Fiction: Yatagan la fiancée (terminée)

Kakashi et sa fiancée Yatagan ont un paquet de moindre importance à aller livrer à Suna no Koni. Pourtant les ravisseurs de Yatagan ne l'entendent pas ainsi. Un malentendu mène au kidnapping de la fiancée de Kakashi et après une terrible épreuve, celui-ci n'aura de cesse d'avoir vengé sa bien-aimée.
Classé: -12D | Drame | Mots: 10981 | Comments: 22 | Favs: 8
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soleil_rouge (Féminin), le 26/04/2007
Oups, j'aurais p'tête du mettre plus que 12 ans en fin d'compte, vu l'attitude du bourreau... mais je savais pas qu'il allait être comme ça ^^''
m'enfin, s'il y a des choses qui vont pas, dites le moi ^__^ et si ya des choses qui vont, dites le aussi surtout!!!!! ^^




Chapitre 5: Le dernier cri



-PARLE!

Quand le mot parvint à ses oreilles suivit du long hurlement, Kakashi se figea instantanément, et le sang glacé, se concentra pour savoir d’où lui provenait ce son. Un deuxième cri de douleur lui fit serrer les poings, Yatagan souffrait terriblement, au troisième, il jura entre ses dents.
Au quatrième, une larme perla à son œil visible.
Au cinquième, il partit à la vitesse de l’éclair vers celle qui poussait ces terribles hurlements, vers celle qu’il s’était juré d’aimer pour l’éternité. Kakashi vit l’aurore pointée et son esprit toujours tendu vers Yatagan, il arriva bientôt devant une montagne au pied de laquelle se dressait un temple. Du couvert des arbres, il put voir qu’une dizaine d’homme gardait l’entrée, armer jusqu’aux dents, sur le qui-vive. Un autre hurlement lui apprit qu’il était arrivé à destination, sa fiancée n’était plus bien loin… il pourrait enfin la sauver.


Dans le temple, au sous-sol, derrière une porte grillagée. Dans une pièce où seule une chandelle éclairait deux formes, l’une d’elle était effondrée, haletante, couverte de sueur et de sang. Yatagan était encore consciente mais souffrait le martyr. Sa respiration était faible et sifflante, de la sueur coulait sur son visage tuméfié, ses cheveux étaient plaqués contre son crâne et elle n’avait plus aucune force. Son bourreau, après lui avoir enfoncé son kunaï dans l’épaule, avait approchée la chandelle de sa victime, juste assez loin pour éviter qu’elle ne l’accroche avec ses pieds durant un sursaut de douleur, et avait chauffé son arme. Il l’avait ensuite appliqué à des endroits très sensibles sur la jeune femme, ce qui lui avait fait pousser ces cris d’agonie. Elle arborait maintenant cinq longues traces de chair brûlée, où commençait à suinter le pue des cloches d’eau, que l’homme malfaisant s’amusait à faire éclater. Sa voix grave de tortureur s’éleva alors dans la pièce, laissant échapper par sa bouche ouverte une odeur écœurante de pourriture.

-Hé hé hé, tu as en ta possession un paquet qui nous intéresse énormément… un paquet qui jouera dans l’avenir un rôle fondamental. Nous savons que tu l’as, nous avons vu l’homme masqué te le remettre pas plus tard qu’hier après-midi, près de la cascade. Maintenant ma belle, dit-moi où tu as planqué ce petit colis… parle tout-de-suite et je te tuerai sans attendre plus longtemps. Ta souffrance s’arrêtera instantanément… Mais sinon… je suis maître dans l’art de la torture. Si tu ne parles pas, je te tuerai à petit feu, à très petit feu, et tu me supplieras véritablement de t’achever. Alors?

Yatagan trouva la force de déglutir et les yeux fermés, toujours prostrée, la kunoïchi la plus déterminée de Konoha, la digne fille du troisième Hokage, dit à son bourreau :

-Je… je ne sais rien… Rien du tout… Mais… mais même si je savais… je… je ne dirais jamais r… ARGH!

Un coup du plat de la main contre sa joue droite déjà mortifiée la força à se taire. L’homme avait compris qu’elle était décidée à ne pas parler. La colère montant de plus en plus, il se mit à frapper du revers de ses deux mains les joues de Yatagan, une bonne dizaine de fois, avant de laisser retomber la tête, le visage méconnaissable, de la jeune femme. Le bourreau fronça les sourcils et approcha ses gros doigts de son cou et chercha le pouls. Soulagé, il comprit qu’elle ne s’était qu’évanouie. Il décida donc de lui laisser quelques minutes pour reprendre ses esprits, sinon après, il s’arrangerait pour la réveiller par la douleur. Il sortit de la pièce quelques instants et se dirigea vers une table carrée où était réunit trois hommes, trois ninjas sans bandeau. Ceux-ci avaient tous la mine patibulaire, de gros bras accrochés à un torse énorme et solide. Leurs épaules étaient larges, leurs cuisses dures comme des troncs d’arbres et leurs jambes aussi puissantes que celles des guépards. Ils étaient tout les trois chauves, sauf un, le chef, qui avait une touffe de cheveux sur le dessus du crâne, comme une crête de coq.

-Alors. Qu’à-t-elle dit?

-Rien. Elle ne veut pas parler. Ou elle ne sait vraiment rien ou je n’ai jamais vu une maudite femme avec autant de volonté de se taire!

Le chef grogna de mécontentement.

-Baka! Cette fille sait quelque chose, c’est certain. L’homme masqué et elle sont allés à Suna et portait sur eux un paquet. NOTRE paquet, bon sang! Et un des subordonnés nous a certifié que c’était cette ninja qui le portait maintenant.

Le bourreau soupira profondément et dit sur un ton découragé.

-Je sais patron. Mais elle ne veut rien dire!

-Et alors? Qu’attends-tu pour aller lui tirer les vers du nez?! Allez!!

L’homme à la crête de coq s’était relevé et avait abattu son poing sur la table, la faisant craquer dangereusement. Il vociférait, les yeux sortis de la tête

-Il nous faut ce paquet, tu m’entends! Grouille!

Le bourreau grogna à son tour, et le dos vouté, retourna dans la pièce où Yatagan était encore évanouie. Les trois hommes de nouveaux seuls, se mirent à discuter sur le problème que représentait la femme lorsqu’ils entendirent des éclats de voix au dehors. Le chef fit signe de la tête à l’un des deux autres pour aller vérifier ce qui se passait. Celui qui portait un sabre à la ceinture sortit du temple et revint quelques minutes plus tard, affolé. Le chef et le troisième homme, qui avait une balafre du front jusqu’au cou, se levèrent en même temps et attendirent des explications.

-Là, dehors! Un homme, cet homme masqué. Il a déjà tué tous les hommes qui gardaient le temple!

-Où est-il maintenant?!?

-Je ne sais pas, patron. Je ne l’ai pas vu.

-Je savais que nous aurions dû engager des hommes plus forts! K’so!

Le balafré alla de son propre chef dans la pièce où été torturé Yatagan et prévint le bourreau de se dépêcher de la faire parler et d’être prudent, le sharingan Kakashi n’étant plus très loin. Le chef sortit du temple et regarda les dix cadavres des ninjas qu’il avait engagés. Qui aurait crû que cet homme seul réussirait à tuer ces malfaiteurs entraînés à la dure?
Il remarqua soudain que l’un des sbires était encore vivant. La crête de coq s’approcha rapidement de lui, le souleva par la veste, et avant qu’il n’est pu dire un mot, l’agonisant dit d’une voix saccadée.

-Cet homme… Cet homme… Méfiez-vous patron! Il va vous tuer! Sa vengeance sera terrible. Terrible! On dirait… on dirait le diable en personne!

Le ninja continuait de regarder le chef avec des yeux suppliants. Celui-ci, écœuré, non pas par sa douleur mais par sa médiocrité, empoigna un kunaï et trancha sec la gorge de l’homme. Il se releva ensuite, parcourut du regard la plaine jusqu’à la montagne, et en sacrant, retourna près de ses compagnons à l’intérieur du temple.

Le bourreau, qu’on venait de prévenir, se dépêcha d’aller chercher un seau d’eau froide et alla le verser sans ménagement sur sa victime. Celle-ci suffoqua et crû vraiment mourir. L’eau, qui était glacée, l’avait prise par surprise et coulait maintenant sur son corps nu, entre ses multiples blessures. Ses plaies suintaient, ses brûlures brûlait encore plus : Yatagan agonisait.

Mais elle était toujours en vie.

Le gros homme qui torturait Yatagan depuis plusieurs heures maintenant ne pouvait s’empêcher d’être impressionné par la force de caractère de la jeune femme. Il avait torturé plus d’un homme et il était rare qu’il voyait un être de sexe féminin lui tenir tête de la sorte. Elle ne s’était jamais plainte, ne l’avait jamais supplié et n’avait rien révélé de son secret. Cette obstination de ne rien lui avouer forçait maintenant le bourreau à pratiquer sur elle une torture éclaire, afin de lui faire cracher le morceau avant l’arrivé de l’homme masqué, que l’on disait très puissant et endurant. Il se dépêcha d’aller chercher deux planches de bois qu’il avait laissé dans un coin de la pièce sombre. Ces deux planches étaient attachées l’une à l’autre avec de solides cordes et son fonctionnement n’était pas très compliqué : on plaçait entre elles un membre, disons une jambe, et on serrait les cordes jusqu’à faire craquer le membre… c’était le supplice qui attendait la pauvre kunoïchi. Yatagan, qui avait commencé à sangloter en voyant l’objet de torture qu’elle avait déjà vu une fois, n’avait même plus la force de bouger. Elle restait là, à moitié étendue, les yeux mi-ouverts, la bouche entrouverte où un mince souffle parvenait à s’échapper difficilement. Des larmes coulèrent et elle ferma les yeux quand le bourreau installa les planches sur sa jambe droite. Elle savait ce qui l’attendait. L’homme attacha les cordes et commença à serrer. De plus en plus, les os de Yatagan se rapprochaient en dessous de sa peau et de plus en plus, commençaient à s’effriter. La ninja poussa un cri de douleur et ne put s’empêcher de supplier le bourreau.

-Arrête! Arrête, je t’en pris, ça fait mal, ça fait tellement mal!

-Alors vas-tu te décider à parler?! Parle, j’arrête et je te tue. Tu ne souffriras plus.

-Je ne sais rien. Je vous jure que j’ignore tout. Je ne sais rien! Pitié, arrêtez! HAAA!

Les os craquèrent de plus belle et finirent par casser. Yatagan poussa un hurlement et s’évanouie de nouveau.

-Kaboku! Alors, qu’à-t-elle dit?

-Rien! Merde, elle ne veut rien dire, elle ne sait rien, Kisu!

Le balafré venait d’entrer en trombe dans la pièce où le bourreau s’amusait encore avec sa victime. Pestant contre la volonté des femmes, Kisu somma Kaboku de sortir d’ici.

-Allez, laisse-la là. Elle ne sert plus à rien. Et celui qui était avec elle est en train de se battre avec Shinai. Nous n’avons plus de temps à perdre, partons d’ici. Nous reviendrons chercher ce paquet une autre fois!

-Attend! Je vais essayer une dernière fois. Keitou compte sur moi maintenant pour savoir où est ce paquet si important.

À la mention du nom du chef, Kisu battit en retraite, sachant bien que si le bourreau ne réussissait pas à soutirer la précieuse information, il serait tué sans préambule. Le gros homme qui suait à grosse goûte à force de stress, frappa la joue de Yatagan, qui sortit de son ébahissement. Elle se força alors, de toutes les forces qui lui restaient, pour le regarder droit dans les yeux et pour lui lancer toute la haine qui l’animait, en espérant que ça le tuerait! Celui-ci fut peu impressionné, il était habitué, après tout avec sa vingtaine d’années de pratique de la torture, de devoir faire face à un ridicule regard de défi même chargé avec tant de haine. Il délaça les cordes et plaça l’instrument de bois contre la jambe gauche de Yatagan. Celle-ci sut que c’était maintenant sa fin. Elle ne supporterait pas une nouvelle douleur de cette force.

Kakashi, de son côté, s’était fait repéré et attaquait maintenant l’homme au sabre, Shinai, qui s’avérait être aussi fort que gros, ce qui n’était pas peu dire. Son sharingan activé, il se battait avec l’énergie du désespoir. Il sentait sa fiancée faiblir dans tous les pores de sa peau et il lui semblait ressentir sa douleur. Il était si proche d’elle, il ne pouvait donc pas échouer. Encore quelques coups et il pourrait enfin délivrer sa bien-aimée…




Keitou: crête de coq
Shinai: sabre de bambou
Kisu: balafre
Kaboku: domestique

Argh! J'ai tellement de la misère à conclure, à écrire une fin... :'( Allez, un dernier chapitre et cette histoire est terminée ^^




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