Fiction: Naruto High School

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Flash Back :

Cet après-midi, il pleuvait vraiment fort. Tout le monde était rentré pour s'abriter. Enfin, presque tout le monde. Seul, un petit garçon déambulait dans la rue. Il était blond, avait un regard azur à en transpercer les barrière dressées contre les sentiments et une peau dorée comme le soleil. À le voir comme ça, on pourrait se demander ce que fabriquait un gamin de 7 ans tout seul dans une rue. La réponse était pourtant simple. Naruto Uzumaki, s'était disputé avec un camarade avec lequel il jouait avant que la pluie ne s'abatte sur le terrain de jeu. Peu importe les raisons de la dispute, les deux garçons étaient partis chacun de leur côté, bien décidés à garder le dernier mot. Aussi, le blondinet avait prit le chemin pour rentrer chez lui. Il repensait à tout ce qui s'était passé jusqu'à maintenant.

POV Naruto :
Qu'il est nul ce Misaki! Et puis il est nul aussi son jeu. Il est aussi stupide que lui d'abord. Et puis de toute façon c'est moi qui ai raison et pas lui. C'est vrai, tout le monde sait bien que les bébés viennent du ciel et pas de la terre. Comme si on pouvait naître dans des plantes maintenant. C'est complètement débile. Maman elle dit que les bébés ils viennent grâce à des grands oiseaux blancs qui nous amènent dans les maisons. De toute façon Misaki il dit que des choses pas vraies. Il se prend pour monsieur je sais tout. J'en ai marre, je me dispute toujours avec lui. Pourquoi Sasuke il est malade aujourd'hui ? S'il avait été là, on se serait beaucoup mieux amusé. C'est tout de ta faute Sasuke ! J'aime pas quand t'es malade, je peux pas jouer avec toi. Et puis elle m'énerve cette pluie. Je vais être tout mouillé et maman va me gronder parce que je vais salir toute la maison. Mais moi je m'en fiche, j'aime bien la pluie. Ça mouille et c'est rigolo. Maman elle dit que c'est parce que les gens qui vivent dans les nuages ils pleurent. Elle me dit que c'est pour montrer à ceux qui sont encore sur la terre qu'ils ne les oublient pas et qu'ils pensent à eux. Mais moi je préfère l'histoire de papa, elle est plus drôle. Lui il dit que c'est le monsieur qui nous à fabriqué qui pleure à cause des oignons que sa femme lui à donné à éplucher pour le repas. Il est marrant papa. Il me raconte toujours des histoires qui font rigoler. Même Sasuke il rigole quand il est avec moi. D'ailleurs papa va aussi me gronder si je ne me dépêche pas de rentrer à la maison. Franchement, c'est vraiment pas drôle la vie quand on a 7 ans.
Fin POV Naruto.

Naruto marchait le long de la rue inondée par la pluie. Mais un bruit l'arrêta. Il entendit un bruit bizarre. Comme quelqu'un qui criait. Puis un grand bruit de casse le suivit de peu. Une fois le vacarme passé, le silence se fit jusqu'à ce qu'on entende des cris et des voix s'élever d'un peu plus loin. Naruto ne savait pas ce qui venait de se passer. Mais il vit un tas de gens se rassembler en un même point et décida alors d'aller voir ce qui se passait là-bas. Il se disait qu'il s'agissait peut-être d'une attraction. Mais ce n'était pas ça.
Lorsqu'il arriva sur les lieux, le petit garçon vit une voiture pliée en milles morceaux avec les débris de verre un peu partout sur la route. Il eut une étrange impression de déjà vu. Où avait-il déjà vu ce genre de choses... Ah oui. C'était le jour où son père lisait le journal. Il y avait une photo de voiture dans le même état que celle qui se trouvait devant lui. Son père lui avait expliqué que le véhicule était cassé et que les gens à l'intérieur était partis rejoindre le monsieur qui les avait fabriqué. Les grandes personnes appelaient ça un accident de voiture. Naruto se fraya un chemin pour avoir une meilleure vue. Une fois au premier rang il vit que la voiture était dans un sale état. Pire que celle de la photo du journal. Il observa la voiture et eut une seconde impression de déjà vu. Où avait-il vu cette voiture? Il la connaissait. Puis il se rappela alors. C'était la voiture de son père. Il l'avait acheté il n'y avait pas si longtemps. Naruto aimait bien cette voiture parce que sa mère avait mis un autocollant qui laissait apparaître un arc-en-ciel quand le soleil le traversait. Un sticker comme celui qui se trouvait sur un restant de vitre gisant devant les pieds du petit. Un froid immense envahit alors Naruto.

– Regardez ! Dit alors une des personnes présentes. Il y a des gens à l'intérieur.

Des murmures s'élevèrent alors ainsi que des cris. Naruto entendait vaguement ce qui se disait. Certains parlaient d'appeler les pompiers, d'autres la police. Lui était plus intéressé par la voiture. Il vit alors quelque chose qui ne ressemblait pas à une voiture. Il s'approcha de ce qu'il restait du véhicule et comprit alors qu'il s'agissait d'un bras. Ce dernier était criblé de bouts de verres et traversait ce qu'il restait de la porte du conducteur. Le reste du corps n'était pas visible car le siège avant recouvrait tout. Naruto remarqua alors que le bras était tendu vers un pendentif bleu turquoise. Il le reconnut tout de suite car c'était celui de son père. Dans sa famille ils se le transmettaient de génération en génération. Minato avait dit à Naruto qu'un jour, ce collier lui appartiendrait. Le garçon sentit son coeur s'arrêter. D'abord l'autocollant, puis le pendentif. Maintenant il était sur, c'était sa voiture avec ses parents qui se trouvait sur la route. Il s'approcha du bras de son père et le toucha.

– Papa, dit-il envahi par les larmes. Papa, réveille-toi !

Les gens autour de lui s'étaient arrêté de parler. Ils avaient vu Naruto se rapprocher de la voiture et parler à ceux qui se trouvaient à l'intérieur.
Naruto continua d'appeler son père.

– Papa, tu dois sortir de la voiture.

Il secoua légèrement le bras de son père. La secousse fit s'effondrer le siège avant, dévoilant du même coup les deux passagers de la voiture. Le conducteur était un homme blond en costume noir. Son visage était ensanglanté. À ses côtés se trouvait un femme rousse au longs cheveux dont la couleur se mélangeait avec celle de son sang. Ce même liquide avait teinté son tailleur de sa couleur. Les deux personnes ne bougeaient pas. On aurait dit qu'elles dormaient. En les voyant Naruto ne put retenir ses larmes et recommença à secouer le bras de son père dans l'espoir qu'il se réveille.

– Papa, réveille-toi, dit-il. Tu dois sortir de la voiture.

Au four et à mesure qu'il parlait, son ton montait. Et il se mit à crier.

– Papa ! Sors de la voiture ! Si tu ne sors pas, tu ne pourras pas rentrer à la maison. S'il te plaît, sors de la voiture ! Papa !

Le garçon sentit alors qu'on le soulevait. Il se retourna et vit un monsieur en uniforme, un pompier. Celui-ci l'emmena dans le camion sous les protestations de Naruto.

– Non ! Laissez-moi ! Je dois dire à papa de sortir de la voiture ! Sinon il va pleurer ! Papa, sors de la voiture. S'il te plaît ! Sors de la voiture ! Papa ! Papa ! Papa ! Non ! Laissez-moi ! Papa !

La dernière chose que vit Naruto, ce fut la porte du camion de pompier se refermer sur la voiture brisée de ses parents alors qu'il hurlait encore à son père de sortir de la voiture.

Fin du Flash Back.

Naruto ouvrit les yeux pour constater qu'il était dans le couloir d l'hôpital. Il avait simplement voulu se détendre. Mais le fait de fermer les yeux lui avait fait se souvenir de ce jour. Il se secoua la tête pour faire partir les dernières images de celle-ci et chercha un autre moyen pour se détendre. Mais rien ne lui vint à l'esprit. Ibiki était un peu plus loin et passait des coups de fils. Asahina était assise à côté de lui et attendait le retour du médecin. Quand à Sasuke, il était partit chercher de quoi boire malgré la protestation de son meilleur ami qui lui avait clairement dit qu'il n'avait pas soif. Naruto releva la tête juste à temps pour voir Sasuke revenir avec 2 canettes et 2 bouteilles d'eau. Il donna les bouteilles d'eau aux adultes et tendit une des canettes à Naruto. Celui-ci la refusa.

– Tu devrais boire quelque chose, dit-il.
– Je n'ai pas soif, répondit le garçon en repoussant la boîte de métal.
– Pourtant ça te ferait du bien.

Il tendit la canette sous les yeux du blond pour insister. Il finit par la prendre en prononçant un «merci» à peine audible. Sasuke s'assit à ses côtés et ouvrit la sienne. Le silence s'abattit entre eux. Ce n'est qu'au bout de 10 minutes que Naruto se décida enfin à parler.

– Merci Sasuke, fit-il.
– De quoi?
– D'être là avec moi, pour m'aider à traverser ça.
– C'est normal, rassura le brun. Tu es mon meilleur ami et je ne veux pas te voir dans cet état. Ça me rappelle l'époque où j'ai dû apprendre à me passer de ta présence et je n'aime pas ça.

Sasuke passa sa main dans les cheveux du blond pour le rassurer. C'était devenu une habitude chez lui. Dès qu'il rassurait son ami, il faisait automatiquement ce geste. Depuis, même sans la parole, Naruto savait qu'il le rassurait en faisant ça.

Le médecin arriva enfin pour donner son verdict. Quand il le vit, Naruto fit un bon. Il avait peur de ce qu'il pouvait lui dire. Son corps tremblait face à l'homme qui sortait de la chambre de son parrain. Il l'interrogea du regard. En voyant que le médecin lui souriait, sa tension baissa.

– Il va bien, rassura l'homme. Il s'en sort avec une entorse au bras et quelques coups. Dans 2 mois tout aura disparu.
– Je peux aller le voir ? demanda Naruto.
– Bien sur, mais un à la fois. Il est encore endormi à cause du choc de l'accident.

Le médecin s'écarta de la porte de la chambre pour laisser passer Naruto. Le garçon entra et referma derrière lui. Il se retrouva face à un lit. Jiraya y dormait paisiblement. Son corps était couvert de bandages et son bras enfermé dans un strap. Naruto s'approcha de lui et posa sa main sur la sienne. L'homme se réveilla en sentant qu'on venait de la toucher. Il vit son neveu au dessus de lui, un faible sourire sur ses lèvres et des larmes dans les yeux.

– Salut bonhomme, dit-il en lui souriant. Qu'est-ce que c'est que cette tête que tu me tire?

Naruto le regarda sans prononcer un mot. Il ne savait pas s'il était en colère, triste ou heureux. Puis il leva sa main et l'abattit sur la joue de son parrain. Ce dernier fut choqué par son geste.

– Mais ça va pas ? T'as décidé de m'achever ?
– CRETIN ! Hurla Naruto.

Son parrain s'arrêta dans ses mouvement et regarda son neveu. Il était tellement triste. Les larmes coulaient sur son visage. Jiraya n'aimait pas le voir dans cet état. Ça lui rappelait l'époque où il avait perdu ses parents. L'homme avait perdu son meilleur ami et hérité d'un fils.
Naruto le prit par le col et posa sa tête contre son torse. Jiraya sentit alors les gouttes salées perler sur le tissu qui lui servait de pyjama.

– De toutes les façons possibles qu'il y a sur cette terre, il a fallut que tu prennes celle-ci, dit le blond en pleurs. Mais qu'est-ce que c'est que cette manie de vouloir copier les autres ? Et quand bien même je t'autoriserais à crever je ne sais où...

Naruto se releva pour faire face à son parrain qui le fixait toujours. Ses larmes coulaient toujours, comme si elles ne voulaient pas s'arrêter.

– Jamais, reprit-il. JAMAIS je ne te laisserais mourir de la même façon qu'eux. Tu m'entends ? Jamais !
– Naruto...
– Promets-moi ! Promets-moi que jamais, jamais tu ne finiras comme eux !

La peine de Naruto était justifiée et Jiraya le savait. Naruto avait sans doute plus souffert que lui dans cette histoire. Il le tira vers lui pour qu'il puisse le serrer contre lui.

– Excuse-moi Naruto. Je suis désolé de t'avoir fais peur. Je te promet que ça n'arrivera plus.

Sentant que son neveu se détendait au fil de ses mots, il lui murmura quelques paroles pour le calmer. Puis le blond se releva et sécha ses larmes. Il lui sourit. C'était sûr, Jiraya n'allait pas s'en tirer comme ça. Il lui avait foutu les jetons alors il devrait payer.

– Crétin, dit-il alors dans un soupir.
– Et ho, je te permets pas ! riposta son parrain qui savait qu'il allait se prendre une raclée.
– Je me permet très bien tout seul ! Non mais t'as vu ton état ? Y'a des fois je me demande si t'as pas 6 ans. Franchement, c'est pas possible. On peut pas te laisser une journée tout seul. J'ai vraiment l'impression d'être ta mère par des moments. D'ailleurs je me demande comment elle à fait pour te supporter tout ce temps.
– Tu crois pas que tu exagères là ?
– Parce que c'est moi qui suis dans un lit d'hôpital peut-être ? Ah il est beau l'auteur de romans à succès. Et compte pas sur moi pour te bichonner pendant ta convalescence. Tu rêve mon vieux, Ibiki te sert déjà de servante alors ne me mets pas dans le même sac que lui !

Et tandis que Naruto continuait à lui crier dessus, Jiraya souriait. C'était sa façon de se défaire de toute la peur qu'il avait emmagasiné à cause de lui. Et puis c'était aussi sa façon de lui montrer qu'il l'aimait. Il était sa dernière famille, alors il ne pouvait pas se permettre de finir dans une boîte en bois au fond d'un trou. Du moins, pas maintenant. Naruto était encre trop fragile pour pouvoir survivre seul.
Une fois Naruto calmé, Jiraya fit entrer les autres. Il se prit une seconde douche par Ibiki qui l'engueula sévère. Asahina jouait l'arbitre et empêchait parfois Ibiki d'amocher son supérieur plus qu'il ne l'était déjà. Pour une fois, Naruto était d'accord avec Ibiki sur le fait que son parrain était un crétin profond.
Sasuke regardait le tableau de famille que lui offrait tout ce beau monde d'un œil amusé. Il était content que Naruto soit de nouveau comme avant. Le fait qu'il soit dans cet état l'avait touché au plus haut point. C'était comme ça depuis toujours. Dès que son meilleur ami se sentait mal, il le savait. Comment ? Pourquoi ? Ça, il l'ignorait mais il le savait. Après tout, Naruto était comme un frère pour lui.
Tout le monde fut éjecté de la chambre par le médecin vers 13h. Il déclara qu'il voulait garder Jiraya en observation pour la nuit. Ibiki se chargerait de le ramener le lendemain. Il partit avec Asahina prévenir la maison d'édition dans laquelle Jiraya travaillait qu'il y aurait quelques changements. Sasuke attendit dans le couloir que Naruto dise au revoir à son parrain. Ce dernier le rejoignit assez vite et ils partirent à leur tour. En sortant, Sasuke appela Neji. Il l'avait déjà appelé pour lui dire qu'il n'y avait rien de grave.

«Allô ?»
– Neji ! C'est moi.
«Sasuke ! Alors ? Tout va bien ?»
– Oui, le médecin à décidé de garder Jiraya pour la nuit. Il revient demain. On vient de sortir de l'hôpital.
«C'est super ! Je suis heureux pour Naruto. Et, vous avez mangé ?»
– Non, pas encore. On va voir ce qu'on fait. Il faut réussir à détendre Naruto. Il a beau être content que son parrain n'ait rien, l'accident l'a marqué.

Sasuke regarda son meilleur ami qui fixait le ciel avec un air vide. Il fallait vraiment lui changer les idées.

«Pourquoi ne pas nous rejoindre ? On est au parc pas loin de l'école. Ça pourrait lui remonter le moral d'être entouré ?»
– Pourquoi pas. Écoute, je lui demande et je te rappelle.
«Ok, à toute»
– Salut.

Sasuke rangea son portable et rejoignit Naruto qui n'avait toujours pas bougé. On aurait dit une statue. Le brun lui proposa de rejoindre le groupe au parc. Il accepta, prétextant qu'il voulait se changer les idées. Mais Sasuke savait pertinemment que ce n'était pas la raison principale. Naruto ne voulait pas être seul après ce qu'il venait de se passer. Les deux amis partirent vers le parc.

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