Hana Uzumaki-Hyuga est une adolescente de 15 ans écartelée entre son rôle d'héritière vis à vis de la branche principale et de Chuunin vis à vis du Hokage. Pour faciliter le tous la jeune fille s'est éprise d'un beau brun de un an son aîné qui s'avère être le filleule de son père.
Lorsque le Hokage décide d'envoyer la nouvelle génération en mission de détente au pays des vagues, le soutien de ses coéquipiers Akira le surdoué et Kai le tombeur de filles ainsi que de sa meilleur amie Yamiko ne
-Amy--chan- (Féminin), le 11/07/2011 Troisième chapitre bouclé et servit sur un plateau pour le plaisir de vos sens ^^
en espérant que le retard ne vous aura pas tous fait fuir =p
Enjoy the Trip !!
Chapitre 3: L'éradication des non-dits...
— Ah Haiko merci d’être venue si rapidement mais je n’arrive pas à retrouver l’ordre de mission....
Le septième Hokage, qui était occasionnellement mon père, ou l’inverse tout dépend du point de vue, se mit à fouiller frénétiquement dans ses tiroirs.
Un soupire exaspéré m’échappa malencontreusement ce qui me valut un regard chargé de mille et une menaces de la part de mon sensei que je chassais d’un haussement d’épaule. Ce n’était pas de ma faute si mon père était si peu ordonné que cela frisait le comique.
— Enfin ! Te voilà ! S’écria victorieusement le blond.
Il brandit sous notre nez une liasse de feuilles d’apparence quelconques.
— Je sais.... Commença-t-il plus sérieusement en me lançant un regard entendu, que certains se plaignent des missions qui leur ont étaient assignées dernièrement. Néanmoins il de l’avis commun que vous les jeunes avaient été beaucoup trop sollicités lors de ces dernières années. Alors à la place de continuer à vous envoyer désherber les jardins où courir après des chats...
Nouveau regard chargé de sous entendues.
— J’ai finalement trouvé la mission plus qu’appropriée pour vous. Ajouta-t-il avec un sourire. Il y a quelques jours j’ai reçu une lettre d’Inari, un vieil ami à moi, qui vient d’ouvrir des sources thermales au pays de vagues et qui me demandait de passer les essayer. A cause de mon statut et de mes obligations je suis dans l'incapacité d’accéder à sa requête. J’ai cependant pensé que le fait d’’y envoyer certain de nos ninja les plus prometteurs pour qu’ils les testent pendant une ou deux semaines suffirait...
Son annonce fut suivie par un silence plus qu’éloquent. Haiko regardait mon père une expression pensive sur le visage, Kai avait l’air de se demander ce qu’avait bu notre supérieur, Akira quand à lui pour une fois intéressé essayer de calculer le pourcentage de chance que ce soit une blague. Pour ma part je ne savais trop quoi penser. Je ne me serais jamais douté que nos parents s'inquiétaient autant de notre santé pour que le Hokage nous assigne volontairement des missions débiles et nous envoie en vacance, parce que c’était bel et bien des vacances gratuites que l’on nous proposait, dans des sources thermales.
Je posais un regard nouveau sur mon père, ou alors un que je n’avais pas eu depuis longtemps. Sous ses aires de grands gamins il prenait réellement à cœur les intérêts du village et le bien être de ses ninjas...
— Eu ce n'est pas une blague hein ? Se risqua à demander Akira.
— Pas du tout. Je suis très sérieux. Continua l’Hokage. Nous, vos parents, sommes pleinement conscient du poids qui pèse sur vos épaules et des efforts que vous avez accomplit pour combler nos attentes. Et nous en sommes fières.
Ses yeux s'illuminèrent en se posant sur moi.
— Vous avez fait du bon travail et vous méritez un peu de repos. Autre que celui de ramasser des canettes dans la rivière toute la journée...
Il du remarquer mon regard indécis car il me sourit en disant cela. Il était vrai que étant les descendants des principaux clans de Konoha beaucoup de ninja des nouvelles générations devaient se surpasser pour leurs faire honneur. Ajouté à l'adolescence difficile de certains le mélange était... explosif.
— Vous avez parlé de certains ninjas. S’enquit Haiko. Y aura-t-il une autre équipe ?
— En effet, je désire aussi profiter de cette occasion pour unifier les nouveaux ninjas. C’est pour ça que j’ai décidé d’envoyer aussi d’autres équipes de ninja un peu plus vieux que vous connaissez obligatoirement, plus ou moins bien... Vous avez donc tous rendez vous demain à la porte Sud à 13h.
Sur cette réponse énigmatique, le Hokage nous congédia désirant préserver le suspense... Initiative qui me fit lever les yeux au ciel.
— Hana peux tu rester s’il te plaît ? Il faut que je parle.
Je m'arrêtai net en l'entendant. A tous les coups j’allais avoir droit à une énième remontrance en prévision de la réunion mensuelle du clan.
Je regardai Akira fermer la porte sur moi en me jetant un regard encourageant et j’attendis, dos à mon père.
— Hana... ce nom c’est moi qui l’ai choisie.
Je me retournai surprise. Naruto avait les yeux dans le vide, comme si il revoyait une scène d’un autre temps dans un autre lieu.
— C’est en l’honneur d’une vielle amie. Elle avait crue en moi et avait créé pour se faire pardonner un bouquet de fleures en papier. Les fleure de la paix.
Je l’écoutai vraiment pour la première fois depuis longtemps.
Ce n’était plus mon supérieur.
Ce n’était plus le Hokage.
C’était juste un père, qui parle à sa fille.
— Cette paix qu’elle m’avait offerte c’est toi, c’est vous qui la représentez. C’est vous qui la protégerez un jour à votre tour.
— Le Roi...
Deux mots. Qui étaient venus naturellement. Et que je n’avais jamais vraiment comprit, enfin pas comme Haiko l’aurait voulu.
— Oui, le Roi. Sourit Naruto. Je vois que Haiko n’a pas perdu son temps. Un jour vous comprendrez et ce jour tout vous sera possible.
Un moment de silence s’instaura entre nous.
Réconfortant.
— Mais je voulais te parler d’autre chose. Ce soir Hanabi sera là. Donc cela risque d’être tendue au diné.
La tension envolée plus tôt retomba comme une chape de plomb sur mes épaules en pensant au repas de ce soir.
— Je sais.
— Ecoute Hana. Je sais que c’est dur pour toi. La décision de ta tente n’a pas arrangé les choses. Si tu veux tu peux rester à la maison. Pour cette fois.
Je levai mes yeux vers lui, surprise.
— Tu me permettrais de rater la soirée la plus importante du clan juste parce que j’en aurais envie ? Demandais je incrédule.
— Toute cette histoire de succession devient vraiment compliquée et je ne pense pas que ce soit bon pour ton frère, ton cousin et toi d’avoir à supporter tous ça.
Un large sourire éclaira mon visage. Mon père me regarda à son tour surprit.
— Tu m’aurais dit ça ce matin j’aurais accepté sans aucuns doutes. Mais aussi étrange que cela puisse paraître aujourd’hui je me suis souvenue de certaines choses. Et moi qui pensais que j’allais passer une journée pourrie en fait je suis heureuse. Je n’ai pas été sympa avec toi et maman mais je compte bien me rattraper ce soir. Je serais irréprochable et j’ai le pressentiment que cette fois c’est la bonne.
Sans chercher la signification de mes paroles qui l’avait étonné autant que moi il me sourit en me congédiant. Le tout maintenant était de tenir ma promesse et de ne pas créer de problèmes.
En faisant le chemin inverse vers la sortie mes souvenirs m'entraînèrent une fois encore dans le passé. Six ans auparavant, plus précisément, lors de l’une des innombrables réceptions organisée par le clan Hyuga.
Flach Back.
L’immense demeure familiale accueillait pour l’occasion la totalité de la grande et réputée famille Hyuga. Dans les salons immaculés se retrouvaient cousins, cousines, oncles, tantes, neveux, nièces et ainsi de suite. Le tout se mêlant en une mécanique réglée comme une horloge et huilée à la perfection.
Personne n’aurait pu prévoir le petit grain de sable qui allait enrayer la routine de la machine, ou alors celui-ci s’était bien gardé de s’interposer.
Dans le salon principal où se trouvaient les membres les plus influents de la Soke les conversations allaient bon train. Au centre de toute cette agitation polie et hautaine, prenant part à chaque sujet, un homme était assis dans un large fauteuil. Ses cheveux grisonnant aux tempes et ses yeux de nacre lui donnaient un air faussement sévère. Il était juste fatigué. Fatigué de la politique, des intrigues, des règles de politesses. Fatigué de cette vie.
Mais ça la petite fille de neuf ans qui l’observait depuis l’un des recoins sombres de la pièce ne pouvait pas le deviner. Et ce même si elle était plus que douée pour déchiffrer les gens malgré son jeune âge. En effet la jeune Hana, car c’était elle, faisait partis comme ses amis, d’une génération pour le moins surdouée. Cependant et pour l’instant, la seule chose qu’elle voyait en ce veille homme était les soucis qu’il donnait à ses parents. Ils étaient toujours mal à l’aise avant chaque réunion au clan et cela se faisait ressentir sur l’atmosphère qui régnait à la maison.
Et cette fois si encore plus qu'habituellement. Encore plus que l’année où elle avait découvert son byakugan qui se cachait derrière ses yeux azur et, où durant tout le diner, elle avait été le centre d’une attention qui la rendait malade. Elle avait très vite comprit que sa famille était source de bien des chuchotements, tout comme celle de son oncle.
En parlant d’eux elle décida de s'éclipser discrètement, comme une ombre, pour aller rejoindre ses cousins qui pour une raisons qu’elle trouvait idiote, en pouvaient rester avec elle. Avant de franchir la porte elle eut cependant un dernier regard pour ses parents et sa tante, entourés d’une nuée de vieux croulants. Sa mère était comme à son habitude tout simplement magnifique dans son kimono aux reflets de nacre qui rappelaient ceux de ses grands yeux doux, sans se l’avouer Hana en était réellement admirative mais elle préférait se dire qu’elle ne voulait jamais ressembler à cette mère qu’elle trouvait faible. Par contre sa sœur, Hanabi, avait toute son adoration. Elle, était forte.
Hayate et Tatsuya étaient comme à leur irritante habitude, inséparables. Et sages.
Le dos droit, leurs cheveux de nuit bien peignés, leur regard blanc laiteux inébranlable, assis les mains posées à plats sur leurs cuisses sur l’un des divans de l’une des pièces de l’immense propriété.
A moins d’un centimètre, ils étaient le parfais reflet l’un de l’autre. Et les gens alentours ne se gênaient pas des les dévisager ouvertement.
Avec intérêt, irritation, ou encore suffisance.
Ce qui soit dite en passant ne perturbait pas les deux jeunes garçons le moins du monde. Du haut de leurs dix ans, ils savaient déjà ce qui leur valait cette attention.
Leur grand père était l’actuel chef du clan Hyuga.
Leur père, membre de la bunke, fut l’un si ce n’est le meilleur ninja de sa promotion et restait aujourd’hui encore l’une des figures les plus importantes du village, notamment en tant qu’ami proche et conseiller de l’Hokage.
Leur mère était étrangère au clan, chose rare et des plus mal vue par la plupart des conservateurs. Le mariage de leur parent n’avait été accepté que parce que dans un même temps leur tante avait fait de l’Hokage son compagnon.
Et en parlant de leurs tantes, elles étaient ballottées par les différentes factions de la famille qui préféraient à l’une l’autre dans un contexte de prochaine succession.
Et pour couronner le tout, leur jeune cousine avait récemment révélé une particularité liée à son Byakugan qui avait mi le clan entier en émois.
La fameuse cousine se fraya un chemin en catimini, rasant les murs et évitant l’attention distraite des adultes présents, pour atteindre ses cousins. Ce ne fût pas particulièrement difficiles car leurs parents, comme ceux d’Hana quelques pièces plus loin, accaparaient, comme un pot de miel les guêpes, tous les regards et marmonnements.
Tenten, qui avait perdue ses chignons en vieillissant, était aussi resplendissante que retentissante de défi dans sa robe étrangère dont les motifs de dragons d’or torsadés et de nénuphars épanouis moulaient jusqu’à l’exaspération ses généreuses courbes. Malgré ses trente six ans pas un homme de l’assistance, jeune ou un peu moins, ne pouvait s’empêcher de lorgner au moins une fois sur l’échancrure provocante qui à son côté dévoilait l’une de ses longues jambes halées.
A son bras gracile, permettant à un léger sourire moqueur de jouer à la commissure de ses lèvres, Néji s’amusait des réactions qu’entrainait sa femme. Il n’avait rien perdue des traits gracieux qui durant son adolescence lui avait valu le cœur de nombreuses jeunes demoiselles qui se l’était vu accaparé sans équivoque par sa coéquipière aux manières garçonnes. Quand au masque glacial qu’il affichait alors, quelques soleils disparates, en les personnes de, notamment, un blond et un brun turbulents et rivalisant d’optimiste, une jeune fille aux yeux de nacre et la volonté de fer, et une ninja aux armes innombrables ; l’avaient doucement mais surement fait fondre.
Le couple indissociable faisait ainsi face à une foule presque hostile que toute cette histoire de succession mettait à fleur de peau.
Lorsqu’Hana apparue devant ses cousins, leur regard et attitude changea du tout au tout. Depuis sa plus tendre enfance les deux jumeaux prenaient un soin tout attendrissant à veiller sur leur cadette acrobate et téméraire, et à la noyer sous des sourires et des attentions qu’ils ne témoignaient qu’à un groupe restreint.
Leurs visages s’adoucirent instantanément, et statues s’animant, ils s’emparèrent chacun de l’une des ses petites menottes et l’entraimèrent dans un jardin intérieur où , entre ombre et lumière, dissimulés par un bosquet au larges feuilles qui créaient autour d’eux un cocon protecteur ils la sermonnèrent avec leur habituelle symétrie.
— Hana ojou-sama... Vous ne devriez pas être ici. commença Tatsuya.
— Mais avec vos parents et les autres membres des la branche principale. termina Hayate.
La jeune fille, sans s’occuper de leur remontrance, les fixait avec une intensité qui les mis mal à l’aise.
— Ojou-sama...?
— Tatsuya est plus réservé... non, plus discret. On ne sait jamais ce qui se passe vraiment dans ton esprit.
Les jumeau s’entre regardèrent avec surprise. Rare était les gens, autre que leurs parents, qui savaient les différencier. Hana les avait toujours amusées par son acuité. Qu’avait elle encore inventé ?
— Et Hayate a plus de mal à dissimuler ses sentiments. Il y a toujours une moue qui s’esquisse aux coins de tes lèvres, par amusement ou agacement...
Tatsuya glissa un regard de reproche à son frère qui haussa les épaules, perdant définitivement son masque. Ils connaissaient leur situation et celle de leur parents, ainsi pour se protéger, et au plus grand damne de leur mère qui voudrait les garder à l’écart de ces problèmes d’adultes, ils affichaient dans toutes circonstances la même face placide et froide.
— Je n’y peux rien si la demoiselle arrive à percer à jour la plupart des apparences...
Tatsuya essaya d’amadouer sa cousine.
— Allez ojou-sama... rejoignez vos parents ou vous allez vous faire gronder.
— C’est ennuyant... gémit elle ce qui tira un gloussement à Hayate. Personne ne fait attention à moi de toute façon. Ou alors si c’est le cas cela ne fait que gêner mes parents.
Jamais habituellement elle ne se laissait aller à se plaindre. Il n’y avait bien qu’avec ses cousins qu’elle se le permettait, pour l’instant en tout cas. Le prenant en pitié, les deux frères acceptèrent de rester avec elle au milieu des plantes, au risque de se faire réprimander plus tard par on ne sait quelles vieille tante ou cousine sénile. Les trois enfants, emmitouflés dans leur cache de vérité, commentèrent avec esprit ce qui se déroulait dans l’ombre de cette soirée. Bien évidement Hayate et Hana étaient beaucoup moins subtile dans leurs prédictions que Tatsuya qui essayait tant bien que mal de ne pas dépeindre un tableau si péjoratif de leur clan. Leurs furtifs éclats de rires résonnèrent durant de longues heures, jusqu’à ce que le temps tant redouté et attendu du repas n’arrive.
C’était un petit pas de plus.
Vers l'éradication des non-dits.
Mais que va t il donc se passer ?!
Rendez vous au prochain chapitre
avec Hanabi en vedette
ou comment avoir un don pour lâcher des bombes...