Fiction: Jedi of Naruto

L'histoire de deux courageux chevaliers Jedi après que l'Ordre 66 fut donné... Ils ont survécu et voguent désormais sans but dans l'espace dans l'espoir de fuir l'Empire maléfique le plus loin possible. Plus tard, ils rencontreront sur une planète chargée de mystères de puissants guerriers ninjas qui pourront leur apporter une aide précieuse dans leur quête de liberté. "Je ressens qu'une force qui n'est pas celle que nous connaissons parcourt cet endroit ..."
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~Sunamaru~ (Masculin), le 13/03/2011
Voilà la suite !
Dans ce chapitre vous découvrirez une partie du caractère des deux mystérieux Chevaliers Jedi ainsi que leur nom pour ceux qui s'impatientent.

Bon, nous vous laissons ici.
Bonne lecture ! ;D




Chapitre 2: Débarquement



Ils voguaient lentement dans l'espace intersidéral de la galaxie. À l'extérieur il faisait très froid. Le jeune homme pilotait le vaisseau de reconnaissance de l'ancienne République. Ils s'étaient échappés et exilés de l'Ordre 66 dans lequel de trop nombreux Jedis périrent sous les blasters des clones.
Et désormais, ils allaient se poser sur une nouvelle planète, sans savoir pour combien de temps ou même s'ils pourront en repartir.

L'apprenti ferma les yeux et soupira. Il dit :

« Nous arriverons dans quelques minutes...
- Très bien, répondit son maitre. »

La jeune femme se redressa sur son siège et appuya sur un bouton bleu. Un hologramme grésillant, à cause de l'éloignement entre les deux lieux, se forma au-dessus du tableau de commandes. L'hologramme représentait une salle circulaire, avec plusieurs fauteuils bas installés en rond autour de la pièce. Tous les fauteuils étaient vides. C'était la salle du conseil des Jedis, mais il n'y avait personne.

« Toujours aucune nouvelle... murmura-t-elle d'une voix éteinte. »

Elle éteignit l'hologramme et poussa un soupir à son tour.

« Bien, pour l'atterrissage... Il va falloir trouver un endroit où se poser... Il y a de l'oxygène sur cette planète ?
- La Force nous guidera, maitre, répondit le jeune homme d'une voix si elle nous a menés jusqu'ici. »

Ils traversaient désormais l'atmosphère de la planète. De là où ils étaient, ils pouvaient voir une immense forêt, un désert, des montagnes, un océan recouvert de brouillard, des pics enneigés et une contrée couverte par la pluie. En survolant les arbres de la forêt, ils virent une espèce cultivé, idéal pour se poser. L'apprenti-pilote fit atterrir le vaisseau dans un champ, et l'herbe ploya sous la pression de l'air créée par le moteur du vaisseau spatial.
La femme des deux fugitifs se leva avec détermination, ayant un peu récupéré sur sa blessure. Il annonça d'une voix ferme :

« Je vais descendre en premier. Si tu vois que c'est un piège, décolle immédiatement. Ne m'attends pas. Tu as compris ? »

Elle plongea les yeux dans les siens et il y vit que c'était un ordre sans appel. Pourtant, il détourna le regard et se leva, prêt à la suivre jusqu'au bout. Elle lui lança un regard mécontent mais eut du mal à ne pas sourire tant un sentiment de fierté lui gonflait le cœur.

« Bah, maugréa-t-elle, faudra pas venir te plaindre si on est faits prisonniers tous les deux... »

Alors, ensemble, ils descendirent dans ce nouveau monde.
Avec étonnement, ils découvrirent que ce qu'ils voyaient du ciel ne correspondait pas du tout à la réalité. Cette clairière était naturelle, pas le fruit d'un labeur humain. Un ruisseau courait plus loin, et ils eurent le temps de voir filer une biche entre des fourrés épais. L'herbe était grasse et épaisse et quelques pissenlits et pâquerettes coloraient l'endroit en jaune et blanc. Tout autour, des arbres grands comme des collines, où se posaient des dizaines d'oiseaux de couleurs et d'espèces différentes. Même les pierres et les souches d'arbres semblaient vivants, avec les milliers d'insectes qui s'en servaient comme maison. Et tout cet espace si imprégné de vie semblaient vibrer d'une puissance extraordinaire, bien plus étrange et dangereuse que la Force.

« Je ressens... murmura le maitre Jedi, qu'une force qui n'est pas celle que nous connaissons parcourt cet endroit. Une force vitale que nous ignorons, dont nous n'avons même pas idée. »

L'apprenti, bien moins marqué par cette puissance phénoménale, balaya les environs des yeux et finalement se retourna pour verrouiller le vaisseau. Puis, il rejoignit la jeune femme d'un bond, déjà descendue fébrilement sur le tapis vert de la clairière.

« Je le sens aussi, répondit-il à voix basse. Je propose de marcher, et de réfléchir en route à ce que nous pourrions faire pour nous en aller d'ici... Et trouver peut-être un village qui puisse nous accueillir, nous loger et nous nourrir pour un temps... »

Puis il s'aperçut qu'elle l'écoutait à peine, plongée dans une intense réflexion.

« Cette puissance... semble provenir de là-bas... »

Elle s'éloigna à vive allure et s'enfonça sous les arbres, sans un regard en arrière, un peu perdue par ces vibrations qui émanaient de partout. Tout à coup, elle sembla se souvenir qu'elle n'était pas seule, et interrompit sa marche pour se retourner et lancer un coup d'œil interrogateur à son apprenti qui la fixait d'un air interloqué.

« Hé bien qu'est-ce que tu attends ? l'interpella-t-elle. Je te croyais désireux de découvrir cette planète ! A moins que tu ne veuilles garder le vaisseau ? »

Il sourit devant l'air taquin et impatient de son maitre, comme si elle était redevenue une enfant devant un nouveau jouet à examiner. Il la suivit avec entrain, en oubliant de cacher le vaisseau. Ce qui, par la suite, deviendra un grossière erreur...
Ils avançaient entre les arbres et marchèrent un peu. Au-dessus d'eux, les branches de chênes se mariaient avec celles des marronniers, le houx et le lierre grimpaient autour des troncs, et, sous leurs pieds, l'herbe douce avait laissé la place à un enchevêtrement de feuilles, de terre et de champignons de variété inconnue.

Soudain, ils s'interrompirent et levèrent la tête d'un même mouvement. Par précaution, ils s'accroupirent et écoutèrent le vent siffler dans les arbres. Devant eux, un buisson masquait leurs corps à ceux qui arrivaient en face. Mais elle savait que les nouveaux venus les observaient. Lentement, ils portèrent la main à leurs sabres.
Soudain, dans un bruit de lame tranchant l'air, trois objets métalliques vinrent se ficher devant le buisson. Le jeune homme ouvrit de grands yeux en les voyant : on aurait dit des sabres miniatures avec une poignée, mais qui serait percée à une extrémité. Le tout faisait une quinzaine de centimètres, pas plus, mais rien qu'à leur façon de luire, il était facile de comprendre qu'ils étaient aiguisés.

Soudain, trois personnes descendirent des arbres et se dressèrent devant eux, à dix mètres. C'était une femme aux cheveux foncés relevés derrière la tête portant un long manteau marron, un homme aux étranges yeux blancs portant une veste verte et un autre avec les cheveux recouverts d'un bandeau, avec une pique dans la bouche, qui arborait la même veste que le deuxième.
Ils dégageaient encore plus intensément l'étrange sensation qu'ils ressentaient partout ailleurs, et un instant ils sentirent la tête leur tourner.
Ce fut la femme qui prit la parole :

« De quel village sont-ils à votre avis ? »

Malgré leur air confiant, ils eurent un mouvement de recul en les voyant se relever lentement, une expression farouche sur le visage du jeune homme, et une attitude visiblement calme chez la jeune femme.
L'homme à la piquette, après les avoir examinés du regard, répondit :

« Ils n'ont pas de bandeau, ils doivent être des renégats, ou bien des civils. Mais je ne pense pas qu'ils se cacheraient, si c'était des civils. Kô ?
- Je ne sais pas, répondit le concerné aux yeux blancs. J'ai du mal à comprendre le flux de leur... »

Le sens du dernier mot de sa phrase échappa aux deux manieurs de la Force. Méfiant, le padawan les toisait d'un mauvais œil, la main sur la poignée de son sabre. Son maitre lui lança un regard alarmé et il entendit sa voix claire résonner au milieu de ses pensées : Ne fais pas de bêtises... Il acquiesça doucement mais ne dit pas un traître mot.
Les trois individus continuaient de débattre entre eux :

« Qu'est-ce qu'on fait d'eux, alors ? demanda l'homme au bandeau sur les cheveux.
- On les ratatine et on va manger un morceau ! s'exclama la femme du groupe avec entrain. Je meurs de faim !
- Ils n'ont pas l'air amical... mais pas hostile non plus... fit remarquer posément l'homme aux yeux blancs. »

Devant eux, le jeune fléchit les jambes, prêt à bondir, et fronça les sourcils. Craignant un acte dangereux, son maitre s'approcha de lui et posa une main affectueuse sur son épaule. Elle lui chuchota :

« Je vais essayer de leur parler...
- Biens compris... murmura à son tour l'apprenti sans quitter du regard les trois personnes. »

Alors elle fit deux pas en avant vers le groupe et s'adressa à eux sur le ton le plus poli possible :

« Bonjour... Nous sommes désolés de vous déranger mais nous nous sommes échoués sur votre planète et nous cherchons asile...
- Ben voyons, fit la femme, sarcastique. Encore des paumés qui nous prennent pour des cibles faciles à moitié débiles...
- Il faudrait peut-être que le jeunot à l'air menaçant laisse tomber son allure agressive pour qu'on vous fasse un peu plus confiance... »

Le Jedi se retourna et fit un signe de tête rassurant à son apprenti qui parut se détendre un peu. Malgré tout, il épiait leurs moindres mouvements et gardait la main sur la poignée de son sabre.

« C'est un peu mieux... commenta le dernier qui avait parlé, c'est-à-dire l'homme aux yeux glacés.» Puis il ajouta, après un temps d'hésitation : « Qui êtes-vous, au fait ?
- Je, euh... fit la jeune femme en réfléchissant à toute vitesse pour ne pas dévoiler leur véritable identité. Je suis Kelda, et ce jeune homme est mon apprenti et mon compagnon de voyage...
- Ton nom ? aboya la femme au manteau à l'intention du concerné.
- … Je m'appelle... Sérafin. »

Et il ponctua sa phrase d'un salut respectueux en s'inclinant respectueusement, malgré son mécontentement. Pourquoi faire tant de manières avec des individus impolis et brusques ? Penché en avant, il ne remarqua pas que celle qui lui avait demandé son nom le regardait avec un sourire approbateur. Kelda sentit ses cheveux se dresser sur son crâne, et décida de changer de sujet :

« Excusez-moi... pourriez-vous nous dire où nous sommes ? »

L'homme aux cheveux recouverts la regarda un instant, éberlué. Alors ils ignoraient vraiment tout ? Ou alors ils jouaient très bien la comédie... Il choisit de lui répondre, et sa voix était gonflée de fierté lorsqu'il dit, sans manquer de bomber le torse :

« Vous êtes dans le pays du feu, dont le village caché est Konoha. Et nous sommes des ninjas de ce village. D'ailleurs, je me demande comment vous avez pu arriver si près du village sans vous faire repérer par nos pairs... »

Les deux « tombés du ciel » échangèrent un regard...



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