Fiction: Pink Wars

Pinkugakure est un village où la vie est rose, les petits oiseaux chantent, tout le monde est heureux et se sent bien. Il est dirigé par la belle Sakura Haruno, qui règne avec douceur et bonté. Malheureusement, tout n'est pas aussi rose qu'il n'y paraît. Dans l'ombre, l'ASK mijote un plan secret pour détruire Pinkugakure ou...pour le sauver ?
Humour | Mots: 18327 | Comments: 40 | Favs: 21
Version imprimable
Aller au
Aquaria (Féminin), le 15/09/2011
Bonsoir/Bonjour à tous !
Je vous présente donc le septième chapitre de "Pink War". J'ai beaucoup aimé l'écrire, j'espère que vous aimerez le lire. J'y ai inclus beaucoup de personnages, ça n'a pas été très facile à gérer, mais je pense m'en être à peu près sortie. Vous allez reconnaître pas mal de monde^^
Ce chapitre est centré sur Ayaka (sasu!!saku!!) et Minami (moi). C'est mon premier chapitre spécialement dédié aux A-ASK (dont nous étions à mon dernier comptage les seules membres. s'il y en a d'autres, faites-moi signe, j'ai besoin de personnel :p)
Et merci à tous ceux qui m'ont laissé des commentaires pour les chapitres précédents.
Bonne lecture (ou pas :p)




Chapitre 7: Tape-taupes



Nous revoici, encore et toujours, à Pinkugakure, le village caché tout rose, dirigé par sa Pinkukage, la belle Sakura Haruno.

En ce moment, c’est l’été sur le radieux village, et une grande fête foraine est organisée. Pendant une journée entière, toutes les tensions existantes sont oubliées, et chacun fait une trêve.

C’est ainsi qu’on peut voir se balader à Pinkugakure, autant des gens de Konoha, Suna, Kumo ou bien d’ailleurs, que l’Akatsuki ou la Team Hebi. Oh, il y avait bien eu quelques histoires quand Sasuke s’était rué sur son frère Itachi dans l’intention de l’étriper sur place, mais quelques coups de presse-livres bien placés l’avaient dissuadé de poursuivre sa vendetta. Le calme était donc de mise, et chacun flânait en s’amusant.

Sakura étant à la poursuite de son Sasuke-kun chéri, et elle-même poursuivie par Naruto qui était discrètement filé par Hinata, Ayaka avait le champ libre pour aller elle-aussi à la fête. Elle était accompagnée de Minami et les deux cousines profitaient à la fois des festivités que de la présence de l’autre, vu qu’elles ne pouvaient pas beaucoup se voir à cause de leur travail.

_ Alors ? Lança Ayaka, trottinant gaiement. Où va-t-on en premier ?

_ On a qu’à faire le tour d’abord, on trouvera bien quelque chose de marrant à faire, répondit Minami.

Ayaka était d’accord, et les deux jeunes filles s’employèrent à faire le tour du festival, et purent ainsi découvrir avec amusement, étonnement et autres, les personnages de Naruto lâchés dans un cadre différent du manga.

Ce fut d’abord Aa, le Raikage, qui attira leur attention. Ce n’était d’ailleurs pas très difficile de le remarquer, car ses plus fervents admirateurs - ces cinglés d’Omoï et Karui - poussaient des clameurs admiratives qui s’entendaient de loin. Le Raikage s’employait à pulvériser tous les records de force de l’animation qui consiste à taper sur un punching-ball pour savoir qui cogne le plus fort. En réalité, il s’affairait plutôt à pulvériser la pauvre attraction qui aurait bien aimé posséder des jambes pour pouvoir s’enfuir.

Le Raikage ne connaît décidément pas sa force.

Les cousines poursuivirent leur route. Elles purent voir Chiyo, Sasori et Kankurô, installés devant un spectacle de Guignol, se lamentant devant la piètre performance du marionnettiste. Deidara, qui s’ennuyait ferme à côté de son partenaire, proposa de façon très altruiste de tout faire péter. Après mûre réflexion, les marionnettistes ninjas acceptèrent. Les filles en partant entendirent un gros « boum ! ! » quelques instants plus tard.

_ Zut, j’espère que personne m’a vue là-bas, murmura Ayaka. Ça va encore me retomber dessus !

_ Hé, tout le monde sait que c’est Dei le pro des bombes, répliqua sa cousine. Et s’il te laisse accuser, c’est lui qui va faire « boum ».

_ Au pire, je dirais que c’est la faute à Vina.

_ Si tu veux.

Près du stand de la pêche au canard, elles croisèrent Kisame, qui examinait d’un œil curieux les jouets en plastique qui flottaient en rond. Près de lui, Itachi pistait les alentours, foudroyant d’un œil sharinganesque les filles qui gloussaient stupidement dans un coin en l’observant, mais sans oser l‘approcher. Minami soupira :

_ Je suppose que c’est pas le moment d’aller lui parler…

_ Kyaah, de la barbe à papa ! !

Et Ayaka, qui n’écoutait pas, se précipita sur le stand pour acheter une barbe à papa géante à la fraise. Très gentiment, elle en offrit une à sa cousine, qui l’accepta et grignota la sucrerie en guise de consolation. Elles poursuivirent le tour de la fête.

Dans un des nombreux bars disponibles, elles virent Anko, Kakashi, Tsunade et Jiraya chanter des chansons paillardes à tue-tête en tanguant dangereusement. Visiblement, ils avaient un peu abusés de la boisson. Ils leur proposèrent même de se joindre à eux, mais les filles refusèrent poliment l’invitation avant d’aller voir ailleurs.

Un peu plus loin, Danzou, Onoki et Madara faisaient une réunion des anciens combattants, papotant devant une tasse de thé et jouant aux cartes. Ils ne prêtèrent pas attention aux jeunes filles, et celles-ci les ignorèrent.

Elles croisèrent ensuite la route d’Hidan, qui riait bien haut, plusieurs filles pendues à ses bras, et suivi par Kakuzu qui hurlait au scandale sur les dépenses faramineuses du prêtre Jashin. Vivement, Minami entraîna Ayaka dans une cachette non loin pour ne pas qu’elles se fassent entraîner dans le harem du jeune homme. Elles eurent la surprise de trouver Sasuke, qui y dégustait une pomme d’amour, à l’abri de ses groupies. Il y eut un petit cafouillage quand il essaya de menacer Ayaka des pires souffrances si elles lâchaient le morceau sur ses goûts douteux en matière de sucrerie. Cependant, la menace d’appeler Sakura et de le laisser se débrouiller avec elle eut tôt fait de régler le différent et il les laissa tranquille.

Une fois sortie d’affaire, elles rejoignirent Naruto, qui s’amusait avec Konohamaru à diverses techniques de ninjutsu grivoises. Dans son coin, Hinata manquait de s’évanouir à chaque nouvelle technique osée, mais elle ne pouvait s’empêcher d’observer discrètement son grand amour. D’ailleurs, c’était presque une réunion des gens de Konoha, car Lee et Gaï hurlaient non loin des slogans sur la fougue de la jeunesse en effectuant un de leurs entraînements particuliers. Killer Bee les accompagnait d’un petit chant de rap de son cru, ayant été séduit par l’enthousiasme débordant des deux fauves de jades.

Et pour parfaire le tableau, Sakura, Ino et Karin se crêpaient joyeusement le chignon pour savoir qui mettrait finalement le grappin sur Sasuke. En gros, tout ce petit monde s’amusait beaucoup.

_ Et bah, je comprends pourquoi il se cache, l’autre empaffé à la pomme d’amour, commenta Minami. Dieu merci, je suis restée lucide et je me suis pas transformée en fangirl. C’est effrayant…

_ Sasuke-san est très beau, déclara rêveusement Ayaka.

_ Oh, beurk ! Il serait plus intéressant si c’était pas un crétin arrogant encore plus manipulable qu’un des pantins de Sasori !

Heureusement pour Minami, seule Ayaka l’entendit, sinon, elle se serait sûrement fait lyncher par les groupies du Sasuke-san en question.

Elles se remirent en route et croisèrent Temari et Shikamaru, se disputant devant le stand de tir.

_ Je vois pas pourquoi je devrais essayer de te gagner une peluche, fille galère, protestait le Nara.

_ T’es un homme, et les hommes doivent faire ça, répliqua la jolie blonde. Moi, je l’ai fait, j’ai même gagné, à ton tour maintenant !

En effet, elle tenait dans ses bras une jolie peluche en forme de scorpion. Shikamaru bâilla.

_ Justement, tu as gagné, t’as déjà une peluche, et pas besoin d’une autre.

_ Peuh ! Tu essaies de te défiler parce que tu sais que tu vas perdre et que ça te foutrait la honte parce qu’une fille aura été meilleure que toi !

_ Je suis sûr de gagner, fille galère, tu vas voir !

Et Shikamaru lança une pièce au forain, sous le sourire satisfait de Temari, qui avait gagné. Le garçon s’était peut-être rendu compte qu’il avait été manipulé, mais son machisme l’obligeait à relever le défi de la fille du désert.

_ Ils ont l’air de bien s’amuser, constata Ayaka, des étoiles dans les yeux.

_ Mouais, on sait jamais avec eux…

Elles en eurent la confirmation quand Shikamaru gagna une peluche de manière éclatante et que Temari dégaina son éventail en guise de vengeance. Le Nara s’envola comme un fétu de paille, et la blonde dut aller le récupérer en haut de la grande roue.

La soirée n’était visiblement pas relaxante pour tout le monde. Les deux cousines s’en aperçurent quand elles croisèrent une Shizune échevelée et au bord de la crise de nerfs. Elle leur demanda si elles n’avaient pas aperçu Tsunade par là, elle la cherchait partout.

_ Non ! Répondirent en cœur les deux filles, soucieuses de préserver un tant soi peu sa santé mentale.

_ Mon Dieu, je suis sûre qu’elle est en train de se saouler quelque part ! Gémit l’assistante de la Hokage en repartant en courant.

_ La pauvre, soupira Ayaka en la regardant s’éloigner. Je suis contente que Pinkukage-sama soit plus sérieuse que Tsunade-sama.

_ Ça dépend du point de vue.

_ Pardon ?

_ Non, non, rien.

Ayant fini leur barbe à papa, Minami décida d’acheter des cornets de frite qu’elles dégustèrent en observant Suigetsu et Chôjuro faire un duel épique au sabre. Ils démolirent une grande partie de ce qui les entouraient, et Ao leur fit un sermon de son crû sur l’insouciance et l’irrespect des jeunes, jusqu’à ce que Mei, un verre à la main et les joues un peu roses, lui ordonne de se taire avant qu’elle ne perde patience et le tue.

Il y avait aussi Gaara et Juugo, en train de discuter très sérieusement sur l’impact que leurs pulsions meurtrières avaient, ou avaient eu, dans leur vie. Ces deux-là étaient fait pour s’entendre, et les cousines filèrent avant de devenir complètement schizophrènes à leur tour.

Personne ne le savait, mais Orochimaru et Kabuto avaient été engagés afin de servir de décors pour la maison hantée, et c’est pour cela qu’on ne les avait pas vus à la fête. Malheureusement, ils s’étaient trompés d’attraction et s’étaient glissés sur la promenade des cygnes. Konan et Pein, qui faisaient une balade tranquilles en amoureux sur un cygne en plastique, eurent la grande surprise de les voir surgir d’un détour en poussant des hurlements qui se voulaient effrayants.

Zetsu s’était quand à lui laissé entraîner par Akatsuchi et Kurotsuchi, et tous trois faisaient un tour de manège sur les petits avions. Ils semblaient s’entendre à merveille, ce qui était étonnant, mais pas impossible vu qu’il y avait une trêve.

_ Je crois qu’on a fait le tour, supposa Ayaka.

_ Ouais. En plus, on a en vu, du monde. C’est édifiant la manière qu’ils ont de s’amuser.

_ Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Minami regarda autour d’elle, à la recherche d’une occupation. Une enseigne lumineuse attira son attention.

_ Oh, un jeu de tape-taupe…

Ayaka regarda elle-aussi.

_ J’ai toujours rêvé d’en faire un grandeur nature ! S’extasia-t-elle.

Et ni une, ni deux, elle se précipita pour payer son tour. Minami la rejoignit et s’accouda à la barrière qui délimitait l’attraction, un paquet de bonbons à la main.

_ Bonne chance.

_ Je vais tous les éclater ! Rigola la jeune assistante de Sakura.

Elle se saisit du marteau et au signal, commença à taper sur la tête des taupes. Au début, tout se passa comme prévu. Ayaka tournait la tête à droite, à gauche, donnait des coups de marteau, mais ne réussissait pas à toucher les taupes farceuses. L’une d’elles attira soudainement l’attention de la cousine de Minami. Elle arborait un bonnet violet flashy et semblait sourire de manière narquoise : tout le portrait de Vina, songea Ayaka.

Comme de bien entendu, la fillette s’employa de son mieux à démolir la taupe, s’imaginant la chef de l’ASK à la place. Le pauvre jouet ne fit pas long feu. D’un coup de marteau précis et dangereusement mortel, Ayaka le délogea de son trou et l’envoya valser. Ensuite, elle l’aplatit copieusement à coup de marteau, en riant sauvagement, comme possédée.

_ Ah bah, ça…murmura Minami, les yeux écarquillés.

Une autre taupe avait les yeux bleus : le portrait caché de Chitose selon Ayaka. Aussitôt, ce fut la nouvelle victime de l’assistante de la Pinkukage. Et le massacre ne s’arrêta pas là, sous les yeux éberlués de Minami qui, bien que flegmatique d’ordinaire, avait décidé pour ce soir de ranger sa cool attitude dans sa poche avec son mouchoir par-dessus.

Elle observait sa cousine jouer avec férocité quand Suigetsu se pointa avec son éternel sourire moqueur. Il se planta près de la bibliothécaire et examina lui-aussi Ayaka.

_ Hé bah, je sais pas qui elle voit à la place de ses innocentes taupes, mais j’aimerais pas être à leur place, commenta-t-il.

_ Rassure-toi, je sais qui c’est, et t’en fais pas partie.

_ Okay…

Suigetsu jeta un coup d’œil vers Minami et, jugeant qu’elle semblait suffisamment occupée, plongea la main dans son paquet de bonbons. Celle-ci le mit aussitôt hors de sa portée.

_ Hé, c’est à moi.

_ Tu partages ? Comme c’est gentil !

Cette fois, l’importun était de l’autre côté. Il ne s’agissait de personne d’autre que Deidara, qui avait déjà entrepris de piller les bonbons.

_ Casse-toi ! Protesta Minami en cachant son bien dans son dos.

_ Et hop, en voilà pour moi !

Une Vina morte de rire apparut derrière la bibliothécaire qui ne savait plus où cacher ses bonbons.

_ Vous vous êtes donnés le mot ou quoi ? Râla-t-elle.

_ Allez, tu peux partager, sourit Suigetsu.

_ Si vous me remboursez, je veux bien.

_ Que dalle ! ! S’exclamèrent les trois lascars.

_ Alors, vous n’aurez rien, bandes de vautours, décréta Minami.

Deidara essaya de chiper les bonbons par la force, mais Minami dégaina son dictionnaire fétiche et lui asséna sur le crâne. Le sculpteur recula en poussant un cri de douleur :

_ Aïeuh ! Mais t’es folle ou quoi ? !

_ Apprends que c’est le poids du savoir, rétorqua la bibliothécaire. Et si ça te fait mal, c’est que t’es pas assez intelligent pour le supporter !

Il y eut quelques ricanements dans l’assistance. Deidara lui tira la langue à sa manière, c’est-à-dire, trois fois, bonus spécial en cadeau.

_ Tu sors ça d’où ? Interrogea Vina en montrant le dico. T’as pas de poches assez grandes, ou de sac.

_ Tu veux pas le savoir.

Juste au cas où, Vina décida de ne pas insister. On ne savait jamais. Elle préféra regarder Ayaka, toujours à l’assaut des taupes, son rire démentiel et un peu inquiétant résonnant de manière sinistre.

_ Et il lui arrive quoi, à elle ?

Minami lui exposa sa théorie, ce qui fit hurler de rire la chef des ASK. D’autres ASK se joignirent au petit groupe, ainsi que quelques Akatsukiens et membres des différents villages cachés. Chacun y allait de son petit commentaire ou de sa théorie sur le pourquoi du comportement pour le moins inhabituel d’Ayaka.

_ C’est la fougue de la jeunesse qui brûle en elle, je vous le dis ! Clama Lee.

Il y eut un soupir de lassitude collectif. Kakuzu s’occupa personnellement du cas du garçon, qui se retrouva il ne sut trop comment ligoter aux rails de la maison hantée, sur la trajectoire d‘un petit wagonnet qui semblait vouloir lui rouler dessus. Gaï fonça à son secours en braillant à plein poumon, et un calme tout relatif s’installa à nouveau.

Entre-temps, Ayaka avait terminé son massacre et se tourna vers son public.

_ Eh, Minami ! Lança-t-elle, tout sourire. Je crois que j’ai gagné !

Silence. La fillette semblait un peu étonnée.

_ Bah ? C’est quoi, tout ce monde ?

_ Laisse tomber, rigola Minami. Bravo, en effet, tu as…gagné.

Le jeu de tape-taupes ne ressemblait plus à grand-chose. Deidara applaudit avec sincérité, impressionné.

_ Bravo, Ayaka ! La félicita-t-il. Je n’aurais pas fait mieux, même avec mes bombes.

_ Mouais, lâcha Vina à contrecœur. J’avoue que c’est du beau boulot de destruction massive. Tu mérites bien d’être ma rivale.

_ Héhé, tu reconnais ma valeur ? Se réjouit Ayaka.

_ Enfin, tu ne m’arriveras quand même jamais à la cheville.

_ De quoi ? !

Ayaka semblait prête à sauter sur Vina pour entamer une bagarre mémorable.

_ N’oublie pas la trêve, se chargea de lui rappeler Kabuto, toujours prêt à casser l’ambiance.

_ Qu’est-ce qu’il fout là, le binoclard ? S’étonna Sasuke.

_ Tu sais ce qu’il te dit, le binoclard, espèce de perruche ? !

_ Non ? Mais vas-y, charge-toi de me l’apprendre. Qu’est-ce qu’il me dit ?

La tension montait en flèche. Dans son coin, Orochimaru pleurait après Sasuke, lui demandant encore et toujours pourquoi il l’avait trahi.

_ De toute façon, la fête est pas finie, intervint Konan. Et Kabuto a raison, la trêve nous interdit de nous battre.

_ Dommage, ricana Vina.

La grande chef des ASK disparut sans demander son reste, et petit à petit, tous repartirent s’amuser. Deidara tapota gentiment l’épaule d’Ayaka avant d’aller rejoindre Sasori pour une nouvelle discussion sur l’art qui allait certainement mal finir.

_ J’ai beaucoup aimé ta démonstration, lança Minami. Des bonbons ?

Elle tendit son paquet à sa cousine, qui se servit, alors que Suigetsu, qui traînait encore dans le coin, hurlait au favoritisme. Les deux filles l’ignorèrent.

_ Je me suis bien amusée, déclara Ayaka. Il faudra qu’on refasse d’autres fêtes comme celle-ci, tu crois pas ?

_ Si, c’est marrant. Allez, continuons à visiter, moi aussi je veux faire une attraction.

Et les deux cousines s’éloignèrent, bras dessus, bras dessous. La fête se poursuivit tranquillement son petit train-train sans autres incidents notables.

A minuit, cependant, la trêve finie, les évènements partirent en vrille. Les plus intelligents - ou les moins stupides selon le point de vue qu’on adopte - déguerpirent sans demander leur reste, mais ceux qui étaient du genre vengeur ou aimant la bagarre restèrent et se mirent joyeusement sur la gueule ou entreprirent de démolir Pinkugakure jusqu’à ce que les habitants, lassés, les jettent dehors pour pouvoir enfin dormir en paix.




Et voilà ! J'espère que vous avez aimé, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, j'adore recevoir vos avis !
A la prochaine pour le chapitre suivant.




Chapitres: 1 2 3 4 5 6 [ 7 ] 8 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: