Fiction: Undisclosed desires

Je joue avec les hommes comme on peut jouer avec des marionnettes. En faire ce que je veux puis les rejeter, c'est mon jeu préféré: facile et distrayant. J'oublie ainsi ce qui c'est passé cette nuit là, lors de mes cinq ans... "il" m'a détruit. Violée et humiliée, cherchant en vain de me sortir de là, je me délecte de cette vengeance contre les hommes en échangeant les rôles: Je ne serai plus leur marionnette, mais celle qui les contrôlerai.
Classé: -12D | Drame / Romance | Mots: 5230 | Comments: 12 | Favs: 11
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kikibiss-Sane (Féminin), le 28/02/2011
Petite fic écrite par Kiki-chan! Bon je sais que ma fic n'égalera pas les talentueuses fics de Sane-chan, mais j'espère qu'elle vous plaira quand même^^'Cette fic met en scène une Hinata que l'on ne connait pas. Devenue manipulatrice et souhaitant se venger des hommes. Que lui est-il arrivée? Lisez et vous verrez bien^^ ENJOY

P.S si quelqu'un veut faire des dessins de ma fic, il n'y a aucun problème^^




Chapitre 1: Présentation



C'est froid et sans amour. Un cercle vicieux dont je ne peux m’échapper. J’aimerais partir, mais je ne peux pas. J’ai beau crié, supplié, rien. Mon corps continue de suivre les ordres de ce cerveau putride, qui m’enterre un peu plus chaque jour. Que peut faire un cœur, noyé dans tant de noirceur et d’amertume ? Juste continuer à appeler en attendant de pouvoir s’exprimer…

La silhouette d’une jeune fille sortit de «Island », boîte de nuit célèbre pour ses soirées. Elle marchait rapidement, il fallait qu’elle rentre le plus vite possible chez elle, avant que l’on ne remarque son absence. Sa montre indiquait 3h00. Parfait. La voiture devait sans doute être déjà arrivée, comme tous les samedi soirs. Enfin, plutôt dimanche matin. Elle se mit presque à courir, malgré la difficulté que lui apportaient ses talons hauts. De loin, elle la distingua. Un homme sortit, et lui ouvrit la porte arrière. Elle s’y engouffra. L’automobile démarra.

Des draps blancs couvraient légèrement son corps. La soirée d’hier l’avait épuisée. Comme chaque vendredi d’ailleurs. Sa poitrine se soulevait légèrement, tranquillement. C’était le seul moment où elle se sentait sereine, où elle n’avait pas besoin de réfléchir, juste se reposer en attendant l’imminent réveil. Des vêtements jonchaient le sol, jetés n’importe comment. Sa chambre était immense. Dans le couloir, une commode en vieux bois ciré reposait à la droite de la porte d’entrée. A côté, un porte manteau où d’innombrables habits pendouillés, pliait sous leurs poids. Des tableaux abstraits recouvraient le mur de gauche. En tournant à droite, on débouchait sur une sorte de salon. Les canapés et les fauteuils étaient placés au centre. De cette place, on pouvait voir un écran plasma allumé. Une table en verre ainsi que les chaises posées à leur droite, en face d’une cheminée disposée dans le coin de la pièce. Il y avait aussi une salle de bain, aux magnifiques dessins. Une douche et une baignoire y étaient placées. On aboutissait alors à la « vraie » chambre. Plusieurs étagères contenant une énorme quantité de livres étaient regroupées autour de plusieurs canapés et fauteuils de telle sorte à obtenir un espace où on pouvait lire. A l’opposé, un espace de travail, c’est-à-dire un bureau avec un ordinateur, avait été installé. Au fond de la pièce, une magnifique table à maquillage trônait accompagnée d’une chaise basse ronde. Le miroir gigantesque, était accompagné de nombreux produits de beauté. Collé à elle, reposait le colossal lit, qui était bercé par une douce lumière que laissait passer une des fenêtres de sa chambre.

Un gémissement se fit entendre. Le corps inerte se mit à bouger. Ses bras frêles s’étirèrent, ainsi que le reste de son corps, puis, cessa de se mouvoir. Elle resta quelques instants, les yeux clos. Puis petit à petit, les ouvrit. Un blanc pur, telle la neige, apparut. Elle se leva en titubant un peu. Evitant habilement les vêtements par terre, elle s’assit en face de son miroir ; des cernes creusaient ses yeux, mais elle restait de toute beauté. Sa peau était blanche, avec quelques touches rosées sur ses joues. Sa bouche, couleur écarlate, s’harmonisait parfaitement avec la blancheur de son corps. Ces cheveux ébènes lui arrivaient au milieu du dos. Elle était sublime, malgré la fatigue qui se lisait sur son visage. Elle essaya de se faire rapidement un chignon, se regarda, mais laissa finalement ses cheveux lâchés. Elle revêtit une robe blanc cassé qui passait par là, cela la seyait à ravir. Traversant rapidement sa chambre, elle traversa le long couloir qui donnait sur d’autres pièces et arriva à l’escalier qu’elle descendit. En bas, elle se dirigea vers le salon, où elle devait déjeuner. Des soubrettes lui apportèrent son repas. En face d’elle, de l’autre côté de la longue table, son père, Hyûga Hiashi. A ses côtés, sa jeune sœur Hyûga Hanabi. Celle qu’il a toujours préférée. La meilleure. Hinata la détestait. Ainsi que son père d’ailleurs. Kirai Shibuzura, le majordome de son père, fièrement placé à côté de son maître, le servait.

- Nishibi ! cria-t-elle.
- J’arrive maîtresse !

Son propre majordome arriva en trombe. Il lui lut son emploi du temps de sa journée.
10h00 : devoirs et révisions
12h00 : déjeuné avec la famille.
12h45 jusqu’à 13h30 : conférence vidéo avec les alliés commerciaux.
13h30 jusqu’à 17h00 : leçons de piano, de bonne conduite et de chant.
17h00 jusqu’à 18h30 : temps libre.
18h30 : diner avec la famille.
19h25 jusqu’à 20h45 : se laver, lire, puis se préparer pour dormir.
21h00 : extinction des feux.

C’était ainsi que vivait Hinata. Sa vie était contrôlée. Heure par heure, minute par minute. Même le week-end. Elle la haïssait. Mais elle s’en fichait, car de toute façon, elle s’enfuirait dès qu’ils auront le dos tourné. Après tout, Nishibi la couvrira s’il ne veut pas perdre son job. Si son père avait su, il l’aurait tué même…

Elle passa tout de même le reste de la matinée à suivre son emploi du temps. Son prof particulier, au départ, n’était qu’un abruti qui ne faisait que la faire travailler. Mais après ce qui s’est passé, elle le contrôlait du bout des doigts. Il lui faisait ses devoirs, ne lui apprenait que le strict minimum, assez pour répondre juste futures questions que son père lui poserait pour vérifier ses compétences. A midi, elle mangea rapidement, et accompagna son père dans la salle de vidéo conférence. Pendant 45 minutes, elle se présenta comme future dirigeante de la compagnie Hyûga, exerçant dans l’économie du Japon. Bien sûr, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle se changea, revêtit un T-shirt blanc assez décolleté avec un gilet marron ainsi qu’un short bleu marine court délavé, puis s’échappa par la fenêtre. Ses cours ? Les professeurs la protègeront. Ils seront bien obligés…

- Salut Hinata ! Ça va ? dirent trois personnes.
- Mouai, mon père m’a encore obligée à aller à ses conférences à la con…
- Je vois, moi c’est bientôt un voyage en France pour étendre son entreprise. Je vous rapporterai des habits, taquina une fille aux cheveux rose.
- Ahhhhh….Paris! Moi, je devrais attendre jusqu’au mois de septembre pour y aller, rétorqua une blonde à quatre couettes.
- Ce soir, c’est rencontre avec le fils d’un dirigeant et ami de mon père… Ch’uis sur que mon vieux voudrait que ça aboutisse à un mariage, se plaignit une blonde avec une queue de cheval.
- TROP CHIANT LES PARENTS !!!! crièrent-elles en chœur.

Puis, elles explosèrent de rire. C’était seulement avec elles qu’Hinata se sentait bien. Temari no Sabaku, cheveux doré avec quatre couettes disposées sur sa tête ; Sakura Haruno, cheveux à la couleur rose si particulière mais lui allant à merveille ; et Ino Yamanaka, elle aussi blonde, mais dont la chevelure est attachée en queue de cheval, laissant une longue mèche devant un côté de son visage. Toutes les quatre étaient magnifiques. Il était rare d’en trouver d’aussi belles.

Toutes les trois, elles se rejoignaient le plus souvent possible. Elles se soutenaient mutuellement, il le fallait bien, être dans leur famille signifiait vivre dans une prison dorée. On avait tout ce que l’on voulait, mais la liberté n’existait pas. Dès leur plus jeune âge, on leur apprenait à devenir les futures dirigeantes de leur groupe. Sakura allait devenir la nouvelle PDG de l’entreprise de son père, travaillant dans le vin. Ino devait hériter de l’entreprise familiale dans la cérémonie du thé. Temari était promue à devenir chef des Yakuza. Et Hinata, allait diriger l’économie du Japon.

- Ca vous direz d’aller aux Etats-Unis les prochaines vacances dans ma résidence, proposa Hinata.
- Pourquoi pas ? répondirent-elles en même temps.

Elles trainèrent chez Ino le reste de la journée, jouant aux jeux vidéos et essayant les différents habits Chanel ou Louis Vuitton. Vers 18h00, elle appela son chauffeur et celui-ci la ramena chez elle. A 18h30, elle dina donc avec sa famille. Le repas se fit dans le silence total, mis à part les quelques questions sur ses cours particuliers. Elle termina rapidement et rejoignit sa chambre, où elle se lava à l’aide de ses domestiques, se brossa les dents et elle lut à contre cœur, assise dans sa mini bibliothèque, sous le regard strict de Kirai Shibuzura, le majordome de son père. Elle ne lui avait jamais demandé, car elle savait que celui-ci arriverait à refuser, et la dénoncerait. Lui, était assez fort pour lui résister. Pas ses autres imbéciles de profs ou son majordome.

Finalement, elle éteignit sa lampe à 21h00, conformément à son emploi du temps.

Le lendemain, réveille à 6h30 par son majordome. Elle revêtit son uniforme, se coiffa, et se maquilla avec du mascara et de l’eye-liner, puis descendit les marches de l’escalier. Elle retrouva son père et sa jeune sœur, qui avaient déjà commencé à déjeuner.
- Une fois de plus, tu es en retard Hinata.
- Je suis désolée père. (J’espère que ça te fait bien chier !)
- Si ta sœur n’avait pas une santé aussi fragile, ce serait elle qui hériterait de l’entreprise ! Ne l’oublie pas ! Tu te dois d’être digne de notre famille.
- Oui père. (Tu n’as qu’à la lui laisser, je le ferais avec plaisir…)
- Maintenant dépêche toi et va au lycée.

Elle lui obéit car elle allait revoir ses amies. Ouf ! Un temps de répit. Son chauffeur la conduisit donc à son havre de paix : Le prestigieux lycée Hyouban. Seules les personnes venant de familles riches pouvaient envisager d'intégrer l'école, car chaque mois, la famille devait débourser 1 125 200 yens.

Hinata traversa les portes dorées du lycée et rejoignit la salle qui leur était réservée, la salle Kami. Temari jouait aux fléchettes, Sakura dessinait et Ino se recoiffait. Dès qu’elles la virent, elles la saluèrent chaleureusement.

- Salut Hinata !
- Salut les filles !
- Alors on y va ?
- Ok !!!!

Elles se levèrent, et se préparèrent pour leur entrée fracassante. Pourquoi fracassante ? Parce qu’elles étaient attendues comme des déesses. Elles étaient légendaire ici, à cause de leur beauté et de leur intelligence. Personne ne les égalait. Le lycée leur appartenait quasiment. Enfin, plus à Hinata. C’est elle qui fournissait la moitié des équipements d’Hyouban. Tout le monde les craignait. Quiconque les vexées, se voyait mettre un carton rouge dans son casier. Puis, sa vie devenait petit à petit un enfer en l’espace des minutes qui suivaient la découverte.

Une foule d’applaudissement se fit entendre lorsqu’elles franchirent la porte. D4 ! D4 ! C’est ce qu’on pouvait entendre crier dans tout l’établissement. D4 était la contraction de « Daiyamon’do 4 », « Les 4 Diamants ». Les hommes étaient fous d’elles. Les femmes aussi d’ailleurs. Elles étaient vénérées.

- Kyaaa !!!! Temari-sama m’a regardée, hurlait une fanatique.
- Je vous aime Ino-sama !!!
- Oh my god ! Sakura-sama est encore plus éblouissante, criait un autre élève.
- HINATA-SAMA AIMEZ-MOI !!!

C’était ainsi tous les jours. Et elles adoraient ça.

- Allez en cours chers élèves, nous ne voudrions pas que vous soyez punis par notre faute, répliqua Ino en les séduisant avec une voix suave et un battement de cils.

Certains s’étaient évanouis. Le D4 en ria, puis elles disparurent, laissant derrière elles leurs fans absolus. Elles ne suivaient pas les mêmes cours que les autres. En effet, une salle avait été aménagée pour elles, avec seulement cinq bureaux, le dernier étant pour le professeur. Ainsi, les cours commençaient. A midi, elles mangeaient dans leur propre salle. Personne n’était autorisé à venir les déranger, sauf si elle souhaitait recevoir un carton rouge. Leur vie ressemblait à ça le jour, mais la nuit, elles sortaient en boîte, draguant les hommes. Hinata était celle qui draguait le plus. C’était un jeu pour elle : elle couchait avec tous les hommes qui succombaient à son charme puis les jetait le lendemain. Jamais personne n’avait pu lui résister.

Pourquoi faisait-elle cela ? Seules ses amies le savaient. Mais elles ne le diront jamais, car c’était bien trop sérieux, bien trop douloureux, bien trop important pour leur amie. Un noir secret quel cache au fond d’elle…





Voilà! J'espère que ce premier chapitre vous a plu^^
coms please!! Les avis et les critiques sont les biens venus!!!!




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