Fiction: Histoire d'un Cerisier et d'un Epouvantail

Quand un blond et un brun s'acoquinent, leur coéquipière rose ne sait pas forcément ce qu'elle doit faire, surtout qu'ils ne lui ont rien dit. Sa conclusion ? Silence : respecter leur intimité. Mais quand leur senseï s'en mèle... NaruSasu en arrière-plan, KakaSaku. Yaoi, donc les homophobes, on jarte. !!/ ABANDONNÉ, apprenez à lire bon sang !
Humour / Romance | Mots: 3268 | Comments: 92 | Favs: 87
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deedee (Féminin), le 03/03/2007
Booonne lecture !
J'ai écrit ça entre 4h et 5h45 du mat', y'a, heu, quelques semaines, alors désolée pour le style, mais j'ai un principe qui dit qu'il ne faut jamais retravailler un écrit s'il n'a pas déjà un an ou plus...
Oh, c'est encore court. C'est bête, je pensais qu'y'aurait un peu plus de mots.




Chapitre 1: Mes deux coéquipiers et leur idylle.



Histoire d’un Cerisier et d’un Epouvantail

Chapitre 1

Mes deux coéquipiers et leur idylle.




Depuis le début, je le savais.
J’avais relevé chaque détail, chaque broutille, pour le deviner. Et quand je m’en étais rendue compte, j’avais eu un choc, car ils n’en étaient qu’au tout début.
J’étais heureuse pour eux, bien entendu. Je m’étais rapidement faite à cette idée. J’avais même réussi à faire abstraction de mes sentiments pour lui. La nouvelle, je l’avais digérée rapidement, sans faire d’histoires, même pas en pensée.
Non, ce qui m’avait gênée, vexée, et même - oserais-je le dire ? - profondément blessée, c’était plutôt le fait qu’ils ne m’en avaient pas parlé. Sans doute me jugeaient-ils trop immature, trop obstinée, ou trop puérile, pour comprendre. Ou peut-être pensaient-ils que j’allais le répéter au monde, une fois au courant. Pour cela, je n’en savais absolument rien, je ne pouvais que me contenter d’émettre silencieusement des possibilités. Mais j’étais tout de même choquée de ne pas avoir été avertie.
Enfin, ce n’était pas si grave que cela. S’ils n’avaient pas jugé utile de m’en informer, c’était que je ne devais pas avoir à le savoir. Aussi, j’avais décidé de me taire, et de ne rien révéler à quiconque me poserait des questions - ou, pire, n’en poserait pas.
Un jour que nous nous étions, comme d’habitude, donnés rendez-vous sur le pont, j’arrivai en retard - ce qui était rare ; j’avais l’habitude d’être toujours ponctuelle -, je les vis se tenir par la main, en se regardant droit dans les yeux. De toute évidence, ils allaient s’embrasser. Fidèle à ma résolution de ne rien laisser paraître quant à ma connaissance de leur situation, je restai hors de leur vue, attendant qu’ils terminent ce qu’ils avaient commencé.
A vrai dire, bien mal m’en prit ; n’étant pas dérangés par l’idée que quelqu’un puisse passer par là et les surprendre, ils commencèrent à se peloter, avec plus de retenue chez Sasuke. Pour ne pas être trop indiscrète - après tout, cela ne me regardait pas, n’est-ce pas ? -, je m’apprêtai à partir, mais alors que je me retournais, mon senseï apparut devant moi, dans un nuage de fumée, et il posa un doigt sur ma bouche, pour m’intimer le silence. Je fus d’abord très surprise, puis il me fit un clin d’œil et retira son doigt. Je souris en comprenant qu’il avait l’intention de ne pas les troubler et de repartir à ses autres occupations. Il ne changerait jamais.
Devinant ce que j’avais en tête, mais voulant sans doute s’en assurer, il m’attrapa par un bras, et nous disparûmes dans un petit « pouf », assez amusant, je dois dire.
Je n’eus même pas le temps d’ouvrir la bouche, que déjà il prit la parole :

« Ne les gênons pas, hein. Il eut un sourire malicieux que je devinai à travers son masque. On n’a rien vu, d’accord ? »

J’acquiesçai en silence, avec la même grimace rigolote que lui. Combien de fois ce genre de scène s’était-elle déjà déroulée ? Je ne saurais dire le nombre exact, mais elle ne s’était déjà que trop produite. Et encore, si, à ce moment-là, j’avais su que cet instant serait encore rejoué des dizaines de fois, je me serais sans doute jetée aux pieds de mes coéquipiers pour leur dire que je savais tout ; ainsi, ils n’auraient plus eu à se cacher, et je n’aurais plus eu à répondre à notre senseï d’un signe de tête las.
Mais, d’un autre côté, il y avait quelques points positifs dans ces situations embarrassantes ; je connaissais les zones du corps de Sasuke où il était le plus réceptif aux caresses et aux mordillements, j’avais fini par apprendre à me transporter par « poufs » à la manière de notre senseï, mais surtout…
Bien que cela me gênait de me l’avouer, même en conversation avec mon fort intérieur, je commençais à être attirée par Kakashi-senseï, et j’appréciais de plus en plus le doigt qu’il appuyait - sa force allait d’ailleurs en crescendo avec les jours, ce qui me faisait frémir -, à chaque fois, sur mes lèvres, qui n’attendaient plus que les siennes. Je faisais désormais exprès d’arriver en retard quasiment tous les matins - deux jours par semaine, j’arrivai assez en avance, car il me fallait quand même des missions pour gagner de l’argent et subvenir à mes besoins -, juste pour voir mon senseï.
Mais, à chaque fois, j’avais de plus en plus envie de soulever son masque et de goûter à ses lèvres…seulement, je me retenais toujours ; il était mon maître et je n’étais que son élève ; il y avait quatorze ans de différence entre nous ; et, sans doute ma pire contrainte, celle dont je cauchemardais la nuit, je n’étais pas sûre de mes sentiments à son égard. Enfin, si ; ce n’était qu’une formule pour atténuer les choses, car, en réalité, j’étais absolument certaine qu’il ne ressentait rien pour moi. Je ne me faisais pas d’illusions, je savais très bien qu’il avait l’un des plus grands fans-clubs de tout Konoha - si ce n’était pas directement le plus grand -, et que je n’avais donc aucune chance d’être choisie parmi la bonne centaine - si ce n’était pas plus - de filles et de garçons prêts à se damner pour lui. Je vivais donc avec deux poids sur les cheveux : celui du secret de mes deux coéquipiers, et celui de mon amour pour notre senseï.
Un matin où j’avais décidé de venir en avance, j’eus une surprise intense : Kakashi-senseï était déjà au pont. Très étonnée, je jetai un coup d’oeil au soleil, les yeux plissés, ou plutôt à sa position dans le ciel ; elle indiquait bien à-peu-près ce que je pensais, environ cinq heures du matin. Je reportai mon regard sur mon senseï, comme pour m’assurer que je n’avais pas seulement rêvé qu’il se trouvait là, et écarquillai grand les yeux en m’apercevant qu’il attendait toujours à la même place. Finalement, je haussai les épaules ; peut-être avait-il décidé de prendre de bonnes résolutions ? En y réfléchissant, tandis que je marchais vers lui, j’étais assez sceptique face à cette idée : on ne pouvait pas perdre une si vieille habitude juste sur un coup de tête.
Ce n’est qu’arrivée devant lui que je remarquai son air inhabituellement sérieux. Je saisis aussitôt qu’il voulait me parler de quelque chose de grave, ou du moins important. En effet, cela ne manqua pas ; lorsqu’il s’aperçut de ma présence, il ne me laissa pas ne serait-ce que le temps de le saluer, que déjà il entamait :

« Ohayoo Sakura-chan. Je crois qu’il faut qu’on parle. »



J'ai remarqué qu'il y a beaucoup de fois le mot "senseï" dans les trois chapitres déjà écrits de cette fic.
A plu ? A pas plu ? J'attends vos réactions ! ^^
(Anemarie-chou, j'écrirai la suite dès que possible, promis XD)




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