Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Bounty Hunters

Los Angeles, la cité des anges, sous le soleil brulant de Californie, Naruto Namikaze et Sasuke Uchiwa vivent une vie des plus normale dans le quartier pavillonnaire des Feuilles. Ils ont des familles aimantes et voisins sympathiques. Mais ils ont un secret. Un secret qu'ils ont caché à leurs familles et à leurs proches depuis des années. Mais ce secret risque maintenant d'éclater au grand jour, menaçant de détruire tout ce que Sasuke et Naruto avaient façonné depuis vingt ans.
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 10247 | Comments: 2 | Favs: 13
Version imprimable
Aller au
Nadia-chan21 (Féminin), le 26/02/2011
Bonjour tout le monde, enfin ceux qui viennent lire!

Je vous présente une toute nouvelle fiction, écrite en coopération avec AlexIchi79. Malheureusement, on ne peut pas créer de groupe d’écrivains, donc cette fiction sera dans mon recueil. Cependant, n’oubliez pas qu’elle n’est pas QUE à moi. AlexIchi79 y met aussi beaucoup du sien !
Bon, je vais arrêter de vous terroriser pour vous laisser lire tranquillement. Alex et moi espérons que vous apprécierez ce premier chapitre. Bonne lecture !




Chapitre 1: Une journée comme les autres



Los Angeles, la cité des anges rayonnait sur toute la côte ouest des Etats-Unis. Ses plages de sable fin, où se déchaînaient les surfeurs et où les femmes refaites par la chirurgie affichaient leurs plastiques en silicone. Dans les rues défilaient des starlettes et des filles à papa promenant de petits chiens ridicules, tandis que des producteurs déambulaient sur les boulevards à la recherche de jeunes talents qui pourraient leur rapporter une importante somme d'argent. Los Angeles, c'est également Hollywood et le monde du cinéma. Les étoiles d'Hollywood Boulevard reposaient sur le sol du Walk of Fame pour marquer les traces de l'histoire de cette ville et des célébrités qui s'y sont succédées.

Cependant, notre histoire commence dans une banlieue de Los Angeles, alors qu'une berline noire s'arrête devant une immeuble résidentiel.
Deux hommes sortirent de la voiture. L'un était blond aux yeux bleus tandis que l'autre avait des cheveux et des yeux sombres. Le blond était vêtu d'un jean et d'une veste marron sur un tee-shirt blanc. Le brun, quant à lui, portait un blazer noir et un pantalon de la même couleur.

« C'est ici ? demanda le blond.
- Ouep, répondit le brun. »

Les deux hommes entrèrent dans l'immeuble et s'arrêtèrent devant la mosaïque de boîtes aux lettres. Le brun chercha avec son doigt sur l'ensemble des boîtes et pointa sur un nom : Bill Paxton.

« C'est quel étage déjà ?
- Le cinquième et il n'y a pas d'ascenseur.
- J'en ai marre des escaliers !
- Il va falloir faire avec. »

Le blond soupira et suivit le brun qui s'engagea dans les escaliers.

« De quoi, on parlait déjà ? demanda celui aux cheveux sombres.
- De mon petit Seiji ! »

Le brun eut la vive impression que la montée des escaliers allait être longue.

« Lorsqu'il me regarde avec ses petits yeux nacrés, je fonds littéralement sur place. Et quand il dort, il est si attendrissant. Alors que Mahiko et Daiji étaient turbulents et bruyants, Seiji reste tranquillement dans son parc en dormant ou jouant calmement. »

Ils arrivèrent au premier étage et continuèrent à monter.

« Et toi, tes enfants comment étaient-ils bébés ? demanda le blond. »

Le brun se gratta la tête pour se souvenir.

« Akane et Kaitô se battaient dans leur parc tandis qu'Ayla pouvait pousser des cris à exploser les tympans. Alors je crois que Seiji va être un bébé très agréable.
- Ça tu peux le dire, je les vois encore tout petits lorsqu'ils font leur premier pas… »

Un silence de nostalgie passa entre les deux hommes tandis qu'ils atteignaient le deuxième étage.

« Maintenant, les plus grands sont en pleine crise d'adolescence alors que Ayla et Daiji sont pré-puberts.
- On se fait vieux, Sasuke.
- Tu n'as même pas atteint la quarantaine et tu fais déjà ta crise, Naruto ?
- Tu pourras dire ce que tu veux mais on vieillit tout de même. »

Ils atteignirent le troisième étage.

« Tu sais que Sakura m'a un jour parlé d'implants mammaires ?
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Tu sais, elle a peur qu'ils tombent, flasques et moches. Je sais qu'elle ne le fera pas mais bon, tous les jours en sortant de la douche, elle les inspecte devant le miroir pour voir s’ils ont descendu de quelques millimètres.
- Moi, je n'ai pas ce problème avec Hinata, annonça le blond en souriant. »

Sasuke se tut car il ne voulait pas insister et ils arrivèrent au quatrième étage.

« Il faut qu'on n'en finisse vite, déclara Sasuke.
- Ouais, il faut que je sois à l'heure pour le diner sinon je vais encore me faire passer un savon, répondit Naruto.
- Ce Billy n'est pas un client important, ce sera vite fait. »

Ils arrivèrent enfin au cinquième étage. Les deux hommes passèrent dans le couloir. Une dizaine de portes s'étendaient de gauche à droite. Ils cherchèrent celle qui portait le numéro 506 puis frappèrent sur la porte en bois.
Dans l'appartement, un adolescent maigre en tee-shirt et en jean était assis en face d'un ordinateur portable. A l'entente des coups sur la porte, il se leva et s'adressa à son interlocuteur à travers l'ordinateur :

« Attends, je te laisse deux secondes. »

Il s'approcha lentement de la porte et regarda à travers le judas. C'étaient deux mecs, un blond et un brun.

« Ouais c'est pourquoi ? demanda le gamin.
- Est-ce que Bill Paxton est là ? questionna Sasuke.
- Hein ? répondit le gamin faisant semblant de ne pas avoir entendu.
- Bill Paxton habite bien ici ?
- Oui, mais il est pas là, mentit Bill.
- Et Billy Didi Deal, il est là ? demanda Naruto. »

Bill ne répondit pas tout de suite.

« Et vous lui voulez quoi ?
- On veut lui parler. »

Bill perdait patience, il avait autre chose à faire que de parler à des inconnus par delà sa porte.

« Vous voulez quoi ? Ecstasy ? LSD ?
- Non, on veut rien de tout ça, annonça Sasuke le sourire aux lèvres sous les ricanements de Naruto.
- Ben cassez-vous ! On veut pas d’emmerdeurs ici ! »

Alors qu'il allait se détourner de la porte pour retourner vers l'ordinateur, il fut soudain écrasé par le poids de la porte qui avait été arrachée de ses gonds. Il sortit sa tête de dessous la porte en bois apeuré. Il leva les yeux et croisa le regard de deux canons de Desert Eagle. Naruto et Sasuke pointaient leurs revolvers sur la tête de Bill terrorisé.

« C’est toi qu’on veut. »

BOUNTY HUNTERS


Bill Paxton ouvrit lentement les yeux. Il était sur la banquette arrière d'une voiture qui roulait à bonne allure. Sa tête lui faisait mal. Il lui semblait avoir dormi pendant des lustres. Le soleil lui aveuglant les yeux, il voulut se les protéger avec ses mains mais elles étaient bloquées dans son dos. Soudain, Bill se rappela tout ce qui s'était passé. Les deux types devant chez lui, ils avaient des flingues ! C'était des flics ! Il se débattit en geignant.

« On dirait que Billy est réveillé, dit une voix. »

A l'avant de la voiture, ses deux ravisseurs le dévisageaient. Le brun au volant le regardait par dessus son épaule tandis que le blond souriait d'un air satisfait.

« Et un dealer, un ! jubila Naruto.
- Qui aurait cru que ce gamin avait un avis de recherche ? s'interrogea Sasuke.
- Vous êtes qui ? Putain ! s'écria le gamin. Les flics ! Le FBI !
- Pff, tu crois vraiment que le FBI s'intéresserait à un petit dealer comme toi. Je ne sais même pas pourquoi on doit s'occuper de toi. »

Naruto sortit de la boîte à gants une petite affiche. Bill reconnut son visage en noir et blanc avec pour indication sur l'affiche : Recherché vivant pour cinquante dollars.

« Cinquante dollars, c'est misérable pour les risques qu'on prend, expliqua Sasuke.
- L'important c'est que le boulot soit fait, justifia Naruto.
- Vous êtes des chasseurs de primes !
- Ça t'étonne ? répondit sèchement Sasuke.
- Qu'est ce que vous allez faire de moi ? paniqua Bill. Le truc du dealer, c'est ce qui me permet de vivre, j'en ai besoin pour payer mes études !
- D'après ton casier, tu as quitté l'école il y a trois ans, déclara Sasuke.
- Ben j'ai besoin d'argent pour y retourner justement !
- C'est ça, termina Sasuke.
- Et puis franchement ton nom de dealer, il craint vraiment ! avoua Naruto. Billy Didi Deal. Pourquoi tu portais pas un tee-shirt avec écrit « Dealer » dessus ? C'est quoi un nom de rappeur ?
- Ça me fait penser plutôt à un chanteur de country, sortit Sasuke.
- Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! s'énerva Bill. Vous voulez me faire croire que vous êtes des chasseurs de primes ?! Arrêtez de déconner, vous avez quoi la quarantaine ? »

Naruto et Sasuke se turent, Billy sentit qu'il avait marqué un point jusqu'à ce que Naruto sorte quelque chose de sous sa veste.

« Billy, tu sais, il ne faut pas porter préjudice sur l'âge des personnes, dit Naruto. Et celui qui sait ça mieux que personne c'est mon copain Revolver. »

Le petit dealer déglutit, le pistolet d'argent reflétait son visage apeuré et effrayé.

« Alors arrête d'insulter les vieux, menaça Naruto, ou la prochaine école que tu visiteras sera une école de médecine et ce sera en tant que cadavre.
- Arrête de bluffer, Naruto. On a besoin de lui vivant si on veut la prime, déclara Sasuke.
- Quoi ? s'étonna Bill. Pourquoi on me veut vivant ? Qu'est ce qui va m'arriver ?
- La police a besoin de toi. Tu serais un témoin essentiel concernant le trafic de LSD de la ville, expliqua le brun.
- Merde… grogna le gamin.
- Tiens-toi tranquille et tout ira bien, répliqua Naruto en se détournant de leur cible. »

Un silence s'installa dans la voiture. Naruto avait allumé la radio et elle diffusait de la musique des années soixante. Sasuke se concentrait sur la conduite tandis que Bill tapotait nerveusement du pied.

« Euh… »

Naruto et Sasuke regardèrent Billy par dessus leurs épaules.

« Qu'est ce qu'il y a ? demanda Sasuke. »

L'adolescent mit du temps à répondre.

« Je dois aller pisser… »


Quelques minutes plus tard, la berline était garée dans une ruelle derrière un restaurant chinois en plein Los Angeles. Sasuke attendait, adossé contre la voiture. Bill était face à une benne à ordures et Naruto le surveillait dans son dos.

« Bon alors ? Tu t'y mets ? s'impatienta le blond.
- Comment je fais ? railla Bill en secouant les menottes qui retenaient ses mains dans son dos. »

Naruto fit la grimace. Sasuke soupira :

« Je te l'avais dit qu'il fallait lui menotter les mains devant lui.
- Oh ta gueule ! répliqua Naruto. »

Il s'approcha de Bill et, dans un geste vif, il lui détacha sa ceinture et ouvrit sa braguette.

« Voila, tu tiens ton pantalon et tu fais ton affaire, conclut Naruto.
- Ça aurait pas été plus simple de m'enlever les menottes ?
- Pour que tu t'enfuis, non, répondit Sasuke.
- Mais je vais me pisser dessus.
- Naruto…
- Quoi ! Mais je vais pas la lui tenir !! s'écria le blond.
- Arrête de gueuler et fais vite. »

Naruto regarda avec dégout l'adolescent tenir son pantalon par l'arrière. Puis il eut une idée. Il fouilla dans la benne à ordures et sortit un baguette usagée du restaurant chinois. Il s'approcha de l'adolescent et, grâce à l'ustensile asiatique, soupesa l'engin pour qu'il ait une forme horizontale.

« Dépêches-toi ! ordonna Naruto dont la situation était peu confortable et honorable.
- Ou..oui, répondit Bill tout aussi gêné.
- Je crois que ça restera dans les annales, annonça Sasuke moqueur.
- La ferme !! »


La voiture s'arrêta enfin devant une animalerie nommée « Chez Pakkun ». Elle entra dans la ruelle adjacente et se gara derrière la boutique.

« Terminus, tout le monde descend ! s'écria Naruto. »

Les deux chasseurs de prime sortirent Bill, à qui ils avaient mis un sac sombre sur la tête, de la voiture et entrèrent dans la boutique par la porte de derrière. Ils débouchèrent dans l'arrière boutique, une pièce remplie de chats et de chiens qui vaquaient en liberté, de cages remplies d'oiseaux colorés, et des vivariums où rampaient des reptiles et grouillaient des rongeurs. Dans la pièce, un bureau trônait croulant sous les dossiers. Sur le mur étaient affichés des avis de recherche, des cartes du comté de Los Angeles ainsi que des documents de police. Une porte permettait de rejoindre la boutique tandis qu'à l'autre bout de la pièce, un petit escalier donnait sur l'étage, quelqu'un les descendit lentement.

« Bill Paxton, je présume ? »

Un homme d'une cinquantaine d'années descendit des escaliers avec un petit chien dans les bras. Il portait un pull à col roulé qui lui cachait la bouche ainsi qu'un cache-œil qui lui recouvrait l'œil gauche.

« On a notre homme, Kakashi, déclara Sasuke en lui présentant Bill.
- Bon boulot les gars, répondit le dénommé Kakashi. Naruto, tu peux l'amener dans la cellule en haut ? »

Naruto s'exécuta et emmena Bill à l'étage où était aménagé un petit commissariat avec deux cellules, une bibliothèque de dossiers et une véritable armurerie. Il enferma Bill dans une des cellules et descendit rejoindre Sasuke et Kakashi.

« Non, il a vraiment fait ça ? demanda Kakashi. Avec une baguette de restaurant chinois ? Ha ha. »

Sasuke et Kakashi ricanèrent. Naruto avait entendu la fin de leur conversation et fusilla le brun du regard.

« Bon, je vais le remettre à la police et je vous contacterai quand j'aurai de nouveau du boulot, termina le borgne. Pour la paye, il faudra attendre la fin de la semaine.
- Ce n'est pas un problème tant qu'on a notre salaire, répondit Sasuke.
- Allez, on rentre Sasuke sinon on va louper le dîner, affirma Naruto. »

Avant de partir, ils déposèrent leurs armes dans l'armurerie et prirent le fourgon de l'animalerie.

« C'est moi qui conduit, déclara le blond.
- Espérons que tu nous ramèneras sains et saufs à la maison, soupira Sasuke. »



Rentrant tranquillement dans le fourgon, les deux hommes se dirigèrent vers leur quartier. Pendant le trajet, Sasuke avait plusieurs fois regardé bizarrement Naruto à cause de son manque d’attention sur la route et lui avait fait savoir ce qu’il en pensait. Naruto avait boudé sans vouloir tout lui avouer. Mais en bon Uchiwa qu’il était, le brun avait fait tout son possible pour lui tirer les vers du nez. Au final, Naruto avait abandonné : le travail accumulé et les nuits d’insomnie étaient les fautifs. Voulant qu’il soit plus clair dans ses propos, Sasuke avait encore insisté mais son meilleur ami était resté muet avec les joues légèrement roses… Ils avaient fini par discuter de la mission du jour et du résultat final.

Le Quartier des Feuille était un quartier résidentiel banal. Malgré le climat sec de Californie, la végétation était présente dans tout le quartier. L’herbe et les feuilles des arbres étaient d’un vert profond. Les maisons étaient faites en bois et elles se caractérisaient par différentes formes et différentes couleurs. Les pavillons avaient de grands jardins pour que les enfants puissent jouer librement. Les maisons n’étaient séparées que par de fines barrières en bois blanc ; l’intérêt de ces quartier était l’importance de la cohésion sociale entre ses habitants et le Quartier des Feuilles n’échappait pas à la règle.

« Merci et à plus.
- Je t’en prie, mec ! s’exclama Naruto. A demain ! »

Laissant Sasuke rentrer chez lui, Naruto inséra la clé dans la serrure de la porte et, même avant de l’avoir ouverte, il entendait déjà « son troupeau d’éléphants » dévaler bruyamment les escaliers. Il se dépêcha d’entrer à l’intérieur de la maison avant que le voisinage soit encore une fois spectateur de la puissance de ses enfants contre lui. Il vit dans le coin de son œil gauche Hinata qui lui souriait depuis la cuisine avant d’être renversé par Mahiko et Daiji.

« PAPA !!! »

Parfois, il avait l’impression que des jours entiers étaient passés sans qu’ils puissent se voir. Il se demandait s’il n’avait pas raté quelque chose dans leurs vies car il n’y avait pas de raisons à ce qu’ils crient ainsi jusqu’à déchirer ses tympans. En plus, ils venaient de réveiller le petit dernier qui manifestait son mécontentement par des pleurs.

« Moi aussi je vous aime mais ce n’est pas une raison pour crier comme ça… ressortit-il l’habituel discours. »

Ses deux rejetons se regardèrent avant de s’esclaffer. Leur père rejoignit le petit et leur mère en se disant que malgré tout c’était toujours mieux qu’ils lui abîment les oreilles au lieu de s’entretuer. En plus, ces scènes devenaient de plus en plus nombreuses depuis quelque temps et les parents ne savaient plus quoi faire plus les raisonner. En embrassant sa femme, il prit Seiji qui s’était calmé des bras de sa mère avant de s’asseoir à table qui était déjà prête. Il plaça le petit garçon sur une des ses jambes et appela les deux autres à leur place.

« Bon, quoi de beau aujourd’hui ? demanda Naruto.
- Bof… rien, vu qu’on était à l’école, lui répondit Mahiko.
- L’école, c’est important.
- Oui. En plus, on y apprend plein de trucs. J’adore l’école moi au moins !
- Oh, c’est bon le nain. Pas besoin de faire le lèche-bottes.
- Quoi ? Répète un peu pour voir !
- J’ai dit…
- Je ne veux pas d’histoires, ordonna Hinata. Vous vous comportez toujours comme des petits enfants et je pense que vous n’êtes plus à ce stade là ! Alors, mangez sans vous disputer. »

Calme mais autoritaire. Les deux enfants, malgré leur rage pour l’autre, ne dirent plus rien. Notre héros se pencha sur son assiette, un fin sourire aux lèvres. Sa femme était parfois très surprenante et elle changeait rapidement d’attitude lorsqu’il s’agissait de ses enfants. Seiji leva les bras pour attirer son père pour manger quelque chose et, avant qu’il ait pu faire un geste, Hinata lui passa un petit plat creux qui contenait une purée de pomme. Et finalement le reste de la conversation fut sur tout ce qu’ils avaient fait durant la journée.

« Vous avez eu beaucoup de clients aujourd’hui, Papa ?
- Non mais il y a eu un client très important. Il s’appelait Billy. C’était un type assez sympa ! »


« Et Naruto ?
- D’après toi ? Toujours le même. Et je répète, pendant le chemin du retour j’ai cru que je n’allais pas rentrer entier. À partir de demain, c’est moi qui conduis.
- Pauvre Naruto. Ne sois pas trop dur avec lui. Toi comme moi savons très bien comment il fonctionne… Et ne me regarde pas ainsi, je te connais très bien !
- Moi, je trouve que ce Billy est vraiment très gentil, déclara Ayla.
- Oui, il y a enfin un homme qui pense à nos amis les bêtes ! rajouta Akane. »

Sasuke tourna la tête vers sa femme en pensant qu’elle serait contre les mots de sa fille mais avec son sourire…

« Ne me dis pas que tu es d’accord avec elle, chuchota-t-il.
- Peut-être, peut-être pas…
- … Ne te fout pas de moi s’il te plait, surtout que tu n’es pas du genre à savoir cacher tes émotions.
- … Non mais ! s’indigna Sakura.
- Bof, de toute façon les femmes ne sont jamais d’accord avec nous. Ta remarque est totalement stupide Akane, parla calmement pour la première fois depuis le repas Kaitô.
- Toi, je ne t’ai rien demandé !
- Ne commencez pas les enfants… tenta leur père.
- Sinon, je deviendrai comme Hinata ! continua Sakura. »


« Sérieux ? Moi qui pensais que c’était toi qui essayais de faire comme elle, dit Naruto.
- Je sais mais il faut aller de l’avant, lui expliqua Hinata. Je dois arrêter de tout leur pardonner.
- Ça fait du bien de savoir que tu penses comme ça !
- Merci ! Bon, ce n’est pas tout mais nous sommes invités chez Ino demain soir. C’est une soirée de voisinage. »


« Pour une fois, elle a eu une idée intelligente cette blonde : demain, c’est vendredi !
- Sasuke ! Ne parle pas ainsi d’Ino. T’es méchant !
- Oh non… Il y aura Isa, se plaignit Kaitô.
- Que t’a-t-elle fait cette pauvre fille ? demanda ironiquement sa jumelle en insistant bien sur le mot « pauvre ».
- … Elle est SUPER collante ! Je ne sais même pas quoi faire pour qu’elle me lâche.
- Il y aura beaucoup de monde ? interrogea Ayla.
- Vu que c’est entre voisins, normalement toute la compagnie sera là, lui répondit Sakura.
- Encore pire… souffla le jeune garçon. »


Dans la maison des Namikaze, le dessert battait son plein. On était à la limite du n’importe quoi : Mahiko et Daiji se lançaient les pépins des raisins qu’ils engloutissaient à grande vitesse - ils se protégeaient avec leur propre assiette des attaques ennemies, Naruto essayait de minimiser les dégâts de Seiji avec le reste de sa purée de pomme qu’il envoyait dans les airs grâce à sa cuillère - et attention Naruto ne l’empêchait pas de faire ce qu’il voulait - et Hinata qui regardait les deux duos sans savoir quoi en penser.

Lorsqu’elle regardait le premier duo, elle ne s’étonnait presque plus que Mahiko se comporte ainsi car elle tenait tout de son père. Par contre, le comportement de Daiji - même si parfois il était malicieux - la laissait parfois très pensive. Ça lui arrivait de se demander s’il était vraiment son fils… Fixant son attention sur le deuxième groupe, elle pardonnait très bien Seiji à cause de son jeune âge. Mais que son père l’encourage à faire des bêtises, elle n’appréciait pas.

« Je me demande ce qui m’a pris de tomber amoureuse de ce type… soupira-t-elle. »

Après que le stock de raisin fut épuisé et qu’il n’y ait plus de purée au fond de l’assiette, le calme revint dans la cuisine et les préparatifs pour aller se coucher purent débuter. Naruto alla s’occuper du bébé, pendant que les plus grands se débrouillaient, sans faire d’histoires les avait prévenus leur mère. Elle estimait qu’ils étaient chanceux de ne pas les aider à nettoyer la cuisine.
Regardant la pièce avec un regard triste, Hinata entreprit de commencer à nettoyer en attendant le retour de Naruto. Il la rejoignit rapidement et, après un moment, il lui dit :

« Tu sais, même si tu changes, tu resteras toujours la même.
- Hein ? Mais… Qu’est-ce qui te prend ? Tu es malade ?
- Non non. Je me sens bien même ! Je disais ça car beaucoup de femmes ne s’aiment plus avec le temps.
- …
- Je t’aime.
- … Parfois, je me pose de sérieuses questions Naruto.
- Tu veux pas que je te dise « Je t’aime » ? »
Il fit une fausse mine triste pour accompagner sa phrase. Il se dépêcha de ranger la dernière assiette et la prit subitement dans ses bras pour l’entraîner dans leur chambre.


« N’oublie pas Papa : demain tu dois venir à l’école avec moi.
- Ne t’inquiètes pas Ayla. »

Elle fit la bise à ses parents avant de disparaître vers sa chambre. Kaitô se leva en même temps que sa jumelle. C’était le genre de scènes qui arrivaient fréquemment. Beaucoup de gens disent que les jumeaux se complètent, d’autres qu’ils ont comme un lien spécial. Ils souhaitèrent une bonne nuit aux adultes et partirent chacun dans sa chambre.

« C’est calme… fit remarquer Sakura.
- Ils ne sont pas bruyants quand ils le veulent. Pas comme certains… défendit Sasuke ses enfants en appuyant sa tête sur sa main.
- Ahahah ! Les pauvres, ils doivent être en train d’éternuer en ce moment !
- Sûrement, mais ils doivent être habitués. Bon, je vais me coucher. Le réveil sonne plus tôt demain matin…
- Attends-moi, je te rejoins. Tu savais que Chiyo avait un nouveau petit ami ? demanda-t-elle en le suivant.
- Sérieux ? s’étonna-t-il en haussant un sourcil. Quand est-ce qu’elle se calmera ?
- Bonne question… Peut-être jamais !
- … Tu me fais peur. Ce que je comprends pas, c’est le mec. Elle est quand même âgée et pas très fortunée !
- Bon, c’est pas sympa de notre part de parler d’elle ainsi après tout ce qu’elle a fait pour nous, mais je pense qu’elle est avec des jeunes hommes pour leur argent… et leur corps aussi. Mais comme tu l’as dit, elle n’a pas le compte en banque très rempli.
- On rigole, même si ce n’est vraiment pas habituel de ma part…
- À force d’être avec lui, Naruto déteint sur toi. D’accord que tu sois plus sociable mais je veux encore pouvoir te regarder sans regretter l’ancien Sasuke.
- C’est pas je veux mais je voudrais, corrigea-t-il en s’asseyant sur le lit.
- Je veux, répondit-elle en s’attaquant à son cou. »


Naruto et Sasuke s’endormirent cette nuit avec toujours la même inquiétude. Que se passerait-il si leurs familles apprenaient la vérité sur leurs activités ? Depuis des années, ils faisaient croire à leur entourage qu’ils s’occupaient d’un chenil/animalerie mais chaque jour ce mensonge les ronge. Que penseraient leurs femmes ? Que penseraient leurs enfants ? Tous les jours, ils traquaient les criminels, dealers et meurtriers, risquant parfois leurs propres vies. Et si un jour, ils ne revenaient pas ? Comment l’expliquer à leurs familles ? Mais elles ne devaient pas savoir pour leur double vie. Ils avaient ça dans le sang, même leurs familles ne pouvaient le changer. Depuis toujours, ils étaient chasseurs de primes.



Voilà, nous espérons que cela vous a plus !
Lâchez vos com's !




Chapitres: [ 1 ] 2 3 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: