Fiction: Ma vie,mon amour,mes problèmes...l'adolescence quoi

Bonjour je me nomme Tenten,élève "passe partout" qui fréquente le lycée de Konoha. Manque de chance pour vous j'ai décidé de vous faire partager mes délires avec ma bande, mes moment de joies, mes disputes amicales avec ma grand-mère,...ma vie si vous préférez. Et justement il y a peu je me suis rendu compte qu'elle n'était pas un long fleuve tranquille...
Général / Drame / Humour | Mots: 10178 | Comments: 11 | Favs: 8
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tenten03 (Féminin), le 23/08/2011
Voici le troisième chapitre^^.
Je ne sais pas si c'est juste moi mais j'ai l'impression que mes chapitres sont de plus en plus courts. Je manque peut-être d'inspiration...
Comme dit précédemment ça commence à se gâter pour Tenten dans ce chapitre et ce n'est que le début d'une longue désillusion. Je n'ai pas trop l’habitude de décrire les sentiments ça risque donc de faire bizarre voir cliché...sur ce chapitre ça ne se voit pas trop mais sur le prochain je galère un peu.
Bonne lecture^^




Chapitre 3: Mort d'une étoile



7h37

-Kiba grouille, je crie depuis l'entrée de sa maison.
-Oui ça va je fais ce que je peux, me répond une voix pâteuse depuis le premier étage.

Je lève la tête pour le voir passer à cloche pied devant l'escalier en slip et Tee-shirt essayant d'enfiler une chaussette.

-Eh bien essaye de faire mieux que ça.

Je m'assois sur un canapé, résignée à attendre encore au moins dix minutes avant que mon voisin ne soit prêt.

-Bon sang Akamaru arrête de trainer dans mes pattes!! Mais qu'est-ce que tu fais!! Non pas par là!!

Un bruit de chute succède aux cris de Kiba. Je soupire avant de m'enfoncer dans mon siège : plus dix minutes mais quinze minimum. Je regarde la rue tout en surveillant mon vélo, posé contre le grillage. Dix voitures ont eu le temps de passer quand Kiba débarque enfin. Il met encore cinq minutes pour sortir son vélo en injuriant copieusement tout ce qui a le malheur d’être dans son champ de vision, puis on est enfin parti. Je commence à l'engueuler dans les règles de l'art. Mais au lieu de répliquer qu'on a Kakashi-sensei en première heure, donc qu’il sera forcément beaucoup plus en retard que nous, ou une autre excuse bidon digne de ce même professeur, il me répond par un grognement. Je fronce les sourcils, un peu inquiète sur l'état de santé de mon ami.

-Gueule de bois, m'explique-t-il.

Je souris, je m'étais moi-même réveillée avec un solide mal de tête hier. Mais celui- ci s'était rapidement estompé et une heure après il était déjà largement supportable. Le soir c'était déjà de l'histoire ancienne. Il semblerait que j'ai hérité de la capacité de tenir l'alcool de ma grand-mère.

-Le pire c'est que ma mère s'en est rendu compte, continue Kiba, j'ai eu le droit à l'engueulade du siècle.
-Je suppose que tu ne peux plus sortir.
-Pas de sorties, ni de fêtes jusqu'à ma majorité ! Se lamente t il.
-Bah d'ici un mois tout sera revenu à la normale.
-En attendant un mois c'est long. Va falloir que je trouve un moyen de faire le mur.

Je ravale un rire en me rappelant sa dernière tentative pour sortir discrètement. C'était en deuxième année du collège et Hana était encore là. Il avait noué ses draps et couvertures et les avait accrochés à sa fenêtre. Tout s'était bien passé mais au moment de rentrer les draps avaient disparu (j'ai su plus tard que c'était Hana qui les avait enlevés). Il a été obligé de sonner pour pouvoir rentrer. Et ses parents lui avaient passé un sacré savon.

-Et toi ?

Je tourne la tête vers Kiba.

-Comment ça ?
-Ben est-ce que tes parents ont remarqué ?

Je grimace.

-Non.
-Non ?
-Non !
-Sérieux ?
-Puisque je te le dis, je lâche excédée.
-Waouh calme-toi.

On continue de pédaler en silence. Mais à un feu rouge je finis par vider mon sac.

-Je leur ai dit.
-Que tu t'étais soulée ?
-Ma mère a remarqué au déjeuner que j'étais pâle.
-Ben c'est plutôt un bon début.
-Je lui ai alors dit direct que j'avais trop bu chez toi et que j'avais la gueule de bois.
-Et ?

Je démarre car le feu est repassé au vert et attends que Kiba me rattrape avant de terminer.

-Réaction de ma mère : "C'est bien ma chérie. Tu peux me passer le sel s'il te plait ?"Je te dis la réaction de mon père ?
-Attends je me prépare mentalement.

Je souris en voyant la tête de Kiba qui semble passer en revu toutes les pires réactions possibles. Il finit par donner sa langue au chat.

-"Moins fort s'il vous plait je n'entends plus la radio".

Kiba émet un long sifflement.

-Décidément ils ne changeront jamais.
-C'est bien ce que je crains.

Kiba essaye de me consoler durant le reste du trajet.
Mes parents ne s'en foutent pas de moi. Ils m'aiment, ça, j'en suis sûre mais à leur manière. Ils sont juste dans la lune et comment dire...
Transparents. C'est le mot. Ils sont là mais on ne les remarque pas et ils ne se mouillent jamais dans des affaires. Tout le contraire de ma grand-mère et moi. Grand-mère. Heureusement que je vais la voir ce soir. J'ai hâte de lui parler de tout ce qui s'est passé samedi soir. Pourtant quand je pose pied à terre devant le lycée j'ai un mauvais pressentiment.
Très mauvais.

*****

Sakura me fait la gueule.
Enfin pas qu'à moi, Naruto et Ino ne peuvent plus non plus l'approcher sans être en danger. Mais bon c'est normal après ce qu'on lui a fait. Vous vous rappelez ? J'avais juré d'aider Sasuke à lui pourrir la vie. Et j'ai trouvé une super occasion.
Aujourd'hui on a sport et comme le prof a des idées un peu misogynes sur les bords, il fait sortir les filles un quart d'heure avant les garçons, pour qu'elles aient le temps de prendre une douche et de se changer. Le problème avec les douches, c’est que si on veut de l'eau chaude faut se grouiller. Ca donne toujours lieu à une cohue pas possible. On a donc deux options possibles si on veut rester intacte :
-se dépêcher d'y aller avant que la ruée n'ait eu le temps de se former.
-Dire adieu à l'eau chaude et attendre patiemment que tout le monde termine.
Grâce à Temari (elle fait peur à pratiquement tout le monde) j'ai pu passer dans les premières. J'étais donc prête bien avant les autres. Et en voyant Sakura sortir de la douche, les cheveux devant les yeux, demandant qu'on la guide, j'ai eu une idée. Je l'ai prise par la main pour la guider. Mais pas à ses affaires ! Dans le gymnase.
Là où il y avait encore tous les garçons.
Je comptais la laisser là, en serviette, mais Ino s'en est mêlé. Elle lui a enlevé sa serviette. Sakura s'est retrouvée nue dans un gymnase plein de pervers. Elle a poussé un énorme cri d'indignation en tentant de cacher sa poitrine et son bas ventre. Avec Ino on est parties se réfugier dans les vestiaires.
C'est donc Kiba qui m'a raconté la réaction de Naruto en rentrant au lycée. Lorsqu’il est revenu de sa surprise, il est venu se mettre devant Sakura pour la cacher des regards indiscrets en criant.

-Arrêtez de la mater comme ça !

Jusque là rien de dramatique me direz vous. On a de quoi chanter ses louanges jusqu’à la fin des temps. Mais il a eu le malheur de rajouter :

-C'est pas de sa faute si elle est plus plate qu’une planche à pain !

J’ai tellement ri en entendant ça que j’ai dû m’arrêter et encore maintenant mes abdos me font mal.
Et en ce moment, l'heure du déjeuner, Sakura mange dans son coin un peu plus loin dans la cour. Hinata essaye de la ramener mais n'y arrive pas. Elle ne nous pardonnera pas si facilement. C'est logique après tout.
On ira s'excuser...
...quand elle sera calmée (pas envie de me retrouver avec le même bleu à la joue que Naruto).

*****

Je mets l'antivol à mon vélo et rentre dans l'immeuble de ma grand-mère. Comme tous les lundis et vendredis (seuls jours où je n'ai pas de cours supplémentaires le soir). Je traverse le hall et m'apprête à appeler l'ascenseur lorsqu'une voix bien connue m'interpelle.

-Tenten!!

Je me tourne vers l'escalier, un grand sourire aux lèvres.

-Lee ! Ça faisait un bail !

Il termine de descendre les escaliers le plus vite possible pour me rejoindre.

-Euh Lee ? Je peux te poser une question ? Je demande stupéfaite.
-Bien-sûr Tenten.
- Pourquoi marches-tu sur les mains ?

Lee baisse…euh non remonte …rapproche sa tête du sol et semble remarquer qu’il est à l’envers(le genre de détail que l’on oublie très facilement).

-Ah oui c’est vrai.
-Qu’est-ce que tu fiches comme ça, je redemande.
-Je comptais faire des allers retours de haut en bas mais tout à coup la flamme de la jeunesse s'est allumée en moi et je me suis dit que c'était trop fa...
-Ok Lee, je l’interromps, espérant échapper ainsi à un discours ridicule sur la flamme/printemps/autres trucs bizarres de la jeunesse.

Gaï Maito, son professeur principal dans son école spéciale de sport, lui a redonné confiance quand il était plus jeune. Malheureusement cette remise en confiance est passée par des défis et des discours plus ridicules les uns des autres.

-Toi en revanche tu l'ignores !
-Hum de quoi ? Je demande un peu perdue.
-Ta flamme de la jeunesse ! Tu en as une magnifique, énorme ! Mais tu la délaisses en prenant cet ascenseur ! Tu devrais prendre exemple sur Sakura ! Ma belle Sakura, ma délicate fleur de cerisier,...

Je le dépasse en empruntant les escaliers. Mais j'ai à peine monté la première volée de marche que Lee a déjà fait demi-tour et m’avait rattrapé, toujours sur les mains. Ce type m'épuise aussi bien moralement que physiquement. Il vaut mieux que je trouve rapidement un nouveau sujet de conversation sinon il risque d’avoir un meurtre. Non il y aura un meurtre.

-En parlant de Sakura devine ce qu'on lui a fait aujourd'hui.

Et je lui raconte l'épisode du gymnase.

-Mais c'est horrible!!
-Oh aller avoue que tu aurais bien aimé être dans ce gymnase à ce moment là !
-Bien-sûr que non, s’offusque t-il. Vous vous rendez compte ce que vous avez fait à ma belle, magnifique, innocente Sakura…
-Il y a quelques instants tu disais que la flamme de la jeunesse flamboyait en elle...
-Oh oui mais Sakura est un savant mélange de fouge et d'innocence, de...
-Lee, je l’interromps.
-Oui Tenten ?
-Tu me saoules.
-Oh pardon.

Sans aucune raison j'éclate de rire. On arrive enfin devant la porte de ma grand-mère et je toque. Je promets à Lee de venir le rejoindre dès que possible et le regarde reprendre l'ascension de l'immeuble en recommençant un discours absurde pour s’encourager.
J'attends une minute mais n'entendant pas ma grand-mère je rentre.

-Grand-mère ? C'est moi, crie-je, en retirant mes chaussures.

Devant l'absence de réactions je parcours l'appartement. Le mauvais pressentiment de ce matin est de retour et me colle plus solidement qu’un bout de sparadrap (vous ne pouvez pas imaginer combien ça peut être vicieux un bout de scotch. S’il se colle à un de vos doigts vous êtes parti pour plus d’une-demi heure de combat acharné, sauf si vous avez la technique).

-Grand-mère ? Je répète en passant de la cuisine au salon.

J'ouvre les toilettes, la salle de bain, le cagibi à poignard et la trouve enfin dans sa chambre. Les volets sont fermés et elle dort paisiblement sous ses couvertures. Je referme doucement la porte avant de percuter. Ma grand-mère ne fait pratiquement jamais de sieste, surtout aussi tard et quand elle sait que je viens. Et même lorsqu’elle en fait elle se met toujours SUR ses couvertures. Je rouvre rapidement la porte et me précipite sur le corps de ma grand-mère.
Un corps froid.
Sans pouls.
Ni battements de cœur.
Un peu rigide.
Sans réaction.
Mes jambes se dérobent et je tombe sur le lit. Je reste dix minutes, peut-être plus, ainsi avant de réaliser, avant de percuter, d’accepter l’impensable.
Grand-mère est morte.




Voilà premier grand évènement dans cette fiction à l'eau de rose. Je préviens encore ceux qui risque d'être déçu en voulant une school-fic toute joyeuse:ce n'est pas pour rien qu'elle est qualifiée de drame. Je continuerai à mettre des paragraphes drôles mais il y en aura de moins en moins.



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