Fiction: Dorénavant c'est vous ma famille. Pour toujours.

Le lycée de la Feuille à Konoha est légendaire pour le prestige de ses étudiants, senser passer leurs plus belles années sans autres préoccupations que de satisfaire aveuglement les désires de leurs parents. Une jeunesse ennuyante en somme. Mais sa renommée luit vient aussi et surtout d'une rumeur qui ne pouvant être ni vérifié ni démentie aurait fait le tour du monde : Il est dit qu'en ces murs, ces jeunes prodiges en réalité membres des deux gangues qui contrôlent les bas fonds de la vill
Classé: -12D | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 4179 | Comments: 3 | Favs: 8
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-Amy--chan- (Féminin), le 28/02/2011
Oulala il en aura fallut du temps pour finalement pas grand chose....
en espérant que vous me pardonnerez le retard et que que vous prendrez du plaisir en lisant ^^




Chapitre 3: L'arrivée n'est peu être qu'un autre départ...



Qu’est ce qu’il m’a pris de faire ça ?

C’est une très bonne question et malheureusement je suis au regret de vous dire que je n’en ai moi même pas la moindre idée.
C’est comme si mon corps avait agis indépendamment de ma volonté.
Comme si tellement de choses...
J’avais assisté à mes derniers instants en tant que spectatrice, réduite à regarder sans pouvoir agir.
J’avais vu mon corps se jeter au devant de ces fous furieux armés.
Ces paroles avaient été prononcées par une autre que moi.
Le bruit des détonations n’était que le fruit d’un rêve.
Un rêve brisé par un cri de terreur.
Une voix qui hurle mon nom.
Le temps qui passait au ralenti reprend son cours normal. Brusquement.

Et en écho à ce cris de désespoir, un choc, pas celui auquel je m’attendais cependant. En une fraction de seconde je passe d’une cible servie sur un plateau d’argent, en plein dans la ligne de mire de parfais inconnus, à écraser sous une masse qui non contente de m’obstruer le monde, m’étouffe à moitié.
Non pas sous, contre, je sens un bras qui encercle ma taille et un autre qui presse ma tête de façon protectrice contre... un torse.
Oui un torse, musclé de surcroît et pas qu’un peu.
J’en venais presque à fantasmer, quand une voix me ramena les pieds sur Terre. Dans notre précaire actualité.

— La prochaine fois que tu nous fais un coup pareil je te laisse y passer.

Une réponse bien clinquante me vient à l’esprit, mais Amy complètement paniquée hurle à s’en arracher es cordes vocale à peine quelques mètre de nous.

— Sakuraa ! Sakuraa ! Est ce que ça va ?! Tu n’es pas blessée ?! Mais pousse toi de là abruti congénitale il faut que je la voie !!!

Ce à quoi lui répond avec un entrain bien dissimulé l’autre brun.

— Vous en avez déjà bien assez fait alors maintenant vous restez tranquille ou alors on va tous y passer !

A ce joli capharnaüm on peut aussi ajouter les pleures d’Hinata, que le blond essaie tant bien que mal de rassurer, et le dernier des quatre qui râle parce que soit disant si il avait son chien ça serait fini depuis longtemps.
Sans oublier les autres qui nous tire dessus.
Etrangement, être passée à un cheveu de me faire trouer la peau, me permet d'appréhender le côté «comique» de la scène qui se joue.

Mon brun à moi.
Ba oui comment voulez-vous que je les appelle je ne connais pas leur noms...?
Donc mon brun commence à s'énerver. Il se décolle de moi sans pour autant se mettre à découvert et il inspire profondément. Je remarque bien qui va craquer, comme lorsqu’Amy essayait de bosser ses exam avec les gosses de la voisine qui jouaient à chats juste au dessus de son bureau.
Alors que j’allai lui dire le fond de ma pensée, particulièrement sur la façon dont il tient mes hanches, je croise son regard.
Ma comparaison était plus qu’un euphémisme....
Il a l’un regard de ces regards d’acier, inébranlable, qui vous pénètre tel une lame chauffée à blanc, qui lis en vous comme dans un livre.
Un regard terrifiant. Et tellement envoutant.
Il ramasse son arme tomber à terre et détournant la tête, lance à ses coéquipiers.

— Vous comptez faire vos fillettes longtemps.

Telle une douche glacée qui réveil d’un coup, ses paroles stoppent toutes formes de discussions.
Ses mots agissent comme le glas qui sonne le départ.
Ou la fin.

Nos quatre «sauveurs» se regardent un instant avant de s’emparer et de charger leurs armes dans un même mouvement fluide.
Si nous n’avions pas été prises entre les deux feux toutes les trois, ils n’auraient fait qu’une bouchée de leurs adversaires.
Plus qu’une constatation ce fut une sensation.
Une certitude qui noua ma gorge.

Il bouge à coté de moi. Ca commence
Je baisse la tête et me bouche les oreilles.
Trop de cris. Trop de sang.
Je ne veux plus voir de sang.

Je veux que ça se termine. J’ouvre un œil.
Trop de bruit. Trop de morts.
Je ne veux plus voir la mort.

Les hurlements des blessés couvrent les pleurs d’Hinata.
Les cris de ceux qui reste encore ont remplacé les commentaires désobligent.
Les larmes coulent sur mes joues, m'empêchant de distinguer clairement ce qui se passe dans le wagon. C’est pourtant à ce moment que je me rends compte que le train est à l'arrêt.
Comme si le temps lui même s’était arrêté pour que ce carnage dure toujours.
Pourtant tout s'arrête aussi brusquement que cela avait commencé.

Il n’y a plus un bruit. Même Hinata ne pleure plus. Je suis la première à réagir, je lève les yeux et gémi devant la vue sanglante qui s’offre à moi. Amy n’y fait pas attention le moins du monde et se précipite pour aller pendre Hinata dans ses bras. Notre petite Hina, si fragile, si pure qui se réfugie avec soulagement contre elle.

Je reporte mon regard presque inconsciemment vers l’avant du wagon. Les portes vitrées sont en mille éclats tranchants et des balles se sont logées dans le métal de la porte qui mène dehors.
Et la je les vois, comme si c’était la première fois.
Seul eux quatre sont debout au milieu de... combien de corps ? Sont-ils tous mort ? Blessés ?

D’une traction ils ouvrent la porte du wagon. Le blond jette un coup d’œil désolé vers Amy et Hinata qui ne le voient pas. Il franchit la porte suivit par celui aux marques rouges et le brun à la queue de chevale.

Mon brun est le dernier à l'intérieur.
Il vrille sur moi ses yeux de corbeau.
C’est la dernière chose dont je me souviens avant de m’évanouir, épuisée physiquement et psychologiquement par toute cette histoire.
Son regard.
Si noir.

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C’est une douce pression sur ma main qui me tira des brumes de l’inconscience. Bien avant d’ouvrir les yeux j’entendis des dizaines de voix étouffés et des sirènes.
Un battement de paupières plus tard mon regard rencontra deux yeux nacrés où l'inquiétude se disputait avec le soulagement.

— Salut.

Un pale sourire se dessina sur mon visage alors qu’Hinata se jeta à mon cou. Je me redressai difficilement et contemplai l’étendue des dégâts. Le train était à l'arrêt en pleine campagne, des policiers couraient dans tous les sens en hurlant des ordres pendant que des secouristes s’occupaient des passagers.

— Est ce qu’ils... commençais-je hésitante, redoutant la réponse.

— Ils sont juste blessés. Me répondit Hinata qui avait tout de suite compris que je parlais de ceux qui nous avaient attaquées. Une ambulance les a emmenés, accompagnés par une ou deux voitures de police. Tu te rends compte ils étaient neuf en tout !

— Et le reste des personnes ?

— Le conducteur a eu une belle frousse mais il va bien. Les passagers et les contrôleurs aussi. Plus de peur que de mal en résumé.

— Et Amy ? Où est-elle ?

— La police voulait nous poser des questions comme nous avons été en contacte directe avec les ados. Amy a dit qu’elle s’en occupait pendant que j’attendais que tu te réveilles. Dalleur impossible de retrouver les quatre qui nous ont sauvées.

— Vous avez parlé d’eux à la police ?

Un sourire timide flotta sur le visage de la jeune fille. Et un visage bien reconnaissable apparu dans ses yeux de nacre.

— Bien sur que oui... mais sans trop de détailles, ils nous ont sauvés la vie quand même... officiellement nous les avons juste aperçu quelques secondes.

Amy accompagnée d’une femme aux courts cheveux brun avec un petit cochon rose arriva sur ces entres faits, coupant court à la discussion des deux jeune filles.

— Sakura mon dieu tu va mieux... Tu nous as fait une belle peur tu sais ? s’exclama-t-elle en m’apercevant.

Je lui répondis d’un hochement de tête tout en lançant un regard interrogatif vers son accompagnatrice.

— Je vous présent Shizune-sama. La secrétaire du Lycée de la Feuille.

— J’ai déjà tout réglé avec le commissaire. Vous êtes bien trop ébranlées par ce qui s’est passé pour répondre à un interrogatoire. Je vous ramène au lycée en voiture. Tsunade-sama vous y attend. Hinata, ton père qui était en pleine réunion lui a demandé de s’occuper de toi ce soir.

— Ca commence bien avec lui ! Ne pus s'empêcher de rétorquer Amy railleuse.

Cependant elle se garda bien d’insister consciente de la déception d’Hinata. Avec son aide je me remis sur mes jambes, d’abord un peu tremblante je repris vite de l’assurance au bout de quelques pas.
Shizune attendit patiemment que je me sente prête avant de nous entraîner toutes les trois vers un parking de fortune. Peu à peu l’agitation diminua alentour et je me rassis avec bonheur sur la banquette en cuir de la voiture. Dans ma tête repassaient comme un film mit en boucle les derniers événements.
Malgré la présence de la jeune femme, je brûlais d’en parler avec la fille, mais hors de question d’aborder le sujet devant un adulte, peut importe le fais que son expression bienveillante endorme tous soupçons.
Un certain malaise régnait dans l'habitacle et un silence pesant nous étouffait, chose dont Shizune eu l’aire de se rendre compte car au bout de quelques minutes après s’être engagé sur l'autoroute elle glissa un regard vers Amy assise à ses cotés.

— Vous n’avez aucuns soucis à vous faire pour l’incident du train. Tsunade-sama connaît bien le commissaire, il se contentera de la déposition que tu lui as faite Amy.

Cette dernière lui sourit sans l’habituelle animosité dont elle se parait à chaque fois qu’elle faisait face à un adulte. Je vis qu’Hinata en était arrivé à la même constatation que moi lorsque je croisai son regard et nous échangeâmes un hochement de tête entendue.
Amy, allez savoir d’où cela lui venait, avait la particularité de tout de suite cerner les gens, instinctivement pour peu que cela l'intéresse, chose dont elle ne rendait pas vraiment compte non plus. Ainsi son attitude envers la secrétaire nous permit de nous détendre complètement après toutes ces aventures.

Tout le long du trajet, alors que mon regard glissait sous les campagnes disparaissant sous la neige, un fantôme hantait mes pensées. Et j’avais beau savoir à quel point cela était idiot, je ne pouvais tout simplement pas m’en empêcher. Toute cette suite d’événements prenait des proportions qui commençaient à devenir vraiment épuisantes. Amy, sans y croire, essayait de se convaincre autant que nous, que c’était l’œuvre d’une force sur laquelle nous n’avions aucune emprise. Le côté tragique était néanmoins un peu trop gros pour être crédible. Mais quand même...

Mon front finit contre la vitre glacée. Le mal de tête commençait à montrer le bout de son museau. Trop de questions et pas une seule petite ébauche de réponse.
J’avais cependant une certitude. Il fallait que je trouve Sasori.
Et pourquoi ne pas faire quelques recherches sur ces mystérieux garçons.
Je savais que dans son coin Amy faisait son propre cheminement.
Quel était le lien entre nos parents et Tsunade ?
Comment soutenir Hinata lorsqu’elle ne vivrait plus avec nous mais avec son père ?
Devant nous se profilait Konoha.
Lieu de notre passé.
Et maintenant de notre future.




Rendez vous au prochain chapitre...
Rencontre avec Tsunade...
Plus de questions ?
Quelques réponses ?
Notre hokage préférée nous réserves encore de bonnes, ou mauvaises, surprises....




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