Fiction: Mission à hauts risques au pays Bas !

Raitoke, ninja d'élite Oupa, est chargé avec deux de ses compatriotes, lYmlYm et Juuchan, d'acheminer rapidement un objet aux alliés de toujours de son village : le pays Bas. Bien que suivant les indications de l'Oupa-kage, tout ne se passe pas comme prévu !
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dabYo (Masculin), le 04/01/2007
Toute ressemblance avec la réalité ou private joke est totalement fortuite. Tout les personnages de la fiction sont entièrement inventés et ne présentent aucun trait de caractère de personne existant vraiment.

Cette fiction était à la base pour le concours, mais je n'ai pas eu le temps de la finir dans les délais, j'en fera donc deux ou trois chapitres, bonne lecture.




Chapitre 1: Un itinéraire emphorm-digreck !



« Hmmm, je pense qu’on est perdu. »
« Oh ? »
« A une chance sur un million, ouep » répondit-il.

Il, c’était l’un des deux autres membres de l’équipe de Raitoke, deux membres qu’il ne connaissait que depuis quelques heures, en fait. A eux trois, ils formaient une équipe de choc à la hauteur de la mission qu’on leur avait confiée: délivrer ce qu’il y avait dans son sac au chef du village de Bas, le Bas-kage. Lorsqu’il l’avait placée dans son sac, la chose s’était avérée lourde et sphérique, un peu plus gros qu’une orange, mais pas de la taille d’un melon pour autant. En tout cas, ni arme magique, ni parchemin, non, sans doute le plus mystérieux de tous les objets qu’il ait dû transporter au cours de ses nombreuses missions. Non pas dans le sens magique, intriguant, puissant, mais plutôt dans le sens banal, commun. Oui, sans nul doute, c’était la boule de verre qu’il portait dans son sac, le plus banal des objets qu’il n'ait jamais transporté en mission. D’ailleurs, cela se ressentait fortement, douze heures de route tranquille sans l’ombre d’une seule menace, même la fougère qu’il venait de survoler n’en voulait pas, de cette boule.

Cette mission lui avait semblé bien ennuyeuse dès le début. D’après son maître, le Oupa-kage, l’acheminement de cet objet était tellement important qu’il avait fallu monter une équipe de fins ninjas, plus communément appelés « ninjas qui ont trop la classe » dans les récits plus grossiers que celui là. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé avec deux personnes inintéressantes au teint de cadavre qui, lorsqu’ils se décidaient à parler, ne le faisaient qu’entre eux. Déjà douze longues heures qu’ils continuaient d’avancer en file indienne à travers forêts et marécages en direction du Bas, la fille aux aguets menant la troupe grâce aux instructions du village, Oupa, lui au milieu, et l’autre fermant la marche.

L’autre, c’était lYmlYm, enfin, pour cette mission, nul doute que c’était là un nom d’emprunt pour la mission, elle, elle s’appelait Juuchan, un nom tout aussi fictif. Tous deux faisaient parti des escouades d’anbu, qui bien entendu étaient l’une des élites du village. Quand il y repensait, cette brune au teint de cadavre et ce maigrichon châtain ne lui étaient pas totalement inconnus. Un pan de son esprit se disait qu’il les avait déjà vus quelque part, à chaque fois qu’un récit lui était dicté dans sa tête, sans aucun doute un manque flagrant d’imagination de la part de son auteur. Cela lui indiquait aussi qu’il allait sans doute se passer quelque chose pendant cette mission. Manque de pot pour Raitoke, Freud avait inventé le sur-moi, et ces pensées qui lui feraient peut-être paraître le temps moins long ne lui étaient pas à portée de neurones, comme qui dirait. D’autant qu’il pourrait par la suite se poser des questions sur la réalité de son existence, et se suicider virtuellement en apprenant qu’il n’est qu’un vulgaire jouet utilisé à des fins machiavéliques par l’auteur pour mettre en valeur ses personnages préférés.

Pour l’heure, l’anbu venait de les dépasser, de se suspendre par les pieds à la branche d’un arbre à l’aide de son chakra et, ses longs cheveux pendant vers le bas, lui disait qu’ils étaient perdus.

« Comment ça perdu ? »
« Bah, perdu quoi, comme quand… »
« Nous avons bien suivit les instructions du village non ? » dit-il en arrachant les instructions des mains de Juuchan, « Gauche à la sortie du village, puis droite aux grands rochers en haut de la cascade Oupa, gauche une fois arrivé à la bordure de la forêt des arbres emphorm-digreck, là on a suivit… » dit-il en relisant, jusqu’à ce que ses neurones se mettent en contact et que les prémices de la recherche de l’image associée aux arbres emphorm-digreck ne se forme. « Emphorm-digreck ? »
« Elle ne connaît pas sa gauche et sa droite. »
« That’s real. »

Cette fois, la connexion entre les neurones de Raitoke fut beaucoup plus rapide, de l’ordre de la valeur absolue d’un Y. Et c’est devant cette tête inexpressive -et toujours à l’envers- qu’avait l’anbu aux cheveux châtains qu’il se demanda pour la première fois avec quels ramassis il était tombé.

« Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ? ! »
« Si, mais c’était moins fun. »
« Fun ? La mission doit être fune ? ! Mais avec qui suis-je tombé ! Des goths en plus ! » s’exclama-t’il, à bout.

Mais c’est sur ces mots que Juuchan, la fille aux cheveux noirs, se retourna pour la première fois depuis qu’ils s’étaient arrêtés. Le regard qu’elle lui jeta depuis son visage de glace lui inspira les pires souffrances qu’il puisse y avoir. D’ailleurs, plus tard, il se rappellera notamment de la pandaison de TER qui, dit-on, est l’une des tortures les plus douloureuses, pratiquée encore au jour d’aujourd’hui par une secte de personnes portant le kepit-SNCF. Le regard lui glaçait le sang, et il allait bientôt en déglutir lorsque lYmlYm s’interposa entre eux d’eux.

« Il ne faut jamais la traiter de goth. Elle s’habille en noir, c’est tout. » fit-il avec un sourire plein de sarcasme. « Bon allé, on y va avant que ça ne dégénère, je vais vous guider en retournant sur nos pas. »
« Non, fini le fun ! C’est moi qui vais vous conduire, vous allez voir ce que c’est, la vraie élite Oupa ! »
« Vous êtes sûr ? »
« Bah ouais. »
« Non pasque j’veux dire, j’ai l’habitude moi, »
« Ouais, c’est pas la première fois qu’on se perd hein. » dit Juuchan avec enthousiasme.
« Ouais enfin, c’est surtout quand c’est toi qui mène qu’on a des problèmes »
« Diffamation ! »
« Quand tu refuse que je mène par honneur, notamment. »
« Nan mais n’importe quoi ! »
« Bon on y va ! » fit Raitoke, vraiment excédé ce coup ci.

« Même pas de chipou avant ? » dit-elle, avec une lueur d’espoir dans les yeux. « Bon, c’était un non j’suppose. »

Elle se mit à les suivre, voyant qu’ils s’éloignaient, enfin, ils s’éloignaient, lYmlYm lui s’émerveillait encore une fois en marchant et sautant d’arbres en arbres, la tête à l’envers.

* * *


Raitoke s’arrêta net, après deux heures de cavale pour rattraper le temps perdu, c’était la première pause. Les deux autres étaient complètement morts, à bout de souffle, à croire qu’ils n’avaient jamais fait de mission de haut niveau. Raitoke n’en avait plus aucun doute, c’est deux là se la coulaient douce pendant les missions. Enfin, il ne savait pas qu’elles étaient leur spécialités après tout, par contre, des non-spécialités, voire des lacunes, ça il en avait remarqué. La clairière dans laquelle ils s’étaient arrêtés était dégagée. A première vue, elle ne présentait rien de bien extraordinaire, un arbre en son milieu, des arbres tout autour, de l’herbe verte faisant office de sol, et trois pâquerettes décapitées par un lapin, sérial-killer de son état. A deuxième vue non plus d’ailleurs.

« Pourquoi on s’arrête ? C’est les trois pâquerettes décapitées qui vous intriguent ? Vous aussi vous les avez remarquées ? »

Il est vrai que quiconque aurait été à la place de lYmlYm n’aurait pu voir que ce détail. Dès sa plus tendre enfance, ses parents l’avaient éduqué dans l’optique de faire de lui quelqu’un de cultivé. Qui dit culture dit connaissances, qui dit connaissance dit mythes et légendes du monde des ninjas. Parmi elles, celle des démons à queues, plutôt appelés « Bijuu » chez ceux qui croient parler japonais car ils mettent dattebayo à la fin de leur phrase, était celle qui effrayait le plus lYmlYm. Outre les classiques Kyûbi et Shukaku, existait l’une des plus grandes terreurs des champs de bataille d’asticots. Méconnus de tous, le démon à zéro queue –avant le démon à une queue donc !- , ou plutôt à une queue et demi, dû à ses attributs naturels, était réputé pour avoir un penchant plus qu’affirmé pour les têtes de pâquerettes. Ses membres étaient puissants et forts, il lui suffisait de bouger pour provoquer d’innombrables catastrophes macroscopiques, et son ego était à la hauteur de la splendeur de son corps : celui d’un lapin rose fluflu. Son nom était Jack T3H rabbYt ! A y repenser, lYmlYm eût des frissons.

« A ce qu’on dit, toute prairie dont les trois pâquerettes qui certifient sa banalité ont été décapitées… »
« Chut ! » fit Raitoke, alors que Juuchan et lui sortaient leur attirail de combat.
« Ok ok, mais ce n’est qu’un lapin vous savez… » dit-il, tandis qu’il mit sa main dans la poche retenant ses aiguilles.

Il est d’ailleurs courant de penser que l’on peut en porter dix entre nos dix doigts. Néanmoins, quiconque l’aura déjà tenté se rendra compte de l’erreur de cette idée reçue. lYmlYm lui, l’avait déjà fait. C’est pour cela qu’il n’en prit que huit, et les plaça instantanément entre chacun de ses doigts.

Mués, ils s’avancèrent à pas de loup vers le fond de la clairière. D’autant que les loups sont des ennemis naturels pour les lapins. Même lorsqu’ils sont roses.



En espérant ne pas avoir laisser trop de fautes. Suite des aventures de nos personnages dans le prochain chapitre (qui l'eu cru) !



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