, semblant dormir. Ça n’empêcha pas Yoshino Nara d’entrer dans la chambre du jeune homme, et de lui crier un « Ne crois pas que ton petit cinéma marche avec moi, je te connais, fils ! ». Le « fils », lui, leva la tête, son éternel air blasé imprimé sur son visage, vers la femme qui lui rendait la vie dure, un papier dans les mains.

-Shikamaru Nara, si tu as un cerveau, il serait peut-être temps de t’en servir ! Siffla la femme.
-Mais…
-Tes résultats sont pitoyables, regarde-moi ça, mathématiques : 6.01, japonais : 5.68, histoire : 3.99… Et commentaire du professeur principal, je cite : « Élève rêveur et incroyablement paresseux, Shikamaru ne se donne même pas la peine de regarder une fois le tableau, et préfère somnoler sur son bureau. Viens en touriste, et encore. »
-Ha.Ha.Ha, fit-il semblant de rire. Le prof’ a de l’humour.
-Tu trouves que c’est le moment de rire ?! Explosa Yoshino.

Elle croisa les bras sur sa poitrine, soupirant et secouant négativement la tête.

- Ecoute, fit-t-elle d’une voix étrangement calme mais tranchante. Je sais que t’as les capacités et beaucoup d’intelligence. Seulement, toi, tu ne fais strictement rien d’autre que glander, en cours comme à la maison. Si tu veux un bel avenir, va falloir que tu t’y colles. Alors, fais un effort, concentre-toi en cours, et apprends tes leçons.

Il crut que la tirade était terminée, mais sa mère lui annonça, juste avant qu’elle ne sorte :

-Et pendant les vacances, hors de question de te tourner les pouces. Tu vas aller aux cours de remise à niveau. Je ne veux plus voir ça, dit-elle en désignant le bulletin.

Le jeune homme soupira, et se dit qu’après ça, heureusement que sa mère ne savait pas qu’il fume, même dans l’établissement…


Même moment, centre-ville.

Deux larmes s’échappèrent des yeux océans de la silhouette blottie contre son oreiller. Elle renifla et se mit à sangloter, en voyant la forme rectangulaire blanche étant la cause de son malheur. Encore une fois, elle avait échoué comme dans tout ce qu’elle faisait. La silhouette se leva, après une vingtaine de minutes, dévoilant son corps mince et élancé, celui-là même qu’elle haïssait. Le plus dur était à faire, c'est-à-dire, montrer son bulletin aux parents.

Madame Yamanaka étant fleuriste depuis plus de dix ans, elle avait appris à reconnaître les gens qui étaient heureux, ou au contraire malheureux. Elle savait aussi comment réagir avec eux. Si c’était une jeune fille souriante à souhait, qui flânait devant les fleurs à respirer leur parfum, alors c’était probablement une jeune fille amoureuse et madame Yamanaka lui offrait des conseils, sur un ton de confidence, tandis que lorsque quelqu'un entrait avec un sourire triste, voir pas de sourire, cela pouvait être une personne malheureuse, ayant perdu un proche, ou ayant des problèmes de cœur. Elle adressait alors un sourire simple, et parlait doucement, pour ne pas brusquer la personne.

Ainsi lorsque sa fille arriva la mine sombre et les yeux rougis, elle sut immédiatement que quelque chose n’allait pas. La jeune fille lui tendit un papier, que madame Yamanaka parcourut brièvement des yeux. « En y repensant bien, ça fait un moment qu’Ino est dans cet état, je n’ai pas envie de l’enfoncer encore plus en lui reprochant ses mauvaises notes… » Pensa la mère d’Ino. La fleuriste plia la feuille et prit sa fille dans ses bras.


07 heures 54, quelques jours après le début des vacances, devant le lycée privé Toraï, Konoha.

Adossée contre un mur, mains dans les poches, visage renfrogné rivé vers le ciel, une certaine fille connue sous le nom de Sakura Haruno attendait le début des cours. Rien que l’idée de rester enfermée dans une salle à longueur de journée la mettait de mauvaise humeur.

-Journée de merde, marmonna-t-elle pour elle-même.

Elle entendit quelqu’un l’appeler par son prénom. Au Japon, on n’utilise le prénom que si l’on connaît bien la personne. Sakura n’étant pas proche de beaucoup de personnes, elle tourna la tête, interloquée. À une dizaine de mètres de là, deux adolescents marchaient côte à côte. Le premier était un jeune homme à l’air blasé, avec ses cheveux attachés qui rappelaient un ananas, une clope à la main, habillé d’un jean bleu et d’une chemise à carreau verte et noire, son sac jeté sur son épaule. « Shikamaru Nara, le mec le plus ‘’je-m’en-foustiste’’ que je connaisse. » songea l’Haruno .Celui-ci la salua d’un sourire tandis que Sakura se contentait d’un hochement de tête.

-Salut, Sakura, fit la deuxième personne. Alors comme ça, toi aussi tu vas à la remise à niveau ?
-Ouais, salut, maugréa la concernée. J’suis obligée par mon paternel…
-Oh… encore de mauvaise humeur, hm ?
-T'as raison Ino, ça change… ironisa Shikamaru, en tirant une taffe de sa cigarette à moitié consumée.

La deuxième personne, Ino, était elle une jeune fille au corps mince, caché par un large sweat bleu clair (Ino est très frileuse) et un jean bleu large, aux yeux d’une belle couleur océan, et aux cheveux blonds, attachés en queue-de-cheval, fidèle à elle-même. Une mèche lui tombait devant l’œil gauche, lui donnant un air un peu négligé, contrastant avec son visage doux.

-J’ai de quoi, dit agressivement Sakura.
- Eh oh, calme-toi. Que s'est-il passé ? Encore ton père ?
-Hn. Il m’a pris toutes mes partitions, le lendemain où mon bulletin est arrivé…
-Oh.
-…Et ma guitare ! Siffla-t-elle.

Ses deux amis ne répondirent pas. Ils savaient que même si leur amie avait un niveau scolaire très bas, elle excellait en musique, plus particulièrement à la guitare et au chant. Bien qu’elle ne soit pas de nature très bavarde et plutôt discrète, l’énerver n’était vraiment pas une bonne idée, surtout lorsque ça concernait son instrument favori.

Plus loin, un petit groupe d’adolescents était assis sur les marches d’un magasin fermé. Eux aussi attendaient sans grand enthousiasme le début des cours de soutiens. L’un d’entre eux observait les trois jeunes gens qui discutaient plus ou moins tranquillement. Ceux-ci n’étant pas au lycée privé de Konoha, il ignorait leur identité, à l’exception de cette fille, Sakura Haruno.

Physiquement, celle-ci était fine, sans pour autant trop l’être, une taille presque parfaite. Ses cheveux rose pâles si souvent commentés étaient attachés en une queue de cheval à la va vite, laissant quelques mèches encadrer son visage et lui tomber devant les yeux, lui donnant un air farouche. Ses yeux verts, rappelant des émeraudes, si souvent inexpressifs étaient rageurs, cela se sentait même de loin. Autre que son physique assez déroutant, une rumeur courait comme quoi c’était une musicienne hors pair, mais très caractérielle et inexpressive, c’te fille là savait se défendre, verbalement comme physiquement, il valait mieux ne pas s’approcher d’elle.

L’observateur eut un discret et fin sourire. « Sakura Haruno, mh? » Il fut interrompu dans ses pensées par son meilleur ami, Naruto Uzumaki. Un blond aux yeux bleus, au sourire quasi-permanant affiché.

-Eh, Sas’ke qu’est-ce que tu regardes ?
-Déjà, je m’appelle Sasuke, avec un ‘u’.Ensuite, retourne à ton monde « Hinata-ramens-et-idioties » tu veux ?
-Calme-toi un peu, Sasuke-kun, rigola une jeune fille brune aux yeux nacrés, tandis qu’un blond boudeur venait enlacer sa taille.

Sasuke ne répondit pas, laissant les amoureux s’enlacer langoureusement.


08 heures 19.

La cloche avait sonné depuis une vingtaine de minutes .Les adolescents, résignés à mettre un terme à leurs discutions étaient rentrés dans l’établissement, sans grande motivation. Deux groupes s’étaient formés : d’une part se trouvaient les élèves qui connaissaient le lycée, y étant inscrits –dont Sasuke et ses amis-, et de l’autre le groupe d’élèves du lycée publique de Konoha, et donc, celui de Sakura, Ino et Shikamaru. Cette année, les cours seraient donnés dans un seul et même établissement, où les élèves du publique ou du privé se mélangeraient pour former deux classes de 30 élèves environ.

Plantée entre les deux groupes, Ten-Ten Ibuya, jeune fille châtain aux yeux en amande de la même couleur, cherchait des yeux son amie, une certaine jeune fille aux doux yeux nacrés, particularité génétique de sa famille, aux longs cheveux bruns parsemés de reflets bleus. Agile, elle slaloma entre les lycéens, écrasant des pieds et des sacs lorsqu’elle trouva son amie. Celle-ci était d’ailleurs fourrée dans les bras de son bien-aimé, qu’elle poussa sans pitié, l’envoyant valser dans un groupe de jeunes à coté d’eux qui protestèrent, pour sauter dans les bras de la brune.

-Oh... Ten Ten-Chan tu es là, fit Hinata, la brune, souriante.
-Eh oui, j’te l’avais bien dit que je viendrais hm ?

Elles se sourirent.

-Ten Ten, ça va pas bien dans ta tête ou quoi ?
-Ah, bonjour Naruto, sourit la concernée en se tournant vers la tête blonde. Désolée, mais toi, tu as Hinata toute la journée, faut partager, dans la vie, hm !
-Partager ? Jamais je ne partagerais Hina-chan, Dattebayo !
-Tss, sale radin !
-J’t’emmerde, Hinata est à moi !
- Bouffon, ce n’est pas un objet !
-Et qui c’est qui parlait de partager Hinata ?

Ten Ten ne trouva rien d’autre à répondre qu’un toussotement. Victorieux, le blond attrapa la pauvre Hinata légèrement rouge de confusion.

-Grillée Tenshi, fit-il avant d’embrasser Hinata, heureux de la retrouver.

Ten Ten, de son vrai nom Tenshi lui jeta un regard noir, ayant horreur qu’on l’appelle par son nom entier. Les surveillants réclamèrent le silence, et commencèrent à appeler un à un les élèves allant dans telle ou telle classe. Hinata fut appelée mais ne bougea pas. Son blond n’étant pas dans la même classe qu’elle, elle n’entrera pas dans cette maudite pièce sans lui. Les élèves appelés partaient dans leur classe respective.

-Eh ! Pourquoi on n’a pas été appelés nous ? s’exclama un type aux cheveux argentés.
-Parce que vous êtes une classe spéciale, fit une voix derrière eux.

Le groupe d’adolescents, se tourna comme un seul homme vers l’individu, que personne n’avait entendu entrer. Il avait d’étonnants cheveux gris, qui contrastaient avec sa peau lisse et pâle. Ses yeux étaient étranges, son œil gauche était noir, quoi de plus commun, tandis que l’œil droit semblait quelque fois avoir un bref reflet rouge. Inquiétant, pensèrent les élèves.

- Suivez-moi, fit-il en se retournant.

Il mena le groupe dans un bâtiment plus petit que le lycée, et un peu à l’écart. Interloqués, les jeunes chuchotaient entre eux, se demandant qui pouvait bien être cet homme. Ils entrèrent dans une salle de classe et s’installèrent dans un bordel impossible. Sakura s’était installée au fond du coté de la fenêtre, seule, comme à son habitude. Devant elle, Ino et Shikamaru s’installaient l’un à coté de l’autre. Elle mit son sac en bandoulière sur sa table et tourna la tête vers dehors, se désintéressant déjà de ce qui se passait autour d’elle.

-Bonjour, Sakura-chan, fit une voix légèrement railleuse.

Elle tourna les yeux vers la personne, interdite, qui s’installait à coté d’elle comme si c’était normal. Un brun aux yeux d’un noir profond, d’une peau blanche. Elle l’avait déjà vu quelque part, mais où ?

-Casse-toi de là, fit-elle, tranchante, en retournant à la contemplation de dehors.

Le brun ne répondit qu’après quelques secondes.

-Quelle agressivité Sakura-chan.

Même si elle ne le montrait pas, elle s’étonnait de l’audace que ce type avait. Ils ne se connaissaient pas, ne s’étaient jamais vus, et lui se permettait de l’appeler comme ça. Avec le reflet de la vitre, elle vit ses deux amis se retourner et se lancer un regard, mi-inquiet, mi-étonné. Elle vit aussi le type la regarder du coin de l’œil, un léger sourire flottant sur les lèvres. Ce qui était sûr, c’est que s’il continuait à l’appeler comme ça, il s’attirera la colère et le poing de la jeune fille, qui n’était déjà pas très tolérante aujourd’hui.

-Tu…
-On se tait, les jeunes, fit une voix autoritaire, interrompant le voisin de Sakura. Bon, je vais commencer par faire l’appel.

Un à un, il appela chaque élève présent dans la salle jusqu’à arriver à ‘Inuzuka’. Un blanc lui répondit.

-Inuzuka ? répéta-t-il.

La porte se fracassa contre le mur. Un élève entra, en dérapant sur son skate. Oui, son skate. Toujours debout sur celui-ci, le garçon portait un jean-baggi bleu, troué par plusieurs endroits, porté de façon à ce qu’on puisse voir son caleçon d’un blanc éclatant. Par-dessus un tee-shirt large noir et une chaîne en argent, il portait une veste violette (de la même couleur que ses chaussures de skate en passant) fermée à moitié, capuche rabattue sur ses cheveux châtains foncés en bataille. Les mains derrière la tête, il arborait un sourire dévoilant ses canines assez pointues, ses yeux noirs réduits en fentes scrutant le professeur.

-Yo m’sieur ! Inuzuka au rapport !





Premier chapitre en ligne, terminée par l'arrivée en beauté d'Inuzuka :)
I hope you like it :)




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