Fiction: Menteur ! (terminée)

Ayant gravement le flemme de créer plusieurs fictions, et trouvant que toutes les balancer en vrac serait bordélique, je mets les one-shots en rapport avec Gaara ici. Peace !
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Lumiya (Féminin), le 29/01/2011
MWAHAHAHA... Je ne sais pas me servir des balises BB-Code. =_=

La chanson c'est Faint, by LP. Hum. Et puis je posterai la deuxième version [quand j'aurai bossé dessus] sur fanfiction.net. Mais pour l'instant il faudrait quand même que je trouve comment faire. xD




Chapitre 1: Hùhù



Je suis

Fait d'un peu de solitude, d'un peu d'indifférence.

Je suis une poignée de griefs.

Et je n'y peux rien si tout le monde voit ces cicatrices.


Tu attends seul, perdu dans cette nuit froide. Tu ne sais pas ce que tu attends mais tu restes là, impassible, imperturbable, à regarder droit devant toi. Et le temps passe, lentement, doucement et sûrement, tandis que tous goûtent à un repos qui t'est inaccessible. Mais tu t'en moques, n'est-ce pas ? Tu le sais que tu n'as pas besoin d'être comme eux. Que ce qu'ils partagent et gardent avec égoïsme ne sont pas des sentiments sains, que ce qu'ils appellent « amitié » n'est qu'une belle part d'hypocrisie qu'ils se jettent à la figure. Tu n'as pas besoin de tout cela. Tu vis dans ton monde forgé de haine et de mépris, tu vis dans ce monde dans lequel ils ont décidé de t'isoler. Et tu t'en contentes, parce que paraît-il, tu n'aurais pas vraiment le choix.

Je suis

Ce que je veux que tu veuilles, ce que je veux que tu ressentes.

Mais peu importe ce que je fais, je ne peux pas te persuader

De croire que c'est réel.


Le vent siffle à tes oreilles, t'inflige sa morsure glacée. Tu trembles, ton corps est parcouru d'imperceptibles frissons mais tu restes là, assis sur ce toit à regarder dans le vague. Tes pensées s'évadent, tu réfléchis à tout ce qui t'entoure et ne penses plus à ces êtres fades dont tu es obligé de supporter le joug chaque jour. Ce masque que tu t'es forgé commence à te peser de plus en plus mais tu essayes de te convaincre que c'est la meilleure des choses à faire, avec la force et le désespoir de celui qui n'a plus rien à perdre. Pourtant, à cet instant présent, là, tout de suite et maintenant, tes problèmes n'existent plus. Tu regardes avec insouciance les étoiles qui te surplombent, tu regardes la lune dont l'éclat argenté se reflète sur ta peau blafarde, et tu admires la nuit, pleine de promesses... Tu admires la nuit, qui t'inspire la liberté, la seule à t'accorder ces courts moments de répit. Tu te sens libre. Seul au monde. Il n'y a plus que toi et cette noirceur qui t'entoure. Il n'y a plus que ça...

Alors, je

Baisse les bras te regardant me tourner le dos comme tu l'as toujours fait.

Tu ne me regardes pas et tu fais comme si je n'existais pas.

Mais je serai là, parce que tu es tout ce que j'ai.



Tu soupires et joues le rôle de cet adolescent blasé par la vie. Afin d'oublier que tu as mal. Afin d'oublier qu'il y a cette douleur qui refuse de disparaître, qui s'attache à toi, imprègne ton âme et décide de ne plus jamais te lâcher.
Et tu es un si bon comédien que tu arrives à te mentir à toi-même, à nier ces vérités qui te tombent dessus chaque jour mais dont tu ne veux même plus entendre parler. Et au final, tu finis par les transformer en haine et les oublier. Tu fermes les yeux sur cela, tu fuis, encore et encore. Toujours. Dans ta tête les choses sont claires : tu n'as pas besoin des autres, pas besoin de leur présence, de ces sentiments malsains qu'ils prétendent partager...
Menteur ! Serait-ce si dur d'avouer que ta vie est plus que misérable ? Que noyé dans la traîtrise et la soif de pouvoir des autres, tu cherches vainement à t'en sortir ? Et que personne n'est là pour toi... Ignoré, haï. Tu te retrouves désespérément seul.

Ne me tourne pas le dos, je ne serai pas ignoré.

Le temps ne guérira plus ces dégâts.


Finalement tu te lèves alors que le ciel se teinte de multiples couleurs, passant de l'orangé au mauve. Tu as passé toute la nuit assis sur ce même toit, à regarder droit devant, à laisser ton esprit vagabonder sans penser aux problèmes qui t'accablent et s'acharnent à te rendre la vie impossible. Tu rejoins la demeure familiale d'un pas lent, traînant, tu ne veux pas revoir les sourires hypocrites que l'on t'adresse ou encore ces regards effrayés que certains te jettent. Tu te leurres en pensant que cela te fait plaisir, qu'inspirer la crainte est la meilleure des choses qui ait pu t'arriver mais, au fond de toi, tu sais que ces attitudes à ton égard te blessent plus qu'autre chose. Tu as mal lorsque tu les vois s'écarter à ton approche, que certains murmurent des insultes ou bien que tu devines les desseins meurtriers de ceux que tu côtoies au quotidien. Ta propre famille qui souhaite ta mort... Tous des hypocrites. Des traîtres. Et rien d'autre que cela.

Je suis

Un peu anxieux, un peu incertain.

Puisque tu ne comprends pas que je fais ce que je peux...


Tu franchis les portes de l'entrée principale, pousse un soupir d'exaspération. Il est encore beaucoup trop tôt pour que tu puisses croiser un domestique, et cela semble te convenir. Tu ne veux voir personne, bercé par la désagréable idée qu'une nouvelle journée commence, aussi pénible que les précédentes. Aussi pénible que les douze années de ton existence, toutes semblables les unes aux autres, sans promesse de changement ou de renouveau. Routine. Et tu t'ennuies, es lassé d'adopter cette attitude qui ne te correspond pas. Toujours les mêmes choses. Toujours.

Alors, je

Baisse les bras te regardant me tourner le dos comme tu l'as toujours fait.

Tu ne me regardes pas et tu fais comme si je n'existais pas.

Mais je serai là, parce que tu es tout ce que j'ai.


Il fait encore nuit mais tu entends des pas dans le couloir qui mène à ta chambre. Ils se rapprochent, ralentissent pour finalement accélérer à nouveau. Et peu de temps après tu tombes sur ton père et son conseiller. A ta vue, ce dernier baisse le regard. Un petit sourire narquois étire tes lèvres, mais pas pour très longtemps. Ton père commence à t'expliquer, de sa voix grave et glaciale, que tu participeras au prochain examen chuunin organisé à Konoha. Qu'il sera hors de question que tu renouvelles tes balades nocturnes une fois arrivé au village caché de la feuille et que le petit sourire qui étire actuellement tes lèvres ferait mieux de disparaître rapidement. Tu ne réponds rien, te contente d'acquiescer en faisant un petit hochement de tête mais ne peux t'empêcher de leur lancer un regard dédaigneux et rempli de haine. Tu ne les supportes plus, tous autant qu'ils sont.

Toi ! Écoute-moi maintenant.

Tu vas m'écouter, que ça te plaise ou pas

Tout de suite, maintenant.


Tu te retournes sans un dernier regard, rejoins ta chambre en silence. Tu les entends chuchoter et leurs pas s'éloigner. Finalement, tu t'enfermes à double tour alors que l'envie te prend de leur crier leurs quatre vérités. Mais tu n'as pas envie d'attrouper certains curieux. Tu n'as pas envie de croiser ta sœur ou ton frère, tu ne veux la présence de personne, juste te retrouver seul, à nouveau, comme si cette nuit passée dans le froid n'avait pas été suffisante. Alors tu attendras une prochaine fois pour cela. Peut-être.

Tu t'enfonces dans cette solitude dont tu ne veux pas réchapper. Tu sombres lentement, espérant inconsciemment qu'un jour, quelqu'un puisse te faire ouvrir les yeux. Tu sais bien qu'il s'agit d'un cercle vicieux et que céder à ces sentiments néfastes t'éloigne de plus en plus d'une sortie vers un bonheur quelconque. Mais tu n'as pas envie d'y penser. Tu ne veux même plus essayer de t'en sortir ou de comprendre le monde qui t'entoure...

Et puis il y aura ce jour, qui marquera un tournant décisif dans ta misérable vie. Ce jour-là, qui arrivera bien plus tôt que tu ne le penses.

Je ne serai pas ignoré.




Ouais, ouais, ouais... Je sais bien que mes one-shot sont désespérément courts, mais je le fais pas exprès. J'arrive plus à blablater, wouala. ù_ù Et puis j'ai fait des efforts depuis le tout premier... XD

Merci à ShiMon pour la pré-lecture. Hùhù. (y)




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